Fenêtre part VII : cherche formation de clown menuisier.

toujours un rendement pas exceptionnel mais ça avance.

je me suis occupé du perçage des charnières avec l’aide d’un petit gabarit.

un petit bout de scotch pour la profondeur de perçage

et fight !

bon, ça, nickel. m’enfin, rien de bien difficile.

et je suis passé a ma fameuse fenêtre triangle ouvrante et la, l’ensemble du cirque zavatta est venu m’aider dans les prises de mesures…

ha bin… du chouette boulot… et j’ai bien passé 20 mn a mesurer dans tous les sens et revérifier que je me plantais pas. et… et… roulement de tambour et tarte a la crème dans la tronche ( hô, que si, que je la mérite… ) rhôôô juste 5 cm d’écart… j’ai un doute sur l’étanchéité a l’air…

bon, reprenons quand même du début.

celle la, je devais faire les tenons a la main car mon kit fenêtre est trop court. donc scie japonaise et ciseau a bois.

je sais plus, si j’ai déjà parlé de la scie japonaise mais ça, c’est de l’outil ! de toute façon, les japonais sont aussi balèze en outil a main qu’en gadget et émission télé débile, c’est dire la qualités de leur outils.

la scie japonaise est différente de la scie classique déjà, par la façon de l’utiliser.

une scie classique coupe en poussant alors que la jap’ coupe en tirant. ce qui permet déjà des épaisseurs de lame très fine sans risque qu’elle se torde, a chaque coup de scie, vu que l’effort se fait en tirant. c’est aussi plus précis car toujours, le fait de tirer évite de partir de traviole, ça peut arriver mais le risque est bien moins grand que sur une scie classique.

et deuxièmement, c’est les dentures. sur la mienne, une ryoba, elle possède deux dentures, une pour la coupe dans le sens du fil du bois, la grosse et l’autre en travers, la plus fine. et c’est juste top.

et c’est même pas forcement plus cher qu’une bonne stanley. donc, si vous devez rachetez une scie, essayez, c’est l’adopter ! y en a ici ( en france ) et ici ( en allemagne ) . et surtout ne demandez pas le catalogue du second, c’est juste le playboy de l’amateur du travail du bois et vous risquez a coup sur de vous fâcher avec votre banquier 🙂

agad, si ça travaille bien !

puis dégagement au ciseau a bois.

ensuite, passage dans la toupie pour finir l’ensemble qui était pas trop mal réussi, mis a part le gourragement dimensionnel.

et on revient a la bordée de juron prononcés après la découverte de l’immensité de mon ânerie ( abyssale, si, si, ).

alors pour être sur, de ne pas me replanter, ( sifflotement discret… ) j’ai scié ( arghhh, mon petit cœur saigne ) ma belle fenêtre, pour mesurer l’erreur et rajouter des taquets permettant de confirmer les bonnes dimensions.

j’ai bien caressé l’espoir de me rattraper au branche en recollant ces taquets pour pas gâcher ma belle fenêtre tout en espérant ne pas mourir de honte lorsque je l’aurais mis en place mais, finalement, j’ai abandonné l’idée, de crainte que ce ne soit pas assez solide.

bon, bin, faut la refaire, alors.

j’ai redébité, raboté, tenonné manuellement le bouzin, propre, nickel…

et… et… n’entendez vous pas, cette musique enjoué annonçant, des tigres, des lions, des acrobates et surtout bozo le clown et ces tartes a la crème arrivant avec ces godasse de 4 mètre de long et son nez rouge ?

ha, non, mais c’est juste des baffes dans la gueule que je mérite ! c’est pas des tartes a la crème qu’il me faut mais des parpaing ! ( a la crème, si vous voulez )

alors, les dimensions, check ! je pouvais difficilement me gourer après le précédent naufrage menuisier. bah alors pourquoi la baffe dans la gueule, le parpaing, que dis je… l’enclume ?

je vous laisse constater la seconde catastrophe menuisière…

voila, voila… j’ai oublié de compenser les pare closes et y a comme un manque. la classe, non ?

alors, je ne dirais qu’un mot: FUCK ! et pis gogo gadget au costume de tarzan, spechiole rattrape au branche ( enfin, la, c’est plutôt George de la jungle, attention a l’arbre ! ).

oui, je suis mort de honte et je ressemble a un vacancier qui aurait oublié la crème solaire et se serait endormi 12 heures en plein soleil…

mais… vu que cette magnifique fenêtre va se trouver entre le mur du haut du pignon et la ferme, ferme qui devrait presque la cacher, j’ai conditionné mon cerveau pour effacer ce malheureux épisode de naufrage menuisier et je me suis autosuggestionné que j’ai fait du bon boulot et qu’il n’y a donc aucune raison d’être mort de honte. ou pas.

pour finir avec la fenêtre maudite, elle devrait s’ouvrir comme ça. pas très conventionnel mais, il n’y a que dans ce sens qu’elle ne frotte et coince pas.

ça nous donne une vingtaine de cm d’ouverture, ce qui sera parfait pour son unique fonction d’aération estivale et ce qui équivaut a l’espace disponible entre le mur et la ferme ( ça se verra pas que je vous dis, allez, heuu, croyez moi, heuuu )

dans le sens le plus logique, on pète du 5 cm max car ça coince dans les angles en pointe.

et parce que j’ai pas fini avec les conneries, en v’la encore un petiote pour la digestion. qui, qui n’a, oublié de faire la feuillure pour le joint du dormant de la fenêtre triangle ?

cette fois ci, c’est rattrapable mais ça m’aura pas fait gagner de temps…

j’ai repassé le dormant a la toupie avec la fraise adéquate et une bague de copiage et je m’en sort pas trop mal.

mais les angles était inaccessible par la fraise. donc a la mano.

pour en finir avec les fenêtres, j’ai aussi fini de poncer toutes les fenêtres et de les cheviller a la cheville étoile zamak. pré perçage et marteau pour sécuriser l’assemblage. on voit bien les chevilles dans les angles, sur cette photo ( et on ne regarde que les chevilles, hein ? )

voila pour les fenêtres, cette semaine, pose des crémones, si tout va bien, puis finition et lasurage.

et pendant, que je fais pisser de rire les ch’ti n’enfant avec mes parpaing a la crème, heureusement qu’Estelle bosse et rattrape la moyenne de la famille Monvel.

même si elle travaille quasiment toute seule, dame Estelle a eu droit a des coups de main ponctuel. a commencer par mon petit trésor qui a décidé d’aider sa maman. jouer dans la boue sans se faire gronder, ça, c’est bonnard ! 🙂

puis isabelle et laurent sont venu un week end pour lui donner la main.

les torchis sister en pleine action !

un grand merci a isa et laurent.

du coup, le rez de chaussé est fini et il reste trois grandes cloisons a l’étage.

au rayon mauvaise surprise, on a eu une poussée de champignon assez fulgurante et fournie sur une des cloisons. humidités des cloisons, de l’air et obscurités et on est pas loin de l’omelette qui va bien. 🙂

recto

verso

je pense pas, que ce soit très grave mais c’est impressionnant. je suppose qu’il devait y avoir des spores dans la terre et les bonnes conditions réunies ont fait que ça s’est transformé en fête du slip.

et ça sera tout pour cette fois.

Fenêtre part VI, le rendement baisse mais une délicate odeur de  » ça, c’est fait » commence a me chatouiller les narines délicieusement.

en effet, le rendement a pris une bonne gifle mais bon si vous mangiez moins de glace, j’aurais pas a les livrer et je rentrerais plus tôt du boulot pour continuer mes fenêtres. vous n’êtes pas raisonnable. donc, plus de glace ! votre ceinture vous en remerciera et moi aussi !

j’ai commencé par fixer les gueules de loup. elles sont vissé. pourquoi, je sais pas trop mais bon… c’est comme ça qu’on fait.

je suis parti sur quatre vis, pré-percé et fraisé.

puis j’ai rattrapé une ch’tiote connerie. je n’aurais pas du faire la rainure du joint, coté gueule de loup. je l’ai donc rempli avec du silicone et en ai profité pour en mettre une chouille sur les surface en contact, pour parer un éventuel risque de fuite d’étanchéité.

puis la petite rainure, pour le joint coté intérieur sur la gueule de loup que j’ai failli oublier et fait du coup, a la défonceuse.

avec les gueules de loup mise en place, j’ai pu mesurer précisément ( m’enfin, tout est relatif, vous verrez plus loin… ) les longueurs nécessaire a la fabrication des dormants, sans oublier les jeux de fonctionnement de la fenêtre. j’ai mis du 3 mn en bas, la ou le poids du vitrage peut éventuellement faire piquer du nez, la fenêtre et donc frotter et du 2 mn sur les cotés et en haut.

et les dormants usinés.

et montage a blanc. la maman robland et son bébé 🙂

puis après avoir rajouter des pieds a mes serres joints dormant pour qu’il arrête de se vautrer comme des bouses au moindre mouvement ( vindieu, ce qu’il m’ont énervé les fourbes… )

j’ai commencé par couper un ch’tio bout de la gueule de loup pour permettre le passage dans le dormant

un coup de ciseau a bois et roule, nickel tout propre.

puis mis en place des cales pour le jeu de fonctionnement. agrafé avec un petit coup de marteau pour bien enfoncer l’agrafe.

et… et… et… caguade. pas dramatique mais il est pas fier le gars. gouragement dans les mesures des montants des ouvrants. j’ai du merder sur les jeux de fonctionnement, je vois que ça.

en gros, il sont trop court et ça donne ça.

heureusement que les jurons très très vulgaire que j’ai beuglé ont couvert le bruit des coups de pelle de maçon que je me collais sur le museau…

bon, c’est pas dramatique, il faudra raboter l’excédent et la traverse haute sera donc moins large mais bon… j’ai merdé et pis c’est tout. avec les félicitations du jury.

et le premier collage. on colle avec les ouvrants en place, les cales de jeu permettant d’avoir les bonnes dimensions et d’équerrer tout ça.

je suis passé ensuite a l’usinage de la pente des jets d’eau.

en passant, le tanin du chêne… certes, ça fait du bon pinard et de l’encore meilleur whisky mais un peu de sueur, de la poussière de chêne par dessus et on est moucheté, et pour y faire partir… j’ai le bout des doigts et paume des mains toujours tachés depuis que j’ai attaqué les fenêtres…

et les deux premières fenêtre collées en attende de finition et de quincaillerie.

voila, j’ai reçu ma quincaillerie, j’attends la lasure et c’est pour ça que ça sent bon la fin. si tout va bien et que les vents sont favorable, fin juillet, c’est plié.

et pendant que monsieur se fait plaisir avec sa machine a bois, madame en chie un peu mais envoie toujours du pâté sur les cloisons.

donc, comme d’hab’, on s’incline bien bas et on applaudit !

allez pour finir, un petit troll des familles 🙂

la première est chouette mais je préfère nettement la seconde du dessinateur bar 🙂

et un grand merci a nos ami allemand d’avoir libérer tous nos journalistes pris en otage par des informations de merde. vous allez pouvoir reprendre le boulot, les gars ! haba, non, suis je bête, le front d’emmerdeur du tour de france est dans les starting block et a déjà pris possession des rédactions. mais que fait le G.I.G.N ?

Fenêtre part troize : tu profile ou tu colle, cong ?

avec mes bôôô bout de bois, tout bien raboté comme il faut, j’ai attaqué les différents passage a la toupie qui font une belle fenêtre.

après m’être échauffer le fessier, par des mouvements de contraction décontraction rapide, afin d’éviter le claquage résultant d’un serrage de fesse un peu trop intense avant chaque passage d’un bout de bois dans la machine ( le doute… toujours le doute. mesure deux fois, coupe une fois, qu’y disait les anciens ), j’ai envoyé du bois… arf !

ze feurst ouane operéchionne consiste a déterminer les différentes longueurs des ouvrants. car on commence par eux.

donc, pour une fenêtre de 120 x 120, on enlève l’épaisseur des dormants, plus les différents jeux, ( 2 mn sur les cotées et en haut et 3 mn en bas pour un bon fonctionnement de la fenêtre), l’épaisseur de la gueule de loup ( partie centrale qui fait la jonction des deux ouvrants ) et son jeu de 2 mn aussi, on obtient une mesure pour les montants et une autre, a diviser par deux pour les traverses des ouvrants. bah oui, deux ouvrants, donc…

puis on trace. le trait extérieur est le trait de coupe et l’intérieur sert de repère pour le passage a la toupie, soit 52 mn de profondeur.

puis on reporte le trait intérieur sur les autres faces, toujours pour la toupie.

y a plus qu’a mettre en place l’empilement de fraise de la mort qui tue. vrai de vrai, ça fout les jetons. ça fait un bruit… et ça souffle d’un force… mieux qu’un ventilateur ! tiens, une petite vidéo, pour prouver que la contraction fessière n’est pas exagéré.

donc, on règle la hauteur, et on fait un passage dans le martyr sans pièce de bois. ça nous donne le trait de coupe.

puis, en plusieurs passages, on passe sa pièce ( en serrant les fesses, hein… ) jusqu’au trait intérieur qu’on a tracé tout a l’heure.

et, tadâââmm ! un profil bien propre et pile poil a la bonne profondeur.

et on fait de même avec toutes les traverses.

puis on passe aux montants et son empilement de fraises toujours dangereux pour des doigts aventureux mais moins impressionnant quand même, car plus léger.

même technique, réglage de la hauteur, un coup dans le martyr et plusieurs passes jusqu’à arriver au trait.

il faut ensuite passer au profilage des pare closes en montant les fers adéquate.

ils profilent la pare close fixe et la mobile qu’il faudra faire sauter d’un coup de scie.

on met en place tout le bazar protège doigt et en avant.

j’ai oublié de préciser qu’avant chaque opération, je me règle sur ma fenêtre martyr en sapin. même assemblage et épaisseur, y a que la taille générale qui change ( 60 x 60 ).

ça me permet de me détendre le croupion avant chaque passage des morceaux de chêne. mon petit cul de danseuse étoile m’en remercie 🙂 quewoâââ ! mon gros cul de bucheron du grand nord ? z’êtes impitoyable ! bon, allez, un fois de plus, mont d’or patate, savagnin, tout ça, tout ça, quoi… 🙂

et on vérifie l’équerrage, les dimensions etc, avant de passer le chêne. ( sans oublier l’imitation de louis de funes )

le petit chcrochrogno qu’on voit sur la gauche de la pièce vient du fait, que l’outil est prévue pour une épaisseur de 50 mn et ma pièce en fait, 52. il faut que je repasse un coup avec le fer qui va bien pour le faire sauter. et la question que vous vous posez est… bin pourquoi donc que t’as pas fait en 50, bougre d’âne ? et bien… parce que ! 2 mn, c’est psychologique et ça sera plus costaud. des études mené par le professeur dugenou de la motte du pré, ont prouvé piffométriquement parlant que ça va faire toute la différence et puis c’est tout !

avant

après. des broutilles que je vous dit !

puis montage de lame de scie pour un « finish him » de la pare close.

avant

après…

puis réalisation du « flottage » et de la rainure sur les traverses basses qui serviront a coller le jet d’eau.

et l’ensemble rangé par fenêtre avec ses pare closes respectives.

pendant ce temps la… feignasse est le terme qui me vient de suite a l’esprit… ça va qu’il est sympa comme chat, sinon, il prendrait mon pied dans le fondement pour lui apprendre a pioncer, au lieu d’aller chasser de la souris.

j’ai ensuite stocké les fenêtres en attente de collage a l’étage et en veillant a les poser sur les pare closes pour faire une circulation d’air. le copain toto ( secondé par senseî caribou ) m’ayant conseillé de faire comme ça pour éviter par les chaleurs excessives qui courent en ce moment, de transformer mes bouts de bois en grand huit de fête foraine.

après encollage, a la spatule, ( ça va, vrai bien et c’est bien plus pratique que le pinceau au regard des faibles épaisseurs des tenons ), on met en place dans les serres joint dormant en prenant la précaution de mettre un petit bout de papier kraft ( ou autre choses ) pour éviter que la fenêtre colle au serre joint et que la magnifique couleur verte des dormants ne marque les fenêtres.

puis on équerre avec une pige préparé préalablement qui permet de mettre en place le tout.

la pige devrait normalement suffire mais je préfère fignoler avec une bête équerre. car une fois qu’on met les serres joint supérieur, on ne peut plus mettre la pige et on ne peut donc plus vérifier l’équerrage…

une fois, sur de son coup, on serre sans trop forcer et roule.

mon marchand de colle m’annonce un temps de serrage de 20 mn… ce qui me parait peu donc, j’ai pris la fourchette haute, a savoir 3 heures mini pour de la colle prise lente.

a ce rythme, je peux faire 4 collage par jour, en attendant les nouveaux serres joint dormant que j’ai commandé pour pourvoir en faire le double.

j’ai ensuite mis en place les modification décidé dernièrement. a savoir, la baie vitrée, au lieu d’avoir trois morceaux de 2.5 m de haut par 1 m de large, prévue initialement, on est passé a trois morceaux de 1.6 m de haut et une fenêtre ouvrant en partie basse de 70  de haut.

c’est mon vendeur de bois qui me l’a conseillé car selon lui, une fenêtre de 2.5 m de haut risquait d’être limite. et finalement, c’est plus joli et plus pratique. ça nous permettra de faire une ventilation naturelle pour rafraichir les chaudes nuits d’été.

il a donc fallu que je mette un refend  pour faire cette séparation. pour faire discret et propre, j’ai assemblé avec des équerres de chaise mais planqué et qui devrait se retrouver sous le dormant de la fenêtre, donc invisible.

j’ai donc fait des rainures a la festool powwââââ, version défonceuse, pour intégrer les équerres dans les cadres.

ce qui nous donne…

et avec les équerres et vis…

et ce qui nous donne au final…

bon, les montants jointent pas nickel, nickel et il faudra boucher tout ça mais dans l’ensemble, c’est pas trop mal et devrait être invisible.

j’ai aussi stocké mes futurs dormants sur épingle, soit une lame d’air entre chaque rang et toujours sur les conseils du toto et du caribou.

pendant ce temps la, madame donnait pas sa part au chien !

au menu, toujours de la cloison.

pour la préparation du torchis, voila, comment elle procède.

une vielle baignoire, une couche de paille, en vrac. tartiné d’un couche de barbotine.

premier mélange a la fourche a foin…

puis une nouvelle couche de paille et de barbotine. et on retouille a la fourche.

et y a plus qu’a…

pendant ce temps la, julie s’occupe de la décoration intérieur de sa chambre et décide de l’emplacement de son lit. notez le soucis du détail, même son « maôuu » est bien en place sur l’oreiller 🙂

et pour finir, c’est quoi donc, a votre avis ?

c’est juste une barrière anti hirondelle, aussi têtue que bornée. pendant trois jours, on a eu la visite d’un couple d’hirondelle qui venait tester nos solives dans le but non avoué de finir squatteur et de faire leur nid. la première fois, c’est crôôô mignon, mais quand elle passe une bonne dizaine de fois par jour… bin heuuu… même en leur gueulant dessus pour les effrayer, bin, compte la dessus et boit de l’eau.

alors qu’on soit bien, d’accord, j’adore les hirondelles, c’est même le plus bel oiseau qui existe selon moi et on serait ravi qu’elle viennent squatter nos rampants mais l’intérieur de la maison, niet ! ça me fendrait le cœur de devoir casser le nid si on les avait laisser faire. donc, apparemment c’est efficace et elle ont du trouver un autre endroit. pas trop loin, j’espère…

ps: ‘tain, j’ai même pas dit du mal du tour de france… bon, allez pour la forme, vive le tour de france ! aux états unis ! ça, ça serait original, que diable !

Encore de tout et de rien mais qui sent bon le déménagement futur.

pour éviter de trop glander avant la minipelle, on s’est occupé de tout ce qu’on doit faire depuis une plombe et qui est repoussé par manque de temps..

on a commencé a poser le papier kraft pare-poussière sur les rampants.

puis je me suis occupé de finir d’isoler notre velux. liège sur les cotés et ouate de cellulose en vrac au niveau de la paille.

j’ai commencé par recouper bien droit la volige a la festool pôôôwa en version spiderman.

puis pour faciliter la pose du futur lambris, je lui ai donné une pente a 45 °, toujours a la festool pôôôwaaa défonceuse. notez la précision de l’outil qui m’a permis de me faire une coupe chaussée au moine avec une fraise droite et ce, uniquement sur l’arrière du crane ! ( comment ça, sur le devant aussi ? ) ‘sont trop fort chez festool, niveau précision.

mise en place de la ouate de cellulose sur le bas de la fenêtre

puis isolation du tour du velux et de l’intérieur des poutres en I avec du liège.

et fini, tout propre, que y’a plus qu’a l’habiller avec du lambris.

au passage et a titre d’information, le liège a la circulaire, ça coupe nickel propre. pas d’arrachage, finition propre et on peut même découper des bande de 2 cm.

pendant ce temps, dame Estelle a commencé les cloisons intérieur en terre paille.

barbotine liquide et paille mélangé a la main.

de prés. je pense que c’est un bon compromis, entre le poids et l’inertie que pourrait procurer la terre. et même si c’est salissant, c’est relativement facile a faire. pis, une fois de plus avec le terre paille, ça coute presque rien.

de mon coté, j’ai attaqué notre paroi de douche.

bloc de béton cellulaire qui sera carrelé a l’intérieur et enduit chaud classique en extérieur.

j’ai du mettre une assise assez épaisse pour compenser la hauteur de la bonde de douche. du coup, le bac sera un poil plus haut que prévu mais bon, rien de dramatique.

et montage de la cloison. c’est quand même pas mal le béton cellulaire. ça se coupe ( pas besoin d’une scie spéciale fait pour, une vielle scie a bois a grosse dent fait très bien l’affaire ), lime, perce assez facilement tout en étant très costaud. par contre, ça n’aime pas les chocs…

autre chose que je devais faire depuis une plombe. la dalle de poêle de masse…

alors, la, ça a été une grande source de réfléchissement intense. d’un coté, on a un plancher paille très très bien isolé et de l’autre, cette dalle qui doit être aussi, bien isolé, si possible mais pouvant supporter le poids de l’éventuel poêle de masse. et la, c’est le drame…

parce que des béton allégé très bien isolé, y en a pas mal, béton de liège, de chanvre, de vermiculite etc… mais niveau résistance, niet !

donc, finalement, on s’est rabattu sur une dalle en béton armé de 8 cm, le tout recouvert de carreau de béton cellulaire avec isolation périphérique en liège. le tout sera recouvert une fois de plus, de liège et de parquet que l’ont pourra virer plus tard quand le courage nous sera venu pour attaquer ce poêle de masse. c’est bonnard dans les deux cas. qu’on fasse le poêle ou pas, on est bien isolé d’un coté et moins bien isolé mais costaud dans l’autre.

ça nous aura quand même couté un peu de thunes cette histoire, le liège, c’est pas ce qui a de meilleur marché…

voila, voila. j’attaque aujourd’hui, mes deux premières semaines de vacances et j’ai reçu la mini pelle, hier. donc FIGHT !

Gouttière posées, cloison du RDC finie !

on cause pas des masses mais on bosse toujours. en version plus cool certes mais ça avance quand même.

madame s’est chargé des cloisons pendant que je m’occupais des gouttières.

on a posé les montants ensemble puis elle a fait fumer notre nouvelle cloueuse pneumatique ( très pratique cette bête la ).

puis on a aussi fini la salle de bain de l’étage

ainsi que les dessus de portes

et l’espace entre les fermes de l’étage

puis pose des lattis au RDC

voila, y a plus qu’a m’auto-botter le fondement pour commencer l’électricité ( pour rappel, le mal unique et absolu, que je préférerais inviter steevy pour un exposé de géopolitique internationale sur la balance commerciale du troudukistan occidental ).

mais bon, j’y couperais pas.

allez… les gouttières. bon, que dire, a part… ha ba, tout de même ! ha ba oui mais bon, faut gérer les priorités…

j’ai commencé par mettre mes bouts de poutres en I a niveau, j’entends par la, que lors de la découpe, j’ai du en couper, avec 1 cm de trop ou en moins, ou au moment de la pose sur le toit, elle devait pas être pil poil au bon endroit. m’enfin, il en avait qui descendait ou remontait un poil de trop pour faire une ligne parfaite.

donc avec de la ficelle et ma scie sabre qui va bien, j’ai découpé tout ce qui dépassait. et mine de rien, y avait du boulot… autant le pan de toit sud était a peu prés propre, autant le nord… j’ai quasiment du, toutes les reprendre… j’ai aussi doublé l’âme en osb des poutres avec un tasseau afin de pourvoir clouer le futur bardage qui viendra fermer les rampants.

puis, j’ai posé les planches de rives et après avoir claqué une ligne au cordeau pour la pente ( 5 mn au mètre ), j’ai commencé a poser les supports de gouttière.

puis préparation de la gouttière pour poser la « naissance » ou pour causer le parler de tous les jours, la sortie ou descend la flotte.

ensuite soudure du fond.

attention a ne pas oublier de mettre du décapant spécial fait pour ou de l’acide chlorhydrique qui a la même fonction ( gaffe au poumon, ça agresse velu cette cochonnerie ) sinon, la soudure ne prend pas.

j’ai fait des point de soudure pour maintenir le fond en place puis avec l’aide d’Estelle, j’ai fait la soudure au sol pour éviter de se faire suer sur l’échafaudage.

puis, mis en place de la gouttière et finition de la soudure. bon, le principal, c’est que se soit étanche, hein ? donc, on évite de regarder le coté esthétique, merci d’avance 🙂

avé la naissance…

puis est arrivé le retour du détour par le chemin de traverse… de mon angle !!! et une fois de plus, il ne m’a pas déçu… rhaaa… découper en angle, une gouttière arrondie, un vrai bonheur…

j’ai donc découpé un premier coté avec l’angle le plus propre possible et en respectant la noue de mon toit puis, j’ai amené le deuxième coté et tenté tant bien que mal, de tracer l’angle adéquate pour une jonction nickel.

puis soudure a la « va comme j’te pousse »; en tentant de souder, éviter de cramer le parepluie et foutre le feu a la maison, passer le fer a souder dans des endroits ou il devrait pas passer, serrer les fesses pour espérer ne pas percer la gouttière et accessoirement éviter de se cramer les pognes. bien stressant tout ça.

bon, c’est pas nickel, nickel… mais c’est étanche. donc fuck la soudure chiadé au petit oignon 🙂

même punition de l’autre coté avec moins de succès… la tuile de de l’arretier compliquait encore plus le challenge…

malheureusement, de ce coté, ça voulait pas le faire, et en plus d’un gros pâté d’étain, a force d’insister, j’ai percé la gouttière avec la sortie de la  » chambre de chauffe  » du fer a souder.

un florilège de juron bien senti dont j’ai le secret plus tard, j’ai décidé sur le coup que ça ferait bien l’affaire. fin de journée, fatigue, tout ça, tout ça…

mais, c’était vraiment très très moche et voir même que ça me déstabilisait le trou de balle ( heuuu… pardon 🙂 ) d’avoir fait un boulot aussi pourave. donc, le lendemain, j’ai refait l’angle avec des chutes et sur mon établi.

je me suis bien fait suer pour le mettre en place mais c’est ach’t mieux. toujours bien chargé en étain mais sans trou, tout moche.

il ne restait plus qu’a mettre les crochet a neige et puis basta !

et au final…

voila, a venir et pour repousser l’échéance fatidique menant au mal absolu, je vais me mettre sur la rambarde de la mezzanine. ça sera plus secure pour les p’tiots ( même s’il n’y ont pas accès ) et ça me débarrassera un peu de bois dans l’atelier maison.

Cloison de l’étage ou comment créer une spatialisation dimensionnellement émotive de l’occupation d’un sur-réel intérieur intrinsèquement relié a la poignée de porte.

et kék part, s’tu veux, faut pas oublier de la poucher, la porte. hein ?

avec la venue de la tatie et du tonton du nord ( alias l’attila de la sieste, vous verrez plus loin 🙂 ), les cloisons de l’étage sont finie. on progresse…

pour les cloisons, pas grand chose a expliquer donc quelques photos:

eu’l tonton, tatie et estelle en action !

et agad’ le travail ! admire, comment c’est chiadé le passage de panne et le rampant. j’aurais pas fait mieux ! ( en fait, j’aurais fait moins bien, mais chuuut, faut pas dire ! )

et au final, ça donne ça…

puis on a commencé les poutres en I du plancher.

on a du ressortir la machine a bois pour repasser quelques membrures qui me manquait pour finir ces poutres. mauvais calcul de ma part…

pour la fabrication, comme d’hab’ avec juste des poutres plus haute et plus longue que celle du toit.

par contre, pour les déplacer, c’est beaucoup plus lourd… et a trois, c’est pas de trop.

pendant ce temps la, tatie passait un coup de râteau pour enlever les saletés et faire place nette pour pouvoir poser les poutres.

Un grand merci a Josette et Jean pierre pour leur gros coup de main. on a bien avancé pendant ces quasi deux semaines.

voila, pour finir cette année, on finit le plancher du rez de chaussé et puis, repos. on en a besoin…

PS: j’avais parlé de warrior de la sieste…

et bien, vous, les siesteurs du dimanche, les amateurs de la petite pose du milieu d’aprém’ ou de fin de repas, vous pouvez tous aller vous rhabiller, le jean pierre, il impose juste le respect 🙂

même le chat qui donne pas sa part au chien, fait pale figure devant le maestro du roupillon

PS 2: pardon a jean pierre pour cette photo peu flatteuse mais je pouvais pas m’en empêcher 🙂 j’entends déjà betonman ( laurent ) se marrer comme une baleine 🙂

la bise a vous deux !

PS 3 : des fois, on a pas d’idée pour trouver des titres de post…