fenêtre part faïve: tu triangle ou tu rectangle ? cong !

je vous avais laissé sur mon succès de brouillon triangulaire. ( yes ! )

j’ai donc mis, tout ça, en pratique.

ce que j’avais oublié de préciser dans le précédent post, c’est que la, point de double enfourchement et de petit chanfrein crôôô mignon. mon kit est trop court. ça sera donc simple enfourchement et bord droit en utilisant uniquement le disque de 74. malgré ca, ça reste juste, il me restait 2 mn de marge… reste a voir, si je ferais pas par la suite, le petit chanfrein crôôô mignon a la défonceuse. faut que je calcule le ratio esthétique versus difficulté et risque de merder… dans le doute, ça restera comme ça.

après avoir tout tracé et vérifié, j’ai donc mis en place, les guides puis vérification des angles, vérification des angles, vérification des serrages, vérification des angles et serrages des muscles fessiers ( ha ba toujours ! )

toujours sur le même principe. un coup dans le bout de bois martyr pour commencer et pour pouvoir s’aligner par la suite.

la même fraise partout, droite, y a que la hauteur qui change. le tenon est calculé en fonction de l’épaisseur du couteau ( 18 mn ).

j’ai pas trouvé de système efficace pour bloquer la table a tenonner. donc, c’est moi qui la tient bien plaqué contre le taquet qui l’empêche de reculer. pas génial mais ça le fait quand même.

avec les bouts, tout mangé.

puis avec la fraise a rainurer, j’ai fait la gorge pour le vitrage.

et pour finir, séparation de la pare close. c’est vrai que c’est moins joli mais quand on a pas le choix. reste toujours l’option défonceuse.

et… même pas gouré !

reste a tenter une fenêtre triangle ouvrante en l’adaptant sur un dormant car on aimerait avoir une aération dans la chambre d’amis. donc, elle serait juste entre-ouvrable ( y a la charpente pas loin ). par contre, celle la, point de machine, ça va être a l’ancienne. scie jap’, et ciseau a bois pour les tenons mortaises. même mon disque de 74 est hors jeu.

même si ça s’avère coton a réaliser, je vais le tenter, j’ai le bois pour et si ça marche, parfait,  sinon, elle sera fixe et il n’y aura pas d’aération. on verra bien.

passons a la réalisation des gueules de loup et jets d’eau.

il a fallu que je tape dans mes plateaux de chêne prévu pour mes portes car je les ai tout simplement oublié dans ma commande de bois…

et c’est la que je me suis dit: vive le carrelet de chêne pré découpé ! j’ai mis une bonne journée a débiter et raboter le bois nécessaire. et ma scie circulaire a pas trop aimé. du moins, la courroie qui est bonne a changer a force de patiner…

il est vrai que j’ai une belle scie a ruban qui était prévue pour ça mais j’ai toujours mon problème de moteur. il tourne trop vite et de plus, peine très très rapidement. donc, pour l’instant, elle ne sert a rien…

va pour la circulaire…

et c’est pas tout de débiter, il faut aussi slalomer entre les nœud et défaut pour essayer de tirer le maximum de bois utilisable. pour résumé, vive le carrelet !

en passant, un bel exemple de la durabilité du chêne. ces plateaux sont quasi centenaire et si l’aubier a pris grave cher sa reu’m

tout le reste est nickel, pas un trou de bébête ! la même pièce a l’envers et sans aubier.

quand j’ai vu les plateaux la première fois, j’ai eu comme un doute sur ces facultés d’hébergement de grignoteur en tout genre mais finalement, le chêne, ça reste un bois classe, sobre et vraiment durable.

pendant ce temps la…

efficace ma barriere anti hirondelle, n’est t’il point ? bon, faudrait que je referme de partout pour que ces casses roubignoles ne viennent pas me narguer. bon certes, je peux apprécier, de prés, la grâce de leur vol mais bon, pas dans la maison, bord… ! têtu comme un âne mais bornée comme une hirondelle, oui ! je les chasse, leur gueule dessus, la machine fait un barouf du tonnerre, bin tiens, morte de rire ! ha non, en fait elles tremblent, elles frémissent, rédigent leur testament a la vue de… RIRI !

haba non, en fait.

finalement, ça donne ça pour les gueule de loup.

je n’ai par contre, pas eu le temps d’usiner les jets d’eau. pour les petits jets d’eau, ceux qui viennent sur les ouvrants, j’ai recyclé les chutes diverses zé variées.

et en attente de rencontre avec la toupie.

puis, ça été, journée ponçage avec un mal de pogne carabiné, a la clé . supportant de moins en moins les vibrations, c’est pas l’activité que je préfère…

au menu, ponçage des traces de colle et petit écart d’assemblage et mis en place des chevilles de consolidation ( ça doit s’appeler comme ça… )

traçage

pré-percage et chevillage suivi d’un coup de ponceuse pour bien affleurer. et surtout on évite de rater son coup de marteau sinon t’obtient une belle trace et une bordée de juron.

pendant ce temps la…

elle semble me dire… comment vous dites ? j’t’emmerde ! ha oui, c’est bien ça…

puis on est passé avec madame a l’étape la plus « difficile », a savoir l’usinage extérieur des ouvrants. rien de très dur mais si tu foire, tu prend ta belle fenêtre et t’allume ton feu avec.

cette opération permet de réaliser le chanfrein qui permettra de plaquer la fenêtre au dormant avec le joint entre les deux. il faut donc, qu’il soit parfait sinon bonjour les courants d’air.

et le risque vient du fait que le combiné ( du moins le mien ) n’est pas prévu pour passer des grandes largeurs. donc, ca pendouille plus ou moins dans le vide.

bon, une fois de plus sans entraineur, même pas en rêve…

j’ai donc, mis mon guide parallèle de toupie bien a l’équerre avec le chariot et sa règle, l’entraineur en place et Estelle qui réceptionnait la fenêtre en gardant au mieux l’alignement avec la sortie de machine. j’ai réglé l’entraineur bien bas, histoire qu’il plaque bien la pièce qu’il usinait et nous, on se chargeait du reste de la pièce.

toujours avec la fraise a rainurer et en deux passages sur la hauteur.

premier passage

et deuxième passage

attention, alerte noob machine a bois ! il faut toujours usiner les cotés avec des bois de bout en premier car il y a un risque d’arrachage ( normal ) en sortant de la toupie. mais qu’on peut rattraper avec le passage dans l’autre sens, qui lui n’arrache pas. si on change le sens de passage, le bois éclaté restera.

la même fenêtre, après passage dans l’autre sens. c’est mieux, non ?

puis, réalisation d’un trait de scie pour l’insertion du joint. en deux passages, une fois de plus. pour 1 mn… et oui, faire une rainure de 4 mn d’épais avec un scie de 3 mn… arf !

et ce que ça donnera avec le joint

il manque un chanfrein, coté gauche sur la photo mais je vais d’abord,  percer mes trous pour les charnières et le ferait par la suite, ça sera plus simple que de percer une surface oblique, non ? y a des fois, et bin même que je réfléchis, dit donc !

et un double effet kiss cool du reflechissement, le collage de mes triangles.

le gros avantage, c’est qu’elles sont toute identique. donc je me suis dit qu’en, en mettant deux cote a cote, ça devrait former un beau carré qui me permettront de les coller sans trop me faire suer et bingo, ça marche ! et c’est apparemment d’équerre.

niveau collage, les grandes baie fixe sont aussi collé.

et le rattrapage au branche avec mon bôôô costume de tarzan… vous savez l’oubli du blocage de l’arbre de la toupie, tout ça, tout ça…

pendant ce temps la…

qu’est ce que t’en pense germaine, les gosses seront bien ici ? hôôô oui, mon lucien, c’est naturel, pas de produit chimique et le chat fait peine a voir, on risque pas grand chose de ce coté la. y a même l’humain grincheux qui fait semblant de nous détester mais qui malgré tout, est ravi de pouvoir nous observer de prés. le problème c’est le bail de deux mois, faudra déménager l’année prochaine. mais y a de très beau rampant de maison a proximité, on verra si c’est libre l’année prochaine. allez, appelle bouygues BTP, dit leur qu’on signe pour un nid a marmot.

allez pour finir, les vacances sont finies et j’ai presque fait tout ce que je voulais. il ne me manque plus qu’a usiner les dormants des fenêtres. elles seront loin d’être fini, restera la quincaillerie, le ponçage, huilage, lasurage etc… mais je pensais pas en faire autant. donc, bien content.

et si je tiens mes estimations budgétaires et que tout continue a rouler,  ça aura été les vacances les mieux payés de ma vie…

allez, ça suffa comme ci, demain, je me lève a 3 heures… mais heuuuu !

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