Le pont thermique du mur de soubassement

Sachant que d’une part, j’ai fait un mur de soubassement de 40 cm de haut pour surélever la paille et la protéger des éclaboussures de la pluie et que d’autre part ma paille, va dépasser horizontalement du mur de soubassement d’environ 30 a 40 cm, et bien, entre le mur et la paille, il va y avoir un méga pont thermique.

Donc après m’être creusé la tête, j’étais parti pour monter un rang de parpaing assez fin a l’aplomb de l’extérieur de ma paille et de combler le vide avec des billes d’argile ( le mieux étant le liège mais j’ai pas encore gagné au loto… ).

Donc, je m’en vais voir mon marchand de matériaux préférè et après étude des couts, il a bien vu que je faisais un peu la gueule… et le voila, qui me dit: et si vous mettez un rang de monomur, ça porte votre paille, et annule le pont thermique, non ? heeuuu, si mais, le monomur, c’est tout sauf donné et ça couterais plus cher que l’option bille d’argile.

eeeet, bien non, mon bon monsieur! vous m’êtes bien sympathique et il faut savoir se sacrifier pour ses meilleurs clients.

Il se trouve que j’ai une ou deux palettes de monomur en 37.5 d’épais qui me reste sur les bras ( me dit t’il, sur le ton de la confidence ) et que, vu que vous m’êtes bien sympathique ( je vend aussi, des encyclopédie a la page par correspondance, on en reparle après ? ) je vais faire un gros effort sur le prix, mais chut, ne le dites pas trop fort, je vais me faire engueuler par mon patron. je réserve ce genre de ristourne a mes meilleurs client, me dit t’il en me tendant le tube de vaseline. 🙂

Non, bon, je me moque mais il m’a vraiment fait le prix de la mort qui tue et le monomur, au lieu de le raquer a 2.30 € pièce, je l’ai payé 30 centimes d’euro ( il voulait vraiment s’en débarrasser… ).

Et finalement, nickel, au niveau des dimensions et surtout du prix !

C’est les suspensions du tagazou qui ont moyennement apprécié la blague. tout juste, si je faisais pas des étincelles 🙂

donc, sinon, ça donne ça:

j’ai humidifié les monomurs.

Avant de lui tartiner la tronche d’un genre d’enduit a base de latex qui imperméabilise le bouzin.

Et avec l’aide de Guy, mon voisin, on a posé du feutre bitumeux par dessus.

Et pour parfaire l’étanchéité et interdire toutes remontées d’eau, j’ai posé de l’OSB en 10 mn d’épais par dessus. C’est la dessus qu’on va poser la paille.

Voila, pour la dalle, c’est fini. Y a plus qu’a monter la cabane.

Et merci a Guy pour le coup de main 😉

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