et promis j’arrête avec les « udes » sinon segolene va me coller un procès pour plagiat.
donc, donc, donc… ayé ! on l’a fini ce plancher. les p’tiots l’ont déjà envahie de playmobil et galope d’un coin a l’autre de la maison. et franchement, ça fait plaisir…
on en était, qu’on avait presque fini de poser les poutres en I.
on a donc fini d’enquiller la paille avec plus ou moins de facilité mais dans l’ensemble, on a rompu le contrat avec jean claude vandamme. bon, c’est vrai que c’est toujours pratique un JCVD mais vindieu qu’est ce que ça dit comme ânerie… ( je cite : « Si t’es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C’est le Nord. »… n’est ce pas ? y a du level, la… ) vous conviendrez que le ratio force brute/mal de crane n’est pas en notre faveur. donc, retour en belgitude ( oups ! je referais pû. )
rien de bien particulier sauf que ça c’est plutôt bien goupillé pour les angles ( pour une fois… ) je craignais de devoir remplir de grand volume dans les pointes mais même pas. comme papa dans maman.
on a entouré la dalle du poêle de masse, d’osb, histoire de prévenir d’éventuel risque de condensation. ça nous a permis aussi d’étanchéifié a la mousse expansive, le bas et l’intérieur du poêle. avec ça, les courants d’air devrait pas venir nous chatouiller les arpions.
toujours dans cette optique de chasse au courant d’air, on a aussi scotché les jonctions d’osb dans les angles et bouché les petits trous divers et varié a la mousse expansive. ça serait bien la peine de se casser les pieds a faire une maison la mieux isolée possible mais qui serait un nid a courant d’air. hein, ça serait ballot, n’est t’il point ?
pour le rang entre poteau, et vu qu’il fallait rentrer les bottes par le haut, j’avais prévu une entraxe de 46, entre membrure soit la largeur de la botte de paille et afin de nous éviter des découpes inutiles.
un coup de persuadeur pour fignoler le tout et roule !
pour l’angle nord, j’ai fait simple. je voulais faire des découpes plus sophistiqué pour respecter l’angle mais, ça s’avérait compliqué et surtout peut être plus fragile. les bottes seront dans le vide sur 10 cm mais le plancher osb reprendra, peut être, une chouille du poids. j’essaye de trouver un sabot de poutre en I, pour le mettre au milieu et mettre une chute de poutre pour pallier au problème mais a moins de commander sur le net, j’en trouve pas. de plus, je me tâte pour savoir si c’est bien utile…
pour cet angle, j’ai pas voulu me faire suer a rentrer les bottes par dessus. j’ai donc découpé l’âme osb sur 10 cm pour pouvoir passer mes bottes, puis j’ai mis par la suite un bout de bois pour remplacer l’âme découpé et garder la rigidité de la poutre.
pour les réservations, évacuations, on les a prévue, en bout de poutre. de cette manière, il suffira de faire un coffrage, qui passera sous le premier rang de paille ( entre deux bottes par exemple ) et ressortira dans la maison. on va isoler le bouzin avec de la vermiculite en vrac. ça permet d’éviter une fois de plus, les risques de condensations et de limiter le pont thermique. la réservation pour l’électricité est juste a coté et l’ensemble débouche dans le local technique. une autre se trouve dans la cuisine.
puis on a rempli avec les angles avec de la ouate de cellulose ( spechiole dédicaces a Loï )
y a plus qu’a refermer avec le parepluie. la aussi, coup de chance ( les affaires reprennent, si, si, on y croit ) ), on avait déjà fini la laine de bois, pil poil, sans devoir racheter un paquet tout neuf pour deux bout de rien du tout et bien, pareil pour le parepluie, dit donc ! il a fallu faire les fonds de rouleaux, tricher un peu mais dans l’ensemble, on a économisé 130 boulettes que coûte un rouleau, tout neuf. il est content, nono !
on a ensuite fermé les poutres avec de l’osb. on a du rajouter une épaisseur de bois pour compenser la faible épaisseur de l’osb et ainsi pouvoir lui visser la mouille dans les règles de l’art.
on a ensuite recouvert le tout d’une feuille de feutre bitumeux. ça permet de protéger l’ensemble, des éclaboussures et permettra d’attendre sereinement le revêtement futur qui viendra protéger le tout définitivement.
ensuite, on a enfin posé les dalles osb.
pas mal de découpe en perspective mais dans l’ensemble, c’est plutôt bien tombé ( une fois de plus, vous notez, hein ? )
les deux premiers rangs…
pis, on enquille… on pose, en essayant d’être droit car le moindre écart est difficile a rattraper et se reporte a chaque fois… puis on pointe avec deux vis et suivant…
l’angle, un peu dans le vide…
les seuls endroits qui tombait mal…
je ne sais plus si je l’ai déjà dit ( si ? hôôbooon ??? ) mais c’est pas pour dire, hein ? ( dites moi si je me répète ) mais la festool, ça poutre du baobab de l’espace.
toi, qui veut construire ta maison ( quelle drôle d’idée… ) ton premier achat sera une festool pôôôwaaa. non, tu n’as pas le choix, je te l’ordonne ! et même, que malgré cette flagrante dérive autoritaire de ma part, tu m’en remerciera et louera mon nom.
escroque le notaire, négocie le prix de ton terrain avec le bagou du vendeur de l’éplucheuse, écorceuse motobineuse, bétonnière magique que tu a croisé sur le marché, ce matin, vend le chien du voisin, m’enfin, débrouille toi, achète une festool pôôôwwâââ, tu ne le regrettera point. tes enfants auront le poil brillant, ton chien répondra poliment et apprendra ces tables de multiplications sans même puer de la gueule, ton chat ne viendra plus te marcher sur la tronche de bon matin, alors que tu te roupille du sommeil du juste, ton épouse t’épousera une deuxième fois et toi tu pourra être fier de toi, de m’avoir écouté.
bon, malgré cette envolée, certes un tantinet exagéré, et ou l’on peut dénoter un soupçon de portnawak, y a pas a tortiller, c’est du bon matos.
ho my god, il va abîmer le plancher qui se trouve dessous ! mais que nenni, voyons gardez vos esprit !
bon allez, j’arrête…
tu la sent la bonne odeur de fin ?
puis vissage final avec ma protool ( on en cause pas, hein ? je sens que je deviens pénible 🙂 )
j’ai même eu un coup de main de mon schtroumpf. ça été difficile de lui faire lâcher 🙂
sur les conseils de tonio, on a rempli les joints de dalle de silicone. toujours pour l’étanchéité a l’air mais aussi a l’eau.
ça, c’est un soucis que j’ai et qui me cause du soucis, voire même que ca me fait tomber les cheveux.
mon plancher en paille, je pense qu’il n’y a pas mieux en terme d’isolation mais c’est de la paille. c’est con mais en cas de dégât des eaux qui arrive malgré tout ( c’est arrivé a un copain… coucou, philoo ! ) on est dans la m…
d’où le parepluie, le silicone dans les rainures de dalles osb. malgré tout, si ça devait arriver, ça ralentirais les dégâts mais ne les supprimerait pas. c’est pour ça que l’on va prévoir des sorties aux niveaux des machines a laver, chauffe eau et tout endroit qui pourrait poser problème afin de raccorder des bacs de récupération dans lesquels seront placé ces équipements. je sais pas encore trop comment je vais mettre en place tout ça mais on sécurisera le tout au maximum. dans le doute…
et pour finir la planchitude, une bonne fois pour toute, on a rempli tous les espaces entre les poteaux et les dalles de mousse expansive.
pour finir, on prépare activement le chantier participatif de juin.
donc rangement, voyage a la déchetterie etc… on a aussi bougé la paille qui nous restait sous la maison. la serre ayant des problèmes d’étanchéité, on a encore eu de la perte…
agad’ le beau tunnel de pourriture…
avec tout en bas, du terreau top premium qualité…
donc, une grosse transpiré pour tout mettre a l’abri sous la maison mais bon…
de plus, ça nous a permis de compter les bottes restantes et on va bien en manquer. environ 350… j’ai du me planter dans mon calcul initial… le problème est que mon fournisseur n’en a plus et qu’il va falloir se tourner vers les marchands de paille. et je sens déjà une douleur désagréable dans le bas du dos, poindre son nez…
la suite ? les dormants de fenêtres !