La finitude de la planchitude. et ça fait du bien a la moralitude.

et promis j’arrête avec les « udes » sinon segolene va me coller un procès pour plagiat.
donc, donc, donc… ayé ! on l’a fini ce plancher. les p’tiots l’ont déjà envahie de playmobil et galope d’un coin a l’autre de la maison. et franchement, ça fait plaisir…

on en était, qu’on avait presque fini de poser les poutres en I.

on a donc fini d’enquiller la paille avec plus ou moins de facilité mais dans l’ensemble, on a rompu le contrat avec jean claude vandamme. bon, c’est vrai que c’est toujours pratique un JCVD mais vindieu qu’est ce que ça dit comme ânerie… ( je cite : « Si t’es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C’est le Nord. »… n’est ce pas ? y a du level, la… ) vous conviendrez que le ratio force brute/mal de crane n’est pas en notre faveur. donc, retour en belgitude ( oups ! je referais pû. )

rien de bien particulier sauf que ça c’est plutôt bien goupillé pour les angles ( pour une fois… ) je craignais de devoir remplir de grand volume dans les pointes mais même pas. comme papa dans maman.

on a entouré la dalle du poêle de masse, d’osb, histoire de prévenir d’éventuel risque de condensation. ça nous a permis aussi d’étanchéifié a la mousse expansive, le bas et l’intérieur du poêle. avec ça, les courants d’air devrait pas venir nous chatouiller les arpions.

toujours dans cette optique de chasse au courant d’air, on a aussi scotché les jonctions d’osb dans les angles et bouché les petits trous divers et varié a la mousse expansive. ça serait bien la peine de se casser les pieds a faire une maison la mieux isolée possible mais qui serait un nid a courant d’air. hein, ça serait ballot, n’est t’il point ?

pour le rang entre poteau, et vu qu’il fallait rentrer les bottes par le haut, j’avais prévu une entraxe de 46, entre membrure soit la largeur de la botte de paille et afin de nous éviter des découpes inutiles.

un coup de persuadeur pour fignoler le tout et roule !

pour l’angle nord, j’ai fait simple. je voulais faire des découpes plus sophistiqué pour respecter l’angle mais, ça s’avérait compliqué et surtout peut être plus fragile. les bottes seront dans le vide sur 10 cm mais le plancher osb reprendra, peut être, une chouille du poids. j’essaye de trouver un sabot de poutre en I, pour le mettre au milieu et mettre une chute de poutre pour pallier au problème mais a moins de commander sur le net, j’en trouve pas. de plus, je me tâte pour savoir si c’est bien utile…

pour cet angle, j’ai pas voulu me faire suer a rentrer les bottes par dessus. j’ai donc découpé l’âme osb sur 10 cm pour pouvoir passer mes bottes, puis j’ai mis par la suite un bout de bois pour remplacer l’âme découpé et garder la rigidité de la poutre.

pour les réservations, évacuations, on les a prévue, en bout de poutre. de cette manière, il suffira de faire un coffrage, qui passera sous le premier rang de paille ( entre deux bottes par exemple ) et ressortira dans la maison. on va isoler le bouzin avec de la vermiculite en vrac. ça permet d’éviter une fois de plus, les risques de condensations et de limiter le pont thermique. la réservation pour l’électricité est juste a coté et l’ensemble débouche dans le local technique. une autre se trouve dans la cuisine.

puis on a rempli avec les angles avec de la ouate de cellulose ( spechiole dédicaces a Loï )

y a plus qu’a refermer avec le parepluie. la aussi, coup de chance ( les affaires reprennent, si, si, on y croit ) ), on avait déjà fini la laine de bois, pil poil, sans devoir racheter un paquet tout neuf pour deux bout de rien du tout et bien, pareil pour le parepluie, dit donc ! il a fallu faire les fonds de rouleaux, tricher un peu mais dans l’ensemble, on a économisé 130 boulettes que coûte un rouleau, tout neuf. il est content, nono !

on a ensuite fermé les poutres avec de l’osb. on a du rajouter une épaisseur de bois pour compenser la faible épaisseur de l’osb et ainsi pouvoir lui visser la mouille dans les règles de l’art.

on a ensuite recouvert le tout d’une feuille de feutre bitumeux. ça permet de protéger l’ensemble, des éclaboussures et permettra d’attendre sereinement le revêtement futur qui viendra protéger le tout définitivement.

ensuite, on a enfin posé les dalles osb.

pas mal de découpe en perspective mais dans l’ensemble, c’est plutôt bien tombé ( une fois de plus, vous notez, hein ? )

les deux premiers rangs…

pis, on enquille… on pose, en essayant d’être droit car le moindre écart est difficile a rattraper et se reporte a chaque fois… puis on pointe avec deux vis et suivant…

l’angle, un peu dans le vide…

les seuls endroits qui tombait mal…

je ne sais plus si je l’ai déjà dit ( si ? hôôbooon ??? ) mais c’est pas pour dire, hein ? ( dites moi si je me répète ) mais la festool, ça poutre du baobab de l’espace.
toi, qui veut construire ta maison ( quelle drôle d’idée… ) ton premier achat sera une festool pôôôwaaa. non, tu n’as pas le choix, je te l’ordonne ! et même, que malgré cette flagrante dérive autoritaire de ma part, tu m’en remerciera et louera mon nom.

escroque le notaire, négocie le prix de ton terrain avec le bagou du vendeur de l’éplucheuse, écorceuse motobineuse, bétonnière magique que tu a croisé sur le marché, ce matin, vend le chien du voisin, m’enfin, débrouille toi, achète une festool pôôôwwâââ, tu ne le regrettera point. tes enfants auront le poil brillant, ton chien répondra poliment et apprendra ces tables de multiplications sans même puer de la gueule, ton chat ne viendra plus te marcher sur la tronche de bon matin, alors que tu te roupille du sommeil du juste, ton épouse t’épousera une deuxième fois et toi tu pourra être fier de toi, de m’avoir écouté.

bon, malgré cette envolée, certes un tantinet exagéré, et ou l’on peut dénoter un soupçon de portnawak, y a pas a tortiller, c’est du bon matos.

ho my god, il va abîmer le plancher qui se trouve dessous ! mais que nenni, voyons gardez vos esprit !

bon allez, j’arrête…

tu la sent la bonne odeur de fin ?

puis vissage final avec ma protool ( on en cause pas, hein ? je sens que je deviens pénible 🙂 )

j’ai même eu un coup de main de mon schtroumpf. ça été difficile de lui faire lâcher 🙂

sur les conseils de tonio, on a rempli les joints de dalle de silicone. toujours pour l’étanchéité a l’air mais aussi a l’eau.

ça, c’est un soucis que j’ai et qui me cause du soucis, voire même que ca me fait tomber les cheveux.

mon plancher en paille, je pense qu’il n’y a pas mieux en terme d’isolation mais c’est de la paille. c’est con mais en cas de dégât des eaux qui arrive malgré tout ( c’est arrivé a un copain… coucou, philoo ! ) on est dans la m…

d’où le parepluie, le silicone dans les rainures de dalles osb. malgré tout, si ça devait arriver, ça ralentirais les dégâts mais ne les supprimerait pas. c’est pour ça que  l’on va prévoir des sorties aux niveaux des machines a laver, chauffe eau et tout endroit qui pourrait poser problème afin de raccorder des bacs de récupération dans lesquels seront placé ces équipements. je sais pas encore trop comment je vais mettre en place tout ça mais on sécurisera le tout au maximum. dans le doute…

et pour finir la planchitude, une bonne fois pour toute, on a rempli tous les espaces entre les poteaux et les dalles de mousse expansive.

pour finir, on prépare activement le chantier participatif de juin.

donc rangement, voyage a la déchetterie etc… on a aussi bougé la paille qui nous restait sous la maison. la serre ayant des problèmes d’étanchéité, on a encore eu de la perte…

agad’ le beau tunnel de pourriture…

avec tout en bas, du terreau top premium qualité…

donc, une grosse transpiré pour tout mettre a l’abri sous la maison mais bon…

de plus, ça nous a permis de compter les bottes restantes et on va bien en manquer. environ 350… j’ai du me planter dans mon calcul initial… le problème est que mon fournisseur n’en a plus et qu’il va falloir se tourner vers les marchands de paille. et je sens déjà une douleur désagréable dans le bas du dos, poindre son nez…

la suite ? les dormants de fenêtres !

le retour de la planchitude

bon, bon, bon… on a bien avancé le plancher cette semaine et fini le coté cuisine mais on a aussi débâché le coté salon et la, pas pareil…

bon, on commence par le coté sympa.

après avoir fixé les poutres a la lisse basse en prenant une entraxe plus grande ( 37.5 contre 36 de l’autre coté ) pour éviter de se faire suer a rentrer les bottes, j’ai posé les fond toujours avec une chouille de silicone pour rendre étanche a l’air, l’ensemble.

puis, j’ai posé le grillage a poule pour fermer le vide sanitaire

c’est madame qui a envoyé du bois cette semaine. gros boulot de sa part pour la découpe des bottes et leur mise en place.

au passage, une idée qu’on a piqué dans un bouquin d’autoconstruction. le bas, collant de recyclage autour de la disqueuse, la protège parfaitement des poussières et débris de paille. la ou, l’année dernière, on mettait un coup de soufflette après chaque botte pour évacuer la poussière, avec ça, pas besoin. le moteur apprécie.

poussez madame! c’est une belle botte de paille de 20 kg !

puis une fois toutes les bottes de pailles en place, on a mis le pare pluie.

et oui, car c’est de ses erreurs qu’on apprend ( et je suis donc aussi balèze qu’Einstein ), cette fois ci, on a assuré le coup.

donc, pare pluie et scotch spechiole fait pour, pour boucher les trous et éviter les entrées éventuelle de pluie indésirable dans nos bottes.

et une fois déménagé ( encore ) les OSB du plancher de l’autre coté…

puis, on a débâché l’autre coté…

toto me suggérait, y a pas longtemps que notre malchance chronique était le résultat d’une vie antérieur passé a être très très vilain et je dois avouer que même en tant qu’indécrottable cartésien, n’accordant que peu de crédit au science occulte et autre bondieuserie,  je tend quand même a le croire.

allez, ça fait combien de panda épilé au scotch double face, tout ça ?

les taches correspondent a l’endroit ou la bâche touchait la paille. ça a grisé la paille et en la grattant, on retrouve vite la belle couleur jaune de la paille pas pourrie. y a bien quelques endroits ou la paille est mouillé en profondeur mais sur dix centimètre de largeur max. on a juste enlevé la paille incriminée et il suffira de refaire des petites bottes pour reboucher.

ça, on va laisser sécher mais je crains le pire. ça me semble mouillé a cœur et donc, la solidité en est donc grandement compromise. d’ici, a ce qu’il faille remplacer la poutre…

encore des pieds de poteaux qui ont mariné dans l’humidité…

vous conviendrez que l’on ne cherche pas les emmerdes mais qu’il nous aime beaucoup beaucoup.

alors, le coté positif, c’est que je m’attendais a pire et finalement on a une ligne complète a changer et  « seulement » quelques bottes, par ci, par la.

le coté négatif, c’est qu’on en a marre. faire, refaire, ça use. de plus, on va manquer de paille, c’est quasiment certain. donc, va falloir trouver de la paille hors saison. donc, plus difficile a trouver ( surtout dans notre coin, terre d’élevage ) et sûrement plus cher. et ça va forcement nous mettre en retard etc… etc…

on ne regrette toujours pas notre choix de la paille mais ça commence a peser… on se dit qu’une maison bois avec isolation laine de bois aurait été plus simple. plus cher mais on y serait déjà dedans. c’est forcement injuste pour la paille mais je pense que le facteur temps disponible est le facteur décisif et la paille n’admet pas les chantiers sur la longueur ( même quand on a pas le choix ).

bon, allez, relativisons, je dois être, une fois de plus, énervé par la colère et l’amertume et on fera comme d’hab’. on va y mettre un mouchoir dessus et essayer de se rattraper aux branches pour réparer les dégâts.

bon, allez, je retourne éplucher un chaton a l’économe pendant qu’Estelle va aller péter les genoux de bambi au manche de pioche.

Week-end ensoleillé, on va pouvoir se baign… je voulais dire bosser…

car en effet, mon esprit aspire a une baignade dans l’Ain mais notre désir de rentrer dans notre maison étant plus balèze qu’un side kick de chuck, donc on patientera encore un peu pour aller barboter dans une eau certes, propre et naturelle mais frisant quand même des températures assez sibérienne en ce mois d’avril. en gros, on évite la pneumonie et on avance sur notre chantier. décidément l’autoconstruction n’a que des avantages…

samedi, j’ai traité mon problème de poteau.

un copain m’ayant prêté deux étais de maçon, j’avais dans l’idée, finalement, de changer mon pied de poteau.

j’étais parti pour étayer le bouzin, scier la partie qui agace mes nuits et mon niveau de stress et remettre un poteau tout neuf.

bien tenté mais raté. connaissez vous le syndrome de la grue qui fait HIIIISBLAAAAFF !!!! WOOOPUTAINJ’YCROISPAS ! non ? nous, si. et au moins, ça nous aura servi de leçon et nous mettons dorénavant, toujours et inconditionnellement en pratique la maxime qui dit : dans le doute, abstient toi.

donc, on a mis en place les étais tout bien, tout bien…

mais… ne serait ce qu’en les mettant en pression a l’aide du système de vissage prévu a cet effet, premièrement, on soulevait queud’ et en plus j’avais comme l’impression qu’il faisait la gueule. donc, stop. halte a la connerie. de plus, j’ai aucune idée de combien ça supporte, un étai et plus, encore du poids qu’il se serait pris dans les chicots. charpente+poutre en I+paille+tuile… ça doit peser une chouille.

on est donc revenu sur la version toto la bricole, soit assurage du coup avec du bois par en dessous. ach’t moins risqué.

découpe a la scie sabre des bouts en trop…

ma douce me dit que ça se voit pas…

le premier qui rigole, j’vas tout dire a chuck et tartagueule a la récré !

du chêne, bien sec, en bois de bout et taillé assez précisément afin de rentrer sous le poteau en y tapant juste assez fort sur la tronche pour que ça mette l’ensemble en pression.

et ça donne ça…

maintenant advienne que pourra, le futur nous dira, si ça suffit a régler le problème…

et aujourd’hui, mis en place des poutres pour le plancher coté cuisine

puis, on a refait des poutres en z’i. mais sauras tu, trouver le petit détail qui change tout sur cette photo ?

non ? pas d’idée. et bien, c’est peut être un détail pour vous mais pour nous… non mais pour nous… t’imagine pas… et bien la, comme tu vois sur cette photo, oui, c’est tellement incroyable que tu peux commencer a t’accrocher a ton slip, il nous reste… pas 10, naaann, même pas 5 ! que dis je 3 ! mais non, nous n’en revenons pas nous même…  UNE !!! fucking bullshit poutre en I a faire. non mais dit moi quand même pas que c’est pas vrai qu’on a plus qu’une poutre a coller ! si ! alors champagne ! enfin, non, c’est dégueulasse ! une blanche des plateaux de notre brasserie préféré ! c’est quasiment jour de folie et demain on l’on va coller la dernière ( tout le village est convié a l’événement ) nous pourrons ressentir la même sensation que neil amstrong quand il a posé le pied sur la lune, a savoir la concrétisation de quelque chose qui paraissait impossible mais qui se réalise tout de même sous nos yeux ébahi et remplie d’étoiles.

j’appelle l’AFP demain pour informer la France entière de cet événement.

sinon, j’ai presque fini la remorque. manque quelques vrais planches que j’ai remplacé par des lattes de palettes, le temps que j’en trouve des plus propres. reste a faire les gardes boues et l’éclairage mais on tient le bon bout.

Bon, allez, a demain pour la retransmission interplanétaire du moment ou je donnerais le dernier coup de clé pour la mise en presse de la der des der des poutres en I.

Bah, j’ai tout l’hiver pour faire mon plancher. Tranquille, kôôâ. et bin, non, raté.

vouloir gagner du temps peut gravement nuire a votre chantier en cours.

on en avait marre, on voulait arrêter pour cette année mais bon, on s’est dit que le plancher, c’est jouable puisque qu’a l’abri sous la maison et qu’on pouvait se le faire en mode rastafari.

mais c’était sans compter sur la très joueuse neige poudreuse précoce de cette année, accompagné d’un chouette vent de travers, qui nous a joué, un bien mauvais tour.

mais…mais… les 5 cm qui recouvre tout, y compris la paille dans ton plancher, a la moindre hausse de température, risque de fondre et de s’insinuer au plus profond de tes bottes afin de les faire pourrir jusqu’à l’os, en reproduisant le même phénomène que dans ton toit ? mais, mais, c’est horrible !

boaf… non, non, on a l’habitude. on est tellement vacciné contre les tuiles diverses zé varié qu’a mon avis, seule la chute d’une météorite géante sur mes pompes pourrait me faire lever un sourcil étonné.

voila, voila, nous avons passé les heures suivante cette neige précoce, a déplacer tout le bazar qu’on avait stocké a l’abri ( arf ! ) puis balayer, ratisser la neige pour en évacuer le maximum et espérer limiter la casse. on verra au printemps les éventuels dégâts qui ne manqueront pas.

maintenant, je m’en vais vous narrer les rocambolesque aventures du début de la fabrication de notre plancher.

la neige arrivant déjà sur l’échelle de loi de l’emmerdement maximum a des hauteurs conséquentes, il aurait été dommage de ne pas essayer de faire péter les scores en ne se faisant pas ch… pour ce plancher. on a un standing a respecter.

j’envisageais dans un précédent post d’embaucher jean claude vandamme afin de kickboxer mes bottes pour les faire rentrer entre les poutres en I. et bien, j’aurais du…

j’ai bien essayer de les rentrer a la bourrin mais queud’, même pas en rêve.

alors, on sort de suite la grosse artillerie et on remet en service ma poulie, mon support et ma sangle a cliquet pour entourer la botte et la tirer.

avec ça, ça a du aller tout seul ? hého, tu sais a qui tu cause, la ? on dit « monsieur » s’il te plaît.

lors d’une traction, certes très musclé, sur la poulie, ma sangle a cliquet qui entoure la botte a pété… bon, surprenant mais pas grave, on va prendre plus costaud.

c’était sans compter sans le support en bois avec les cornières de ferraille de renfort qui m’a permis de monter toutes mes poutres en I sur mon toit, tout ça, tout ça…. qui a cassé… gné ?

bon, j’en refait un avec une chute de panne en 10 x 20 cm. si ça pète… je vote pour jean francois copé

bon, mon honneur sera sauf, mais pour finir, c’est juste la corde de la poulie qui a pété… WHAT THE FUCK !

on pourrait croire que c’est pour la blague, mais non, juré craché, ça m’est vraiment arrivé. alors, on dit pas « monsieur » ?

par la suite, on a passé un coup de taille haie sur les deux face pour enlever le surplus de paille et faciliter le passage. y a eu du mieux mais on en a bavé quand même.

et malgré ça, il a fallu en tataner quelques une, au persuadeur pour les faire rentrer.

pour le rang, avec des vrais bout de poteau dedans, on a finalement choisi de mettre de la laine de bois de chaque coté et d’insérer par le dessus, une botte recoupé a la bonne largeur.pas de soucis, pour une fois…

et le résultat

j’ai aussi bouché l’espace entre mon regard et le plancher pour éviter les courants d’air grâce a de la mousse expansive. pas glop comme produit mais pas trop le choix.

j’en ai aussi utilisé avant de mettre la paille pour boucher entre le bas des poteaux et le fond en OSB, toujours pour éviter les courants d’air qui serait inévitablement remonté par la.

puis on a tout déménagé sur le plancher en espérant finir l’autre coté…

et… et… la neige est arrivée.

on a donc tout nettoyer, bâché par dessus et on va monter les échafaudages en pignons pour protéger au maximum des futurs neige. après advienne que pourra.

reste a finir 6 poutres en I. on se tâte pour savoir si on insiste pour finir, au moins ça ou si on envoie tout bouler pour rentrer dans notre grotte d’hibernation.

le choix est difficile…

PS: question pour les as de la charpente.

j’ai remarqué qu’un de mes poteaux avait pris une forme inquiétante. il s’est cintré en bas, genre banane et c’est assez flagrant…

c’est grave docteur ?

j’en ai un autre qui s’est vrillé sur lui même mais ça m’inquiète déjà moins. quoi que…

alors je peux dormir tranquille ? vous en pensez quoi ?

Cloison de l’étage ou comment créer une spatialisation dimensionnellement émotive de l’occupation d’un sur-réel intérieur intrinsèquement relié a la poignée de porte.

et kék part, s’tu veux, faut pas oublier de la poucher, la porte. hein ?

avec la venue de la tatie et du tonton du nord ( alias l’attila de la sieste, vous verrez plus loin 🙂 ), les cloisons de l’étage sont finie. on progresse…

pour les cloisons, pas grand chose a expliquer donc quelques photos:

eu’l tonton, tatie et estelle en action !

et agad’ le travail ! admire, comment c’est chiadé le passage de panne et le rampant. j’aurais pas fait mieux ! ( en fait, j’aurais fait moins bien, mais chuuut, faut pas dire ! )

et au final, ça donne ça…

puis on a commencé les poutres en I du plancher.

on a du ressortir la machine a bois pour repasser quelques membrures qui me manquait pour finir ces poutres. mauvais calcul de ma part…

pour la fabrication, comme d’hab’ avec juste des poutres plus haute et plus longue que celle du toit.

par contre, pour les déplacer, c’est beaucoup plus lourd… et a trois, c’est pas de trop.

pendant ce temps la, tatie passait un coup de râteau pour enlever les saletés et faire place nette pour pouvoir poser les poutres.

Un grand merci a Josette et Jean pierre pour leur gros coup de main. on a bien avancé pendant ces quasi deux semaines.

voila, pour finir cette année, on finit le plancher du rez de chaussé et puis, repos. on en a besoin…

PS: j’avais parlé de warrior de la sieste…

et bien, vous, les siesteurs du dimanche, les amateurs de la petite pose du milieu d’aprém’ ou de fin de repas, vous pouvez tous aller vous rhabiller, le jean pierre, il impose juste le respect 🙂

même le chat qui donne pas sa part au chien, fait pale figure devant le maestro du roupillon

PS 2: pardon a jean pierre pour cette photo peu flatteuse mais je pouvais pas m’en empêcher 🙂 j’entends déjà betonman ( laurent ) se marrer comme une baleine 🙂

la bise a vous deux !

PS 3 : des fois, on a pas d’idée pour trouver des titres de post…

Paille VS eau qui mouille… moisissures wins !

et pas qu’un peu…

finalement, ce n’est pas une botte d’abîmé mais… 5… soit la quasi totalité de la longueur de paille. il y a une seule rescapé, celle qui est tout en haut.

c’était pas juste, humide mais trempé.

allez pour rigoler, les photos du désastre…

eu’l tonton, m’a filé un coup de main a virer la paille. on a découpé les planches des rampants pour pouvoir accès a la paille et après, on a fait descendre le tout a la fourche.

bizarrement la fuite commence juste après la première botte en haut et je n’ai pas de trou dans le pare pluie donc, mystère et boule de gomme…

par contre, c’est la fête du slip en descendant sur toute la longueur

alors voila… depuis le début du chantier, on a apprit a relativiser mais la… c’est un peu tout much. alors bordel de putain de chierie de saloperie d’enfoiré de cochonnerie, j’en ai plein le cul. vraiment.

donc, on va laisser sécher tout ça, traiter le bouzin contre les champignons sur les conseils de franck et toto et on verra ça, plus tard. comment on va le re-remplir, j’en sais foutre rien et pour l’instant, je m’en fous.

même si je meure d’envie d’arrêter pour cette année, on va quand même essayer de faire le plancher avant l’hiver et puis basta pour cette année. y en a marre. et c’est peu de le dire.

allez demain, je vais valider mon premier billet d’euro million. on sait jamais… tant de merde accumulé, on aura peut être pour une fois de la chance.

ps: pardonnez ma grossièreté mais bon… ça fait du bien et pis c’est même pas les pires que je connais  🙂

i’m singing in the rain ( m’en fout maintenant, j’ai une toiture ) i’m singing in the rain, i’m sing…

hééé oui, on y croyait plus, c’était quasiment de la science fiction mais on est hors d’eau !

Le regretté site grapheine permettant de réaliser des montage idiot mais tellement drôle sur des vielles vidéos bollywood ou le kitsch se disputait avec le bon gout et l’extravagance qui caractérise ce style cinématographique n’est malheureusement plus en ligne ( une vrai perte pour l’humanité )

cette semaine, c’est Pierre-louis qui est venu nous prêter main forte et on l’en remercie grandement !

on a commencé par poser les poutres du toit nord. bon, comme d’hab’, hein ?

puis après avoir poser toutes les poutres juste avant l’angle, on est passé de l’autre coté pour finir de liteler partiellement.

et nous voila, fin prêt pour pailler le bouzin…

on a fait la trémie pour poser le velux. en passant, soit je suis pas fûfûte, ( a envisager… ) soit la doc de montage des velux est digne du meilleur plan de montage de l’aglaglagluk d’ikea.

c’est tout sauf clair, pas une ligne d’explication, que des dessins et avec leur référence a la c… ( GGL BGL LLGB ) t’envrave queud’ de quoi qui cause. je me serais cru devant un schéma électrique… gné ?  🙂

la difficulté étant d’arriver a caser le velux entre les pannes, a une hauteur acceptable ( surtout pour des personnes a croissance réduite comme nous ) et en visant le bon rang de tuile pour que ça colle. pas simple tout ça.

bon, après une bonne heure de mesure dans tous les sens, j’espère avoir piger et ne pas m’être planter. on verra bien…

puis j’ai agrafé du pare-vapeur pour fermer la pointe de l’angle du velux ( pour le dégagement intérieur ) et isolé le tout a la ouate de cellulose.

pour le bas, je ferais un coffrage classique.

une fois fini, on est passé a la pose des poutres de l’angle et de la centrale pour commencer.

puis on est passé au découpe d’angle… et ce fut plus compliqué que pour l’autre coté.

car si je me suis planté dans mes mesures pour le toit sud, un coup de scie a réglé le problème facilement mais la, pas d’erreur de possible car il faut faire une découpe particulière en bas de la poutre. donc, le rattrapage au branche a coup de scie ne marche pas.

on a donc pris les cotes en se basant sur la planche de rive ou sera fixé la gouttière et de mon coté en faisant une projection de l’angle.

et ça c’est pas trop mal passé. c’est pas nickel, mais je m’attendais a pire et c’est en tout cas, largement suffisant.

et la dernière de posée ! yes !!!

c’était aussi la fin du coup de main de Pierre-louis. encore un grand merci a lui pour son aide

et hier on est passé au remplissage des angles.

cette fois ci, c’est par en dessous qu’il a fallu rentrer les bottes… on avait prévu le coup en rajoutant 1 cm supplémentaire d’entraxe entre les poutre en I pour faciliter le passage des bottes mais malgré ça, il a fallu écarter les poutres avec un serre joint pour faciliter la montée.

même comme ça, ce fut sportif et j’avais qu’une crainte, c’était que mon support de poulie situé juste au dessus de moi, ne lâche et que je me le prenne en pleine tronche ( avec élan ) mais il a tenu le coup, pépére. il en aura tiré du poids ce bouzin !

HÔÔÔ…

HISSE !

on en a bavé mais c’est rentré. on se demandait comment ça allait se goupiller cette affaire. si ça le faisait pas, on allait devoir isoler l’ensemble en ouate de cellulose et ça risquait de faire du volume…

cette fois ci, on s’est pas faire suer a faire des bottes en pointe pour rentrer le plus loin possible dans l’angle comme pour l’autre coté, on a isolé les pointes en ouate de cellulose. acht’ plus simple.

puis on est descendu tranquillement…

on a bloqué les bottes avec du feuillard. c’était plus simple et en lui tirant sur la gueule avec une vis, ça finissait de comprimer la dernière botte.

pour finir l’angle, on a fait un coffrage en pare vapeur

et le tout rempli en ouate.

et… et… et…TADÂÂÂÂM !!!

hors d’eau ! bordel ! c’est un grand pas qu’on vient de faire !

allez cette semaine, litelage, pose du velux et du conduit de cheminée et tuilage en fin de semaine si tout va bien !

Reste 2/4 d’angle de toit…

suite et fin du toit sud avant tuilage

même technique que les autres, on change pas une équipe qui gagne.

par contre, encore une truc qui m’échappe… autant de l’autre coté, les poutres arrivaient pil poil au niveau de la centrale autant de ce coté, j’ai deux centimètre de décalage en hauteur… pourquoi ? bin… heuuu…

m’enfin, bon, c’est posé. on verra bien a la pose des liteaux si ça pose problème. va sûrement falloir tricher une chouille.

on a ensuite mis la paille. ce fut bien plus pratique car les échelles de toit était de l’autre coté du toit avec l’échafaudage en dessous. j’ai pu mettre les bottes sans me transformer en contorsionniste du cirque bouglionne.

puis pare pluie et nous v’la avec un toit sud étanche. ( enfin… )

allez, je suis en vacances deux semaines et ma mission si je l’accepte est de finir cette…

Reste 3/4 d’angle de toit.

on a enfin attaqué l’angle de la toiture… trois jours de beau de prévu, une RTT sous le coude nous donne un quart d’angle de toiture de fait.

on a commencé a poser la poutre centrale. bizarrement… ça s’est passé comme sur des roulettes ! les angles de découpe sont bon, la hauteur aussi ( alors, la, mystère, j’étais persuadé de m’être planté… ) et mis a part l’inconfort de la pente en angle, tout s’est bien passé ! What The Fuck ! ( ou dans sa variante canadienne: ouate de phoque )

je suis passé ensuite a la découpe en angle des bout de poutres. et j’ai épuisé mon stock de chute de poutre en i crash test pour tenter de trouver la bonne méthode.

juste 6 essais avant de trouver une découpe, a peu prés potable, pas parfaite mais ça fera l’affaire.

finalement, on a posé la première poutre. et si l’angle est pas trop dégeu…

je m’ai gourré sur la longueur… arghhh ! bin, y a plus qu’a couper ce qui dépasse et le tout dans une position très confortable.

la première poutre, je l’avais mesuré avec mon télémètre laser et faut croire que c’était pas une bonne idée. pour les suivantes, j’ai donc fait une cale, de la largeur de l’entraxe des poutres et qui m’a servi de base pour mes mesures.

et pour les suivantes, il n’y pas eu d’autre erreur de longueur.( il progresse tous les jours le gars… )

j’ai ensuite découpé en angle quelque botte afin de mettre le plus possible de paille dans les angles

et y avait plus qu’a monter la paille. mais la, pas pareil…

pour rappel, pour les pans de toit droit, on posait les poutres d’un coté et on passait de l’autre pour y glisser la paille en étant en face des poutres. mais la, point d’échafaudage de l’autre coté pour monter les bottes de paille car on l’utilise pour monter les poutres en i et encore moins d’échelle de toit comme point d’appui.

donc, il a fallu opérer en mode acrobate. et j’en ai grave ch… se tenir soi même, en même temps que la botte tout en essayant de l’enfiler dans les poutres et le tout en équilibre très précaire, ça use grave.

en fait, j’en ai vraiment bavé pour les premières. ensuite, madame a réfléchit a ma place 🙂 et avec l’échelle de toit entre les poutres, ça serait pas mieux ?

en effet, c’est vachement plus facile. toujours rock n’roll une fois, en haut mais pour la montée, c’est ach’ mieux.

j’ai merdouillé la première botte en angle. j’ai oublié de faire la rainure sur les angles et je l’ai un peu trop tassé. résultat, la poutre centrale qui fait la gueule…

j’ai bien essayé de remonter la botte mais j’ai abandonné tellement elle était écroulé de rire en me voyant pousser, taper, pied de bicher… queud’ ! une fois dedans, c’est plié, ça bouge plus. j’ai réussi a rattraper le coup au serre joint et mis un bout de feuillard pour bloquer le tout.

pour cette angle la, on a fait un coffrage en pare vapeur car il dépassait de la toiture et n’avait pas de volige dessous. et on l’a ensuite remplie de ouate de cellulose.

puis on a enquillé les autres bottes.

rempli les angles avec de la ouate de cellulose.

pour finir par un litelage en règle. on va pouvoir attaquer l’autre coté.

allez, ça sent la fin. y a encore du boulot mais on y croit !

et pendant ce temps la… ‘tain… une vie de chat… ça doit vraiment être terrible

‘garde donc !

tu vois, non ? t’y a compris le coup ? non mais vas z’y, regarde bien ! tou pige ?

mais oui, en effet ! comme tu es perspicace ! quel fin observateur, tu fais !

les premières lais de parepluie sont fini de dérouler !

et ? et ? et ? ça sent le début de la fin de cette fucking bullshit de toiture !!!

et a la fin, c’est nous qu’on va gagner !

la suite demain. c’était juste, que… il fallait que ça sorte, ça m’a presque fait pleurer les yeux tellement j’étais émotionné devant un tel spectacle qui signifie que je vais bientôt pouvoir ranger les échelles et le harnais. et ça… franchement… tiens, allez, ce soir je me saoule la gueule au champomy !