Parquet RDC. J’ai plus de temps que d’argent qu’y disait…

bon, et bien, nous voila arrivé au dernier post de mise a jour, en retard. je sais, il a fallu être patient. et pour l’instant, y aura rien d’autre avant un bout de temps… vous pourrez retourner sur vos xinstatiktok, sans regret.

donc, j’eusse l’idée formidable dans un passé lointain, d’acheter des lames de parquet de frêne brut car le prix était très intéressant, pour du parquet brut et c’est du bois peu usité dans le monde du parquet avec un rendu clair et beau, sa maman. ( il est aussi possible que quelques lames de frêne ondé ou olivier trouvées au hasard de la pile est été mis de coté pour finir en manche de guitare mais chut ! )

et les plus anciens lecteurs se souviendront surement des différentes étapes de sa fabrication qui, avec un combiné a bois ( et son entraineur, ne pas l’oublier sinon, t’es mort ) ne représente pas de difficultés particulière mais un temps de réalisation monstre. et c’est peu de le dire…

au final, on a fini de fabriquer l’ensemble des lames achetée, exæquo avec dame estelle. on doit être a moit’moit, niveau boulot.

ça fait beaucoup de bois, beaucoup, beaucoup, beaucoup de copeaux et un nombre impressionnant d’opération a réaliser. pour rappel, dégauchissage, dressage des champs, rabotage largeur + hauteur sur plusieurs passes ( entre 2 et 3 de moyenne, ce qui fait qu’on doit repasser l’entièreté des lames 2 ou 3 fois pour avoir la bonne épaisseur et hauteur ) découpe des bouts d’équerre, et 4 passages a la toupie par lame pour réaliser les rainures languettes.

alors ça valait le coup, une fois de plus, parce que c’est magnifique, une fois posé mais alors, le temps que ça demande, relativise quand même beaucoup la beauté de l’ensemble 🙂 mais bon, ne serait ce pas, le mantra de cette autoconstruction depuis le début ? 🙂

bon, on le pose ce chrognogno de parquet ?

alors profitant de deux semaines de vacances pour aller faire un peu de VTT, baignade, ballade, sieste… Héhô, réveille toi, t’es pas au club med, vindieu ! au boulot ! mais heuuu.

donc, alors que la version chantier de moi même avec godasse de sécurité, visseuse, cloueuse rangeait de façon bien cavalière, mon double short tong au fond a droite, de mes rêves pour une utilisation futur, j’ai donc profité de deux semaines de vacances pour concrétiser tout ce boulot d’usinage passé.

on a commencé par le déménagement de tous les meubles inutile et on a gardé les indispensables qu’on a déplacé par moitié de salon. gaffe la belle doche est dans la place !

pose des lambourdes avé des cales qui vont bien. alors c’est long. et ch… parce que la surface ne facilite pas une mise a niveau optimale du bouzin. 90 m2 a mettre de niveau… pfiouu…

avec parfois une belle épaisseur de cale…

puis pose du parquet.

pas ouf mais c’est derrière les meubles et invisible. donc, celui qui est pas content, il avait qu’a y faire ! tartagueule a la récré, si tu la ramène ! de plus, il est possible que dans un futur dystopique, hautement improbable, je pose des plinthes. mais est ce que les chats ne font pas de conneries mais c’est pas grave parce qu’il sont crôôômignon ? est ce que les licornes existent ? est ce que plus, j’ai une grosse bagnole, plus je suis un vrai bonhomme ? est ce que le nombre de chevaux développé par le dit vehicule influent sur la taille de mon kiki ? est ce que votre vote m’oblige et je serais le président de tous les francais ? hein ? hein ? donc, tel quel, c’est parfait. hop hop hop, je t’ai a l’œil, toi !

plus mieux bien !

puis j’ai loué une ponceuse a parquet et roule pour quelques heures de boulot… trois passage, grain gros, moyen et fin. faut quand même faire gaffe avec cet engin et pas s’endormir sur un endroit parce qu’en gros grain, tu creuse vite une cuvette et pour la rattraper après…

et finition des endroits inaccessible avec la ponceuse a bande.

et on passe au vernissage. on est parti sur du « rubio ». c’est une huile mono couche qui donne un très bon rendu et surtout se passe en un seul passage ( un des arguments phare quand on a 90 m2 a vernir ).

il y a quand même un dépoussiérage a faire avec leur produit spéciale fait pour, pour laisser une surface bien propre et ouvrir les pores du bois. mais c’est très rapide, on pulvérise et on essuie dans la foulée.

autre argument choc du rubio, c’est la consommation. en gros que dalle. c’est un mélange bi composant a melanger et c’est vraiment pas la peine d’en faire des litres, ça serait gâcher. quelques gouttes et on étale avec une éponge. et c’est tout. a part vérifier qu’il n’y a pas de manque, une fois passé un endroit, pas la peine d’y revenir, y a pas plus d’huile qui pénétrera dans la bois. la, par contre c’est un gain de temps, non négligeable comparé au vernis qu’on avait passé dans l’atelier et qui avait nécessité deux couche avec séchage et ponçage entre couche.

et ça résiste parfaitement a une utilisation quotidienne et au nettoyage a coup de serpillière, on en est a un an de retour et pour l’instant, point de soucis, a part des marques, la ou des pieds en ferraille ( notre bureau a base d’ancienne machine singer ) sont en contact direct. a savoir…

Attention ! message de sécurité a caractère informatif !

par contre, avec le rubio, gaffe ! car l’éponge vendu par le fabricant et le rubio ne font pas bon ménage et provoque une réaction d’auto-combustion si on les laisse en tête a tête sans surveillance. c’est bien précisé sur l’emballage mais en tout petit et franchement un risque pareil mériterait d’être plus souligné. sans compter la peur et la gamelle d’anthologie qui va avec.

et oui, car je me suis gaufré de manière magistrale, peut être la plus belle de tout le chantier.

on avait démonté l’escalier pour poser le parquet, remplacé par une échelle et toujours assuré par quelqu’un ( c’était le temps de la journée ). alors repas de midi, puis une odeur de cramé… bizarre… dehors peut être ? ça s’intensifie… on commence a s’inquiéter, on cherche… demande aux gamins s’il ont pas laissé une bougie allumé etc… et dans la panique parce que ça commençait vraiment a sentir le cramé, je grimpe a l’échelle pour aller vérifier l’étage, sans personne pour la tenir, j’arrive a hauteur du dit, étage et la, l’échelle a décidé de vivre sa vie et de ne plus assurer sa fonction première. je suis donc tombé d’environ 2.5m sur le cul avec le dos qui est venu dire bonjour au mur, de façon musclé . et bien, spoiler alert ! outchh ! je l’ai bien senti passer…

pour au final, s’apercevoir que l’éponge a verni jouait au pyromane. donc, faite gaffe quand même si vous utilisez ce produit, excellent au demeurant mais sur ce coup la, ça mériterait d’être précisé en gros, en gras et en fluo sur l’emballage.

alors c’est pas tout a fait fini car il reste des finitions, comme une lame debout pour faire la jonction de mon angle, finir le couloir qu’on a posé mais pas fini les angles et encore moins verni. mais c’est pour cet hiver, normalement…

et le résultat

alors on est ravi. c’est vraiment ce qu’on esperait, un parquet a l’ancienne, solide, bien veiné et surtout clair pour une bonne luminosité. mais bon, encore une fois, au regard de la masse de boulot que cela a été, un bon lino… ( madame me regarde d’un regard désapprobateur et fait tournoyer son bras, façon obelix baffant du romain. )

et mais, me direz vous, et l’étage ? l’étage ? quel étage, point d’étage chez nous, une maison de plein pied que c’est ! un étage… pfff… n’importe quoi. ( madame vient de boire une louche de potion magique alors qu’elle y a pas droit, je commence a compter mes dents. )

alors, alors, l’étage… comment dire… ha bin, si ! pas envie. clair, concis, efficace. la, tout de suite, c’est non. sans compter qu’il y a de grande chance que l’on ai pas assez de parquet. je pense que l’on peut faire la mezzanine mais ça sera tout. donc quand l’envie me pétera, je m’en occuperais et pour ce qui est des autres pièce, le combiné a bois ayant été moult fois rentabilisé, ça sera parquet acheté mais surement pas fabriqué. plein le…

Cric crac dans ma baraque ou le petit sourire béat qui donne l’air benêt

dans ton bec, l’hirondelle ! c’est closed ! t’ira faire ton nid sous les rampants comme tout le monde ! non mais !

et en effet, je l’avais le petit sourire niais, comme ça, gratos, l’est content le gars. il ressemble a benêt mais il est content. :). le copain jon me l’avait dit que ça prenais un peu de temps de faire ces fenêtres et en effet, 5 mois de boulot, plus ou moins, ça commence a causer… m’enfin, ça, c’est fait !

la dernière fois, j’avais fini ou presque, les fenêtres et il me restait les triangles ainsi que les portes.

allez, on commence par les portes.

en avant pour la quincaillerie.

pose de la crémone. gaffe a pas trop serrer les vis de fixation sinon, ça coince méchamment.

puis rainurage du dormant pour la pose du compriband. a ce propos, j’ai modifié légèrement l’emplacement de la rainure car pour les fenêtres, elle était au milieu et en plein dans le trou des vis de fixation. le problème est qu’en vissant, la vis ne transperçait pas le compriband et il s’enroulait autour de la vis et ruinait le bouzin en moins de temps qu’il faut pour le dire. donc décalage vers l’extérieur et au joie au miracle, ça marche acht’ mieux.

précision aussi sur le compriband. bien faire attention au moment de décoller le papier de protection ( qui n’arrête pas de se déchirer tous les 10 cm 🙁 , faudrait voir a faire quelque chose monsieur compriband ) a garder la trame qui rigidifie le compriband et ne pas la laisser sur le papier, sinon on a tendance a lui tirer dessus et ça se rétracte par la suite. pareil, a la pose, vraiment ne pas le tendre sinon, pareil, ça se rétracte et des jours apparaissent.

par contre, pour les angles, j’ai pas trouvé la bonne méthode de pose car j’ai un jour a presque tous les angles et j’ai du mettre un coup de mousse expansive pour combler les trous. si quelqu’un sait comment faire…

puis, mis en place et cagues ( notez le s ) de première bourre…

alors en preum’s, le gars qui a posé les cadres a du abuser de produit qui font rigoler très fort.

bin ouais, attend, on fait les choses bien ou on les fait pas… pour rattraper le coup, j’étais parti pour rajouter les cales visibles sur la photo mais c’était sans compter sur la deuxième cague.

toujours le même gars, il s’est un poil planté dans ces mesures. rhôôô a peine, un chouïa, un soupçon, une idée, un chcrochcrogno…

et y a comme qui dirait un joint qui ne plaque pas. mais pas du tout. bah, alors ?

hâââ mais c’est de la belle ouvrage tout ça… en gros, le dormant est trop épais. voila, voila…

bon, bin énervé par la colère, j’ai tout redémonté, sans oublier au passage de me coller des baffes sur le museau et j’ai du coup, refait les cales permettant de boucher les gouffres entourant le dormant. en sifflet, c’est toujours plus simple a faire…

puis j’ai raboté le dormant a la bonne épaisseur ( dormant qu’il faudra au passage, re lasurer )

et remis en place, le tout. et c’est mieux.

et ça ferme bien en faisant un plof du meilleur effet.

par contre, le rabotage du dormant a mis a découvert les gâches… bon, j’ai du placage de chêne pour cacher la misère mais ça fout un peu les boules… si j’en ai le courage, je le referais peut être, un jour…

dans le doute, j’ai vérifié la porte d’entrée et bien sur, tout pareil pour le dormant. donc modif et mise en place.

en passant, si les fucking charnières sont toujours aussi casse pied a poser, le coté réglable m’a permis de bien ajuster les portes. donc, finalement, je reviens un peu sur mon avis et conseille ces charnières mais seulement pour les gens calme et pas nerveux du tout.

allez un petit intermède boiseux pour faire baisser ma tension a l’évocation des fucking charnières 🙂 et puis, c’est beau.

allez les triangles !

j’ai commencé par l’ouvrante. mis en place des joints, de la vitre et des verrous. j’ai pas eu le temps de mettre un compas pour retenir l’ouvrant mais je m’en occuperais au printemps.

mise en place des fixes

et… glop, glop !

avec la fin de cette étape, il faut que je précise que je ne remercierais jamais assez, les copains jon et toto pour tout leur bon conseil. merci les gars ! ça aurait plus long, compliqué et moins bien foutu sans vos bonnes idées. la bise baveuse !

et maintenant, que c’est fermé…

il a du boulot, pépère ! 6° dans la maison et les murs en terre qui, s’il savent accumuler la chaleur, savent aussi faire le contraire… une journée de chauffe nous a fait gagner seulement 5 ,° qu’a mon avis, on va perdre cette nuit. c’est pas pour tout de suite le 20°…

sinon, avant de mettre en route le bouzin, j’ai mis en place la coquisol. c’est quoi donc que cette bête la ? et bien, pour les passages de plancher et de toit, les conduits isolé permettent d’avoir une garde au feu réduite de 8 cm. c’est mieux que pour les conduit non isolé mais pour le passage de toit, ça fait un beau trou dans le toit qui n’est pas isolé. donc, poujolat en profite pour te vendre une coque entourant le conduit, en laine de roche et te permettant d’isoler le reste de la trémie ( laine de roche pour nous ), la ou, il n’y aurait rien eu et un beau pont thermique. bon, ça coûte un rein mais c’est le prix a payer pour avoir une bonne isolation. attention a ceux qui voudrait isoler sans cette coque isolante, ce qui dans l’idée n’est pas plus dangereux mais c’est apparemment a vos risque et péril et peut être l’argument que l’assureur utilisera pour ne pas raquer en cas de sinistre.

par contre, a poser… il aurait fallu que je la mette en place en même temps que le conduit.

par que j’ai fini bien colère…

fastoche, non ?

oui mais en version achille zavatta et tony, l’incroyable équilibriste, c’est moins fastoche et beaucoup plus casse gueule

donc, en équilibre, il faut tenir la première partie, puis mettre en place la deuxième et mettre le cerclage qui maintient le tout. on rajoute une hauteur de travail juste assez haute pour travailler a bout de bras et sur la pointe des pieds, de la poussière de laine de roche de partout, même dans les yeux et vous comprendrez que mon calme légendaire, mon flegme tout britannique a pris une baffe dans la gueule et m’a permis de beugler dans les règles de l’art et d’avoir le palpitant dans le rouge. hâââ, vraiment colère que j’ai fini… dame estelle a perdu un chouïa d’audition mais a apprit plein de nouveau gros mots qu’elle ne connaissait pas malgré nos 12 ans de mariage.

m’enfin, c’est fait. on ne voit pas sur cette photo mais on a bourré ( et mangé au passage ) de la laine de roche, tout autour.

et avec la plaque de finition, ça fait propre.

allez maintenant, plomberie et… y a une bouteille de cognac qui va bientôt prendre cher !

‘vont pas tarder a l’avoir dans l’os, les hirondelles squatteuses !

bon, bon, bon, cette fois ci, je m’en vais prendre le temps de ne point faillir a ma réputation de causeur dans le poste, par trop, prolifique.

allez fight !

tout d’abord, dame estelle en a fini avec les enduits et si elle avait un zizi, il serait tout dur ( heuu, oui, bon d’accord, pardon. et puis je l’ai déjà faite mais pas dans sa version féminine et c’est l’émotion qui m’émotive la neurone )

car elle a vachte bien bossé, dame estelle. ça claque et puis c’est tout. et le petit goût de fini remonte bien bien le moral. ( d’où les éventuelles modification anatomique précédemment citées car il faut bien que je me trouve des excuses pour ce trait d’esprit pour le moins douteux mais néanmoins rigolo )

alors, c’est pas beau tout ça ?

a noter, la venue de christine, qui a filé, a nouveau, un coup de main a estelle. un grand merci a elle ! ( a noter que l’atelier de poterie de christine et david est ouvert et qu’il font du super boulot. le site internet arrive, j’en reparlerais a l’occaz’ )

on pourrait croire qu’après tout le boulot abattu, elle en aurait fini pour cette année ? mais que néni, en bon exploiteur que je suis, je lui ai trouvé du boulot malgré son « méééheuuuu » des plus poignant. teuteuteu, pas de ça chez nous, y a les appuis de fenêtre a nettoyer et a poncer, steup’… mééééheuuuu !!! ( bis )

une fois fini, elle devra se cogner un grand ménage avant déménagement. mais une fois, ces taches ingrates effectuées, je lui accorderais dans ma grande mansuétude, un repos bien, bien, bien, bien mérité ( elle a déjà réservé la place derrière la baie vitrée ou toute personne approchant de prés ou de loin, du fauteuil plein sud se fera péter la gueule sans sommation )

maintenant, parlons du futur sourire narquois que j’aurais quand je verrais mes squatteuse préférées revenant au printemps et qui, soit se gaufreront la bec sur mes vitrages ( mais j’espère que non, quand même, et pour mes vitrages et pour mes hirondelles… ) soit seront derrière le vitrage entrain de m’observer leur chanter nanananéreuuu de façon bien puérile 🙂

et oui, car je vous le dit ! y a de la fenêtre de posé ! ( bon, je refais pas le coup de l’anatomie mais dans l’idée, a kekchose prés… )

gad’ gad’ gad’ !

hein ? on est d’accord ? je doute que mes hirondelles comprennent le sens caché du bras d’honneur mais…

allez maintenant, passons au chapitre détaillé des fenêtres que les moins courageux pourront zapper.

on en était resté au fucking charnière.

finalement mon gabarit ne m’a pas été d’un grand secours car avec le biseau des ouvrant, je ne pouvais pas le mettre en place correctement.

j’ai finalement ressorti mon support de perceuse qui m’avait bien servi pour la charpente. le perçage a été un peu plus précis mais y a toujours des décalages de pouilliéme de mn qui font que c’est pas parfait… mais suffisant…

pour le perçage des dormants, une fois tous les ouvrants percés, j’ai bloqué les deux pièces en utilisant des cales de vitrage pour le jeu de fonctionnement entre le dormant et l’ouvrant sur la partie basse et des serres joint pour être le plus précis possible. de cette manière, il n’y a plus qu’a mettre en place la deuxième partie de la charnière et de noter l’emplacement exact.

très important, j’ai paraffiné toutes les charnières pour permettre un vissage plus souple et des réglages future qui ne bloqueront pas comme les premières charnières dont j’avais flingué le pas de vis en forçant comme un âne pour les dévisser.

et cette fois ci, c’est tout bon.

j’ai aussi intégré les bitonios ( termes très technique désignant une pièce dont on a honteusement oublié le nom ) dans les dormants de portes qui serve a fermer, la dite porte. en gros, c’est les mamans des crémones de portes, dite « trois point de sécurité » alias les papas.

en passant les portes ( qui ne fendront pas, hein ? ), mise a part le perçage des fucking charnières, sont finies et en attente de pose.

passons au vitrage. trois devis: un, 1500 € plus cher que les deux autres ( arf ! ) et les deux autres qui se tirent la bourre, niveau tarif. et le gagnant est… le plus sympa. soit la miroiterie polinoise a poligny ( 39 ).

très bon contact, bon conseil, rapide et livraison offerte. et l’argument décisif, le prêt des ventouses qui coûte un bras et qui n’aurait servi qu’une fois. le plus drôle est que le vitrage qu’on a reçu a été fabriqué par le perdant ( re arf ! )

pour le vitrage, on est sur du classique double vitrage, 4/16/4, gaz argon et faible émissivité. il y a longtemps, on était parti pour du triple vitrage mais le surcoût et le surpoids conséquent par rapport a l’intérêt n’était pas vraiment pertinent. donc faisons dans le classique.

le seul exotisme est le « blindage » des vitrages de la baie vitrée et des portes d’entrée et portes fenêtres, soit les seuls endroits sans volets. et la, ça se complique. d’où l’intérêt d’un bon conseil de votre fournisseur.

sur ce type de vitrage, différentes classes de protection sont disponible. les plus courantes sont le 44/2 et le SP10. la différence venant du nombre de film entre les vitrage qui rendra le SP10 plus résistant que le 44/2. et bien sur, le prix n’est pas le même… paramètre a prendre en compte: votre assureur exigera sûrement tel ou tel catégorie de protection selon plein de paramètre obscur dont il a le secret. donc il faut bien se renseigner avant. notre assureur n’exigeant pas grand chose a part un double vitrage, on a quand même choisi le SP10 pour avoir la conscience tranquille.

pour la porte d’entrée, on a choisi un sablage opaque.

et la livraison en porte a porte.

avec ce beau tas de matière première, le copain charlie est venu me filer un coup de main pour poser les baies vitrées fixe qui pèse un âne mort.

j’avais presque tout préparé, il restait a couper les pares closes et mettre les joint dessus. ce qui fut fait.

et la, c’est le drame, et la, tout bascule… voir même que ça cague dans le ventilo.

et pourquoi donc que ça merde, une fois de plus ? le joint de vitrage.

alors les gars, tout content, guilleret et tout, avec l’aide de gueguette, il présente la première baie…

et déjà, on s’aperçoit que le joint sec, c’est sûrement très bien mais qu’a écraser pour bien être étanche, c’est loin d’être gagné. et que si on met les pare closes avec le même joint, pour que ça jointe proprement avec le reste de la fenêtre, il faudrait que je les rabote pour qu’elle fasse 4 mn d’épais, ce qui vous en conviendrait, est très peu, autant pour les clouer que pour la solidité de l’ensemble…

je me doutais bien qu’il faudrait raboter les pare closes mais je pensais que le joint serait beaucoup moins rigide. on rajoute la dessus, la vitre supplémentaire du « blindage » et ça donne 4 mn de pare close. et voila, j’ai donc remis ma baie vitrée dans ma culotte, remercié charlie et guéguette pour leur coup de main et pris une grosse baffe au moral.

parce que, pas vraiment de solution… j’ai bien pensé a raboter les pare closes a 4 mn et en refaire des plus large qui viendrait en recouvrement mais, et d’une, je suis a la rue, niveau bois, de deux, on a sorti la machine a bois de la maison et surtout, l’éventuel temps de réalisation repoussait le déménagement a perpette. voila, voila…

donc, finalement, le silicone est mon ami et mes 250 m de joint de vitrage feront de superbe guirlande de noël. encore un produit, qui je pense, est plus adapté a la fabrication industrielle qu’a l’artisanal. ( m’enfin, si vous connaissez quelqu’un que ça peut intéresser… c’est du vitrax de chez joint dual )

finalement, j’ai testé tout ça, sur les baies fixe de la porte fenêtre et finalement, ça fera l’affaire.

du coup, charlie et gerald sont venu le week end suivant pour retenter le coup. et fallait pas se rater car je devais rendre la paire de ventouse…

et cette fois avec des pare closes de 11 mn, on a pu les mettre en place et retrouver le sourire.

donc siliconage avec un silicone spécial vitrage, le calage du vitrage avec des cales spéciale fait pour et le clouage des pare closes en faisant gaffe de pas clouer le vitrage. hein ? c’est mieux, non ?

puis raclage du surplus de silicone avec une raclette spéciale fait pour aussi, qui est elle même en silicone et qui fait que le silicone n’accroche presque pas dessus. ce qui permet de faire de joli joint sans s’empéguer les doigts, comme dirait mon père 🙂

très pratique, c’te bête la.

et on enquille tant qu’on est chaud !

et finalement, tout s’est bien passé.

j’ai profité d’avoir deux gars, beau et fort pour déplacer l’insert de l’atelier a la maison

et pour qu’ils aient vraiment mérité leur bière, on a déplacé l’escalier provisoire dans l’emplacement du futur escalier.

puis dans l’après midi, j’ai fabriqué une barrière provisoire pour la mezzanine.

et un grand merci a gerald et charlie pour leur coup de main.

pendant la semaine, j’ai commencé a préparer les fenêtres ouvrantes qui viennent sous les baies fixe.

avec au menu, ajustage divers zé varié et intégration de la quincaillerie

puis mis en place des équerres, en commençant par fraiser les trous afin que la tête de vis viennent affleurer.

et le résultat. fermé.

et ouvert

c’est chouette, non ? et en plus, ça va être très pratique pour faire une aération du tonnerre en été, pour faire rentrer la fraîcheur nocturne. beau et utile, quoi !

attend, c’est pas fini, car c’est bon pour le moral, c’est bon bon ! de mon portail, maintenant, je vois une fenêtre ! oui, oui, je sais… c’est fou ! je vous présente donc : la fenêtre des caguoinces ! ( autrement appelé  » mon bureau  » )

bon, vous êtes toujours la ? grand fou, va !

alors, ce week end, je me suis mis sur les fenêtres classique. et c’est du boulot. d’ajustage, de réglage, mis en place des joints etc… c’est bien simple, j’ai mis le samedi entier pour faire la première. le temps de prendre les mesures, de voir, a quel distance mettre les bitonios pour que, une fois la crémone fermé, ça plaque bien mais pas trop pour pas devoir forcer pour la fermer, etc… pas simple tout ça…

les joints

les bitonios ( marque déposé )

traçage des trous pour la poignée

la crémone et sa rallonge

trou d’évacuation de la condensation ( sur les conseils de toto 😉 )

et une fois tout ajusté, y a plus qu’a mettre en place, le tout.

en commençant par faire une rainure pour la pose du joint « compriband » qui permet une étanchéité a l’air des dormants.

puis mise en place du compriband en faisant un petit bourrelet aux angles et sans le tendre, sous peine de le voir se rétracter et ne plus servir a rien.

juste après usage, je vous conseille aussi d’enrubanner votre restant de rouleau de cette manière, sous peine d’une expansion du joint qui pourra rejoindre la poubelle. et au prix que ça coûte… et vraiment de cette façon, sinon il finira par se faire la malle. efficace mais susceptible.

puis pose du vitrage…

et mise en place

et HÔ joie, HÔ bonheur, ça ferme bien et ça coince nulle part. hôôôô yeah !

résultat des courses, trois fenêtres de posé sachant que j’en ai fait deux aujourd’hui, ayant les mesures précise de la précédente fenêtre et donc pas de temps a perdre.

voila, très content le gars. il me reste donc 5 fenêtres classique, les fenêtres triangle qui devrait être assez rapide car fixe sauf une et les portes. donc, c’est pas encore fini mais on en approche.

allez pour cette fois ci, j’en ai fini et bravo au courageux qui ont lu jusqu’au bout. z’êtes des malades !

faut vraiment que je sois plus régulier dans les messages mais c’est vrai qu’en ce moment, on est au taquet avec des journée très très longue et peu de temps dispo. cet hiver, je ferais un message de deux lignes par jour, pour me faire pardonner.

Rognutudgu de fucking charnière !

car dans la longue liste des choses qui m’auront cagué velu, les charnières ou chevilles dites « exacta » sont en train de piquer un sprint et de remonter le peloton de tête, a vitesse grand V.

non, parce qu’a me regarder comme ça, même de profil, j’ai pas vraiment la gueule d’une machine CNC ? et est ce que j’aurais les moyens de m’acheter ce type de machine ? non, pas vraiment… et pourtant je devrais car pour percer les trous pour les mettre en place, faut avoir minimum, l’œil de terminator ( le rouge ) pour analyser, viser et percer au pouilléme de poil de fondement et ainsi pouvoir mettre en place ces fucking charnières sans que ce soit tordu et que ça force.

alors une cheville « exacta », c’est ça.

et dans l’idée, c’est pas mal, c’est réglable en profondeur et en hauteur, ce qui permet d’ajuster au mieux, la fenêtre.

mais le problème, c’est que ça ne tolère aucun défaut de perçage et quand je dis aucun, c’est vraiment aucun. sous peine de forcer au vissage et donc de flinguer la tête de vissage ( j’en ai juste flingué deux, pour l’instant… ) ou d’être tordu et de forcer sur le pivot de la fenêtre. et donc, pas glop.

ha oui, et bien sur, c’est du diamètre 7 et donc incompatible avec tous les gabarit de perçage du commerce type wolcraft.

donc, a la deuxième cheville de traviole ( ça se compte en dixième… ), énervé par la colère, j’ai rebouché tous les trous que j’avais déjà fait.

et j’ai pris deux bonne heures pour me faire un gabarit de perçage, qui j’espère, me permettra de poser ces fucking charnières correctement.

voila, voila, si j’avais su, je serais pas venu et j’aurais mis des charnières classique. c’est quand même bien moins casse roubignoles a poser…

mis a part, ces quelques déconvenus, ça avance bien.

je me suis occupé des dormants de porte et de leur seuil alu. pour bien jointer, il faut reproduire le profil du seuil dans le bas du dormant. donc découpe d’une chute de profil pour dessiner la forme puis scie et ciseau a bois.

pré perçage et vissage dans les montants.

puis mis en place pour tester, le tout.

une entretoise en bois pour rigidifier l’alu et dans la file d’attente de lasurage.

j’ai fabriqué aussi les jets d’eau des portes.

puis on s’est remis sur les portes avec madame avec au menu, défonce pour les  crémones

je craignais ne pas pouvoir les passer a la mortaiseuse mais grâce au fenêtre, c’est passé nickel. madame soutenait le poids et ce fut bien plus simple que prévu.

puis rainurage pour incruster la crémone sur toute la longueur.

je suis ensuite passé au collage des jets d’eau sur les fenêtres.

pour les fenêtres, c’est a peu prés tout. j’ai fini de lasurer la première fournée, a savoir la baie vitré et les châssis fixe.

et j’ai attaqué les fenêtres triangle du pignon. me restera les fenêtres quand j’aurais réussi a percer ces fucking charnières correctement et les portes.

ce week end, je me suis aussi occupé de reboucher le trou du poêle de masse, vu qu’on a prévu de mettre le poêle actuel de l’atelier dans un premier temps avant de décider si on fait un poêle de masse ( et de retrouver la motivation pour le faire car motivation france me dit qu’il est prévu une baisse significative de motivation sur le jura avec une absence totale d’auto-bottage de cul pour se remettre au boulot ainsi que des variations saisonnière de glandage sur canapé très prononcé et qu’une alerte rouge de feignassage aigu est a craindre, tout le long de l’hiver )

j’ai donc remis une couche de liège et recouvert le tout, avec des chute d’osb. comme ça, on a le temps de voir venir…

et pendant ce temps la, madame donne toujours pas, sa part au chien ( pov’ chien, il fait peine a voir… )

encore un pan de mur et le rez de chaussé est terminé. agad, si c’est zouli !

l’est pas balaise, ma douce ?

voila, demain, je passe valider le devis de vitrage et on accélère dans la ligne droite pour rentrer, soyons optimiste, avant fin octobre. et le premier qui dit, pour noël, je vais moi même, en personne, au pole nord, dire au père noël qu’il vous oublie pour cette année et peut être même, les suivantes !

La course a l’échalote ou le syndrome de benny hill…

et pour les moins jeune d’entre vous, en lisant le titre, je suis sur que vous vous êtes mis a fredonner la célèbre musique de benny hill. je sais, de rien, ne me remerciez pas. ( et je suis sur que vous continuez, la. et si c’était pas le cas, maintenant c’est fait. 🙂 )

pour nous, en ce moment, c’est un peu ça, tout le temps. pire que des furets ! on galope dans tous les sens.

car si nous avons convenus avec madame, d’un commun accord et sans trop se forcer, de rentrer dans cette foutu maison avant l’hiver, il s’avère que finalement, c’est pas de tout repos et voir même que ça frise le chalenge. mais même pas peur.

mais bon, la couche de corps sur les murs : tcheck !

et il fallait bien que je mette de coté, la menuiserie, pour aider Estelle sinon, ça ne l’aurais pas fait. reste quelques retouches et les cloisons a finir. mais ça devrait être plus rapide. pas d’épaisseur a rattraper et un support droit devrait grandement faciliter la tache.

bon, rien de bien nouveau, bétonnière, terre, sable, taloche, tout ça, tout ça…

a part, gerald qui est revenu nous filer un coup de main. paix, félicité et bisous mouillé sur lui et ces proches, sur 14 générations. ( extension de garantie + 20 ans, disponible, pour la modique somme de 257 journée de coup de main a utiliser par l’auteur de ces lignes selon son bon vouloir. mais bières offertes, hein !)

donc, en vrac, quelques photos.

au rayon des bonnes nouvelles, l’été est enfin la ( … ) et ça commence enfin a sécher… au rayon des mauvaises, on ne coupera pas au déshumidificateur, ne serait ce, par sécurité. et on a de nouvelles traces de moisissures. ça fait des taches blanchâtres sur les enduits. on en voit sur les premières photos du cellier. bon… a part les brosser, quand elles seront sèches…

bon, ça, c’est fait. bon, bin, alors… menuiserie ! et les marchands de viagra font faillite… rhôôô, ma robland ! mon amûûûûr !!! rhâââ ton chariot coulissant, huuummm, tes tables en fontes amovibles et cet entraineur… tu me fait tourner la tête, grande folle.

bon, alors fenêtre mais surtout portes.

j’ai commencé a lasurer les premières fenêtres. pour info et sur les conseils d’amis et de mon fournisseur qui a confirmé le tout, j’ai passé une couche de cetol novatech de chez sikkens qui sert de couche de protection primaire, suivi de deux couches de Cetol Filter 7 Plus.

apparemment, ces produits sont la référence et c’est ce qu’il faut mettre pour ne pas être embêté. tout ceux avec qui j’en ai discuté donne une durée de 5 ans avant de devoir remettre une couche.

on a choisi la couleur buis. c’est un bon compromis entre la teinte qui reste assez clair et la présence de pigment, qui est indispensable pour stopper ou du moins réduire l’impact des U.V sur le bois. et sur le chêne, c’est primordial car c’est un bois avec des tanins très prononcé et il vaut mieux éviter qu’il ressorte sinon, ça donne des trace noire toute moche.

un petit coup de ponçage préliminaire…

un petit coup de ciseau a bois dans les angles pour enlever les traces de colle ou la ponceuse ne peux pas passer.

et lasure.

les trois couches sont passé, reste l’autre coté a faire.

et maintenant les portes. et même si l’été est revenu ( wooo ponponette ! ), les nuits commencent a devenir fraiche avec des 8 °, certaines nuits. donc, il fallait s’énerver sur les dernier collages pour éviter de devoir coller les portes dans notre, néanmoins spacieux, 24 m2. entre la table et le buffet, tout en mettant le canapé debout. et madame désapprouve.

donc, deux portes, une d’entrée et une porte fenêtre pour l’arrière de la maison, le tout assemblé en rainure languette.

j’ai commencé par faire les fenêtres. pour rappel, sur mon premier plan, les montants n’était pas assez large pour pouvoir mettre les crémones de portes. d’où le rajout de la fenêtre.

tu les vois les deux portes ?

donc, un bâti classique et les fenêtres a ajuster au poil de fondement pour qu’il n’y ait pas de jour.

on était parti pour faire un petit chanfrein autour des fenêtres ( comme sur la porte de l’atelier ) mais finalement, on laisse jointer le tout, pour faire un ensemble assez homogène. m’enfin, nous, on aime bien.

et après une bonne matinée a ajuster l’ensemble…

puis fignolage des rainures

puis avec l’aide de madame, montage a blanc.

et collage. bin, ça en fait des pièces a encoller… et avec un vent et un courant d’air assez prononcé qui accélérait le temps de prise de la colle, benny hill n’était pas loin…

et mis en presse.

et même punition pour la porte fenêtre.

un ch’tio coup de ponçage avec mon avion de chasse ( aussi bruyante qu’efficace comme machine… )

et tâââdâââm !!!

simple, efficace mais néanmoins doté d’un certain classicisme, digne de l’école mourniere de la porte qui ferme.

bon, le chêne, c’est chouette mais ça pèse un âne mort. je déconseille donc vivement a tout témoin de Jéhovah ou représentant de commerce aventureux de tenter le coup du pied dans l’entrebâillement de la porte pour éviter de se faire éconduire de façon cavalière. y a risque de devenir un sujet d’étude pour un spécialiste de la reconstitution des os du pied, voir d’amputation sans anesthésie.

reste a faire les dormants et les défonces pour les crémones. encore un peu de boulot mais on tient le bon bout.

maintenant que les portes sont faites, on va pouvoir relever toutes les côtes de vitrage et aller jouer au marchand de tapis chez les fournisseurs de vitrage.

pour finir, comme je n’ai pas assez de boulot a l’heure actuelle et de meuble a faire dans le futur, j’ai fait l’acquisition, d’une petite tranche de séquoia qui devrait se transformer en table basse du meilleur effet.

bon, la c’est du brut, qui a vécu, mais j’ai raboté un coup et l’on peut apercevoir la belle couleur du séquoia, qui de rougeâtre a tendance a se teinter couleur chocolat au soleil. miam !

l’avantage, c’est qu’il y a une face de rectifiée ce qui devrait grandement faciliter le boulot.

bon, allez, on retourne galoper comme des furets !

Fenêtre part VIII : crémone et début de portes

allez, cette fois ci, un ch’tio message ( garanti et tout ).

donc pour cette fois ci: paye ta défonce de crémone. ( mécanisme d’ouverture de la fenêtre )

j’ai commencé par la rainure

puis mortaisage, en mesurant tout bien, comme il faut.

et le résultat

puis, j’ai commencé a coller les premiers jet d’eau

puis, j’ai attaqué les portes. et un ch’ti problème est venu m’escagasser.

j’avais chiadé un joli petit plan sur le modèle de mes fenêtres, c’était tout plié dans ma tète et j’ai eu la bonne idée de vérifier ( faut toujours, tout vérifier… ) l’ensemble de mes mesures et entre autre, les crémones de portes.

et la, niet, ça passe plus. en gros, le mécanisme est trop profond et j’aurais du mortaiser la vitre, ce qui, convenez en, est une très mauvaise idée.

le plan original. la porte fenêtre devait être identique mais avec la partie basse vitrée.

et donc pour gagner en profondeur ( 2 cm, qu’il me manque ) on a changé une chouille en rajoutant de la matière.

et la porte fenêtre sera comme ça

en gros, c’est comme si j’avais rajouté une fenêtre dans le cadre. et finalement, on préfère. ça va être plus compliqué a faire ( pas insurmontable quand même ) mais de toutes façons, on a pas le choix.

j’ai donc, attaqué mon panneau plein, qui sera en bas de la porte.

assemblage en rainure languette

et rabotage du petit ventre résultant d’une mise sous presse un peu trop prononcé.

et finition a la ponceuse a bande

et si, juste cette pièce pèse déjà un âne mort, je pense qu’il vaudra mieux éviter de ce prendre la porte au complet dans le museau.

mise a part ce petit ventre, ça jointe nickel, de partout et c’est le principal.

pour finir, madame est sur la fin des cloisons ( il lui en reste une et demi ) et avec l’arrivée aujourd’hui d’enduit girl et de betonman, ça sera fini rapidement et ils pourront attaquer les enduit intérieurs. yes !

Fenêtre part VII : cherche formation de clown menuisier.

toujours un rendement pas exceptionnel mais ça avance.

je me suis occupé du perçage des charnières avec l’aide d’un petit gabarit.

un petit bout de scotch pour la profondeur de perçage

et fight !

bon, ça, nickel. m’enfin, rien de bien difficile.

et je suis passé a ma fameuse fenêtre triangle ouvrante et la, l’ensemble du cirque zavatta est venu m’aider dans les prises de mesures…

ha bin… du chouette boulot… et j’ai bien passé 20 mn a mesurer dans tous les sens et revérifier que je me plantais pas. et… et… roulement de tambour et tarte a la crème dans la tronche ( hô, que si, que je la mérite… ) rhôôô juste 5 cm d’écart… j’ai un doute sur l’étanchéité a l’air…

bon, reprenons quand même du début.

celle la, je devais faire les tenons a la main car mon kit fenêtre est trop court. donc scie japonaise et ciseau a bois.

je sais plus, si j’ai déjà parlé de la scie japonaise mais ça, c’est de l’outil ! de toute façon, les japonais sont aussi balèze en outil a main qu’en gadget et émission télé débile, c’est dire la qualités de leur outils.

la scie japonaise est différente de la scie classique déjà, par la façon de l’utiliser.

une scie classique coupe en poussant alors que la jap’ coupe en tirant. ce qui permet déjà des épaisseurs de lame très fine sans risque qu’elle se torde, a chaque coup de scie, vu que l’effort se fait en tirant. c’est aussi plus précis car toujours, le fait de tirer évite de partir de traviole, ça peut arriver mais le risque est bien moins grand que sur une scie classique.

et deuxièmement, c’est les dentures. sur la mienne, une ryoba, elle possède deux dentures, une pour la coupe dans le sens du fil du bois, la grosse et l’autre en travers, la plus fine. et c’est juste top.

et c’est même pas forcement plus cher qu’une bonne stanley. donc, si vous devez rachetez une scie, essayez, c’est l’adopter ! y en a ici ( en france ) et ici ( en allemagne ) . et surtout ne demandez pas le catalogue du second, c’est juste le playboy de l’amateur du travail du bois et vous risquez a coup sur de vous fâcher avec votre banquier 🙂

agad, si ça travaille bien !

puis dégagement au ciseau a bois.

ensuite, passage dans la toupie pour finir l’ensemble qui était pas trop mal réussi, mis a part le gourragement dimensionnel.

et on revient a la bordée de juron prononcés après la découverte de l’immensité de mon ânerie ( abyssale, si, si, ).

alors pour être sur, de ne pas me replanter, ( sifflotement discret… ) j’ai scié ( arghhh, mon petit cœur saigne ) ma belle fenêtre, pour mesurer l’erreur et rajouter des taquets permettant de confirmer les bonnes dimensions.

j’ai bien caressé l’espoir de me rattraper au branche en recollant ces taquets pour pas gâcher ma belle fenêtre tout en espérant ne pas mourir de honte lorsque je l’aurais mis en place mais, finalement, j’ai abandonné l’idée, de crainte que ce ne soit pas assez solide.

bon, bin, faut la refaire, alors.

j’ai redébité, raboté, tenonné manuellement le bouzin, propre, nickel…

et… et… n’entendez vous pas, cette musique enjoué annonçant, des tigres, des lions, des acrobates et surtout bozo le clown et ces tartes a la crème arrivant avec ces godasse de 4 mètre de long et son nez rouge ?

ha, non, mais c’est juste des baffes dans la gueule que je mérite ! c’est pas des tartes a la crème qu’il me faut mais des parpaing ! ( a la crème, si vous voulez )

alors, les dimensions, check ! je pouvais difficilement me gourer après le précédent naufrage menuisier. bah alors pourquoi la baffe dans la gueule, le parpaing, que dis je… l’enclume ?

je vous laisse constater la seconde catastrophe menuisière…

voila, voila… j’ai oublié de compenser les pare closes et y a comme un manque. la classe, non ?

alors, je ne dirais qu’un mot: FUCK ! et pis gogo gadget au costume de tarzan, spechiole rattrape au branche ( enfin, la, c’est plutôt George de la jungle, attention a l’arbre ! ).

oui, je suis mort de honte et je ressemble a un vacancier qui aurait oublié la crème solaire et se serait endormi 12 heures en plein soleil…

mais… vu que cette magnifique fenêtre va se trouver entre le mur du haut du pignon et la ferme, ferme qui devrait presque la cacher, j’ai conditionné mon cerveau pour effacer ce malheureux épisode de naufrage menuisier et je me suis autosuggestionné que j’ai fait du bon boulot et qu’il n’y a donc aucune raison d’être mort de honte. ou pas.

pour finir avec la fenêtre maudite, elle devrait s’ouvrir comme ça. pas très conventionnel mais, il n’y a que dans ce sens qu’elle ne frotte et coince pas.

ça nous donne une vingtaine de cm d’ouverture, ce qui sera parfait pour son unique fonction d’aération estivale et ce qui équivaut a l’espace disponible entre le mur et la ferme ( ça se verra pas que je vous dis, allez, heuu, croyez moi, heuuu )

dans le sens le plus logique, on pète du 5 cm max car ça coince dans les angles en pointe.

et parce que j’ai pas fini avec les conneries, en v’la encore un petiote pour la digestion. qui, qui n’a, oublié de faire la feuillure pour le joint du dormant de la fenêtre triangle ?

cette fois ci, c’est rattrapable mais ça m’aura pas fait gagner de temps…

j’ai repassé le dormant a la toupie avec la fraise adéquate et une bague de copiage et je m’en sort pas trop mal.

mais les angles était inaccessible par la fraise. donc a la mano.

pour en finir avec les fenêtres, j’ai aussi fini de poncer toutes les fenêtres et de les cheviller a la cheville étoile zamak. pré perçage et marteau pour sécuriser l’assemblage. on voit bien les chevilles dans les angles, sur cette photo ( et on ne regarde que les chevilles, hein ? )

voila pour les fenêtres, cette semaine, pose des crémones, si tout va bien, puis finition et lasurage.

et pendant, que je fais pisser de rire les ch’ti n’enfant avec mes parpaing a la crème, heureusement qu’Estelle bosse et rattrape la moyenne de la famille Monvel.

même si elle travaille quasiment toute seule, dame Estelle a eu droit a des coups de main ponctuel. a commencer par mon petit trésor qui a décidé d’aider sa maman. jouer dans la boue sans se faire gronder, ça, c’est bonnard ! 🙂

puis isabelle et laurent sont venu un week end pour lui donner la main.

les torchis sister en pleine action !

un grand merci a isa et laurent.

du coup, le rez de chaussé est fini et il reste trois grandes cloisons a l’étage.

au rayon mauvaise surprise, on a eu une poussée de champignon assez fulgurante et fournie sur une des cloisons. humidités des cloisons, de l’air et obscurités et on est pas loin de l’omelette qui va bien. 🙂

recto

verso

je pense pas, que ce soit très grave mais c’est impressionnant. je suppose qu’il devait y avoir des spores dans la terre et les bonnes conditions réunies ont fait que ça s’est transformé en fête du slip.

et ça sera tout pour cette fois.

Fenêtre part VI, le rendement baisse mais une délicate odeur de  » ça, c’est fait » commence a me chatouiller les narines délicieusement.

en effet, le rendement a pris une bonne gifle mais bon si vous mangiez moins de glace, j’aurais pas a les livrer et je rentrerais plus tôt du boulot pour continuer mes fenêtres. vous n’êtes pas raisonnable. donc, plus de glace ! votre ceinture vous en remerciera et moi aussi !

j’ai commencé par fixer les gueules de loup. elles sont vissé. pourquoi, je sais pas trop mais bon… c’est comme ça qu’on fait.

je suis parti sur quatre vis, pré-percé et fraisé.

puis j’ai rattrapé une ch’tiote connerie. je n’aurais pas du faire la rainure du joint, coté gueule de loup. je l’ai donc rempli avec du silicone et en ai profité pour en mettre une chouille sur les surface en contact, pour parer un éventuel risque de fuite d’étanchéité.

puis la petite rainure, pour le joint coté intérieur sur la gueule de loup que j’ai failli oublier et fait du coup, a la défonceuse.

avec les gueules de loup mise en place, j’ai pu mesurer précisément ( m’enfin, tout est relatif, vous verrez plus loin… ) les longueurs nécessaire a la fabrication des dormants, sans oublier les jeux de fonctionnement de la fenêtre. j’ai mis du 3 mn en bas, la ou le poids du vitrage peut éventuellement faire piquer du nez, la fenêtre et donc frotter et du 2 mn sur les cotés et en haut.

et les dormants usinés.

et montage a blanc. la maman robland et son bébé 🙂

puis après avoir rajouter des pieds a mes serres joints dormant pour qu’il arrête de se vautrer comme des bouses au moindre mouvement ( vindieu, ce qu’il m’ont énervé les fourbes… )

j’ai commencé par couper un ch’tio bout de la gueule de loup pour permettre le passage dans le dormant

un coup de ciseau a bois et roule, nickel tout propre.

puis mis en place des cales pour le jeu de fonctionnement. agrafé avec un petit coup de marteau pour bien enfoncer l’agrafe.

et… et… et… caguade. pas dramatique mais il est pas fier le gars. gouragement dans les mesures des montants des ouvrants. j’ai du merder sur les jeux de fonctionnement, je vois que ça.

en gros, il sont trop court et ça donne ça.

heureusement que les jurons très très vulgaire que j’ai beuglé ont couvert le bruit des coups de pelle de maçon que je me collais sur le museau…

bon, c’est pas dramatique, il faudra raboter l’excédent et la traverse haute sera donc moins large mais bon… j’ai merdé et pis c’est tout. avec les félicitations du jury.

et le premier collage. on colle avec les ouvrants en place, les cales de jeu permettant d’avoir les bonnes dimensions et d’équerrer tout ça.

je suis passé ensuite a l’usinage de la pente des jets d’eau.

en passant, le tanin du chêne… certes, ça fait du bon pinard et de l’encore meilleur whisky mais un peu de sueur, de la poussière de chêne par dessus et on est moucheté, et pour y faire partir… j’ai le bout des doigts et paume des mains toujours tachés depuis que j’ai attaqué les fenêtres…

et les deux premières fenêtre collées en attende de finition et de quincaillerie.

voila, j’ai reçu ma quincaillerie, j’attends la lasure et c’est pour ça que ça sent bon la fin. si tout va bien et que les vents sont favorable, fin juillet, c’est plié.

et pendant que monsieur se fait plaisir avec sa machine a bois, madame en chie un peu mais envoie toujours du pâté sur les cloisons.

donc, comme d’hab’, on s’incline bien bas et on applaudit !

allez pour finir, un petit troll des familles 🙂

la première est chouette mais je préfère nettement la seconde du dessinateur bar 🙂

et un grand merci a nos ami allemand d’avoir libérer tous nos journalistes pris en otage par des informations de merde. vous allez pouvoir reprendre le boulot, les gars ! haba, non, suis je bête, le front d’emmerdeur du tour de france est dans les starting block et a déjà pris possession des rédactions. mais que fait le G.I.G.N ?

fenêtre part faïve: tu triangle ou tu rectangle ? cong !

je vous avais laissé sur mon succès de brouillon triangulaire. ( yes ! )

j’ai donc mis, tout ça, en pratique.

ce que j’avais oublié de préciser dans le précédent post, c’est que la, point de double enfourchement et de petit chanfrein crôôô mignon. mon kit est trop court. ça sera donc simple enfourchement et bord droit en utilisant uniquement le disque de 74. malgré ca, ça reste juste, il me restait 2 mn de marge… reste a voir, si je ferais pas par la suite, le petit chanfrein crôôô mignon a la défonceuse. faut que je calcule le ratio esthétique versus difficulté et risque de merder… dans le doute, ça restera comme ça.

après avoir tout tracé et vérifié, j’ai donc mis en place, les guides puis vérification des angles, vérification des angles, vérification des serrages, vérification des angles et serrages des muscles fessiers ( ha ba toujours ! )

toujours sur le même principe. un coup dans le bout de bois martyr pour commencer et pour pouvoir s’aligner par la suite.

la même fraise partout, droite, y a que la hauteur qui change. le tenon est calculé en fonction de l’épaisseur du couteau ( 18 mn ).

j’ai pas trouvé de système efficace pour bloquer la table a tenonner. donc, c’est moi qui la tient bien plaqué contre le taquet qui l’empêche de reculer. pas génial mais ça le fait quand même.

avec les bouts, tout mangé.

puis avec la fraise a rainurer, j’ai fait la gorge pour le vitrage.

et pour finir, séparation de la pare close. c’est vrai que c’est moins joli mais quand on a pas le choix. reste toujours l’option défonceuse.

et… même pas gouré !

reste a tenter une fenêtre triangle ouvrante en l’adaptant sur un dormant car on aimerait avoir une aération dans la chambre d’amis. donc, elle serait juste entre-ouvrable ( y a la charpente pas loin ). par contre, celle la, point de machine, ça va être a l’ancienne. scie jap’, et ciseau a bois pour les tenons mortaises. même mon disque de 74 est hors jeu.

même si ça s’avère coton a réaliser, je vais le tenter, j’ai le bois pour et si ça marche, parfait,  sinon, elle sera fixe et il n’y aura pas d’aération. on verra bien.

passons a la réalisation des gueules de loup et jets d’eau.

il a fallu que je tape dans mes plateaux de chêne prévu pour mes portes car je les ai tout simplement oublié dans ma commande de bois…

et c’est la que je me suis dit: vive le carrelet de chêne pré découpé ! j’ai mis une bonne journée a débiter et raboter le bois nécessaire. et ma scie circulaire a pas trop aimé. du moins, la courroie qui est bonne a changer a force de patiner…

il est vrai que j’ai une belle scie a ruban qui était prévue pour ça mais j’ai toujours mon problème de moteur. il tourne trop vite et de plus, peine très très rapidement. donc, pour l’instant, elle ne sert a rien…

va pour la circulaire…

et c’est pas tout de débiter, il faut aussi slalomer entre les nœud et défaut pour essayer de tirer le maximum de bois utilisable. pour résumé, vive le carrelet !

en passant, un bel exemple de la durabilité du chêne. ces plateaux sont quasi centenaire et si l’aubier a pris grave cher sa reu’m

tout le reste est nickel, pas un trou de bébête ! la même pièce a l’envers et sans aubier.

quand j’ai vu les plateaux la première fois, j’ai eu comme un doute sur ces facultés d’hébergement de grignoteur en tout genre mais finalement, le chêne, ça reste un bois classe, sobre et vraiment durable.

pendant ce temps la…

efficace ma barriere anti hirondelle, n’est t’il point ? bon, faudrait que je referme de partout pour que ces casses roubignoles ne viennent pas me narguer. bon certes, je peux apprécier, de prés, la grâce de leur vol mais bon, pas dans la maison, bord… ! têtu comme un âne mais bornée comme une hirondelle, oui ! je les chasse, leur gueule dessus, la machine fait un barouf du tonnerre, bin tiens, morte de rire ! ha non, en fait elles tremblent, elles frémissent, rédigent leur testament a la vue de… RIRI !

haba non, en fait.

finalement, ça donne ça pour les gueule de loup.

je n’ai par contre, pas eu le temps d’usiner les jets d’eau. pour les petits jets d’eau, ceux qui viennent sur les ouvrants, j’ai recyclé les chutes diverses zé variées.

et en attente de rencontre avec la toupie.

puis, ça été, journée ponçage avec un mal de pogne carabiné, a la clé . supportant de moins en moins les vibrations, c’est pas l’activité que je préfère…

au menu, ponçage des traces de colle et petit écart d’assemblage et mis en place des chevilles de consolidation ( ça doit s’appeler comme ça… )

traçage

pré-percage et chevillage suivi d’un coup de ponceuse pour bien affleurer. et surtout on évite de rater son coup de marteau sinon t’obtient une belle trace et une bordée de juron.

pendant ce temps la…

elle semble me dire… comment vous dites ? j’t’emmerde ! ha oui, c’est bien ça…

puis on est passé avec madame a l’étape la plus « difficile », a savoir l’usinage extérieur des ouvrants. rien de très dur mais si tu foire, tu prend ta belle fenêtre et t’allume ton feu avec.

cette opération permet de réaliser le chanfrein qui permettra de plaquer la fenêtre au dormant avec le joint entre les deux. il faut donc, qu’il soit parfait sinon bonjour les courants d’air.

et le risque vient du fait que le combiné ( du moins le mien ) n’est pas prévu pour passer des grandes largeurs. donc, ca pendouille plus ou moins dans le vide.

bon, une fois de plus sans entraineur, même pas en rêve…

j’ai donc, mis mon guide parallèle de toupie bien a l’équerre avec le chariot et sa règle, l’entraineur en place et Estelle qui réceptionnait la fenêtre en gardant au mieux l’alignement avec la sortie de machine. j’ai réglé l’entraineur bien bas, histoire qu’il plaque bien la pièce qu’il usinait et nous, on se chargeait du reste de la pièce.

toujours avec la fraise a rainurer et en deux passages sur la hauteur.

premier passage

et deuxième passage

attention, alerte noob machine a bois ! il faut toujours usiner les cotés avec des bois de bout en premier car il y a un risque d’arrachage ( normal ) en sortant de la toupie. mais qu’on peut rattraper avec le passage dans l’autre sens, qui lui n’arrache pas. si on change le sens de passage, le bois éclaté restera.

la même fenêtre, après passage dans l’autre sens. c’est mieux, non ?

puis, réalisation d’un trait de scie pour l’insertion du joint. en deux passages, une fois de plus. pour 1 mn… et oui, faire une rainure de 4 mn d’épais avec un scie de 3 mn… arf !

et ce que ça donnera avec le joint

il manque un chanfrein, coté gauche sur la photo mais je vais d’abord,  percer mes trous pour les charnières et le ferait par la suite, ça sera plus simple que de percer une surface oblique, non ? y a des fois, et bin même que je réfléchis, dit donc !

et un double effet kiss cool du reflechissement, le collage de mes triangles.

le gros avantage, c’est qu’elles sont toute identique. donc je me suis dit qu’en, en mettant deux cote a cote, ça devrait former un beau carré qui me permettront de les coller sans trop me faire suer et bingo, ça marche ! et c’est apparemment d’équerre.

niveau collage, les grandes baie fixe sont aussi collé.

et le rattrapage au branche avec mon bôôô costume de tarzan… vous savez l’oubli du blocage de l’arbre de la toupie, tout ça, tout ça…

pendant ce temps la…

qu’est ce que t’en pense germaine, les gosses seront bien ici ? hôôô oui, mon lucien, c’est naturel, pas de produit chimique et le chat fait peine a voir, on risque pas grand chose de ce coté la. y a même l’humain grincheux qui fait semblant de nous détester mais qui malgré tout, est ravi de pouvoir nous observer de prés. le problème c’est le bail de deux mois, faudra déménager l’année prochaine. mais y a de très beau rampant de maison a proximité, on verra si c’est libre l’année prochaine. allez, appelle bouygues BTP, dit leur qu’on signe pour un nid a marmot.

allez pour finir, les vacances sont finies et j’ai presque fait tout ce que je voulais. il ne me manque plus qu’a usiner les dormants des fenêtres. elles seront loin d’être fini, restera la quincaillerie, le ponçage, huilage, lasurage etc… mais je pensais pas en faire autant. donc, bien content.

et si je tiens mes estimations budgétaires et que tout continue a rouler,  ça aura été les vacances les mieux payés de ma vie…

allez, ça suffa comme ci, demain, je me lève a 3 heures… mais heuuuu !

Fenêtre part four. De si compliquée, fenêtre fixe…

et oui, alors que je voyais ça, comme une simple formalité et bien, je me suis retrouvé devant une accumulation de problème qui ferait passer une demande de carte de grise en préfecture, un jour d’affluence, pour l’équivalent d’un collage de timbre sur une enveloppe.

bon, alors, c’est pourquoi donc, que ça a cagué dans la colle ? et bien, la faute a mon kit fenêtre prévu pour des bouts de bois en 70 de largeur et 50 d’épais.

mais bon, des montants de 70 de large, pour du fixe, c’est de la gourmandise et surtout ça bouffe de la surface de vitrage inutilement.

donc, va pour du 52 x 52 ( voir les études mené par le professeur dugenou de la motte du pré de l’institut pifométrique de portnawak les flots, sur l’influence des 2 mn supplémentaire permettant, une surcharge de vitrage de trouzemillion de millicentrigrade de pascal Fahrenheit par mm carré de bois et ça change donc tout et je fais c’est que ce que je veux ).

pour bien comprendre la caguade, il faut savoir que le kit est prévu pour un empilement de deux disques de 54 de diamètre et un de 74. le 74 étant doté des couteaux oblique qui donne le petit chanfrein qu’on peut voir sur les photos et correspond pil poil avec les fers qui fabrique la pareclose. tout marche très bien avec du bois en 70X50.

alors, le gars, il se dit, que nénni ! ça ne peut point marcher avec mon bois de 52 x 52. ( je réfléchis des fois, mais c’est pas tout le temps efficace 🙂 ), je m’en vais donc ne point utiliser le disque de 74 et monter les couteaux a chanfrein sur le disque de 52, ça fait de la manip’ mais bon… vindieu, chuis un génie !

allons y gaiement, alors !

tou pige ? le tenon ( papa ) doit être plus court ( maman n’est pas d’accord… ) en dessous pour compenser l’épaisseur de la pareclose. la partie supérieure n’est pas gênante car on enlève la pareclose.

voila, voila et le temps que je pige ça…

puis arrive la faute d’inattention, l’oubli du verrouillage du levier permettant de bloquer en hauteur, l’arbre de la toupie. et ma hauteur toute bien réglé a la règle poildecultrique a commencé a descendre tranquillou sans que je ne m’en aperçoive. j’ai passé 6 morceaux avant de me coller une baffe dans la tronche.

bon, même si c’est pas top, je vais combler avec des cales, hein ? et on dit bravo ! les félicitations du jury !

et je suis passé sur mes fenêtres en triangle. et j’ai mieux compris pourquoi deux des fournisseurs a qui j’avais demandé un devis m’ont dit qu’il ne pourrait pas me les faire…

donc, les même réglages bâtard que pour les fenêtres fixe mais avec des angles !

en plus, je suis parti avec un handicap, a savoir une table a tenonner, avec la fonction usinage en angle, en option. ha mais c’est prévu… mais si je connaissais le con qui a fait sauter le pont.

en gros, y a rien pour bloquer l’angulation, mis a part un petit taquet en ferraille pour empêcher de reculer mais le blocage dans l’autre sens a été oublié. j’ai bien tenté de bricoler un blocage supplémentaire avec les sauterelles de la mortaiseuse mais mort de rire que c’était. ça ou rien…

donc, on bloque au cul avec le taquet et on empêche d’avancer dans l’autre sens avec ces mimines. efficaces et très pratique…

sans compter que les repères d’angulation ne sont pas prévu pour cette table a tenonner. donc on va faire autrement, hein ?

bon, tout est réglé, tracé…

ça devrait aller… ou pas. gné ?!? ouate de fuque ! y a un système reproducteur masculin dans le potage !

la, c’est le troisième essai, hein… et j’étais sur que ça le ferait. raté ! parce que y avait aussi le sens des mortaises qui collait pas… oui, parce qu’il y un sens sinon, c’est pas drôle. agrÔÔoooo…

bon, de guerre lasse, j’ai fini mon après midi sur mon ordi et sketchup pour trouver ce qui merdait et j’ai trouvé ! MMUUUUuuuuAAAaaaaAAAAAaaa !!! ouuu j’tai fumé !

vous pouvez télécharger le plan sketchup pour ceux que ça intéresse. ici : fenetre triangle.skp

bon, maintenant, c’est validé, ça marche et j’ai passé le reste de l’après midi a tracer mes tenons mortaises. on verra demain si je m’ai planté. ( madame m’attend au tournant avec une masse de 4000 tonnes façon tex avery )

en passant, je tremble, rien qu’a l’idée de n’avoir pas eu, de toit avec une pente a 45 °… quand je vois comment je me fais ch… avec des angles a 45 ou 90 °… avec une pente a 35 ° ho mon dieu, j’avale le seau de colle, de suite. et cette pente a 45 ° ( ma chérie d’amour ) me permet en plus de faire 8 fenêtre identique. y a des fois, sans le faire exprès, ça va quand même pas trop mal.

sinon, le collage avance tranquillement. tous les ouvrants des fenêtres sont fait, il me reste celle de la baie vitrée et les fixes. et… et… les triangles , bien sur ! et je ne sais absolument pas comment je vais les coller… du moins les mettre sous presse tout en ayant un serrage optimal et un équerrage nickel. m’enfin, je suis sur le coup. mais si vous avez des idées…