Parquet RDC. J’ai plus de temps que d’argent qu’y disait…

bon, et bien, nous voila arrivé au dernier post de mise a jour, en retard. je sais, il a fallu être patient. et pour l’instant, y aura rien d’autre avant un bout de temps… vous pourrez retourner sur vos xinstatiktok, sans regret.

donc, j’eusse l’idée formidable dans un passé lointain, d’acheter des lames de parquet de frêne brut car le prix était très intéressant, pour du parquet brut et c’est du bois peu usité dans le monde du parquet avec un rendu clair et beau, sa maman. ( il est aussi possible que quelques lames de frêne ondé ou olivier trouvées au hasard de la pile est été mis de coté pour finir en manche de guitare mais chut ! )

et les plus anciens lecteurs se souviendront surement des différentes étapes de sa fabrication qui, avec un combiné a bois ( et son entraineur, ne pas l’oublier sinon, t’es mort ) ne représente pas de difficultés particulière mais un temps de réalisation monstre. et c’est peu de le dire…

au final, on a fini de fabriquer l’ensemble des lames achetée, exæquo avec dame estelle. on doit être a moit’moit, niveau boulot.

ça fait beaucoup de bois, beaucoup, beaucoup, beaucoup de copeaux et un nombre impressionnant d’opération a réaliser. pour rappel, dégauchissage, dressage des champs, rabotage largeur + hauteur sur plusieurs passes ( entre 2 et 3 de moyenne, ce qui fait qu’on doit repasser l’entièreté des lames 2 ou 3 fois pour avoir la bonne épaisseur et hauteur ) découpe des bouts d’équerre, et 4 passages a la toupie par lame pour réaliser les rainures languettes.

alors ça valait le coup, une fois de plus, parce que c’est magnifique, une fois posé mais alors, le temps que ça demande, relativise quand même beaucoup la beauté de l’ensemble 🙂 mais bon, ne serait ce pas, le mantra de cette autoconstruction depuis le début ? 🙂

bon, on le pose ce chrognogno de parquet ?

alors profitant de deux semaines de vacances pour aller faire un peu de VTT, baignade, ballade, sieste… Héhô, réveille toi, t’es pas au club med, vindieu ! au boulot ! mais heuuu.

donc, alors que la version chantier de moi même avec godasse de sécurité, visseuse, cloueuse rangeait de façon bien cavalière, mon double short tong au fond a droite, de mes rêves pour une utilisation futur, j’ai donc profité de deux semaines de vacances pour concrétiser tout ce boulot d’usinage passé.

on a commencé par le déménagement de tous les meubles inutile et on a gardé les indispensables qu’on a déplacé par moitié de salon. gaffe la belle doche est dans la place !

pose des lambourdes avé des cales qui vont bien. alors c’est long. et ch… parce que la surface ne facilite pas une mise a niveau optimale du bouzin. 90 m2 a mettre de niveau… pfiouu…

avec parfois une belle épaisseur de cale…

puis pose du parquet.

pas ouf mais c’est derrière les meubles et invisible. donc, celui qui est pas content, il avait qu’a y faire ! tartagueule a la récré, si tu la ramène ! de plus, il est possible que dans un futur dystopique, hautement improbable, je pose des plinthes. mais est ce que les chats ne font pas de conneries mais c’est pas grave parce qu’il sont crôôômignon ? est ce que les licornes existent ? est ce que plus, j’ai une grosse bagnole, plus je suis un vrai bonhomme ? est ce que le nombre de chevaux développé par le dit vehicule influent sur la taille de mon kiki ? est ce que votre vote m’oblige et je serais le président de tous les francais ? hein ? hein ? donc, tel quel, c’est parfait. hop hop hop, je t’ai a l’œil, toi !

plus mieux bien !

puis j’ai loué une ponceuse a parquet et roule pour quelques heures de boulot… trois passage, grain gros, moyen et fin. faut quand même faire gaffe avec cet engin et pas s’endormir sur un endroit parce qu’en gros grain, tu creuse vite une cuvette et pour la rattraper après…

et finition des endroits inaccessible avec la ponceuse a bande.

et on passe au vernissage. on est parti sur du « rubio ». c’est une huile mono couche qui donne un très bon rendu et surtout se passe en un seul passage ( un des arguments phare quand on a 90 m2 a vernir ).

il y a quand même un dépoussiérage a faire avec leur produit spéciale fait pour, pour laisser une surface bien propre et ouvrir les pores du bois. mais c’est très rapide, on pulvérise et on essuie dans la foulée.

autre argument choc du rubio, c’est la consommation. en gros que dalle. c’est un mélange bi composant a melanger et c’est vraiment pas la peine d’en faire des litres, ça serait gâcher. quelques gouttes et on étale avec une éponge. et c’est tout. a part vérifier qu’il n’y a pas de manque, une fois passé un endroit, pas la peine d’y revenir, y a pas plus d’huile qui pénétrera dans la bois. la, par contre c’est un gain de temps, non négligeable comparé au vernis qu’on avait passé dans l’atelier et qui avait nécessité deux couche avec séchage et ponçage entre couche.

et ça résiste parfaitement a une utilisation quotidienne et au nettoyage a coup de serpillière, on en est a un an de retour et pour l’instant, point de soucis, a part des marques, la ou des pieds en ferraille ( notre bureau a base d’ancienne machine singer ) sont en contact direct. a savoir…

Attention ! message de sécurité a caractère informatif !

par contre, avec le rubio, gaffe ! car l’éponge vendu par le fabricant et le rubio ne font pas bon ménage et provoque une réaction d’auto-combustion si on les laisse en tête a tête sans surveillance. c’est bien précisé sur l’emballage mais en tout petit et franchement un risque pareil mériterait d’être plus souligné. sans compter la peur et la gamelle d’anthologie qui va avec.

et oui, car je me suis gaufré de manière magistrale, peut être la plus belle de tout le chantier.

on avait démonté l’escalier pour poser le parquet, remplacé par une échelle et toujours assuré par quelqu’un ( c’était le temps de la journée ). alors repas de midi, puis une odeur de cramé… bizarre… dehors peut être ? ça s’intensifie… on commence a s’inquiéter, on cherche… demande aux gamins s’il ont pas laissé une bougie allumé etc… et dans la panique parce que ça commençait vraiment a sentir le cramé, je grimpe a l’échelle pour aller vérifier l’étage, sans personne pour la tenir, j’arrive a hauteur du dit, étage et la, l’échelle a décidé de vivre sa vie et de ne plus assurer sa fonction première. je suis donc tombé d’environ 2.5m sur le cul avec le dos qui est venu dire bonjour au mur, de façon musclé . et bien, spoiler alert ! outchh ! je l’ai bien senti passer…

pour au final, s’apercevoir que l’éponge a verni jouait au pyromane. donc, faite gaffe quand même si vous utilisez ce produit, excellent au demeurant mais sur ce coup la, ça mériterait d’être précisé en gros, en gras et en fluo sur l’emballage.

alors c’est pas tout a fait fini car il reste des finitions, comme une lame debout pour faire la jonction de mon angle, finir le couloir qu’on a posé mais pas fini les angles et encore moins verni. mais c’est pour cet hiver, normalement…

et le résultat

alors on est ravi. c’est vraiment ce qu’on esperait, un parquet a l’ancienne, solide, bien veiné et surtout clair pour une bonne luminosité. mais bon, encore une fois, au regard de la masse de boulot que cela a été, un bon lino… ( madame me regarde d’un regard désapprobateur et fait tournoyer son bras, façon obelix baffant du romain. )

et mais, me direz vous, et l’étage ? l’étage ? quel étage, point d’étage chez nous, une maison de plein pied que c’est ! un étage… pfff… n’importe quoi. ( madame vient de boire une louche de potion magique alors qu’elle y a pas droit, je commence a compter mes dents. )

alors, alors, l’étage… comment dire… ha bin, si ! pas envie. clair, concis, efficace. la, tout de suite, c’est non. sans compter qu’il y a de grande chance que l’on ai pas assez de parquet. je pense que l’on peut faire la mezzanine mais ça sera tout. donc quand l’envie me pétera, je m’en occuperais et pour ce qui est des autres pièce, le combiné a bois ayant été moult fois rentabilisé, ça sera parquet acheté mais surement pas fabriqué. plein le…

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