Réseaux, VRD, tranchées, mini pelle et autre joyeusetés, ou comment être content de retourner au boulot.

Réseaux, VRD, tout a l’égout, etc… on en cause plus et la liste des choses dont on ne cause plus, commence a être plus longue que les choses restantes a faire. et ça… hôôôô yeah !

j’ai commencé par les puits perdu.

j’étais parti pour me péter une canalisation pour l’évacuation des eaux de pluie ( faut les séparer du tout a l’égout car l’assainissement par filtre planté du village ne le supporterait pas ) mais après renseignement, on m’a plutôt conseillé le puits perdu. pas que la canalisation ne soit pas une bonne idée mais et d’une, je ne voulais pas intervenir personnellement sur le domaine public. ( y a une différence entre faire une connerie chez soit et une autre, sur le domaine public ). et deuzio, après demande de devis a un pro, apparemment, personne ne sait précisément ou la canalisation qui passe devant chez nous, se trouve. donc si lui, ne s’y aventure pas, moi encore moins.

donc, puits perdu. en fait, deux. j’en ai un de 2.4 mètre de profondeur pour celui qui se chargera de récupérer les eaux de pluie de la maison ( pour l’instant car par la suite, il ne récupèrera que le trop plein de la citerne d’eau de pluie ) et un deuxième de 1.2 m de profondeur du coté de l’atelier avec pour fonction de récupérer nos eaux usée ( mais pas trop, merci les toilettes sèches ) et par la suite, le trop plein d’eau de pluie de l’atelier en aval des deux cuves d’un mètre cube déjà existante.

j’ai donc commencé a creuser les deux trous. tout en serrant les fesses pour ne pas accrocher la canalisation veolia qui passe sur le terrain. on est quand même assez prés et le piquetage veolia est plus que douteux….

l’autre coté, plus simple et moins profond.

j’en ai profité pour creuser la tranchée d’évacuation de l’atelier. en serrant les miches pour ne pas mettre un coup de godet dans mon mur en paille.

puis tant qu’a défoncer ce coin de terrain, j’ai fini d’enterrer la gaine principale d’eau.

puis on a fait un fond de gravier pour mise a niveau avant la pose des ronds en béton.

et donc, rond en béton d’un mètre par 60 cm de haut. et ça pèse juste… 560 kg pièces… je me doutais bien que la mini pelle aurait du mal a soulever le bouzin mais la, elle était morte de rire… même pas 1  cm… et la, c’est le drame… et la, tout bascule…

heureusement, j’ai des voisins sympa et jean paul, le fabricant local de lait pour comté qui déboite est venu me dépanner avec son super tractopelle 4X4 de la mort qui tue.

pas eu le temps de prendre des photos et madame n’étant point la, vous imaginerez, hein ?

après quelques coup de godet pour finir le puits de la maison ( car la mini pelle est assez limité en profondeur de creusage ), le résultat.

y a plus qu’a remplir de gravier autour mais on en reparlera plus tard.

je suis ensuite passé a la tranchée du tout a l’égout. avec un chalenge. ne pas arracher les gaines qu’on avait posé en début de chantier. et… et… et… perdu… arf !

grillage avertisseur ou pas, j’ai mis une talée a la gaine de téléphone ( avec fil arraché, tant qu’a faire ) et a l’électrique ( vide ) qui doit recevoir le câble EDF. pas dramatique mais casse bonbon car a réparer. c’est pas comme si j’avais pas autre chose a foutre, hein ?

ça, c’est pas trop mal passé mis a part des espèces de veine de cailloux qui viennent ralentir le travail. ça va tout seul et pan ! un mètre de caillasse qui passe en travers sur un bon mètre de profondeur. c’est assez bizarre comme truc. et a sortir les cailloux, on obtient plus vraiment une belle tranchée bien droite.

puis dégagement du « tabouret » de connexion au tout a l’égout.

et mise en place du tuyau ( joint a lèvre ) en respectant une pente mini de 5 mn / mètre. une couche de sable permet de mettre bien de niveau avec le niveau de chantier.

chez nous, pas de problème, pour la pente. on dépasse largos la pente mini.

puis réparation de mes conneries…

et rebouchage.

j’ai ensuite déterré les gaines que j’ai accroché précédemment pour les faire changer de direction. et oui, car entre le début de chantier et maintenant, les plans de la maison ont un poil changés.

en effet, au départ, il devait y avoir un garage accolé a la maison et on avait posé les gaines dans cette direction. et le garage a disparu au détour d’une modification de permis de construire et le local technique a donc changé de coin. j’en ai profité pour enterrer aussi les gaines qui relie l’atelier a la maison

et rebouchage.

je me suis attaqué aussi a une remise a niveau partielle du sol fini, autour de la maison.

le coté ouest est presque au niveau final mais le coté est, est bien en dessous et il manque une bonne trentaine de cm d’épaisseur de terre.

j’ai donc tapé une chouille dans notre colline pour gagner un peu de place derrière la maison et étalé la terre ainsi récupéré pour la mise a niveau.

de la bien belle terre. au début. puis vient un gisement de caillou… et j’en ai ch… pour finir…

derrière la maison, c’est a peu prés d’équerre mais le coté est, est encore loin du compte. m’enfin, on verra plus tard avec le restant de terre nous servant pour les enduits.

puis étalage et tassage a la chenillette sur l’ensemble.

et il s’est mis a pleuvoir… et la, c’est le drame. et la, tout bascule…

bon, on en avait fini avec la mini pelle mais ça, c’est vite transformé en bourbier de compét’.

le tracteur qui a accroché la remorque avec la mini pelle dessus, en partant, m’a laissé deux beaux et mastoc sillons, bien moelleux. la dessus, on a fait venir un camion de caillou qui lui, nous a juste creusé des tranchées avec ces 40 tonnes et ces 4 essieux… du chouette boulot… saleté de pluie !

bon, c’est pas tout d’avoir commander 18  tonnes de gravier… faut les étaler aussi… et la, c’est le drame… et la, tout… bon, vous avez compris.

bon, bin, râteau, brouette, pelle…

puis un deuxième camion a amené a nouveau ces 18 tonnes pour finir la cour et remplir les cotés des puits perdu.

caramba ! 36 tonnes en deux jours… en fin de journée, dame estelle et moi même avons donné une parfaite imitation de vielle serpillère oubliée dans un coin. et c’est la, que pour finir la soirée, un bon nanard qui fait pas réfléchir, écroulé dans le canapé ( la bave au lèvre ) prend toute sa substance.

on a recyclé toutes les caillasses sorties au moment des tranchées pour tapisser le fond du trou.

et le gravier pour finir.

et trois hectolitre de sueur plus tard.

des que j’ai un moment, je vais souder un beau couvercle bien costaud pour refermer le bouzin.

j’ai aussi fait péter la belle marche bien propre doublé d’une allée en gravier, pour accéder a la maison sans la dégueulasser

puis sur les conseil de mon père, j’ai loué une dameuse ? tasseuse ? marteleuse ? tataneuse ? enfin, un machin qui vibre et qui tasse pour stabiliser au maximum tout ça.

c’est efficace, ça, c’est sur mais alors pour les articulations, la garce… ça vibre dans les bras mais aussi dans le sol a proximité et donc dans les pieds. en gros partout. et après une matinée de boulot, j’ai marché comme un cowboy pendant deux jours avec un mal aux pattes de première bourre. une fois de plus, les gars qui font ça, toute la journée… bin, il mérite une médaille et d’être augmenté de 1000 % mini.

en tout cas, c’est efficace et on a une belle allée bien propre.

et pour finir ces deux semaines de vacances ( arf ! ) j’ai commencé a m’occuper des gouttières de la maison en posant les tuyaux qui récupéreront l’eau de pluie pour les envoyer dans le puit dans un premier temps et dans la citerne par la suite.

pente de 5mn / mètre comme pour le tout a l’égout, le tout, fixé sur les poutres en i du plancher, l’ensemble sera planqué sous la petite terrasse qui fera le tour la maison qu’on fera par la suite aussi.

et la… je m’ai encore planté. fuque ! au quatre coin de la maison descendent les… descentes en zinc qui viendront se connecter sur les tuyaux PVC et… et… j’ai oublié le T de connexion pour cet angle. plus qu’a recouper et le rajouter… bougre d’âne, va !

et pendant ce temps la, dame estelle s’occupait de remplir le puits perdu de l’atelier.

voila, voila, on a fait le tour. bien crevé, quand même. mine de rien, 7 ans de chantier, ça commence a parler dans le dos et les articulations. mais on tient le bon bout et a la fin, c’est nous qu’on va gagner.

dans deux semaines, fenêtres ! j’ai hâte, j’ai hâte ! ça commence a loufer grave le déménagement !

Donnez lui une minipelle et il est comme un gosse !

Il y a deux semaines, on a loué une minipelle ( avec chauffage 😉 ) pour enterrer la canalisation d’eau qui avait une fâcheuse tendance a geler.

J’ai rajouté un regard par sécurité, histoire de jeter un coup d’œil de temps en temps, pour voir s’il n’y a pas de fuite ( j’ai mis un T pour pouvoir raccorder la maison plus tard )

J’en ai aussi profité pour étaler les tas de terres autour de la maison qui nous faisait ch… depuis deux mois.

Vous noterez au passage, l’état des tentes et de l’auvent en arrière plan… Les premières neige ont signé leur arrêt de mort…

Je vous dit pas, la pataugeoire que c’est maintenant… une mare de boue.

J’ai aussi creusé un puits perdu pour nos évacuations d’eau usée en attendant de réaliser le filtre a sable.
C’est pas le top mais bon, on a pas trop le choix et a part l’eau de la douche et de la vaisselle qui sera un poil savonneuse ( mais avec des détergents « bio » ), ça devrait pas trop polluer le terrain sans les toilette sèches, c’était pas jouable.

Et encore un peu de gravier…

La, c’est du gravier dit  » lavé  » pour le hérisson de la dalle.

lavé car, il ne faut pas qu’il soit enrobé de terre sinon, il y a un risque que l’eau remonte par le nappage de terre, par capillarité et ça, c’est pas glop. Donc, lavé, parfumé, nettoyé derrière les oreilles, le gravier. Et je peux vous dire que ces extras se paye… Pas le même prix entre le pourri caca et le qui sent bon sous les aisselles.

Donc, râteau pelle et copain embauché ( même le chauffeur nous a filé un coup de main ).

Le copain, c’est Gérard qui était venu me filer un coup de main pour monter l’atelier provisoire et qui, du coup s’est fait embaucher.

Le mur de soubassement

Après avoir fait un petit rattrapage de niveau en recoulant un béton léger dans des coffrages…

J’ai posé les agglos ( le plotet, comme on dit, dans le coin ) qui serviront de mur de soubassement.

J’ai aussi creuser autour des fondations pour pouvoir poser le drain.

Bon, bin, la maçonnerie, j’aime pas ça. C’est lourd, fatiguant, salissant, un vrai calvaire.

Honnêtement, monter ma maison comme ça, m’aurait carrément pas plu. Je préfère le bois et la paille.

Le tuyau rouge, c’est pour mon entrée d’eau a laquelle je n’avais pas pensé.

C’est bernard, eu’l potier, qui juste avant que la toupie fasse son œuvre me dit: dit donc, tu sais que ça caille l’hiver dans le coin et qu’il faudrait peut être passer un tuyau assez profond pour qu’il soit hors gel. chose a laquelle je n’avais pas pensé…

Du coup, j’ai passé en catastrophe ce bout de gaine qui me permettra de glisser le tuyau d’eau par la suite.

Et qu’est ce qu’on dit? Merciiii Bernard.