une fois n’est pas coutume, en ce jour anniversaire des 0.10392361111111 baktun ( en calendrier maya, je vous laisse chercher, hein ? : -) ) d’estelle, alias, madame, alias dame estelle, nous allons causer de la condition féminine en milieu autoconstructible a tendance boueuse.
car, en effet, si c’est moi qui cause dans le poste, si c’est souvent ma gueule qu’on voit sur les photos, il ne faut pas oublier dame estelle, qui envoie grave du pâté , sans trop se faire remarquer.
donc, ce petit message, juste pour lui souhaiter un bon anniversaire et puis rappeler que je suis pas tout seul a bosser et que sans elle, j’aurais pas fait grand chose.
entre gérer nos petit trésor, adorable au possible, mais qui peuvent comme tout enfant qui se respectent, se transformer très rapidement en trolls des montagnes miniatures, avec tout ce qu’implique l’attention que demande ces même enfants, la fatigue accumulée, la gestion de la maisonnée qui lui incombe majoritairement, ( oui, j’ai honte, même si je fais de mon mieux pour l’aider ), sa faculté surhumaine a me supporter, moi, mon langage fleuri et ma mauvaise habitude consistant a monter dans les tours, dés que quelque chose me les brisent menu menu ( c’est peut être bien le plus gros boulot… les feuilles d’arbres tremblent, les limaces se planquent, les insectes vont se suicider dans le bec des hirondelles, a la seule évocation de la grue et de son découpage avant récupération par le ferrailleur ) et bien, y a juste a l’applaudir et s’incliner bien bas.
donc, voila, c’est ma meuf, mon doux amour, mon aimée.
Réseaux, VRD, tout a l’égout, etc… on en cause plus et la liste des choses dont on ne cause plus, commence a être plus longue que les choses restantes a faire. et ça… hôôôô yeah !
j’ai commencé par les puits perdu.
j’étais parti pour me péter une canalisation pour l’évacuation des eaux de pluie ( faut les séparer du tout a l’égout car l’assainissement par filtre planté du village ne le supporterait pas ) mais après renseignement, on m’a plutôt conseillé le puits perdu. pas que la canalisation ne soit pas une bonne idée mais et d’une, je ne voulais pas intervenir personnellement sur le domaine public. ( y a une différence entre faire une connerie chez soit et une autre, sur le domaine public ). et deuzio, après demande de devis a un pro, apparemment, personne ne sait précisément ou la canalisation qui passe devant chez nous, se trouve. donc si lui, ne s’y aventure pas, moi encore moins.
donc, puits perdu. en fait, deux. j’en ai un de 2.4 mètre de profondeur pour celui qui se chargera de récupérer les eaux de pluie de la maison ( pour l’instant car par la suite, il ne récupèrera que le trop plein de la citerne d’eau de pluie ) et un deuxième de 1.2 m de profondeur du coté de l’atelier avec pour fonction de récupérer nos eaux usée ( mais pas trop, merci les toilettes sèches ) et par la suite, le trop plein d’eau de pluie de l’atelier en aval des deux cuves d’un mètre cube déjà existante.
j’ai donc commencé a creuser les deux trous. tout en serrant les fesses pour ne pas accrocher la canalisation veolia qui passe sur le terrain. on est quand même assez prés et le piquetage veolia est plus que douteux….
l’autre coté, plus simple et moins profond.
j’en ai profité pour creuser la tranchée d’évacuation de l’atelier. en serrant les miches pour ne pas mettre un coup de godet dans mon mur en paille.
puis tant qu’a défoncer ce coin de terrain, j’ai fini d’enterrer la gaine principale d’eau.
puis on a fait un fond de gravier pour mise a niveau avant la pose des ronds en béton.
et donc, rond en béton d’un mètre par 60 cm de haut. et ça pèse juste… 560 kg pièces… je me doutais bien que la mini pelle aurait du mal a soulever le bouzin mais la, elle était morte de rire… même pas 1 cm… et la, c’est le drame… et la, tout bascule…
heureusement, j’ai des voisins sympa et jean paul, le fabricant local de lait pour comté qui déboite est venu me dépanner avec son super tractopelle 4X4 de la mort qui tue.
pas eu le temps de prendre des photos et madame n’étant point la, vous imaginerez, hein ?
après quelques coup de godet pour finir le puits de la maison ( car la mini pelle est assez limité en profondeur de creusage ), le résultat.
y a plus qu’a remplir de gravier autour mais on en reparlera plus tard.
je suis ensuite passé a la tranchée du tout a l’égout. avec un chalenge. ne pas arracher les gaines qu’on avait posé en début de chantier. et… et… et… perdu… arf !
grillage avertisseur ou pas, j’ai mis une talée a la gaine de téléphone ( avec fil arraché, tant qu’a faire ) et a l’électrique ( vide ) qui doit recevoir le câble EDF. pas dramatique mais casse bonbon car a réparer. c’est pas comme si j’avais pas autre chose a foutre, hein ?
ça, c’est pas trop mal passé mis a part des espèces de veine de cailloux qui viennent ralentir le travail. ça va tout seul et pan ! un mètre de caillasse qui passe en travers sur un bon mètre de profondeur. c’est assez bizarre comme truc. et a sortir les cailloux, on obtient plus vraiment une belle tranchée bien droite.
puis dégagement du « tabouret » de connexion au tout a l’égout.
et mise en place du tuyau ( joint a lèvre ) en respectant une pente mini de 5 mn / mètre. une couche de sable permet de mettre bien de niveau avec le niveau de chantier.
chez nous, pas de problème, pour la pente. on dépasse largos la pente mini.
puis réparation de mes conneries…
et rebouchage.
j’ai ensuite déterré les gaines que j’ai accroché précédemment pour les faire changer de direction. et oui, car entre le début de chantier et maintenant, les plans de la maison ont un poil changés.
en effet, au départ, il devait y avoir un garage accolé a la maison et on avait posé les gaines dans cette direction. et le garage a disparu au détour d’une modification de permis de construire et le local technique a donc changé de coin. j’en ai profité pour enterrer aussi les gaines qui relie l’atelier a la maison
et rebouchage.
je me suis attaqué aussi a une remise a niveau partielle du sol fini, autour de la maison.
le coté ouest est presque au niveau final mais le coté est, est bien en dessous et il manque une bonne trentaine de cm d’épaisseur de terre.
j’ai donc tapé une chouille dans notre colline pour gagner un peu de place derrière la maison et étalé la terre ainsi récupéré pour la mise a niveau.
de la bien belle terre. au début. puis vient un gisement de caillou… et j’en ai ch… pour finir…
derrière la maison, c’est a peu prés d’équerre mais le coté est, est encore loin du compte. m’enfin, on verra plus tard avec le restant de terre nous servant pour les enduits.
puis étalage et tassage a la chenillette sur l’ensemble.
et il s’est mis a pleuvoir… et la, c’est le drame. et la, tout bascule…
bon, on en avait fini avec la mini pelle mais ça, c’est vite transformé en bourbier de compét’.
le tracteur qui a accroché la remorque avec la mini pelle dessus, en partant, m’a laissé deux beaux et mastoc sillons, bien moelleux. la dessus, on a fait venir un camion de caillou qui lui, nous a juste creusé des tranchées avec ces 40 tonnes et ces 4 essieux… du chouette boulot… saleté de pluie !
bon, c’est pas tout d’avoir commander 18 tonnes de gravier… faut les étaler aussi… et la, c’est le drame… et la, tout… bon, vous avez compris.
bon, bin, râteau, brouette, pelle…
puis un deuxième camion a amené a nouveau ces 18 tonnes pour finir la cour et remplir les cotés des puits perdu.
caramba ! 36 tonnes en deux jours… en fin de journée, dame estelle et moi même avons donné une parfaite imitation de vielle serpillère oubliée dans un coin. et c’est la, que pour finir la soirée, un bon nanard qui fait pas réfléchir, écroulé dans le canapé ( la bave au lèvre ) prend toute sa substance.
on a recyclé toutes les caillasses sorties au moment des tranchées pour tapisser le fond du trou.
et le gravier pour finir.
et trois hectolitre de sueur plus tard.
des que j’ai un moment, je vais souder un beau couvercle bien costaud pour refermer le bouzin.
j’ai aussi fait péter la belle marche bien propre doublé d’une allée en gravier, pour accéder a la maison sans la dégueulasser
puis sur les conseil de mon père, j’ai loué une dameuse ? tasseuse ? marteleuse ? tataneuse ? enfin, un machin qui vibre et qui tasse pour stabiliser au maximum tout ça.
c’est efficace, ça, c’est sur mais alors pour les articulations, la garce… ça vibre dans les bras mais aussi dans le sol a proximité et donc dans les pieds. en gros partout. et après une matinée de boulot, j’ai marché comme un cowboy pendant deux jours avec un mal aux pattes de première bourre. une fois de plus, les gars qui font ça, toute la journée… bin, il mérite une médaille et d’être augmenté de 1000 % mini.
en tout cas, c’est efficace et on a une belle allée bien propre.
et pour finir ces deux semaines de vacances ( arf ! ) j’ai commencé a m’occuper des gouttières de la maison en posant les tuyaux qui récupéreront l’eau de pluie pour les envoyer dans le puit dans un premier temps et dans la citerne par la suite.
pente de 5mn / mètre comme pour le tout a l’égout, le tout, fixé sur les poutres en i du plancher, l’ensemble sera planqué sous la petite terrasse qui fera le tour la maison qu’on fera par la suite aussi.
et la… je m’ai encore planté. fuque ! au quatre coin de la maison descendent les… descentes en zinc qui viendront se connecter sur les tuyaux PVC et… et… j’ai oublié le T de connexion pour cet angle. plus qu’a recouper et le rajouter… bougre d’âne, va !
et pendant ce temps la, dame estelle s’occupait de remplir le puits perdu de l’atelier.
voila, voila, on a fait le tour. bien crevé, quand même. mine de rien, 7 ans de chantier, ça commence a parler dans le dos et les articulations. mais on tient le bon bout et a la fin, c’est nous qu’on va gagner.
dans deux semaines, fenêtres ! j’ai hâte, j’ai hâte ! ça commence a loufer grave le déménagement !
pour éviter de trop glander avant la minipelle, on s’est occupé de tout ce qu’on doit faire depuis une plombe et qui est repoussé par manque de temps..
on a commencé a poser le papier kraft pare-poussière sur les rampants.
puis je me suis occupé de finir d’isoler notre velux. liège sur les cotés et ouate de cellulose en vrac au niveau de la paille.
j’ai commencé par recouper bien droit la volige a la festool pôôôwa en version spiderman.
puis pour faciliter la pose du futur lambris, je lui ai donné une pente a 45 °, toujours a la festool pôôôwaaa défonceuse. notez la précision de l’outil qui m’a permis de me faire une coupe chaussée au moine avec une fraise droite et ce, uniquement sur l’arrière du crane ! ( comment ça, sur le devant aussi ? ) ‘sont trop fort chez festool, niveau précision.
mise en place de la ouate de cellulose sur le bas de la fenêtre
puis isolation du tour du velux et de l’intérieur des poutres en I avec du liège.
et fini, tout propre, que y’a plus qu’a l’habiller avec du lambris.
au passage et a titre d’information, le liège a la circulaire, ça coupe nickel propre. pas d’arrachage, finition propre et on peut même découper des bande de 2 cm.
pendant ce temps, dame Estelle a commencé les cloisons intérieur en terre paille.
barbotine liquide et paille mélangé a la main.
de prés. je pense que c’est un bon compromis, entre le poids et l’inertie que pourrait procurer la terre. et même si c’est salissant, c’est relativement facile a faire. pis, une fois de plus avec le terre paille, ça coute presque rien.
de mon coté, j’ai attaqué notre paroi de douche.
bloc de béton cellulaire qui sera carrelé a l’intérieur et enduit chaud classique en extérieur.
j’ai du mettre une assise assez épaisse pour compenser la hauteur de la bonde de douche. du coup, le bac sera un poil plus haut que prévu mais bon, rien de dramatique.
et montage de la cloison. c’est quand même pas mal le béton cellulaire. ça se coupe ( pas besoin d’une scie spéciale fait pour, une vielle scie a bois a grosse dent fait très bien l’affaire ), lime, perce assez facilement tout en étant très costaud. par contre, ça n’aime pas les chocs…
autre chose que je devais faire depuis une plombe. la dalle de poêle de masse…
alors, la, ça a été une grande source de réfléchissement intense. d’un coté, on a un plancher paille très très bien isolé et de l’autre, cette dalle qui doit être aussi, bien isolé, si possible mais pouvant supporter le poids de l’éventuel poêle de masse. et la, c’est le drame…
parce que des béton allégé très bien isolé, y en a pas mal, béton de liège, de chanvre, de vermiculite etc… mais niveau résistance, niet !
donc, finalement, on s’est rabattu sur une dalle en béton armé de 8 cm, le tout recouvert de carreau de béton cellulaire avec isolation périphérique en liège. le tout sera recouvert une fois de plus, de liège et de parquet que l’ont pourra virer plus tard quand le courage nous sera venu pour attaquer ce poêle de masse. c’est bonnard dans les deux cas. qu’on fasse le poêle ou pas, on est bien isolé d’un coté et moins bien isolé mais costaud dans l’autre.
ça nous aura quand même couté un peu de thunes cette histoire, le liège, c’est pas ce qui a de meilleur marché…
voila, voila. j’attaque aujourd’hui, mes deux premières semaines de vacances et j’ai reçu la mini pelle, hier. donc FIGHT !
j’étais parti pour m’octroyer généreusement une recréation menuiserie mais les journées n’étant point assez longue, ça sera pour une autre fois.
car anéfé, le tout a l’égout est pour dans 15 jours et me lancer dans une rambarde de mezzanine, un escalier ou bien une porte d’entrée sans être sur de pouvoir la finir, c’est la plantade assuré, si je suis obligé de mettre de coté le boulot commencé et de le reprendre plus tard. je commence a me connaitre et je préfère passer mon tour.
donc, en attendant, on prépare le chantier pour que je puisse faire mon kéké avec ma mini pelle toutes options ( et gyrophare sur le toit, s’il vous plait ).
maintenant que j’ai un beau compteur électrique, on a modifié l’alimentation générale électrique et supprimé le coffret de chantier intermédiaire ( en vente sur le bon coin 😉 ) qu’on avait posé au départ.
au début du chantier, on avait aussi posé une belle gaine avec 35 mètre de câble dans les règles de l’art, fil et gaine de bonne section, et tout et tout mais si la gaine va rester, le fil est bon a vendre. on dit merci ERDF qui m’a dit que mon fil, je pouvais me le mettre ou je pense ( les intestins humains sont très long, ça devrait passer ) et qu’au moment du raccordement définitif, ils utiliseraient bien ma gaine mais qu’ils mettraient leur câble a eux, le même que j’ai posé, hein, sinon, c’est pas drôle mais en noir très foncé alors que le mien n’est que noir et qu’il n’y a pas marqué ERDF dessus et que l’électricité qu’il transporte me coutera moins cher. non, j’deconne. . et si ça, ça fait pas la différence…
bon, sans vouloir chipoter, cette bonne blague devrait quand même, nous couter dans les 1500 boules. bon, certes, c’est du travail de professionnel mais ça fait un peu mal au fondement…
du coup, on a sorti notre câble et on l’a repassé dans une gaine provisoire pour pouvoir le bouger et me faciliter les déplacements avec la mini pelle sans lui rouler sur la tronche. a défaut, j’espère pourvoir le revendre donc autant ne pas l’abimer.
on a fait pareil pour l’alim’ de l’atelier qui arrive désormais au compteur dans la maison
je me suis aussi remis a la plomberie et ces évacuations.
rien de bien intéressant, donc, juste quelques photos.
pendant ce temps, dame Estelle a envoyé un grand coup de ménage pour nettoyer les résidus de chantier électrique et y avait de quoi. j’en avais mis de partout, un vrai sagouin !
puis elle a repris au scotch alu, tous les boitiers électriques dont le scotch s’est déchiré, lors de la pose, le serrage des boitiers etc…
et entre deux bricolages, je me suis mis au plan de la rambarde de la mezzanine et de l’escalier.
pour la mezzanine, on a enfin trouvé une forme définitive. on a fait plein de versions différentes, classique, croix de st andré, moderne etc… mais on voulait un truc original. donc après maintes essais, on s’est arrêté, la dessus. le tout, en frêne des familles.
pour ce qui est de l’escalier, pas pareil. aïe, aïe, j’y voyais plus simple… ça va être coton a réaliser.
c’est un premier jet et il faut que je vérifie toutes mes cotes mais ça devrait ressembler a ça.
en fait, c’est ce foutu angle a 45 ° qui me met dedans. tout les escaliers du commerce, en dimensions standard n’ont pas d’arrivée pour le quart tournant en 45°. c’est droit ou 90 °.
et les plans que j’ai pu trouver n’ont pas cet angle a 45°. du coup, j’ai triché en utilisant un escalier dispo sur la banque d’image de sketchup ( merci a « lolomilastef » ) que j’ai adapté a ma sauce.
la dessus, on rajoute un poteau, pas super bien placé, une hauteur sous entrait de 1.9 m ( bon, avec mes origines de vikings qui a oublié de grandir, j’y passe dessous, les bras levé ) mais c’est limite, limite et faudra que je fasse gaffe quand je porterais mes plateform boots de dragqueen ( oui, moi aussi, je veux faire des paniers de basket sans devoir prendre un escabeau et non, c’est pas de la triche, c’est une variante de la théorie de l’évolution )
le week end prochain, normalement, on coule la dalle de poêle de masse. ( enfin. )
après moult recherches, on s’est arrêté sur du liège pour isoler la périphérie et béton de vermiculite armé pour remplir le bouzin.
on était parti pour un béton de liège ou de chanvre mais on arrive pas a trouver de donnée précise sur la résistance de ces bétons ( ou je les comprend pas… ) et même si c’est pas pour tout de suite, le poêle de masse est toujours d’actualité et la dalle devra donc supporter son poids.
ça devrait être suffisamment isolé pour ne pas faire un beau radiateur froid en plein milieu de la maison.
niveau électricité, j’ai fait mes plans spechiole consuel. j’ai utilisé le logiciel 1.2.3 schéma de hager. même si je l’ai trouvé par terre, dans le caniveau de l’internet mondial, je suppose que mon fournisseur aurait pu me fournir une copie au regard de la facture qu’il m’a donné a régler mais ça reste a prouver. sinon, vous avez qu’a demander a votre tonton d’amerique de vous l’envoyer en VHS betacam 33 tours.
sinon, très bon soft mais réservé au matos hager.
il suffit de placer les références hager des disjoncteurs et inter diff dans l’ordre de son tableau et il te pond tous les schéma demandé. même les étiquettes a coller sous les disjoncteur pour savoir qui fait quoi. c’est t’y pas magique.
voir même qu’il te calcule le pourcentage d’occupation de ton coffret. et la, c’est le drame… les 20 % de réserve obligatoire… et bin, j’en avais royalement 9%. et m…
donc, sur les conseils de la stebanie familly j’ai déporté les deux prises électriques du coffret sur le coté de la GTL pour arriver a 21 %. juste mais suffisant.
ça ressemble a ça.
la dessus, je me suis fait des plans perso que je peux comprendre ( non, parce que le schéma technique, heuuu… écrit en madarin, j’y comprendrais quelque chose alors que la… ) ça me permettra de savoir qui fait quoi et quel prise ou inter est branché sur qui. imprimé et dispo a coté du compteur, ça facilitera les éventuelles intervention futur.
pour finir, j’ai mis a jour la page des chantiers participatifs. cette année va être particulière et compliqué a ce sujet mais je vais pas me répéter et si ça vous intéresse, c’est par ici !
bon, bon, bon… ça marche, c’est le principal, hein ? certes, mon capital capillaire en a encore pris, un méchant coup mais le résultat est la.
alors, a la demande du comité de rédaction et d’éthique de l’amicale des chrétiens de gauche, unijambiste de la jambe droite et pour éviter d’exploser mon quota annuel de gros mot, très très vulgaire, je remplacerais l’expression du fond de ma pensée par des métaphore cromignone-crochou, quand je parlerais de cette grande aventure qu’a représentée la réalisation de l’électricité dans notre maison.
pour résumer, ça m’aura bien, bien, cassé les gaufres au miel cette petit poney d’électricité de mes arcs en ciel.
même si j’ai fait l’électricité de l’atelier, il y a 3 ou 4 ans, j’ai carrément tout oublié et j’ai du passer une matinée a ré-essayer de piger, comment marchait les va et vient. ( mon enfer personnel ) non, on ne rigole pas et oui, c’est pas une blague. je pigeais le schéma théorique mais le mettre en pratique, c’est une autre histoire.
finalement, bernard et manu sont venu a mon secours pour m’expliquer comment câbler en situation réelle, tout ce bisounours.
pour les croissant au beurre comme moi, j’ai fait un petit montage sur cette photo. si ça peut aider… bien sur, pour tout ce qui venant de ma personne et touchant a l’électricité de prêt ou de loin, c’est a prendre avec des pincettes et c’est peut être pas la bonne technique. en tout cas, chez moi, ça marche.
je sais que ça peut paraitre simple pour beaucoup mais je trouve vraiment le cheminement tordu et c’est surtout le nombre de gaine et de fil qui partent, repartent, pas tous de la même couleur, qui sont nécessaire pour un simple va et vient, qui m’ont foutu dedans et laisser comme deux rond de flan, pendant une matinée complète devant mon beau et clair, schéma théorique. bon, une fois qu’on a comprit le raisonnement et qu’on se concentre, on y arrive mais… j’ai vraiment eu l’impression d’être le dernier des fraisier a la chantilly
par exemple, sur cette photo, on se retrouve avec deux gaines pour trois fils, qu’on ne peut pas regrouper car il vienne et reparte pas du même coté…
pareil pour l’autre interrupteur mais avec deux fil noir et un orange.
et le seul fil orange qui va vers le boitier DCL ( luminaire ) qui lui même est rejoint dans ce boitier par une autre gaine venant du boitier de dérivation avec le fil neutre et la terre.
boitier de dérivation qui se transforme vite en un beau roudoudou a la noix de coco. boitier de dérivation qu’il faut placer au meilleur endroit, en vue d’éviter de gaspiller du câble inutilement, vu le nombre d’aller retour fait par les fils.
tu rajoute la dessus, la difficulté de placer correctement les innombrables gaines pour éviter de se faire suer par la suite lors de la pose du parquet et tu deviens vite un junkie a l’eferalgan 10000.
pareil pour les boitiers de dérivation, finalement, y a en partout. presque un, par pièce. qu’il faut savoir placer, une fois de plus, au meilleur endroit pour économiser le câble.
au final, ça fait méchamment fumer les boyaux de la tète.
les interrupteurs simple sont plus facile a câbler car il n’y a pas de navette donc moins de gaine mais vu mon niveau, le risque de gouragement est quand même grand.
on rajoute, la dessus, le fil blindé et sa mise a la terre sur chaque fil de phase et tu peux prendre rendez vous avec les gentils monsieur habillé en blanc.
pour le branchement de la terre du fil blindé, j’ai utilisé une bête cosse. c’est ce qui m’a paru le plus simple.
le tout étant renvoyé dans le boitier de dérivation et branché sur le fil de terre avec un connecteur rapide. quand il y avait plusieurs fils ( plus de deux ) je regroupais les petits fils dans un embout de câblage de la taille adéquate, permettant de rentrer dans les connecteur rapide ( jusqu’à cinq par embout ), une petit sertissage a la base et je pouvais les rentrer en force. quand il n’y en avait pas plus de deux, en repliant le fil pour le rendre plus rigide, j’arrivais a les rentrer puis a les bloquer en insérant le fil de terre par dessus.
pour le branchement compteur, j’ai repris en partie et adapté l’idée du blog Ti an tri femoc’h Bihan
une cosse et un coup de scotch pour protéger et limite le risque d’arrachement, permettant de rallonger avec du fil a la bonne taille puis branchement dans un connecteur rapide.
une fois le connecteur plein, ça repart vers le bornier de terre du compteur.
pour la partie salon cuisine qui est grande et ouverte, on a été obligé de passer par les télérupteurs qui permettent d’avoir plus de deux point d’allumage. il était prévu au départ trois point d’allumage mais après réflexion avec madame et plus de confort, on a décidé d’en rajouter un, au milieu, sur un poteau.
pour éviter d’avoir un boitier tout moche en saillie, j’ai intégré le bouzin dans le poteau.
un petit coup de festool powâââ pour faire une rainure bien droite et a la bonne profondeur
puis dégagement au ciseau a bois et scie cloche pour l’emplacement du boitier
et mise en place de la goulotte et du boitier
j’ai laissé une petite marge pour pouvoir recouvrir la goulotte avec une languette de bois, après le passage du consuel.
pour le branchement, la, par contre, c’est relativement simple mais qu’est ce que ça consomme en câble… j’ai dans les 150 mètre de câble, juste pour relier les interrupteurs entre eux pour trois circuit d’éclairage.
on reprend, un peu le principe des prises électrique. toujours en choisissant le cheminement le plus court, on prend un point de départ.
et on branche en série jusqu’au compteur.
la plus grosse difficulté étant de ne pas se planter et de mélanger les fils, avec dans mon cas, trois circuit d’éclairage a brancher cote a cote.
et tu pense bien que bibi a bien bossé… haaa, ça marchait, ça, oui… mais pas vraiment comme je voulais… et la, pour retrouver le bon fil… mouHAhaHAhaHAha. crème glacé de cassonade a la morille ! bien deux heures pour tout débrancher, rebrancher et re tester avant de trouver le bon branchement. on parle des fils que j’avais mal enfoncés et qui se sont déconnectés en fixant l’inter sur le boitier. bah, pourquoi, ça marche pus ?
bon, la, c’est un peu de ma faute, j’ai pas été assez soigneux en repérant tous les fils et j’ai bêtement perdu du temps.
la ou, c’est un peu coton, c’est le branchement au compteur. y a pas mal de fil et 6 connecteur par télérupteur. mais, la, le schéma est assez clair pour pas se planter.
puis, je me suis occupé des douilles DCL ( douille de chantier ). soit on les connecte en direct
soit on utilise le petit connecteur fourni pour faire une rallonge et permettre a l’ampoule de pendouiller.
pour info, ça se présente comme ça.
on déboite le cul ( pardon, la fraise tagada ) de la douille
puis on vire les tiges métalliques qu’on remplace par les fils électriques
et on connecte au bornier de l’autre coté.
ces carambars de douille DCL m’auront quand même occasionnée une demi journée de recherche de panne a cause d’une douille défectueuse qui faisait sauter le disjoncteur des que je mettais l’inter en route.
ça m’aura bien gonfler les brownies, obliger de démonter tous les boitiers et interrupteur, rouvrir tous les boitiers de dérivation et reprendre tous mes branchements et cheminements de câble… pour rien. et je m’étais même pas planter en plus. groumpff !
pour les éclairages extérieur, et vu que j’avais pas vraiment prévu l’affaire, j’ai du faire une belle rainure dans mon enduit tout beau, tout neuf. pas dramatique, on rebouchera quand on fera la couche de corps intérieur et avec la couche de finition, on y verra que du feu.
pour finir, le compteur qui affiche complet. ça fait déjà beaucoup de fil mais en rajoutant les fils de terre des câbles blindés, ça déborde !
c’est pas super propre, j’aurais bien aimé avoir un câblage plus propre et clair mais arrivé un moment, on peut plus faire grand chose tellement, il y a de fils… bon, c’est pas fait pour être visible mais ça aurait fait plus propre pour le consuel, même si ça n’a pas d’incidence sur la qualité du câblage.
bon, voila, c’est fait, j’en ai petit poney grave mais ça marche et je peux passer a autre chose.
vrai de vrai, j’ai pensé électricité et même rêvé ( si, si… ) non stop pendant ces deux mois et demi et ça m’aura bien bouffé le moral, cette chouquette. finalement, y a rien de physique mais au niveau des nerfs, ça use de trop.
m’enfin, bon, j’ai un mois avant de jouer de la mini pelle pour mon tout a l’égout et je vais surement me détendre en faisant un peu de menuiserie. escalier, rambarde de mezzanine, meuble de cuisine. je me tâte.
bon, ça, c’est fait. les gaines, prises électriques et prises internet, sont posées, câblées, branchées et je m’ai même pas trompé, j’en suis presque sur. enfin, peut être. ou pas. allez, si, ça, c’est facile. c’est pour l’éclairage que je parierais queud’ dessus, même pas un seul poil poussant sur mon torse puissant et musculeux. et pourtant, on peut tresser des cordes permettant de soutenir des ponts avec ! et superman s’en sert de fil dentaire quand même.
j’ai donc continué a poser les gaines ( au passage, le gars couby a précisé une technique dans les commentaires du précédent post pour passer les câbles sans trop se faire suer. j’ai modifié mon post, pour le rajouter, ça sera plus visible ) puis les ai attachées en les regroupant au maximum pour faciliter plus tard, la pose du parquet.
bon, y a des gaines dans tous les coins. a part ça, rien de bien intéressant.
passons au branchement. alors toi qui me lit, sache que ce qui va suivre est a prendre avec toutes les réserves d’usage et qu’il y a de grande chance que ma tentative d’usurpation éhontée de pale copie d’électricien qualifié ne tienne même pas le temps d’un pet de chewbacca, après être entré en hyper vitesse de la lumière a bord du faucon millénium ( si, c’est possible ! et quand l’hyper vitesse marche, bien sur )
allez un ch’tio tuto pour brancher une prise electrique et une prise RJ45. non, ne me remerciez pas, lisez d’abord !
allez, le facile, soit le net.
ces connecteurs sont de marque hager. perso, je les trouve un poil plus pratique que les legrand que l’on verra par la suite.
on commence, comme préconisé a dénuder 6 cm de câble. ( a mon avis, c’est de la gourmandise, 4 cm sont largement suffisant. )
on dépiote le blindage en alu que l’on supprime et on coupe l’âme en ferraille qui, chez hager ne sert pas.
puis mise en place du câble dans le chcrochcrognio. c’est la que je trouve hager plus pratique car l’ouverture facilite la rentrée du câble. la gaine doit s’arrêter comme sur la photo
et on ferme le bouzin.
puis mise en place des paires de fils. il y a deux montage possible, j’ai pas bien suivi a quoi, ça servait, j’ai donc prit le premier. on verra bien.
on coupe a ras le chcrochcrognio, les câbles qui dépassent.
et on referme la boite. et on a l’impression d’être super balèze en électricité. non. je déconne.
maintenant, on monte d’un level. les prises électriques.pour être honnête, c’est pas trop dur et a moins d’être vraiment pas malin, c’est largement jouable. et puis, si j’y arrive, hein…
le seul truc embêtant, c’est finalement, le câble blindé qui complique une chouille l’opération.
on commence… par réparer mes âneries. bouge pas chérie, j’ai une fulgurance ! et si on mettait du fil souple pour le blindage des boîtiers ? hein, ça sera plus facile a faire passer a l’intérieur et tout. et franchement, si tu me dit qu’après, je pourrais pas enfoncer mon fils souple dans mes connecteurs wago spechiole fil rigide, c’est vraiment que tu vois le mal partout… voila, voila…
donc, embout de câblage et sertissage. ou comment se rajouter du boulot inutilement.
et le papa dans la maman. ça passe juste et faut forcer comme un âne pour que ça rentre jusqu’au fond ( le comité de rédaction et d’éthique de l’amicale des chrétiens de gauche tient a préciser que toute personne ayant pensé a autre chose que la description d’un opération relevant du métier d’électricien sera battu et fouetté en place publique pour remettre ces idées pernicieuses dans le droit chemin tracé par le petit jésus )
puis dénudage de câble en prenant plus long pour le blindé car il faut avoir assez de longueur de fil de blindage ( c’est celui qui récupère les rayonnements et les envoie a la terre ) pour pouvoir le brancher sur la terre de la prise. puis on peut réduire la longueur du fil normal.
puis branchement de la terre qui vient coincer le fil de blindage. le connecteur wago est nécessaire pour raccorder le blindage du boîtier a la terre.
le neutre et pis c’est tout.
reste le plus drôle. arriver a faire rentrer tout ce bordel dans un dé a coudre. et c’est du câble en 1.5… alors en 2.5… la misère que ça doit être. la rigidité du câble blindé et le connecteur wago facilitant grandement la chose, bien sur.
puis mise en place du RJ45 ( faut vraiment que j’arrête de mettre des « puis » et des « donc » a chaque début de phrase )
et voila. l’est pas belle la vie ?
pour le branchement de plusieurs prise côte a côte, j’ai fait mon repiquage a l’intérieur du boîtier avec du câble classique, non blindé. le boîtier faisant office de blindage, ça facile quand même grandement la mise en place des prises.
un mot sur le matos. on était parti pour du bricomerlin et je regrette pas un instant d’avoir tapé dans la bonne qualité. le hager ( comme le legrand, je suppose, ou tout marque connue et reconnue ) facilite quand même bien le boulot. ça rentre tout seul, ça tient bien, on peut ressortir facilement les fils quand on se plante ( moi ? jamais ! ). en gros, c’est guère plus cher et on gagne son temps. a bon entendeur…
je suis ensuite passé au branchement des prises RJ45 dans mon local technique.
cette fois ci, c’est du legrand.
le coté moins pratique est l’absence d’ouverture pour coincer le câble et il faut forcer pour le rentrer. pas dramatique mais un peu lourd.
sinon, pas le même emplacement pour les fils mais le même principe.
pour venir fermer le bouzin, c’est un système de vis qui, lui est assez pratique.
et au final…
pour finir, je me suis occupé de ma terre.
j’ai commencé par me faire une vrai trappe pour fermer mon regard.
puis mise en place de la barrette de mesure. normalement, elle doit être au pied du compteur mais selon mon bouquin, elle doit être dans un endroit accessible, ce qui est le cas. y a plus qu’a espérer, ne pas tomber sur quelqu’un de tatillon lors de la visite du consuel. mais il est de notoriété publique que tous les employé du consuel sont juste et droit, sentent bon sous les bras, ont un sourire ravageur qui rendrait folle scarlett johanson ( ou brad pitt pour les filles et les garçons aussi, y a pas de raison, brad pitt, c’est brad pitt ! ) sont doté d’un sens de l’humour irrésistible et sont sympa et indulgent avec les autoconstructeurs. hein ? n’est ce pas ? non ? alléééeeuuu !
voila, demain, éclairage. mais j’ai pris les devants et je suis branché a un goutte a goutte de paracétamol depuis trois semaines en prévision de cette future épreuve éprouvante pour mes nerfs.
hébé, je sais pas si c’est l’age ou les années de chantier s’accumulant mais mon niveau de souplesse, déjà légendaire, pourrait servir de cas d’école dans tous les cours de rhumatologie, voir même qu’on pourrait écrire une thèse sur ma non capacité a se mouvoir, s’accroupir, se relever sans éprouver le sentiment de peser une tonne et non, ça n’a rien avoir avec le mont d’or aux patates accompagné de savagnin gouleyant dont je raffole particulièrement… d’abord ! hein ! et pis c’est parce que t’y a pas goutté que tu me crois pas, c’est de la droooogue, que je te dis !!!!
j’ai commencé a foutre quasiment en l’air le pré-gainage que j’avais fait avec Laurent cet été. on a beaucoup modifié l’emplacement des prises et pas prévue certaine quand on a mis ces gaines. donc au final, peu, on servit.
puis avec l’aide de madame, on a passé les fils dans celle qui restait. bon, rien de bien sorcier mais le tire fil en nylon ( merci david 😉 ) est juste indispensable. non, parce que le petit fil de fer qu’il y a dans la gaine, quand il se fait pas la malle dans la dite, gaine et que t’arrive a le choper, il te ruine juste les pognes. t’as beau avoir deux paires de gant, quand ça force un peu, ça fait penser au fil a beurre avec tes mains dans le rôle du beurre.
Petite précision: le gars couby a précisé dans les commentaires, une technique de passage de fil dans des gaines récalcitrantes assez efficace. je recopie donc ici, cette technique. elle sera plus visible que dans les commentaires. merci a toi.
Une petite astuce pour tirer des fils dans une gaine sans efforts : 1 – tu coupes ta gaine ICTA à la dimension voulue en veillant à laisser dépasser une quinzaine de cm de tire-fil métallique de chaque côté. 2 – Tu attaches une extrémité de ton tire-fil à un point fixe (poignée de porte, poteau ou autre), et l’autre aux fils électriques à passer. 3 – Tu mets l’ensemble en légère tension et tu fais coulisser ta gaine sur tes fils. Le seul inconvénient de cette méthode est qu’il te faut un grand dégagement; en gros 2 fois la longueur de ta gaine en ligne droite.Généralement je le fais en extérieur (cour ou jardin). Avec cette méthode je ne me prends plus le chou et j’ai tiré des dizaines de gaines jusqu’à 20 ou plus sans effort, sans gants, sans jamais casser de tire fil ni devoir repasser un tire-fil nylon.
puis, on a coupé les autres gaines au sol, puis gaîné en ligne droite et c’est fou, c’est plus facile. étonnant, non ?
j’ai mis aussi les chutes de fils de l’atelier, qui était plus ou moins en vrac, sur deux enrouleurs. ach’mieux pour mes nerfs.
les bobines suivantes sont comme celle de gauche donc, pas d’embrouille possible normalement
puis aujourd’hui, passage des gaines dans les parois et fixage au sol bien propre de partout.
hô, la belle gaine en plein milieu…
pour l’extérieur, j’ai tout cassé mon bel arrondi pour insérer mes boîtiers. l’avantage de la terre, c’est que c’est pas bien grave et la réparation coûtera juste le temps qu’il faudra pour reboucher le bouzin.
pour la partie internet, on a fait très simple. après renseignement, on peut apparemment, ne pas mettre de prise télé en faisant une déclaration auprès du consuel. de plus, la norme est un peu compliqué. théoriquement, on peut se passer de prise coaxiale si la télé est distribué par le net. je dis théoriquement par ce que j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’interprétation a ce sujet. bon, de toutes façons, on veut pas de téloche et je vais sûrement pas me rajouter du boulot pour cette cochonnerie. donc RJ45 partout !
soit, un coffret communication obligatoire mais aussi premier prix ou arrive le fil france télécom principal puis direction la box internet. ensuite ça repart vers un switch 12 port ( multiprise internet ) pour redistribuer partout dans la maison et du switch a l’aide de câble RJ45 court, on arrive dans le boîtier ci dessous ou débouche les fils passés dans les cloisons. bon, je sais, c’est pas super clair mais j’essayerais de faire un schéma pour que ce soit plus clair. ça reste la solution la plus économique.
le coffret électrique, déjà bien assez surchargé a mon goût alors que j’ai mis, a peine, un quart des gaines…
sinon, j’ai fait mon premier essai de branchement. dans un boîtier de dérivation.
pas simple quand même car le fil de terre du câble blindé est très fin et très casse bonbon a mettre en place dans les bornes. en fait, il faut plier l’extrémité, l’insérer dans la borne et venir lui coincer les miches avec le fil de terre. et on peut pas dire que l’on dispose d’une place folle. et c’est qui, qui va dire plein de gros mots dans pas longtemps ? madame, dans sa grande mansuétude et et grande magnanimité m’a donné carte blanche sur le sujet comprenant que faudrait voir a ce que ça me les brise pas trop cette électricité de mes… 1+1 ( bon, elle a pas vraiment le choix, mon auguste personne sans gros mot, elle me reconnaîtrait pas et chercherait partout l’ours mal léché qui lui sert de mari. maouqu’ilé mon grizzli ?)
et outre le fait que ça va être coton grave sa reum, j’ai fait une connerie. boaf, n’aurais je point l’habitude de la chose ?
le petit fil de terre que j’ai riveté sur les boîtiers, j’ai eu la bonne idée de le mettre en fil souple pour faciliter la manipulation au moment de la fabrication. oui mais en fait non. connerie. car les bornes wago, remplaçante des sucres, n’accepte que du fil rigide, sinon, ça ne s’enfonce pas. voila, voila… j’ai plus qu’a mettre une cosse qui viendra palier le manque de rigidité. waoou, comment j’ai gagné du temps, la !
pour finir, juste un conseil, la gaine, faut acheter de la qualité sinon, on en bave.
a gauche, gaine bricomachin, a droite, gaine de mon fournisseur. la différence ? la taille pour le même diamètre intérieur mais surtout l’espacement des anneaux, le coté plat de la « pro » qui font une méga différence entre: ça passe presque tout seul et vindieu, tu va avancer saleté de µ%!/§êê@%µ##.
la suite des prises électriques de l’étage, cette semaine.
on en était a la pose des boîtiers électrique spechiole placo sans le moindre bout de placo dans la maison.
j’ai commencé par percer les plaques d’érable qui serviront de support aux boîtiers mais aussi de repaire pour l’épaisseur finale des enduits pour les cloisons, les dit enduits devant arriver affleure de ces plaques.
puis un coup de scie a chantourner pour faire sauter la partie centrale
et on obtient un escargot tout chaud
un coup de cylindre ponceur pour égaliser mais surtout pour manger le millimètre de scotch alu autour du boîtier qui empêche l’insertion des boîtiers sans forcer.
puis le boîtier avec ces fixations a griffe.
en passant ces boîtiers sont très bien. c’est du legrand étanche. je suis pas trop fan de legrand, trouvant que même si la qualité est la, il se touche quand même un peu trop la nuit sur leur tarif. mais mon fournisseur m’a fait un excellent tarif et je dois bien reconnaître que le boîtier est rigide sans être cassant, tient bien en place avec les griffes et l’opercule pour ouvrir le passage de gaine est facile a enlever. comparé a leur version non étanche, y a pas photo. pour le faible surcoût, y a pas a hésiter même si le coté étanche ne vous intéresse pas.
une fois, tous les boîtiers en place dans leur support et après avoir remis un bout de scotch alu, la ou les griffes ont déchiré le scotch lors du serrage, je suis passé a la pose dans les cloisons.
je me suis fabriqué un gabarit de perçage pour être, le plus précis possible.
et le résultat. plus qu’a donner un coup de ciseau a bois pour faire sauter les pointes.
pour la fixation, on a laissé tomber les vis, que j’avais montré dans le précédent post. trop coûteux. ( ça faisait une chiée plus un tas, de vis, quand même…) et beaucoup moins discret.
donc, clouage.
en clouant, au plus prés du boîtier, les clous seront recouvert par l’appareillage et surtout par les plaques de finitions. ça devrait être invisible.
puis, je tords les clous derrière le boîtier pour finir de bloquer.
ça tient assez bien et devrait résister a la manipulation des prises électriques.
puis, je suis passé aux boîtiers insérés dans la paille. un poil plus compliqué.
j’ai fabriqué des boîtiers OSB que j’ai percé en travers pour pouvoir insérer des tourillons de bois en 25 cm de long.
puis un coup de disqueuse pour creuser le mur afin d’insérer les boîtiers, en estimant au pifomètre, l’épaisseur de l’enduit final.
puis mise en place avec le niveau, même si, en insérant les tourillons au marteau, ça bouge pas mal.
et une fois mis en place
et avec les boîtiers électriques recouvert de leur plaque, qui eux, seront collé, une fois les gaines en place.
bon, c’est moins rigide que dans les cloisons mais finalement, il n’y en pas pas beaucoup, surtout en version prise, ceux qui subissent le plus de contrainte. il faudra être gentils avec eux et pas débrancher les prises a la barbare.
pour les prises, cul a cul dans les cloisons, j’ai juste posé les deux lattes permettant de fixer les boîtiers.
ayant reçu mes boîtiers DCL manquant, on les a blindés comme les boîtiers classique.
puis mise en place. la, pas de plaque car il devrait être planqué derrière les luminaires.
pour l’éclairage du RDC, le cul des boîtiers ressort dans les chambres de l’étage mais seront recouvert par le parquet par la suite. faut juste faire gaffe ou on met les pieds.
j’ai aussi monté mon tableau électrique. plus qu’a mettre en place la GTL pour pouvoir le poser.
je l’avais acheté pendant les soldes, legrand pré équipé, tout ça, tout ça… mais premièrement, il était trop petit, il me manquait une rangée et de deux, comme d’habitude, faut pas que ce soit compatible avec les autres marques, sinon, c’est pas drôle.
et oui, comme un apple de base, les fabriquants sont pas foutus de fabriquer des marchandises compatible entre elle. dans le domaine du grand public, c’est déjà relou mais sur du matos pro, ça mérite des baffes.
donc, legrand, branchement des inter différentiel par le haut, et hager, branchement par le bas, bien sur… pas dramatique car on peut les brancher avec du bête câble électrique sauf si t’as choisi d’avoir un tableau bien propre et que tu achète les peignes d’alimentation verticale qui vont bien et qui coûte une blinde. et bien t’as plus qu’a te le mettre sur l’oreille et le fumer plus tard
même les « peignes » horizontaux, classique pour alimenter les disjoncteurs ne sont pas compatibles… car les disjoncteurs legrand visse dans un sens et les hager de l’autre, ce qui fait qu’a la jonction des deux marques, ça force et ne donne pas une bonne connexion.
donc, j’ai laissé tomber mon tableau legrand et tout pris chez hager ( c’est chez eux que j’avais les meilleur tarif auprès de mon fournisseur sinon, ça n’aurait finalement pas été un problème ) et avec un rangée supplémentaire pour être peinard… au moins tout est compatible…
voila, la semaine prochaine on attaque le passage des gaines. on va rigoler…
comme disait mon adjudant en ces temps jadis ou j’effectuais mon service militaire: va falloir se sortir les doigt du fondement avant que ça cicatrise ( rhâââ, les militaires, ces poètes… ).
et oui, 7 ans… déjà… quand on aime, on compte pas mais la, quand même, je serais capable de résoudre une équation a trouzemillion de degré qui laisserait comme deux rond de flan, le récent lauréat de la médaille fields.
pour cette année, madame devra s’acquitter toute seule de la lourde tache ( salissante ) des enduits intérieurs car passant mon tour, cette année, pour les enduits, je devrais me cogner, l’électricité, la plomberie, le tout a l’égout et les fenêtres. mais c’est jouable. de toutes façons, les producteur ont dit, qu’il n’y aurait pas de saison 8. alors pour pas décevoir nos fans…
donc, d’un commun accord avec madame, ON RENTRE DANS CETTE BARAQUE CETTE ANNÉE ET PIS C’EST TOUT !!!
et pour me motiver, cette année, on a un « fil rouge ». je dois bien avouer que je suis amateur de whisky mais aussi de cognac. et ‘garde donc, la belle carotte que voila !
vous remarquerez qu’on se fout pas ma gueule, que c’est pas du rabote gosier de seconde zone mais plutôt un genre de velours pour les papilles. en plus, selon Bernard et Liliane qui nous en avait fait cadeau, elle doit avoisiner les 30 piges.
donc, celle la, elle prend cher le jour du déménagement ( j’ai pour but secret de faire rouler madame sous la table mais chut… ) et elle sera partagé avec tous les courageux qui auront sué pendant des heures pour déménager notre boite de conserve actuel ( si, si, comparer a la maison, c’est une boite de conserve ).
motivé de la sorte, je n’ai plus qu’a m’attaquer a… l’électricité. l’a intérêt a être bonne cette boutanche !
alors, voila, les plans:
les prises électriques
et l’éclairage
en gros, on a chargé en prise électrique, histoire de pas se retrouver avec des multiprises dans tous les coins, on ne met que de la RJ45 pour les réseaux et fuck la prise TV qui sert a rien.
pour l’éclairage de notre salon, vu sa superficie, demandant trois point d’allumage différent, on a opté pour des télérupteurs et leur bouton poussoir. en effet, j’ai déjà des sueurs froides a l’idée de câbler mes quelques va et vient, alors des triples va et vient… autant essayer de convaincre francois hollande de faire une politique de gauche.
bon, vous vous dites que ça n’a rien de bien sorcier et que ça devrait le faire. oui mais c’est moi qui vais le faire. et ça change tout. et cerise sur le gâteau, on va en faire une installation « bio compatible » avec câble, boitier etc.. blindé. non mais chuis un fou, moi, même pas peur ! ( enfin siiiii, au secooouuurs ).
alors de l’intérêt du blindage de son électricité, je ne saurais être catégorique. c’est un peu le sujet qui, sur le net, donne a bouffer a un troll pour un bon bout de temps.
pendant, la formation que j’avais fait avec claude bossard, le bonhomme nous avait prouvé, qu’en effet, il y a bien des rayonnements électromagnétique quand ce n’est pas blindé. certes. mais quid, des incalculables ondes qui nous traversent, qu’on le veuille ou non tout au long de la journée. entre les téléphones portables, le wifi ( même si on l’a pas, le voisin, l’utilise sûrement) et les lieux de travail ou finalement, on passe beaucoup de temps…
donc, en effet, je suis pas super convaincu de l’intérêt, a cause des facteurs extérieur que je ne peux contrôler, mais bon, dans le doute.
et finalement au regard du faible surcoût ( si, si, ce n’est quasiment que de la main d’œuvre ) et qu’on a prévu de passer quelques années dans cette maison, on fait péter le bon vieux principe de précaution. ( de plus, dans les maison bois, les rayonnements électromagnétiques ont apparemment open bar )
car, c’est relativement simple de blinder son installation. il faut blinder ces boîtiers et utiliser du fil blindé uniquement sur la phase. soit un fil. donc, oui, c’est plus cher car le câble blindé coûte 4 fois plus que le classique mais ça représente un surcoût a la louche de 150 euros pour 300 m de fil. et les boîtiers, si on les blinde soit même, c’est 50 centimes de plus, par boîtier. donc pas la mer a boire.
en parlant de blinder les boîtiers, v’la comment qu’on a fait.
trois techniques:
la plus rapide. t’achète un bras et un rein, des boîtiers tout prêt mais franchement, le prix demandé est juste du foutage de gueule ( dans les 7 €, quand même ).
soit tu les fais toi même, en achetant de la peinture electroconductrice. c’est la technique la plus rapide mais apparemment, la peinture est assez fragile et si on force un peu dessus, elle s’effrite et perd beaucoup de son utilité.
pour finir, y a la technique du scotch alu ( ou cuivre mais c’est de la gourmandise )
HALTE LA ! MALHEUREUX ! pour éviter que tu ne suive mes âneries et que tu reproduise mes erreurs, je tiens a préciser qu’il faut utiliser du fil rigide et non souple pour le blindage des boîtiers. sous peine de ne pouvoir l’enfoncer dans les futurs connecteurs wago que tu utilisera par la suite. et tu vas en gagner du temps, c’est moi qui te le dis… sinon, le reste de ce qu’est ce que je dis est valable.
on enroule les boîtiers de scotch alu ( rayon fumisterie, 16 € les 100 m ) en commençant par le fond puis on entoure le boîtier en rabattant le scotch en surplus sur le fond
au préalable, on prépare les fils qui permette de mettre les boîtiers a la terre.
du fil de terre souple ( très important, sinon vous ne pourrez pas le faire passer a l’intérieur du boîtier ), des rivets alu/alu ( plus facile a sertir et moins de risque de casse du boîtier ) des rondelles et des cosses rondes du diamètre du rivet.
une fois scotché, un coup de perceuse pour faire deux trous de la dimension du rivet.
puis, on serti les bouts de câble avec les cosses. je n’ai pas trouvé de cosses sans l’isolant plastique bleu et j’ai donc du le virer pour une meilleure conductivité.
ensuite, on empile sur le rivet, la cosse et une rondelle et on met une autre rondelle de l’autre coté du boîtier pour que ça tienne bien. on serti et roule.
pour finir, un bout de scotch pour recouvrir le rivet
et voila, coût: 1 € de boîtier + 50 centimes max de fil et cosses, soit dans les 5/6 € d’économisée. bon, comme d’hab’, on compte pas les heures et on a bien mis deux après midi pour faire tous les boîtiers, madame au scotchage et moi au sertissage.
puis j’ai commencé a reflexionner velu sur le comment que j’allais poser tout ça.
on a l’essentiel des boîtiers dans les cloisons mais quelques uns devront être fixé dans la paille.
pour les pailleux, j’ai fabriqué un surboitier en osb qui me permettra de planter des tourillons dans la paille a travers le boîtier afin de les maintenir. les enduits devant finir de bloquer tout ça. je dois avouer que je ne sais pas trop comment ça va se comporter mais on verra bien.
la plaque fait office de « placo » dans une installation classique. c’est des plaques en érable ondé ( mon stock de bois de lutherie… je souffre… 🙂 ).
pour les cloisons, c’est plus facile. ( les vis faisait office de test, on va plutôt clouer sous le mécanisme qui viendra recouvrir les clous )
avé l’interrupteur posé a l’arrache et sans les vis normalement, l’enduit final venant a fleur de la plaque de bois ( du bois, du bois… érable ondé, de dieu ! )
et les futurs plaques 1,2,3,4 trous ( ondé, vous avez compris ? )
voila pour l’électricité.
il y a 15 jours, je suis allé chercher mon futur parquet. 180 m2… 4000 morceaux… bip, bip, bip, ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant, ne quittez pas…