saison 7… déjà… va falloir envoyer du pâté pour pas que ça ne devienne pas la saison de trop !

comme disait mon adjudant en ces temps jadis ou j’effectuais mon service militaire: va falloir se sortir les doigt du fondement avant que ça cicatrise ( rhâââ, les militaires, ces poètes… ).

et oui, 7 ans… déjà… quand on aime, on compte pas mais la, quand même, je serais capable de résoudre une équation a trouzemillion de degré qui laisserait comme deux rond de flan, le récent lauréat de la médaille fields.

pour cette année, madame devra s’acquitter toute seule de la lourde tache ( salissante ) des enduits intérieurs car passant mon tour, cette année, pour les enduits, je devrais me cogner, l’électricité, la plomberie, le tout a l’égout et les fenêtres. mais c’est jouable. de toutes façons, les producteur ont dit, qu’il n’y aurait pas de saison 8. alors pour pas décevoir nos fans…

donc, d’un commun accord avec madame, ON RENTRE DANS CETTE BARAQUE CETTE ANNÉE ET PIS C’EST TOUT !!!

et pour me motiver, cette année, on a un « fil rouge ». je dois bien avouer que je suis amateur de whisky mais aussi de cognac. et ‘garde donc, la belle carotte que voila !

vous remarquerez qu’on se fout pas ma gueule, que c’est pas du rabote gosier de seconde zone mais plutôt un genre de velours pour les papilles. en plus, selon Bernard et Liliane qui nous en avait fait cadeau, elle doit avoisiner les 30 piges.

donc, celle la, elle prend cher le jour du déménagement ( j’ai pour but secret de faire rouler madame sous la table mais chut… ) et elle sera partagé avec tous les courageux qui auront sué pendant des heures pour déménager notre boite de conserve actuel ( si, si, comparer a la maison, c’est une boite de conserve ).

motivé de la sorte, je n’ai plus qu’a m’attaquer a… l’électricité. l’a intérêt a être bonne cette boutanche !

alors, voila, les plans:

les prises électriques

et l’éclairage

en gros, on a chargé en prise électrique, histoire de pas se retrouver avec des multiprises dans tous les coins, on ne met que de la RJ45 pour les réseaux et fuck la prise TV qui sert a rien.

pour l’éclairage de notre salon, vu sa superficie, demandant trois point d’allumage différent, on a opté pour des télérupteurs et leur bouton poussoir. en effet, j’ai déjà des sueurs froides a l’idée de câbler mes quelques va et vient, alors des triples va et vient… autant essayer de convaincre francois hollande de faire une politique de gauche.

bon, vous vous dites que ça n’a rien de bien sorcier et que ça devrait le faire. oui mais c’est moi qui vais le faire. et ça change tout. et cerise sur le gâteau, on va en faire une installation « bio compatible » avec câble, boitier etc.. blindé. non mais chuis un fou, moi, même pas peur ! ( enfin siiiii, au secooouuurs ).

alors de l’intérêt du blindage de son électricité, je ne saurais être catégorique. c’est un peu le sujet qui, sur le net, donne a bouffer a un troll pour un bon bout de temps.

pendant, la formation que j’avais fait avec claude bossard, le bonhomme nous avait prouvé, qu’en effet, il y a bien des rayonnements électromagnétique quand ce n’est pas blindé. certes. mais quid, des incalculables ondes qui nous traversent, qu’on le veuille ou non tout au long de la journée. entre les téléphones portables, le wifi ( même si on l’a pas, le voisin, l’utilise sûrement) et les lieux de travail ou finalement, on passe beaucoup de temps…

donc, en effet, je suis pas super convaincu de l’intérêt, a cause des facteurs extérieur que je ne peux contrôler, mais bon, dans le doute.

et finalement au regard du faible surcoût ( si, si, ce n’est quasiment que de la main d’œuvre ) et qu’on a prévu de passer quelques années dans cette maison, on fait péter le bon vieux principe de précaution. ( de plus, dans les maison bois, les rayonnements électromagnétiques ont apparemment open bar )

car, c’est relativement simple de blinder son installation. il faut blinder ces boîtiers et utiliser du fil blindé uniquement sur la phase. soit un fil. donc, oui, c’est plus cher car le câble blindé coûte 4 fois plus que le classique mais ça représente un surcoût  a la louche de 150 euros pour 300 m de fil. et les boîtiers, si on les blinde soit même, c’est 50 centimes de plus, par boîtier. donc pas la mer a boire.

en parlant de blinder les boîtiers, v’la comment qu’on a fait.

trois techniques:

la plus rapide. t’achète un bras et un rein, des boîtiers tout prêt mais franchement, le prix demandé est juste du foutage de gueule ( dans les 7 €, quand même ).

soit tu les fais toi même, en achetant de la peinture electroconductrice. c’est la technique la plus rapide mais apparemment, la peinture est assez fragile et si on force un peu dessus, elle s’effrite et perd beaucoup de son utilité.

pour finir, y a la technique du scotch alu ( ou cuivre mais c’est de la gourmandise )

HALTE LA ! MALHEUREUX ! pour éviter que tu ne suive mes âneries et que tu reproduise mes erreurs, je tiens a préciser qu’il faut utiliser du fil rigide et non souple pour le blindage des boîtiers. sous peine de ne pouvoir l’enfoncer dans les futurs connecteurs wago que tu utilisera par la suite. et tu vas en gagner du temps, c’est moi qui te le dis… sinon, le reste de ce qu’est ce que je dis est valable.

on enroule les boîtiers de scotch alu ( rayon fumisterie, 16 € les 100 m ) en commençant par le fond puis on entoure le boîtier en rabattant le scotch en surplus sur le fond

au préalable, on prépare les fils qui permette de mettre les boîtiers a la terre.

du fil de terre souple ( très important, sinon vous ne pourrez pas le faire passer a l’intérieur du boîtier ), des rivets alu/alu ( plus facile a sertir et moins de risque de casse du boîtier ) des rondelles et des cosses rondes du diamètre du rivet.

une fois scotché, un coup de perceuse pour faire deux trous de la dimension du rivet.

puis, on serti les bouts de câble avec les cosses. je n’ai pas trouvé de cosses sans l’isolant plastique bleu et j’ai donc du le virer pour une meilleure conductivité.

ensuite, on empile sur le rivet, la cosse et une rondelle et on met une autre rondelle de l’autre coté du boîtier pour que ça tienne bien. on serti et roule.

pour finir, un bout de scotch pour recouvrir le rivet

et voila, coût: 1 € de boîtier + 50 centimes max de fil et cosses, soit  dans les 5/6 € d’économisée. bon, comme d’hab’, on compte pas les heures et on a bien mis deux après midi pour faire tous les boîtiers, madame au scotchage et moi au sertissage.

puis j’ai commencé a reflexionner velu sur le comment que j’allais poser tout ça.

on a l’essentiel des boîtiers dans les cloisons mais quelques uns devront être fixé dans la paille.

pour les pailleux, j’ai fabriqué un surboitier en osb qui me permettra de planter des tourillons dans la paille a travers le boîtier afin de les maintenir. les enduits devant finir de bloquer tout ça. je dois avouer que je ne sais pas trop comment ça va se comporter mais on verra bien.

la plaque fait office de « placo » dans une installation classique. c’est des plaques en érable ondé ( mon stock de bois de lutherie… je souffre… 🙂 ).

pour les cloisons, c’est plus facile. ( les vis faisait office de test, on va plutôt clouer sous le mécanisme qui viendra recouvrir les clous )

avé l’interrupteur posé a l’arrache et sans les vis normalement, l’enduit final venant a fleur de la plaque de bois ( du bois, du bois… érable ondé, de dieu ! )

et les futurs plaques 1,2,3,4 trous ( ondé, vous avez compris ? )

voila pour l’électricité.

il y a 15 jours, je suis allé chercher mon futur parquet. 180 m2… 4000 morceaux… bip, bip, bip, ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant, ne quittez pas…

voila, voila…

Suite et presque fin du parquet

Cette semaine et ce week end, on a presque fini le parquet.
Pourquoi presque, me direz vous ? hhummm comment dire… Comment trouver les mots adéquates pour exprimer mon fort mécontentement ?
Peut être de la sorte ? ON EN A PAS ASSEZ ET IL FAUT QUE J’EN REFASSE !!! ou bien put..de bor..de ch… de mer… et je suis polis.
Il nous manque 1 mètre de large, y a pas de quoi foutre les boules?

Bon, allez photos, ça me calmera 🙂

C’est comme qui dirait, légèrement le bordel 🙂

J’ai posé le restant des lambourdes, le soir, en rentrant du boulot.

Et Estelle a posé, tout ce qu’elle avait de dispo. En gros, elle a bien bossé !

Je l’ai ensuite poncé et vernis ce week end.

Alors le casque de Dark Vador, c’est pas que je craignais me prendre un solive sur le tête mais plutôt que le casque antibruit qui est dessus, est, on ne peut plus efficace contre le bruit d’avion de chasse qui caractérise notre ponceuse. Elle est efficace mais pas discrète…
Je vous dit pas la poussière qu’on a soulevé. On a eu du boulot de nettoyage…

Première couches d’huiles parquets « écolo ».
On avait commencé pour le coin, cuisine salle de bains avec de l’huile de teck, n’ayant rien trouvé de mieux mais cette semaine, en livrant un marchand de parquet, j’ai demandé au gars s’il savait pas ou trouver de l’huile qui va bien.
Mais la, mon bon monsieur, qu’il me dit et de l’huile certifié écolo qui plus est. Alors venez que je vous embrasse. Ha, non, pas de ça chez nous. Restons sur la poignée virile 🙂
Du coup, c’est dix fois mieux que l’huile de teck et ça a l’air bien plus costaud.
Ça ressemble a un lait nourrissant, blanc crémeux et ça laisse la couleur du bois au naturel ( l’huile de teck fonce un peu le bois ) et donne un toucher assez dur. On dirait presque qu’il est vernie. Très chouette résultat.
De plus, un bonheur a passer. Une première couche, on essuie, sec en une heure, une deuxième, on attend que ça sèche bien, on ponce légèrement ( car la première couche a tendance a relever les fibres du bois et laisse un aspect rugueux ) et la troisième couche dans la foulée. En 4 heure, c’était torché ( Nos genoux aussi était torchés mais c’est une autre histoire… )

Et le résultat !!! Ça déchire, n’est t’il point ?

En tout cas, nous, on trouve ça a tomber et on est bien content de s’être fait suer comme ça.
Ça compense les galères.

Et sinon, cet après midi, je me suis remis sur la bécane pour refaire ce qu’il manquait de parquet. Dans la joie et la bonne humeur…

On a commencé a poser le parquet

Donc, le week end du 26 janvier, on a commencé a poser le parquet. Le but était de poser juste ce qu’il fallait pour pouvoir installer la douche, l’évier et la machine a laver.
Bon, c’est pas que pénible a fabriquer, c’est aussi casse pied a poser.
Enfin, le parquet par lui même, s’est posé assez facilement mais les lambourdes… mais alors les lambourdes… Nom de diou ! Pour poser le tout de niveau, y a de quoi s’arracher le peu de cheveu qui me reste. C’était bien la peine de me faire suer a poser un ragréage… Une misère….

Selon les règles de l’art, les lambourdes sont scellées a la chaux, mais nous, on a préféré le bon vieux couple cheville-vis, plus rapide et surtout démontable en cas de cagade 🙂

Je perçais…

Pendant qu’Estelle fraisait le trou des vis sur les liteaux pour que les têtes de vis ne dépassent pas.

Après au fur et a mesure, je calais par en dessous, en réglant de niveau, le tout.

Sur cette photo, on voit les écarts que j’ai du combler…

Et a d’autre endroit, il a fallu creuser a la disqueuse… C’était bin la peine de se faire ch… avec un ragréage…. Je l’ai déjà dit ?

Et vu qu’on avait quelques sacs de copeaux ( 3 ou 4 m3 facile…) de la fabrication du parquet…

On a donc recyclé cette montagne de copeau, en isolation en vrac entre lambourde, ça coute rien, nous fait de la place et ça fait toujours une isolation supplémentaire, a pas cher.

La premier rangée de parquet a été vissé. Simple précaution et ça sera derrière les meubles donc théoriquement invisible.
Une des caractéristique des maisons en paille, c’est leur mur « tordu » qui leur donne cet aspect si caractéristique, que nous adorons personnellement.
Ça, c’est le coté positif. Le point négatif, c’est que quand tu pose quelque chose de droit, ça le fait pas. D’où l’écart entre le mur et la première latte. Par la suite, j’essayerais de faire une découpe plus ou moins rapproché du profil du mur pour essayer de réduire l’écart.
C’est pas très grave, encore une fois, vu que c’est derrière mais c’est pas top top, j’en conviens.

Une fois, la première rangée posée, y a plus qu’a enquiller ! Pinaise ! Les genoux morflent méchamment, les lambourdes du matin, leur avait pas fait de cadeau mais alors le reste de l’après-midi, a quatre patte, ça use… Vrai de vrai… Le lendemain, j’avais l’impression d’avoir 30 ans de plus…

Pour ceux que ça intéresse, la « technique » du parquet cloué consiste a se flinguer les genoux ( en option 🙂 ) mais surtout a introduire des ch’tio clou dans la rainure avec un chasse clou de manière a ce que ça ne gêne pas les languettes du rang suivant et cela, a chaque lambourde. Comme ça, le tout est invisible.

Et comme ça, ni vu, ni connu, j’t’embrouille !

Estelle en action !

Et le résultat de la journée de samedi. Pas terrible le rendement des ouvriers, non ? 🙂

Le résultat après ponçage et sa première couche d’huile.

Résultat des courses, c’est vraiment beau, y a pas a tortiller, on s’est pas fait ch… pour rien.

 

Le réagréage de la mort qui tue

Mardi soir, j’ai tenté de faire le réagréage prévu depuis perpète.
Bon, bin, pas de chance, il faut croire que j’ai trop attendu.
Les sacs ont prit l’humidité et quasiment la moitié de chaque sac était complétement compact… Au prix que ça coute cette saleté….

Alors pour pas tout balancer, j’ai tamisé ce qui pouvait l’être pour au moins faire une partie de l’atelier… malgré le masque, j’en ai bouffé pas mal de cette cochonnerie…

Mais forcement, je n’ai pas pu finir car la quantité prévue était déjà juste mais la, avec quasiment la moitié en moins, je n’ai pu faire que la moitié de l’atelier  ( c’est mathématique, comme dirait l’autre 🙂 ).
Enfin, une belle galère…
Demain, on va chercher les sacs manquants pour terminer ce week end.
Bon, bin, vous le saurez, le réagréage, ça se conserve mal.