Cric crac dans ma baraque ou le petit sourire béat qui donne l’air benêt

dans ton bec, l’hirondelle ! c’est closed ! t’ira faire ton nid sous les rampants comme tout le monde ! non mais !

et en effet, je l’avais le petit sourire niais, comme ça, gratos, l’est content le gars. il ressemble a benêt mais il est content. :). le copain jon me l’avait dit que ça prenais un peu de temps de faire ces fenêtres et en effet, 5 mois de boulot, plus ou moins, ça commence a causer… m’enfin, ça, c’est fait !

la dernière fois, j’avais fini ou presque, les fenêtres et il me restait les triangles ainsi que les portes.

allez, on commence par les portes.

en avant pour la quincaillerie.

pose de la crémone. gaffe a pas trop serrer les vis de fixation sinon, ça coince méchamment.

puis rainurage du dormant pour la pose du compriband. a ce propos, j’ai modifié légèrement l’emplacement de la rainure car pour les fenêtres, elle était au milieu et en plein dans le trou des vis de fixation. le problème est qu’en vissant, la vis ne transperçait pas le compriband et il s’enroulait autour de la vis et ruinait le bouzin en moins de temps qu’il faut pour le dire. donc décalage vers l’extérieur et au joie au miracle, ça marche acht’ mieux.

précision aussi sur le compriband. bien faire attention au moment de décoller le papier de protection ( qui n’arrête pas de se déchirer tous les 10 cm 🙁 , faudrait voir a faire quelque chose monsieur compriband ) a garder la trame qui rigidifie le compriband et ne pas la laisser sur le papier, sinon on a tendance a lui tirer dessus et ça se rétracte par la suite. pareil, a la pose, vraiment ne pas le tendre sinon, pareil, ça se rétracte et des jours apparaissent.

par contre, pour les angles, j’ai pas trouvé la bonne méthode de pose car j’ai un jour a presque tous les angles et j’ai du mettre un coup de mousse expansive pour combler les trous. si quelqu’un sait comment faire…

puis, mis en place et cagues ( notez le s ) de première bourre…

alors en preum’s, le gars qui a posé les cadres a du abuser de produit qui font rigoler très fort.

bin ouais, attend, on fait les choses bien ou on les fait pas… pour rattraper le coup, j’étais parti pour rajouter les cales visibles sur la photo mais c’était sans compter sur la deuxième cague.

toujours le même gars, il s’est un poil planté dans ces mesures. rhôôô a peine, un chouïa, un soupçon, une idée, un chcrochcrogno…

et y a comme qui dirait un joint qui ne plaque pas. mais pas du tout. bah, alors ?

hâââ mais c’est de la belle ouvrage tout ça… en gros, le dormant est trop épais. voila, voila…

bon, bin énervé par la colère, j’ai tout redémonté, sans oublier au passage de me coller des baffes sur le museau et j’ai du coup, refait les cales permettant de boucher les gouffres entourant le dormant. en sifflet, c’est toujours plus simple a faire…

puis j’ai raboté le dormant a la bonne épaisseur ( dormant qu’il faudra au passage, re lasurer )

et remis en place, le tout. et c’est mieux.

et ça ferme bien en faisant un plof du meilleur effet.

par contre, le rabotage du dormant a mis a découvert les gâches… bon, j’ai du placage de chêne pour cacher la misère mais ça fout un peu les boules… si j’en ai le courage, je le referais peut être, un jour…

dans le doute, j’ai vérifié la porte d’entrée et bien sur, tout pareil pour le dormant. donc modif et mise en place.

en passant, si les fucking charnières sont toujours aussi casse pied a poser, le coté réglable m’a permis de bien ajuster les portes. donc, finalement, je reviens un peu sur mon avis et conseille ces charnières mais seulement pour les gens calme et pas nerveux du tout.

allez un petit intermède boiseux pour faire baisser ma tension a l’évocation des fucking charnières 🙂 et puis, c’est beau.

allez les triangles !

j’ai commencé par l’ouvrante. mis en place des joints, de la vitre et des verrous. j’ai pas eu le temps de mettre un compas pour retenir l’ouvrant mais je m’en occuperais au printemps.

mise en place des fixes

et… glop, glop !

avec la fin de cette étape, il faut que je précise que je ne remercierais jamais assez, les copains jon et toto pour tout leur bon conseil. merci les gars ! ça aurait plus long, compliqué et moins bien foutu sans vos bonnes idées. la bise baveuse !

et maintenant, que c’est fermé…

il a du boulot, pépère ! 6° dans la maison et les murs en terre qui, s’il savent accumuler la chaleur, savent aussi faire le contraire… une journée de chauffe nous a fait gagner seulement 5 ,° qu’a mon avis, on va perdre cette nuit. c’est pas pour tout de suite le 20°…

sinon, avant de mettre en route le bouzin, j’ai mis en place la coquisol. c’est quoi donc que cette bête la ? et bien, pour les passages de plancher et de toit, les conduits isolé permettent d’avoir une garde au feu réduite de 8 cm. c’est mieux que pour les conduit non isolé mais pour le passage de toit, ça fait un beau trou dans le toit qui n’est pas isolé. donc, poujolat en profite pour te vendre une coque entourant le conduit, en laine de roche et te permettant d’isoler le reste de la trémie ( laine de roche pour nous ), la ou, il n’y aurait rien eu et un beau pont thermique. bon, ça coûte un rein mais c’est le prix a payer pour avoir une bonne isolation. attention a ceux qui voudrait isoler sans cette coque isolante, ce qui dans l’idée n’est pas plus dangereux mais c’est apparemment a vos risque et péril et peut être l’argument que l’assureur utilisera pour ne pas raquer en cas de sinistre.

par contre, a poser… il aurait fallu que je la mette en place en même temps que le conduit.

par que j’ai fini bien colère…

fastoche, non ?

oui mais en version achille zavatta et tony, l’incroyable équilibriste, c’est moins fastoche et beaucoup plus casse gueule

donc, en équilibre, il faut tenir la première partie, puis mettre en place la deuxième et mettre le cerclage qui maintient le tout. on rajoute une hauteur de travail juste assez haute pour travailler a bout de bras et sur la pointe des pieds, de la poussière de laine de roche de partout, même dans les yeux et vous comprendrez que mon calme légendaire, mon flegme tout britannique a pris une baffe dans la gueule et m’a permis de beugler dans les règles de l’art et d’avoir le palpitant dans le rouge. hâââ, vraiment colère que j’ai fini… dame estelle a perdu un chouïa d’audition mais a apprit plein de nouveau gros mots qu’elle ne connaissait pas malgré nos 12 ans de mariage.

m’enfin, c’est fait. on ne voit pas sur cette photo mais on a bourré ( et mangé au passage ) de la laine de roche, tout autour.

et avec la plaque de finition, ça fait propre.

allez maintenant, plomberie et… y a une bouteille de cognac qui va bientôt prendre cher !