Encore de tout et de rien mais qui sent bon le déménagement futur.

pour éviter de trop glander avant la minipelle, on s’est occupé de tout ce qu’on doit faire depuis une plombe et qui est repoussé par manque de temps..

on a commencé a poser le papier kraft pare-poussière sur les rampants.

puis je me suis occupé de finir d’isoler notre velux. liège sur les cotés et ouate de cellulose en vrac au niveau de la paille.

j’ai commencé par recouper bien droit la volige a la festool pôôôwa en version spiderman.

puis pour faciliter la pose du futur lambris, je lui ai donné une pente a 45 °, toujours a la festool pôôôwaaa défonceuse. notez la précision de l’outil qui m’a permis de me faire une coupe chaussée au moine avec une fraise droite et ce, uniquement sur l’arrière du crane ! ( comment ça, sur le devant aussi ? ) ‘sont trop fort chez festool, niveau précision.

mise en place de la ouate de cellulose sur le bas de la fenêtre

puis isolation du tour du velux et de l’intérieur des poutres en I avec du liège.

et fini, tout propre, que y’a plus qu’a l’habiller avec du lambris.

au passage et a titre d’information, le liège a la circulaire, ça coupe nickel propre. pas d’arrachage, finition propre et on peut même découper des bande de 2 cm.

pendant ce temps, dame Estelle a commencé les cloisons intérieur en terre paille.

barbotine liquide et paille mélangé a la main.

de prés. je pense que c’est un bon compromis, entre le poids et l’inertie que pourrait procurer la terre. et même si c’est salissant, c’est relativement facile a faire. pis, une fois de plus avec le terre paille, ça coute presque rien.

de mon coté, j’ai attaqué notre paroi de douche.

bloc de béton cellulaire qui sera carrelé a l’intérieur et enduit chaud classique en extérieur.

j’ai du mettre une assise assez épaisse pour compenser la hauteur de la bonde de douche. du coup, le bac sera un poil plus haut que prévu mais bon, rien de dramatique.

et montage de la cloison. c’est quand même pas mal le béton cellulaire. ça se coupe ( pas besoin d’une scie spéciale fait pour, une vielle scie a bois a grosse dent fait très bien l’affaire ), lime, perce assez facilement tout en étant très costaud. par contre, ça n’aime pas les chocs…

autre chose que je devais faire depuis une plombe. la dalle de poêle de masse…

alors, la, ça a été une grande source de réfléchissement intense. d’un coté, on a un plancher paille très très bien isolé et de l’autre, cette dalle qui doit être aussi, bien isolé, si possible mais pouvant supporter le poids de l’éventuel poêle de masse. et la, c’est le drame…

parce que des béton allégé très bien isolé, y en a pas mal, béton de liège, de chanvre, de vermiculite etc… mais niveau résistance, niet !

donc, finalement, on s’est rabattu sur une dalle en béton armé de 8 cm, le tout recouvert de carreau de béton cellulaire avec isolation périphérique en liège. le tout sera recouvert une fois de plus, de liège et de parquet que l’ont pourra virer plus tard quand le courage nous sera venu pour attaquer ce poêle de masse. c’est bonnard dans les deux cas. qu’on fasse le poêle ou pas, on est bien isolé d’un coté et moins bien isolé mais costaud dans l’autre.

ça nous aura quand même couté un peu de thunes cette histoire, le liège, c’est pas ce qui a de meilleur marché…

voila, voila. j’attaque aujourd’hui, mes deux premières semaines de vacances et j’ai reçu la mini pelle, hier. donc FIGHT !

De tout et de rien en attendant de jouer de la minipelle

j’étais parti pour m’octroyer généreusement une recréation menuiserie mais les journées n’étant point assez longue, ça sera pour une autre fois.

car anéfé, le tout a l’égout est pour dans 15 jours et me lancer dans une rambarde de mezzanine, un escalier ou bien une porte d’entrée sans être sur de pouvoir la finir, c’est la plantade assuré, si je suis obligé de mettre de coté le boulot commencé et de le reprendre plus tard. je commence a me connaitre et je préfère passer mon tour.

donc, en attendant, on prépare le chantier pour que je puisse faire mon kéké avec ma mini pelle toutes options ( et gyrophare sur le toit, s’il vous plait ).

maintenant que j’ai un beau compteur électrique, on a modifié l’alimentation générale électrique et supprimé le coffret de chantier intermédiaire ( en vente sur le bon coin 😉 ) qu’on avait posé au départ.

au début du chantier, on avait aussi posé une belle gaine avec 35 mètre de câble dans les règles de l’art, fil et gaine de bonne section, et tout et tout mais si la gaine va rester, le fil est bon a vendre. on dit merci ERDF qui m’a dit que mon fil, je pouvais me le mettre ou je pense ( les intestins humains sont très long, ça devrait passer ) et qu’au moment du raccordement définitif, ils utiliseraient bien ma gaine mais qu’ils mettraient leur câble a eux, le même que j’ai posé, hein, sinon, c’est pas drôle mais en noir très foncé alors que le mien n’est que noir et qu’il n’y a pas marqué ERDF dessus et que l’électricité qu’il transporte me coutera moins cher. non, j’deconne. . et si ça, ça fait pas la différence…

bon, sans vouloir chipoter, cette bonne blague devrait quand même, nous couter dans les 1500 boules. bon, certes, c’est du travail de professionnel mais ça fait un peu mal au fondement…

du coup, on a sorti notre câble et on l’a repassé dans une gaine provisoire pour pouvoir le bouger et me faciliter les déplacements avec la mini pelle sans lui rouler sur la tronche. a défaut, j’espère pourvoir le revendre donc autant ne pas l’abimer.

on a fait pareil pour l’alim’ de l’atelier qui arrive désormais au compteur dans la maison

je me suis aussi remis a la plomberie et ces évacuations.

rien de bien intéressant, donc, juste quelques photos.

pendant ce temps, dame Estelle a envoyé un grand coup de ménage pour nettoyer les résidus de chantier électrique et y avait de quoi. j’en avais mis de partout, un vrai sagouin !

puis elle a repris au scotch alu, tous les boitiers électriques dont le scotch s’est déchiré, lors de la pose, le serrage des boitiers etc…

et entre deux bricolages, je me suis mis au plan de la rambarde de la mezzanine et de l’escalier.

pour la mezzanine, on a enfin trouvé une forme définitive. on a fait plein de versions différentes, classique, croix de st andré, moderne etc… mais on voulait un truc original. donc après maintes essais, on s’est arrêté, la dessus. le tout, en frêne des familles.

pour ce qui est de l’escalier, pas pareil. aïe, aïe, j’y voyais plus simple… ça va être coton a réaliser.

c’est un premier jet et il faut que je vérifie toutes mes cotes mais ça devrait ressembler a ça.

en fait, c’est ce foutu angle a 45 ° qui me met dedans. tout les escaliers du commerce, en dimensions standard n’ont pas d’arrivée pour le quart tournant en 45°. c’est droit ou 90 °.

et les plans que j’ai pu trouver n’ont pas cet angle a 45°. du coup, j’ai triché en utilisant un escalier dispo sur la banque d’image de sketchup ( merci a « lolomilastef » ) que j’ai adapté a ma sauce.

la dessus, on rajoute un poteau, pas super bien placé, une hauteur sous entrait de 1.9 m ( bon, avec mes origines de vikings qui a oublié de grandir, j’y passe dessous, les bras levé ) mais c’est limite, limite et faudra que je fasse gaffe quand je porterais mes plateform boots de dragqueen ( oui, moi aussi, je veux faire des paniers de basket sans devoir prendre un escabeau et non, c’est pas de la triche, c’est une variante de la théorie de l’évolution )

le week end prochain, normalement, on coule la dalle de poêle de masse. ( enfin. )

après moult recherches, on s’est arrêté sur du liège pour isoler la périphérie et béton de vermiculite armé pour remplir le bouzin.

on était parti pour un béton de liège ou de chanvre mais on arrive pas a trouver de donnée précise sur la résistance de ces bétons ( ou je les comprend pas… ) et même si c’est pas pour tout de suite, le poêle de masse est toujours d’actualité et la dalle devra donc supporter son poids.

ça devrait être suffisamment isolé pour ne pas faire un beau radiateur froid en plein milieu de la maison.

niveau électricité, j’ai fait mes plans spechiole consuel. j’ai utilisé le logiciel 1.2.3 schéma de hager. même si je l’ai trouvé par terre, dans le caniveau de l’internet mondial, je suppose que mon fournisseur aurait pu me fournir une copie au regard de la facture qu’il m’a donné a régler mais ça reste a prouver. sinon, vous avez qu’a demander a votre tonton d’amerique de vous l’envoyer en VHS betacam 33 tours.

sinon, très bon soft mais réservé au matos hager.

il suffit de placer les références hager des disjoncteurs et inter diff dans l’ordre de son tableau et il te pond tous les schéma demandé. même les étiquettes a coller sous les disjoncteur pour savoir qui fait quoi. c’est t’y pas magique.

voir même qu’il te calcule le pourcentage d’occupation de ton coffret. et la, c’est le drame… les 20 % de réserve obligatoire… et bin, j’en avais royalement 9%. et m…

donc, sur les conseils de la stebanie familly j’ai déporté les deux prises électriques du coffret sur le coté de la GTL pour arriver a 21 %. juste mais suffisant.

ça ressemble a ça.

la dessus, je me suis fait des plans perso que je peux comprendre ( non, parce que le schéma technique, heuuu… écrit en madarin, j’y comprendrais quelque chose alors que la… ) ça me permettra de savoir qui fait quoi et quel prise ou inter est branché sur qui. imprimé et dispo a coté du compteur, ça facilitera les éventuelles intervention futur.

pour finir, j’ai mis a jour la page des chantiers participatifs. cette année va être particulière et compliqué a ce sujet mais je vais pas me répéter et si ça vous intéresse, c’est par ici !

Week-end ensoleillé, on va pouvoir se baign… je voulais dire bosser…

car en effet, mon esprit aspire a une baignade dans l’Ain mais notre désir de rentrer dans notre maison étant plus balèze qu’un side kick de chuck, donc on patientera encore un peu pour aller barboter dans une eau certes, propre et naturelle mais frisant quand même des températures assez sibérienne en ce mois d’avril. en gros, on évite la pneumonie et on avance sur notre chantier. décidément l’autoconstruction n’a que des avantages…

samedi, j’ai traité mon problème de poteau.

un copain m’ayant prêté deux étais de maçon, j’avais dans l’idée, finalement, de changer mon pied de poteau.

j’étais parti pour étayer le bouzin, scier la partie qui agace mes nuits et mon niveau de stress et remettre un poteau tout neuf.

bien tenté mais raté. connaissez vous le syndrome de la grue qui fait HIIIISBLAAAAFF !!!! WOOOPUTAINJ’YCROISPAS ! non ? nous, si. et au moins, ça nous aura servi de leçon et nous mettons dorénavant, toujours et inconditionnellement en pratique la maxime qui dit : dans le doute, abstient toi.

donc, on a mis en place les étais tout bien, tout bien…

mais… ne serait ce qu’en les mettant en pression a l’aide du système de vissage prévu a cet effet, premièrement, on soulevait queud’ et en plus j’avais comme l’impression qu’il faisait la gueule. donc, stop. halte a la connerie. de plus, j’ai aucune idée de combien ça supporte, un étai et plus, encore du poids qu’il se serait pris dans les chicots. charpente+poutre en I+paille+tuile… ça doit peser une chouille.

on est donc revenu sur la version toto la bricole, soit assurage du coup avec du bois par en dessous. ach’t moins risqué.

découpe a la scie sabre des bouts en trop…

ma douce me dit que ça se voit pas…

le premier qui rigole, j’vas tout dire a chuck et tartagueule a la récré !

du chêne, bien sec, en bois de bout et taillé assez précisément afin de rentrer sous le poteau en y tapant juste assez fort sur la tronche pour que ça mette l’ensemble en pression.

et ça donne ça…

maintenant advienne que pourra, le futur nous dira, si ça suffit a régler le problème…

et aujourd’hui, mis en place des poutres pour le plancher coté cuisine

puis, on a refait des poutres en z’i. mais sauras tu, trouver le petit détail qui change tout sur cette photo ?

non ? pas d’idée. et bien, c’est peut être un détail pour vous mais pour nous… non mais pour nous… t’imagine pas… et bien la, comme tu vois sur cette photo, oui, c’est tellement incroyable que tu peux commencer a t’accrocher a ton slip, il nous reste… pas 10, naaann, même pas 5 ! que dis je 3 ! mais non, nous n’en revenons pas nous même…  UNE !!! fucking bullshit poutre en I a faire. non mais dit moi quand même pas que c’est pas vrai qu’on a plus qu’une poutre a coller ! si ! alors champagne ! enfin, non, c’est dégueulasse ! une blanche des plateaux de notre brasserie préféré ! c’est quasiment jour de folie et demain on l’on va coller la dernière ( tout le village est convié a l’événement ) nous pourrons ressentir la même sensation que neil amstrong quand il a posé le pied sur la lune, a savoir la concrétisation de quelque chose qui paraissait impossible mais qui se réalise tout de même sous nos yeux ébahi et remplie d’étoiles.

j’appelle l’AFP demain pour informer la France entière de cet événement.

sinon, j’ai presque fini la remorque. manque quelques vrais planches que j’ai remplacé par des lattes de palettes, le temps que j’en trouve des plus propres. reste a faire les gardes boues et l’éclairage mais on tient le bon bout.

Bon, allez, a demain pour la retransmission interplanétaire du moment ou je donnerais le dernier coup de clé pour la mise en presse de la der des der des poutres en I.

Mode hibernation OFF, le retour du be back.

honte a nous ! 3 mois d’hibernation, ca frise l’indécent mais alors caramba! c’est bon !

bon, on a pas fait que roupiller quand même.

j’aurais bien mis un petit message avant mais je me prend la tète avec 1&1, notre hébergeur pour récupérer une copie de notre blog afin de passer par wordpress en natif et modifier un peu l’apparence du blog.

pour info, on utilise, la version maison 1&1 de wordpress qui marche pas trop mal mais qui est très limité en plugins. le soucis, c’est que ca a beau être basé sur un CMS libre ( word press ) leur version est verrouillé comme fort knoxx. du coup, c’est hébergé chez eux, dans une base de donnée a eux et ou tu peux te brosser pour récupérer quoi que ce soit. mais mon blog n’a moi ? comment je fais pour le récupérer ou simplement le sauvegarder  ?

seul solution, leur fonction export qui est buggé et qui n’exporte que la moitié du blog… j’attends le retour du debuggage  pour enfin pouvoir récupérer mes posts et essayer de vous concocter un plus mieux bien meilleur blog.

pour résumer, attention aux outils tout près de 1&1, c’est bien verrouillé et franchement pas libre. nous qui payons un hébergement pour justement être « libre », ca m’embête un peu. ( beaucoup ? )

sinon, j’ai du me coltiner un peu de plomberie. ca faisait un moment que c’était dans les tuyaux ( plomberie, tuyaux… hôhôhô ! laurent ruquier sort de ce corps ! 🙂 )  mais le 14 décembre dernier, mes tuyaux d’évacuation ont eu la bonne idée de se boucher. donc, direct bricomarché avant que ca ferme pour acheter un furet pour essayer de déboucher cette cocheloperie. mission réussie mais provisoire.

ha tu veux pas évacuer ? twavoir, ca va saigner !

il est vrai que des canalisations de 32, ca peut paraitre insuffisant mais dans mon esprit tortueux, je m’étais dit que pour évacuer de l’eau, ca suffirait bien car pas d’eau grise de toilette classique. c’est un des avantage des toilettes sec.

mais c’est sans compter le calcaire qui est originaire du jura. il est né la. je vois pas autrement.  ca me remplis toutes les canalisation que s’en est impressionnant. il m’a déjà flingué un robinet d’évier et j’ose même pas imaginer l’état du chauffe eau.

32, pas suffisant, alors va pour du 100. non mais !

et le résultat, torché en 2 h… ( merci la paille, ca facilite les choses )

on va se faire aussi, un petit filtrage par roseau en sortie. c’est pour le week end prochain si tout va bien.

j’ai aussi élagé mes marronniers. encore un truc remis a plus tard bien trop souvent.

ils avait tellement pris leur aise que je me retrouve avec quasiment 2  stère de bois, rien qu’avec les branches élagué…

le premier, n’étant pas acrobate par nature, je l’ai attaqué a la scie… et j’ai vite abandonné pour aller chercher la tronçonneuse. plus rapide mais carrément pas rassuré. je m’en méfie déjà avec les deux pieds sur terre alors perché dans les arbres…

m’enfin, ca l’a fait. le deuxième, j’etais parti sur la même idée mais quand je suis monté dessus, j’ai pleinement pris conscience qu’il était achement malade, le bougre.

on m’avait déjà dit qu’il était fatigué mais la… ca tanguait juste en me déplaçant dessus. donc élagage total. surtout que cette année, ca va être le coin des enfants. donc par prudence…

j’y suis remonté dessus mais avec ma scie.  trop dangereux avec la tronçonneuse. j’ai essayé de faire tomber le max de branche et après banzaï.

je vise, je met une corde pour éviter qu’il vienne caresser l’atelier et… raté… c’est le coté pourri qui a eu le dessus. il est bien tomber du bon coté mais sur ma serre…  a 30 cm près en plus… rognutudgu !

au programme, les jours qui viennent, filtration par roseau, évacuation vers le fond du terrain des tas de terre qu’on a de partout pour préparer l’arrivée de la grue début mai et le bois pour l’ossature. ( hôôô yeaaa !!! )

Réagréage, suite et fin

Hier soir en rentrant du boulot, j’ai fini le réagréage.
Estelle a passé sa journée a nettoyer nos cochonnerie du week end et j’ai pu prendre la suite.
C’est fou ce que ça va mieux quand les sacs sont sec… en une demi heure, c’était torché contre quasiment 2 heures pour la même surface, la dernière fois.
Enfin, ça, c’est fini, on en parle plus. Y a plus qu’a poser le parquet.

Les animaux qu’il soit sauvage ou domestique ont l’interdiction formelle de venir poser leur pattes sur mon enduit tout neuf. Non, mais !

AAuuu ccLLAAiiiirr DDEE laaa LLUUUnnnee       TA GUEULE !!!!!! m’ont suggérés poliment les voisins 🙂

Le pont thermique du mur de soubassement

Sachant que d’une part, j’ai fait un mur de soubassement de 40 cm de haut pour surélever la paille et la protéger des éclaboussures de la pluie et que d’autre part ma paille, va dépasser horizontalement du mur de soubassement d’environ 30 a 40 cm, et bien, entre le mur et la paille, il va y avoir un méga pont thermique.

Donc après m’être creusé la tête, j’étais parti pour monter un rang de parpaing assez fin a l’aplomb de l’extérieur de ma paille et de combler le vide avec des billes d’argile ( le mieux étant le liège mais j’ai pas encore gagné au loto… ).

Donc, je m’en vais voir mon marchand de matériaux préférè et après étude des couts, il a bien vu que je faisais un peu la gueule… et le voila, qui me dit: et si vous mettez un rang de monomur, ça porte votre paille, et annule le pont thermique, non ? heeuuu, si mais, le monomur, c’est tout sauf donné et ça couterais plus cher que l’option bille d’argile.

eeeet, bien non, mon bon monsieur! vous m’êtes bien sympathique et il faut savoir se sacrifier pour ses meilleurs clients.

Il se trouve que j’ai une ou deux palettes de monomur en 37.5 d’épais qui me reste sur les bras ( me dit t’il, sur le ton de la confidence ) et que, vu que vous m’êtes bien sympathique ( je vend aussi, des encyclopédie a la page par correspondance, on en reparle après ? ) je vais faire un gros effort sur le prix, mais chut, ne le dites pas trop fort, je vais me faire engueuler par mon patron. je réserve ce genre de ristourne a mes meilleurs client, me dit t’il en me tendant le tube de vaseline. 🙂

Non, bon, je me moque mais il m’a vraiment fait le prix de la mort qui tue et le monomur, au lieu de le raquer a 2.30 € pièce, je l’ai payé 30 centimes d’euro ( il voulait vraiment s’en débarrasser… ).

Et finalement, nickel, au niveau des dimensions et surtout du prix !

C’est les suspensions du tagazou qui ont moyennement apprécié la blague. tout juste, si je faisais pas des étincelles 🙂

donc, sinon, ça donne ça:

j’ai humidifié les monomurs.

Avant de lui tartiner la tronche d’un genre d’enduit a base de latex qui imperméabilise le bouzin.

Et avec l’aide de Guy, mon voisin, on a posé du feutre bitumeux par dessus.

Et pour parfaire l’étanchéité et interdire toutes remontées d’eau, j’ai posé de l’OSB en 10 mn d’épais par dessus. C’est la dessus qu’on va poser la paille.

Voila, pour la dalle, c’est fini. Y a plus qu’a monter la cabane.

Et merci a Guy pour le coup de main 😉

Coulage de la dalle

Après avoir étalé le gravier lavé qui constitue le hérisson, on a mis une couche de sable fin pour égaliser le tout et surtout pour éviter que les graviers perce le plastique d’étanchéités.

après on a donc posé le plastique

mis en place le joint de dilatation

et posé le treillis en le surélevant légèrement, de quelques centimètres, pour que le béton passe bien de partout

voila, y a plus qu’a couler la dalle…

bin, en avant, donc… par soucis d’économie, on a préféré faire fumer la bétonneuse. Ça nous a pris une journée a deux, moi, a la bétonniere et Estelle au vidage de brouette. mais question économie, y a pas photos. Question boulot aussi, y a pas photos…

Et le résultat…

Ce fut une grosse journée de boulot, suivi d’un gros dodo, mais bon…