Un portail tout beau, tout neuf ! ( La fin va vous étonner ! )

sachant que mon portail bricodep rendait l’âme honteusement en perdant régulièrement des morceaux et que le boncoin est mon ami, j’ai trouvé pour un prix dérisoire un beau portail en fer forgé, a l’ancienne mais avec quelques réparations a faire dessus. mais franchement pour le prix…

le copain laurent ( non, pas betonman ) m’a filé des bouts de ferrailles qui trainait chez lui et j’ai pu attaquer une restauration en bonne et du forme.

j’ai donc coupé les morceaux, mangé par la rouille et ressoudé le tout

bon, je suis pas encore le chuck norris de la soudure mais, ça va, c’est solide.

après un passage a l’aéro-gommage pour virer l’ancienne peinture, je lui ai passé un couche d’apprêt.

puis mis en place.

et puis… bin y a pas d’autre photos… je sais pas ou je les ai mise. mais sachez que tout, c’est bien passé, la pose, la peinture et la mise en place de la motorisation.

une affaire rondement menée, me direz vous ? oui, propre, pas trop mal réalisé, des soudures solide mais pas ouf visuellement, le portail en fer forgé en accord avec le mur vintage, une motorisation qui facilite la vie…

et la, c’est le drame, tout bascule….

donc pour rappel, cela faisait environ 4 mois, que nous appuyions régulièrement sur la télécommande du portail pour commander, tel un dark vador d’opérette, l’ouverture de notre beau portail, en ayant une petite larme a l’œil devant le miracle qui s’opérait devant nos yeux ébahi, devant tant de technologie, tant de génie humain, et le tout, honteusement utilisé a des fins strictement utilitaire. mais que serait cette légère honte ressentie quand nous voyions dans le rétroviseur, s’allumer la lumière indiquant que le portail se refermait tout seul, sans condition, juste parce que nous l’avions décidé d’une simple pression, sur une télécommande des plus basique. haaa, ce fut une belle époque…

car, oui, tout bascule en ce début d’hiver et ses premières chute de neige qui envoyèrent de façon peu cavalière, une voiture et son conducteur un peu trop confiant, détruire ces mois de boulot et de plaisir d’utilisation.

en gros, neige + véhicule qui roule trop vite+ virage + portail acceuillant au possible = eeeet meeerrrde

dans notre malheur, au moins, il n’y a pas eu de bobo. une belle peur pour le conducteur et un gros chagrin pour mon beau portail, roi des portails, que j’aimais ta motorisation !

bon, bin, allo, l’assurance ?

alors, ça a été entièrement pris en charge et j’ai pas eu a m’en occuper. ça, c’est un bon point. mais… j’aurais peut être du, m’en occuper…

car on est pas tombé sur les couteaux les plus affutés du tiroir. et du début a la fin…

entre la fabrication du portail qui a demandé 6 mois… pour avoir un portail voilé… plusieurs coup de téléphone et menace pour refaire le boulot correctement, qui a été refait mais pas correctement ( portail plus voilé certes mais avec des soudures dégueulasse ( on aurait dit les miennes ) et des traces de peinture au pinceau sur un portail thermolaqué.

un portail mal posé et tellement rapproché, qu’il frotte en se refermant en flinguant la peinture ou qui bloque en se chevauchant en fonction de la température, une motorisation qui est tombé en panne deux fois, avec, a chaque des délais de 1 ou 2 mois pour l’intervention etc… etc…

au final, je les ai envoyé se faire voir ailleurs et quand j’aurais le courage, je redémontrerais tout et referais les choses correctement…

si j’avais su, j’serais pas venu…

Hulk, pas content ! Crognogno de mur !

Vous avez peut être souvenir que mon mur d’enceinte, devant la maison est tréééés joli ! Hâââ, il est beau, trééés beau… vintage, dans son jus, authentique, tout ça, tout ça… certes… mais vu l’age de l’édifice, la solidité ne fait plus parti de ces préoccupations et j’ai déjà du le réparer deux fois après qu’il se soit effondré lamentablement, tel une promesse de Macron.

Bin, il a remis ça. le fourbe ! comme l’autre, la…

Donc, énervé par la colère et profitant joyeusement d’une pandémie mondiale me renvoyant dans mes pénates, 2 jours par semaine, a coup de chômage technique, je me suis dis que c’était le moment ou jamais de m’occuper de son cas.

Bon, certes il m’a cagué ce foutu mur mais il est beau, trééés beau. donc, démontage de l’ancêtre, pierre par pierre pour essayer de le remonter proprement, si possible a l’identique mais en version sérieux, droit, qu’on peut compter sur lui, pour faire son boulot. pas comme l’autre tocard, hein…

L’endroit qui m’a mis chagrin et par ou, on a commencé…

alors, dans l’ensemble, a part le boulot que ça représente de brasser des pierres et d’essayer de les ranger par taille et état, mon simple perfo a suffit pour déceler les pierres sans trop de casse. ce qui confirme l’utilité de cette remise a zéro maçonnique ( vindieu, on a fait un reboot comme a hollywwod ! j’espère que se sera moins merdique que ce qu’il nous ponde au cinéma. ou alors comme l’autre, la… )

un bon coup de pied retourné a la chuck norris aurait eu raison facilement de l’ancêtre.

Le pied de poteau m’a donné un peu plus de fil a retordre. c’était le seul endroit armé avec un peu de ferraille. mais bon, turbo perfo a vaincu, une fois de plus, les forces maçonniques.

et voila le résultat, un beau tas, de jolie pierre et beaucoup de déchet, terre, ancien mortier et surtout petite pierre inutilisable.

alors c’est pas tout ça, mais faut débarrasser ce bazar ( comme l’autre, ça serait bien aussi ). on a donc loué une benne et avons passé la journée, en famille, dans la joie et la bonne humeur, a la remplir. sans même l’aide de bétonman… tout se perd ma bonne dame !

Un vrai plaisir ! et un concert de ronflement la nuit suivante pour la famille entière. éclatés, qu’on était !

alors t’en qu’a se faire suer, j’en ai profité pour changer mon portail bricodep qui tombait en morceaux et soyons fou, installer une motorisation ! on se refuse rien !

ça faisait un moment que j’y pensais car la nationale qui passe devant chez nous dans un village, limité a 50 km/h, peut ressembler certain jour et en particulier le week end au circuit des 24 heures du mans. donc, un portail déjà ouvert facilite l’insertion dans le flux de voiture arrivant en face et qui s’en batte les joyeuses que tu patiente au milieu de la route, pour rentrer chez toi.

j’ai donc refait aussi le seuil de l’entrée afin de faire un truc solide permettant de passer proprement les gaines pour le portail.

montage du pieds de poteau

Reviens betonman ! me laisse pas tout seul !

puis préparation du puzzle de seuil et sa mise en place

et ça ressemble a ça. par la suite, j’ai remis un peu de goudron pour égaliser et boucher les trous

bon, le portail, c’est en bonne voie. maintenant le mur.

j’ai quand même réutilisé les fondations existante qui m’ont paru bien velu et en bon état. autant de béton et de ferraille d’économisé. on les a nettoyé et dépoussiéré au maximum avant de refaire un béton de propreté bien rectiligne. non parce que l’ancien, c’était la fête du slip !

mais pourquoi donc, que t’as besoin de fondation bien droite ? car le but est de refaire a l’identique mais en version solide et qui s’effondre pas au moindre pet de mouche. de plus, des pierres, on en a récupéré pas mal mais pas suffisamment pour le refaire a l’identique.

donc, j’ai monté un rang de parpaing situé a l’intérieur et utilisé cette base pour habiller avec des zoulis pierres par devant. et ni vu ni connu, j’t’embrouille, l’affaire est dans le sac, un beau mur a l’ancienne coté pile et un coté face version parpaing qui sera recouvert rapidement de végétation ( il pousse l’arbre a kiwi, impressionnant…. )

et maintenant le coté ancien.

cherche la bonne pierre pour aller au bon endroit, allez cherche !

ayééé !!!

plus qu’a refaire un chapeau, tout pareil comme avant…

et nous avons un joli mur a l’ancienne que t’y vois que du feu !

alors, gros, gros boulot… et le chômage partiel a, au moins eu, ce mérite de me dégager assez de temps pour m’occuper de son cas.

et pour une fois, je suis vraiment content de moi. on y voit que du feu. on a pu garder le charme de ce mur ancien ( beauuu, trééés beau, je vous le rappelle ) et être sur qu’il soit reparti pour un bon bout de temps. j’espère pas, comme l’autre…

prochain épisode, le portail !

Réseaux, VRD, tranchées, mini pelle et autre joyeusetés, ou comment être content de retourner au boulot.

Réseaux, VRD, tout a l’égout, etc… on en cause plus et la liste des choses dont on ne cause plus, commence a être plus longue que les choses restantes a faire. et ça… hôôôô yeah !

j’ai commencé par les puits perdu.

j’étais parti pour me péter une canalisation pour l’évacuation des eaux de pluie ( faut les séparer du tout a l’égout car l’assainissement par filtre planté du village ne le supporterait pas ) mais après renseignement, on m’a plutôt conseillé le puits perdu. pas que la canalisation ne soit pas une bonne idée mais et d’une, je ne voulais pas intervenir personnellement sur le domaine public. ( y a une différence entre faire une connerie chez soit et une autre, sur le domaine public ). et deuzio, après demande de devis a un pro, apparemment, personne ne sait précisément ou la canalisation qui passe devant chez nous, se trouve. donc si lui, ne s’y aventure pas, moi encore moins.

donc, puits perdu. en fait, deux. j’en ai un de 2.4 mètre de profondeur pour celui qui se chargera de récupérer les eaux de pluie de la maison ( pour l’instant car par la suite, il ne récupèrera que le trop plein de la citerne d’eau de pluie ) et un deuxième de 1.2 m de profondeur du coté de l’atelier avec pour fonction de récupérer nos eaux usée ( mais pas trop, merci les toilettes sèches ) et par la suite, le trop plein d’eau de pluie de l’atelier en aval des deux cuves d’un mètre cube déjà existante.

j’ai donc commencé a creuser les deux trous. tout en serrant les fesses pour ne pas accrocher la canalisation veolia qui passe sur le terrain. on est quand même assez prés et le piquetage veolia est plus que douteux….

l’autre coté, plus simple et moins profond.

j’en ai profité pour creuser la tranchée d’évacuation de l’atelier. en serrant les miches pour ne pas mettre un coup de godet dans mon mur en paille.

puis tant qu’a défoncer ce coin de terrain, j’ai fini d’enterrer la gaine principale d’eau.

puis on a fait un fond de gravier pour mise a niveau avant la pose des ronds en béton.

et donc, rond en béton d’un mètre par 60 cm de haut. et ça pèse juste… 560 kg pièces… je me doutais bien que la mini pelle aurait du mal a soulever le bouzin mais la, elle était morte de rire… même pas 1  cm… et la, c’est le drame… et la, tout bascule…

heureusement, j’ai des voisins sympa et jean paul, le fabricant local de lait pour comté qui déboite est venu me dépanner avec son super tractopelle 4X4 de la mort qui tue.

pas eu le temps de prendre des photos et madame n’étant point la, vous imaginerez, hein ?

après quelques coup de godet pour finir le puits de la maison ( car la mini pelle est assez limité en profondeur de creusage ), le résultat.

y a plus qu’a remplir de gravier autour mais on en reparlera plus tard.

je suis ensuite passé a la tranchée du tout a l’égout. avec un chalenge. ne pas arracher les gaines qu’on avait posé en début de chantier. et… et… et… perdu… arf !

grillage avertisseur ou pas, j’ai mis une talée a la gaine de téléphone ( avec fil arraché, tant qu’a faire ) et a l’électrique ( vide ) qui doit recevoir le câble EDF. pas dramatique mais casse bonbon car a réparer. c’est pas comme si j’avais pas autre chose a foutre, hein ?

ça, c’est pas trop mal passé mis a part des espèces de veine de cailloux qui viennent ralentir le travail. ça va tout seul et pan ! un mètre de caillasse qui passe en travers sur un bon mètre de profondeur. c’est assez bizarre comme truc. et a sortir les cailloux, on obtient plus vraiment une belle tranchée bien droite.

puis dégagement du « tabouret » de connexion au tout a l’égout.

et mise en place du tuyau ( joint a lèvre ) en respectant une pente mini de 5 mn / mètre. une couche de sable permet de mettre bien de niveau avec le niveau de chantier.

chez nous, pas de problème, pour la pente. on dépasse largos la pente mini.

puis réparation de mes conneries…

et rebouchage.

j’ai ensuite déterré les gaines que j’ai accroché précédemment pour les faire changer de direction. et oui, car entre le début de chantier et maintenant, les plans de la maison ont un poil changés.

en effet, au départ, il devait y avoir un garage accolé a la maison et on avait posé les gaines dans cette direction. et le garage a disparu au détour d’une modification de permis de construire et le local technique a donc changé de coin. j’en ai profité pour enterrer aussi les gaines qui relie l’atelier a la maison

et rebouchage.

je me suis attaqué aussi a une remise a niveau partielle du sol fini, autour de la maison.

le coté ouest est presque au niveau final mais le coté est, est bien en dessous et il manque une bonne trentaine de cm d’épaisseur de terre.

j’ai donc tapé une chouille dans notre colline pour gagner un peu de place derrière la maison et étalé la terre ainsi récupéré pour la mise a niveau.

de la bien belle terre. au début. puis vient un gisement de caillou… et j’en ai ch… pour finir…

derrière la maison, c’est a peu prés d’équerre mais le coté est, est encore loin du compte. m’enfin, on verra plus tard avec le restant de terre nous servant pour les enduits.

puis étalage et tassage a la chenillette sur l’ensemble.

et il s’est mis a pleuvoir… et la, c’est le drame. et la, tout bascule…

bon, on en avait fini avec la mini pelle mais ça, c’est vite transformé en bourbier de compét’.

le tracteur qui a accroché la remorque avec la mini pelle dessus, en partant, m’a laissé deux beaux et mastoc sillons, bien moelleux. la dessus, on a fait venir un camion de caillou qui lui, nous a juste creusé des tranchées avec ces 40 tonnes et ces 4 essieux… du chouette boulot… saleté de pluie !

bon, c’est pas tout d’avoir commander 18  tonnes de gravier… faut les étaler aussi… et la, c’est le drame… et la, tout… bon, vous avez compris.

bon, bin, râteau, brouette, pelle…

puis un deuxième camion a amené a nouveau ces 18 tonnes pour finir la cour et remplir les cotés des puits perdu.

caramba ! 36 tonnes en deux jours… en fin de journée, dame estelle et moi même avons donné une parfaite imitation de vielle serpillère oubliée dans un coin. et c’est la, que pour finir la soirée, un bon nanard qui fait pas réfléchir, écroulé dans le canapé ( la bave au lèvre ) prend toute sa substance.

on a recyclé toutes les caillasses sorties au moment des tranchées pour tapisser le fond du trou.

et le gravier pour finir.

et trois hectolitre de sueur plus tard.

des que j’ai un moment, je vais souder un beau couvercle bien costaud pour refermer le bouzin.

j’ai aussi fait péter la belle marche bien propre doublé d’une allée en gravier, pour accéder a la maison sans la dégueulasser

puis sur les conseil de mon père, j’ai loué une dameuse ? tasseuse ? marteleuse ? tataneuse ? enfin, un machin qui vibre et qui tasse pour stabiliser au maximum tout ça.

c’est efficace, ça, c’est sur mais alors pour les articulations, la garce… ça vibre dans les bras mais aussi dans le sol a proximité et donc dans les pieds. en gros partout. et après une matinée de boulot, j’ai marché comme un cowboy pendant deux jours avec un mal aux pattes de première bourre. une fois de plus, les gars qui font ça, toute la journée… bin, il mérite une médaille et d’être augmenté de 1000 % mini.

en tout cas, c’est efficace et on a une belle allée bien propre.

et pour finir ces deux semaines de vacances ( arf ! ) j’ai commencé a m’occuper des gouttières de la maison en posant les tuyaux qui récupéreront l’eau de pluie pour les envoyer dans le puit dans un premier temps et dans la citerne par la suite.

pente de 5mn / mètre comme pour le tout a l’égout, le tout, fixé sur les poutres en i du plancher, l’ensemble sera planqué sous la petite terrasse qui fera le tour la maison qu’on fera par la suite aussi.

et la… je m’ai encore planté. fuque ! au quatre coin de la maison descendent les… descentes en zinc qui viendront se connecter sur les tuyaux PVC et… et… j’ai oublié le T de connexion pour cet angle. plus qu’a recouper et le rajouter… bougre d’âne, va !

et pendant ce temps la, dame estelle s’occupait de remplir le puits perdu de l’atelier.

voila, voila, on a fait le tour. bien crevé, quand même. mine de rien, 7 ans de chantier, ça commence a parler dans le dos et les articulations. mais on tient le bon bout et a la fin, c’est nous qu’on va gagner.

dans deux semaines, fenêtres ! j’ai hâte, j’ai hâte ! ça commence a loufer grave le déménagement !