dire ce que je pense après la lecture de cet article violerait définitivement les règles de la bienséance et pourrait faire l’objet d’une fiche wikipedia a moi tout seul sur l’utilisation de gros mot très très vulgaire en situation de dégoût profond.
bon, finalement, je m’énerve, mais est ce qu’il y a de quoi être vraiment étonné ? c’est leur fond de commerce, après tout…
après la meilleure diffusion possible de cet article pourra, peut être réduire considérablement leur liste de client pigeon potentiel. bien que mon coté cynique m’en fasse grandement douter… ( vous savez le quart d’heure de gloire façon warhol )
bon, et sinon, ça va vous ? non, parce que nous, on glande grave velu, que c’en est une honte, ma bonne dame. oui, oui, électricités, tout ça, tout ça… j’y pense… ( et puis j’oublie, c’est la, c’est la vie 🙂 )
on cause pas des masses mais on bosse toujours. en version plus cool certes mais ça avance quand même.
madame s’est chargé des cloisons pendant que je m’occupais des gouttières.
on a posé les montants ensemble puis elle a fait fumer notre nouvelle cloueuse pneumatique ( très pratique cette bête la ).
puis on a aussi fini la salle de bain de l’étage
ainsi que les dessus de portes
et l’espace entre les fermes de l’étage
puis pose des lattis au RDC
voila, y a plus qu’a m’auto-botter le fondement pour commencer l’électricité ( pour rappel, le mal unique et absolu, que je préférerais inviter steevy pour un exposé de géopolitique internationale sur la balance commerciale du troudukistan occidental ).
mais bon, j’y couperais pas.
allez… les gouttières. bon, que dire, a part… ha ba, tout de même ! ha ba oui mais bon, faut gérer les priorités…
j’ai commencé par mettre mes bouts de poutres en I a niveau, j’entends par la, que lors de la découpe, j’ai du en couper, avec 1 cm de trop ou en moins, ou au moment de la pose sur le toit, elle devait pas être pil poil au bon endroit. m’enfin, il en avait qui descendait ou remontait un poil de trop pour faire une ligne parfaite.
donc avec de la ficelle et ma scie sabre qui va bien, j’ai découpé tout ce qui dépassait. et mine de rien, y avait du boulot… autant le pan de toit sud était a peu prés propre, autant le nord… j’ai quasiment du, toutes les reprendre… j’ai aussi doublé l’âme en osb des poutres avec un tasseau afin de pourvoir clouer le futur bardage qui viendra fermer les rampants.
puis, j’ai posé les planches de rives et après avoir claqué une ligne au cordeau pour la pente ( 5 mn au mètre ), j’ai commencé a poser les supports de gouttière.
puis préparation de la gouttière pour poser la « naissance » ou pour causer le parler de tous les jours, la sortie ou descend la flotte.
ensuite soudure du fond.
attention a ne pas oublier de mettre du décapant spécial fait pour ou de l’acide chlorhydrique qui a la même fonction ( gaffe au poumon, ça agresse velu cette cochonnerie ) sinon, la soudure ne prend pas.
j’ai fait des point de soudure pour maintenir le fond en place puis avec l’aide d’Estelle, j’ai fait la soudure au sol pour éviter de se faire suer sur l’échafaudage.
puis, mis en place de la gouttière et finition de la soudure. bon, le principal, c’est que se soit étanche, hein ? donc, on évite de regarder le coté esthétique, merci d’avance 🙂
avé la naissance…
puis est arrivé le retour du détour par le chemin de traverse… de mon angle !!! et une fois de plus, il ne m’a pas déçu… rhaaa… découper en angle, une gouttière arrondie, un vrai bonheur…
j’ai donc découpé un premier coté avec l’angle le plus propre possible et en respectant la noue de mon toit puis, j’ai amené le deuxième coté et tenté tant bien que mal, de tracer l’angle adéquate pour une jonction nickel.
puis soudure a la « va comme j’te pousse »; en tentant de souder, éviter de cramer le parepluie et foutre le feu a la maison, passer le fer a souder dans des endroits ou il devrait pas passer, serrer les fesses pour espérer ne pas percer la gouttière et accessoirement éviter de se cramer les pognes. bien stressant tout ça.
bon, c’est pas nickel, nickel… mais c’est étanche. donc fuck la soudure chiadé au petit oignon 🙂
même punition de l’autre coté avec moins de succès… la tuile de de l’arretier compliquait encore plus le challenge…
malheureusement, de ce coté, ça voulait pas le faire, et en plus d’un gros pâté d’étain, a force d’insister, j’ai percé la gouttière avec la sortie de la » chambre de chauffe » du fer a souder.
un florilège de juron bien senti dont j’ai le secret plus tard, j’ai décidé sur le coup que ça ferait bien l’affaire. fin de journée, fatigue, tout ça, tout ça…
mais, c’était vraiment très très moche et voir même que ça me déstabilisait le trou de balle ( heuuu… pardon 🙂 ) d’avoir fait un boulot aussi pourave. donc, le lendemain, j’ai refait l’angle avec des chutes et sur mon établi.
je me suis bien fait suer pour le mettre en place mais c’est ach’t mieux. toujours bien chargé en étain mais sans trou, tout moche.
il ne restait plus qu’a mettre les crochet a neige et puis basta !
et au final…
voila, a venir et pour repousser l’échéance fatidique menant au mal absolu, je vais me mettre sur la rambarde de la mezzanine. ça sera plus secure pour les p’tiots ( même s’il n’y ont pas accès ) et ça me débarrassera un peu de bois dans l’atelier maison.
ce petit post pour relayer l’appel a don pour le rachat de la maison » feuillette » qui est, la première maison en paille construite en France par » l’ingénieur feuillette « , ( j’adore le terme qui fleure bon le début du siècle ) précurseur et visionnaire dans la construction paille. j’ai d’ailleurs du mal a m’imaginer l’idée qu’on devait avoir de lui, quand on voit que l’on passe toujours en 2013 pour des originaux…
c’est le centre national de la construction paille qui souhaite en faire ces locaux pour la promotion des maisons paille. l’assoc des compaillons est dans le coup, donc, ça ne peut qu’être une bonne idée !
voila, l’idée est louable même si au regard du prix de vente et des dons déjà reçu, c’est loin d’être gagné. mais on ne sait jamais… un petit don surprise de mamie liliane équivalent a une demi seconde de sa rente journalière et c’est dans la poche !
son prix de vente est d’ailleurs le bémol qui me gêne un peu. il est surement justifié pour une maison, somme toute nickel, en paille, promouvant la paille dans le temps et l’avenir ( si le projet de rachat abouti ), mais avec des prix de grande agglomération pour ne pas dire » parisien « …. et pour moi, ça revient a cautionner la politique des prix de l’immobilier qui font que tant de personnes ont, soit du mal a se loger soit, doivent s’exiler et se cogner des transports sans fin pour aller bosser. mais je m’égare et cette observation ne changera pas notre beau monde moderne… et je suppose que les proprios, même animés de toutes les bonnes intention du monde esperent surement rentrer dans leur bille.
même si l’on a pu laisser croire qu’on s’est roulé les moustaches pendant quasi, un mois, on a opéré un grand rangement général du chantier et du coup, on a eu juste le temps de se rouler une demi moustache.
on a commencé par s’occuper du bois de chauffage avec préparation des stères a brûler pour cette année et déplacement du bois restant pour dégager le passage.
puis on a remis d’aplomb la portion de serre que l’on va garder en retendant les câbles et en rebâchant par dessus avec de la bâche lourde pour éviter toutes fuites. faut dire que l’ancienne bâche a servi de mur d’escalade a une pelletée de chaton qui nous l’avait transformé en passoire. maintenant, y a plus qu’un chat, qui prendra mon pied dans le fondement si je le vois sur la serre. et même si l’intéressé profite que j’ai le dos tourné pour jouer avec sa vie, la bâche lourde devrait résister aux griffes de l’intéressé.
ce qui nous a permis de vider l’autre serre, afin de la démonter pour mise en vente imminente. du coup, on juste récupéré une centaine de mètre carré de terrain. ça fait un vide… ( en passant, elle est a vendre, 8 m de large x 12 m de long en véritable acier galvanisé de compét’, l’accessoire indispensable pour tout chantier qui se respecte. accepte liquide, chèque, paypal, virement bancaire, bitcoin, ticket restau, chèque vacances, billet de monopoly, roubles, dinar, tour gratos d’autotamponneuse, bisous, câlin, paix et félicitée sur ma famille pour plusieurs générations, plus si affinités )
on a ensuite déménagé la machine a bois et l’établi dans la maison afin, que je puisse travailler un peu plus confortablement cette hiver. bon, y a encore un peu de boulot au niveau du rangement…
puis, gogorecyclage a la bâche de serre inusité dont on s’est servi pour fabriquer un ensemble de porte et de fenêtre de première bourre tout en plastique massif. ça protège des courants d’air et des averses de neige taquine qui voudrait venir visiter l’intérieur de la maison sans notre autorisation.
les menuiseries définitives ne sont toujours pas a l’ordre du jour. j’attends encore quelques devis pour comparer puis il faudra sûrement affiner mais a vu de nez et sans trop me gourer, il a de grande chance que je fasse le boulot moi même, comme prévue initialement.
pour info, les deux premier devis reçu, avec de la fenêtre de bonne qualités , en sapin, double vitrage moderne et doublage alu extérieur, on tape le 15 – 20 000 brouzouf… voila, voila… bon, c’est un peu le haut de gamme et comme dit précédemment, il faudrait affiner, se passer de l’alu pour avoir l’équivalent de ce que je vais peut être fabriquer mais, ça me semble fort de café. surtout que finalement, on a que 7 fenêtres classique et tout le reste mis a part les portes est en fixe, qui, il me semble, devrait être a un prix plus raisonnable. m’enfin, ça doit être les tarifs… et je vais donc sûrement continuer a rentabiliser mon combiné a bois…
bon, bin, voila, la couche de corps est finie et avec ça, le planning prévu pour cette année. on va pouvoir lever le pied…
et on doit bien avouer qu’il était temps, on commençait a en avoir plein le fondement. même si, pour une fois, tout s’est a peu prés bien passé, ce fut une année bien chargée. ( bon, comme les précédentes, quoi… )
allez quelques photos.
bon, si on va essayer de ralentir, ça veut pas dire qu’on a pas du taf’ pour cet hiver…
on va déjà commencer par une ou deux semaines de glandouilles puis il restera a finir la couche de barbotine a l’étage. il reste pas grand chose mais on aimerait pouvoir finir ça aussi.
puis ça va être rangement, démontage de la serre pour sa mise en vente, remise en état du bout que l’on va garder pour le potager de madame, bois de chauffage, puis pose des gouttières ( si, si ! ), cloisons du RDC, et… et… et… électricité…
et si vous avez peut être remarqué que le capitaine haddock n’a pas trop montré sa barbe cette année, il risque de reprendre du service rapidement 🙂
attend, attend ! pis.. gnon… pignon… pignon de la maison, chuck norris et sa célèbre faculté a mettre ces pieds ou il veut et souvent dans la gueule, fin de le couche de corps sur les pignons qui en a pris un coup, coup donné par chuck norris, analogie, jeu de mot, calembour : vanne de merde.
et j’imagine votre regard perplexe se transformer en une moue affligée et, ça, c’est vraiment très rigolo, comme dit mon petit loulou 🙂
bon, trêve de galéjade. faite une pause, remettez vous de vos émotions après la nullité tchernobilofukushimesque de cette vanne foireuse, allez vous aérer, reprenez foi en l’humanité et dites vous bien que, des fois, c’est dur de trouver un titre a ces posts. non mais !
donc, vous l’aurez deviné grâce a l’extrême finesse mise en œuvre précédemment pour vous orienter vers le sujet du jour, nous avons fini la couche de corps des pignons. ça, c’est fait.
et il nous reste a tout péter une trentaine de mètre carré a finir, ce qui représente queud’ sur la surface de la maison. et qui, si les vents sont favorable, devrait être fini pour le week end prochain. et… et… ça sent la fin de saison et le ralentissement de la cadence de travail, ce qui n’est pas pour me déplaire, je dois bien l’avouer.
bon, rien de bien nouveau, montage, démontage d’échafaudage, enduits, taloche etc… donc photos, en gros et en général.
et, voila, ça déchire ! et pis, c’est tout ! on est vraiment content du résultat. c’est rond, chaud, voluptueux, sensuel, bosselé ( que vous ne croyez pas que je décrive autre chose que la forme de nos murs, hein ? petit coquinous ). en gros, ça poutre !
et pour ne pas démériter quand a ma légendaire faculté a vous tenir la jambe dans mes post interminable, je ne peux terminer ainsi, ça serait bien trop court, voyons… doooonc… il a fallu que je refasse un tamis ( non, attendez, ne partez pas, ça sera bref 🙂 )
alors, le tamis avec, uniquement le grillage a poule pour supporter le poids, ça ne tient pas le choc et le mien, même après avoir été renforcé au milieu pour éviter une trop grande portance, a fini par agoniser dans d’atroce souffrance.
du coup, gogorecyclage a la grue qui n’a pas su resister a la loi universelle de la gravité ( la garce ! ) et j’ai utilisé ce qui faisait office de toit du poste de pilotage sur lequel on pouvait se positionner pour diriger la grue ( quand elle ne se vautre pas comme une grosse bouse, hein ? de l’amertume ? rhôôô si peu… )
j’ai éclairci les mailles du grillage qui servait de toit et de protection puis j’ai remis une couche de grillage a poule. la grosse maille sert a supporter le poids et la grillage a poule de tamis. et, ça devrait nous finir le chantier sans problème. comme quoi, elle nous aura servie cette grue… heuuu… keuf, keuf… sifflotement…
au rayon bricolage et recyclage, les chutes de poutre en I n’en finissent pas de trouver une utilité. entre passerelle d’accès a la maison, planche d’échafaudage et échafaudage en mode bricolo bill, finalement, je regrette pas d’en avoir fabriquer de trop.
estelle a ainsi pu finir le barbotinage du pignon intérieur au dessus de la mezzanine grâce a deux membrure et autant de chute de poutre en I. c’est un peu rock n’roll mais ça marche et c’est costaud.
puis elle a aussi terminé l’autre pignon ( notez le splendide lit, que même la belle au bois dormant, elle en a pas un comme ça, qui vous attend, si vous venez nous aider sur les prochains chantiers participatifs. non, mais attend, on se fout pas de votre gueule quand même. t’en a déjà vu des plumards avec un aussi splendide couvre lit… heuuu… jaune. très jaune. trop ? et pis d’abord, des couvres lits pareils avé sa tète de lit assorti, s’il vous plaît, même chez ikea, ça existe pas. et oui, les petits tas louche qui constellent, le dit couvre lit, ne sont que de la terre et non pas des substances douteuses qu’un mammifère quelconque aurait laissé en souvenir )
et pour finir… la minute mac gyver.
tout d’abord, sachez qu’il ne faut pas acheter de bac a douche en plastoque ( ou approchant ). c’est juste de la drouille.
si vous nous lisez depuis le début, vous savez qu’il avait fallu que l’on change notre douche car l’ancienne avait décidé d’exploser une des ces parois, juste pour le fun, voir pour nous enquiquiner une chouille. et que je l’avais remplacé par une douche d’occaz avec un bac en plastoque.
le problème, c’est qu’une fissure est apparu et que fuite il y a eu. j’ai donc essayé de réparer avec du silicone mais en peu de temps, ça fuyait a nouveau.
ne voulant pas changer a nouveau de douche car elle devrait bientôt être mis en retraite, si tout va bien, je me suis regardé l’intégrale de mac le brushing fatal et tout imprégné de sa technique » je répare tout avec un bout de chewing gum, une barrette a cheveu et vieux clou rouillé « , j’ai détourné légèrement de son utilisation première notre planche a découper qui, noyé dans le silicone apporte un support solide pour éviter de ré ouvrir cette foutu fissure. bon certes, ça fait bizarre quand on rentre dans notre douche pour la première fois et il a fallu racheter une planche a découper mais ça tient..
alors, oui, certain se poseront la question de savoir, ce que fout une planche a découper dans une douche mais ça donne un cachet roots du meilleur effet a notre douche merdiquopourrave et m’évite de refaire de la plomberie autre que dans la maison.
ça y est, le deuxième chantier participatif est terminé et demain je retourne au chagrin…
mais malgré une fréquentation en forte baisse ( comme si vous aviez autre chose a faire que de venir nous filer un coup de main… vous n’êtes pas raisonnable… ) on a quand même super bien avancé et que même, on va tenir notre planning et que la vérité, si je mens, que ça sera la première fois depuis le début du chantier.
si madame et votre serviteur ont envoyé du pâté pour avancer au max, rien n’aurait été possible sans l’aide de rossana, sam et pierre-édouard qui sont arrivés en deuxième semaine.
la première semaine a donc été consacré a finir la paille ( cf le précédent post ) et la barbotine manquante.
donc démontage et remontage de l’échafaudage ( je vais finir par l’user… ) pour finir le dernier pignon avec remplissage paille et barbotinage dans la foulée.
puis on a fait un peu de rangement. j’ai fait des paquets avec les lattis des cloisons et mis tout ça, debout car je m’étais spécialisé dans l’art de trébucher dans le tas qui était posé par terre et qui me faisait caguer grave qui m’indisposait. sans compter que ça a libéré de la place pour transformer le rez de chaussé, en piste de course pour vélo et trottinette et même que t’as intérêt a garer tes pompes si tu veux pas te faire rouler sur les arpions ! sont fou ces p’tiots !
et j’ai attaqué une partie de la barbotine a l’étage pendant que madame finissait la partie cuisine qu’il restait au rez de chaussé.
on a eu la visite de « mino », une autre copain de boulot qui s’est essayé au barbotinage avec un air perplexe au début mais qui finalement s’est pris au jeu et a torché notre chambre et le placard.
un grand merci a lui d’avoir pris un peu de son temps de vacance pour venir se salir les pognes.
de mon coté, je me suis occupé du pignon au dessus de la mezzanine. j’y sentais moyen et savait pas trop comment travailler en sécurité et finalement mes restants de chute de poutre en I sont venu a ma rescousse. deux poutres posées sur le plancher d’un coté et de l’autre sur l’échafaudage et j’avais une plateforme de luxe pour travailler pénard.
puis on est passé aux enduits terre et au premier essai, laissant de coté, la couche d’accroche pour bien préparer l’arrivée de nos esclaves volontaire ( mais on les nourris bien ! )
pour résumer, les enduits terre, c’est du bonheur en barre, que je regrette même de n’avoir pas fait l’atelier comme ça, plutôt qu’en chaux.
mais avant toute chose, passons au point litigieux dans la littérature sur les enduits terre ( du moins, je devrais dire, le manque d’info précise. )
le blém, c’est les adjuvants aux enduits terre. dans les trois bouquins mentionnés dans les précédents post et qui font pour ma part, office de référence sur le sujet, il est conseillé d’ajouter, de la bouse de vache, du crotin de cheval, du maïs fermenté etc… pas tous en même temps mais avec l’idée que l’on prend, ce que l’on a facilement sous la main.
pour nous, cela aurait été de la bouse de vache, disposant d’une ferme a 500 m de chez nous.
les trois bouquins précisent que ces adjuvants ont la facultés de rendre plus solide les enduits, de les étanchéifier, de leur rendre le poil brillant et l’haleine fraîche ( quoi qu’avec la bouse… ). soit. je veux bien. mais dans aucun des trois bouquins ne sont donné les proportions a respecter. ou je sais pas lire. le seul qui donne une vague indication est le « rivjen » avec une unités de mesure sous forme de godet… qui, vous en conviendrez avec moi est une unité de mesure valable dans la science reconnu de la piffomètrie, mais sur mon chantier… bin…
de plus, les trois bouquins insistent bien sur le fait qu’il n’y a pas de recette miracle car toutes les terres sont différentes.
résultat, dans le doute, on a rien mis. et c’est pas l’envie qui nous manquait car j’espère ne pouvoir mettre que de la terre et préférerait me passer d’une couche de chaux extérieur pour la protection finale du mur. donc pour moi, c’est la grosse lacune de ces bouquins.
au final, dans le terre vivante, on a une recette ( précise ) d’enduit de finition a base de jaune d’œuf et d’huile de lin qui, selon leur dire, fonctionne bien et que l’on suivra sûrement mais c’est dommage d’appâter le client sans lui donner les recettes complète.
bon, fallait quand même critiquer une chouille sinon on allait croire que j’étais acheté par le lobby des enduits terre et t’imagine pas le budget ticket restau dont ils disposent pour soudoyer… bin… pas grand monde ou alors des convaincus. 🙂
allez… passons dans le beau monde de la terre et de la couche de corps, de tout mur en paille qui se respecte.
on a besoin de barbotine ( consistance yaourt, presque yaourt a boire ) de sable et de paille.
finalement, j’ai pris la recette première, de mes essais, soit une volume de terre pour deux de sable et un de paille. le deuxième qui doublait le sable et la paille me semblait trop lourd.
pour la terre, il est préférable de la passer au tamis pour virer les plus gros cailloux, étant accepté ceux qui arrivent a passer entre les mailles d’un grillage a poule, soit a la louche ( ou au godet ) 1 cm.
si la terre le permet on peut le faire avant trempage ou si l’on dispose d’une terre comme la notre qui a la fâcheuse habitude de rester agglomérée en grosse motte, on peut le faire après trempage.
on a une tripotée de cuve et deux baignoires pour permettre le trempage et touillage de la terre. le but du jeu étant de laisser tremper minimum 24 heures ( fourchette très basse ) afin de facilité le touillage.
on remplit donc de terre fraîche en cassant au maximum les plus grosses mottes, on recouvre d’eau et on passe un premier coup de malaxeur. puis on laisse reposer les 24 heures mini, puis retouillage plus minutieux pour pouvoir passer au tamis.
pour le stockage, les baignoires vont bien mais les fût plastiques de 200 L coupés en deux sont juste parfait. ça permet une position optimal avec le malaxeur qui, avec ses 1300 watt en pleine bourre fatiguent vite son utilisateur.
pour le tamisage, j’ai fabriqué un tamis a la taille de la baignoire qui sert de stockage final.
ensuite, je verse la terre sur le tamis
puis brassage a la main
et ne reste a la fin qu’un restant de caillou aggloméré avec des mottes d’argiles récalcitrantes que je met de coté dans une autre bassine pour trempage, re-malaxage et repassage au tamis pour récupérer la substantifique moelle de la terre qui restait agglomérée aux caillasses.
parce que finalement la terre ne coûte rien financièrement parlant mais physiquement… ça fait sentir sous les bras ! donc si on peut économiser quelques litres de sueur, faut pas se gêner.
et le résultat après tamisage. de la vrai crème dessert.
pour la fabrication, on conseille plutôt le malaxeur planétaire ou verticale, le foulage aux pieds ou le mélange a la pelle mais la bétonnière classique a plutôt mauvaise presse.
bon, c’est ce que j’ai et si le coté sympathique du foulage aux pieds avait l’air tentant, ça oblige a faire de grosses quantités d’enduits qui ne conviennent pas a mes après midi de travail.
donc, j’ai juste customisé la bétonnière en rajoutant une encoche a la roue crantée qui permet l’inclinaison de la cuve.
cette encoche permet de mettre la cuve a l’horizontale et de finir de mélanger après introduction de la paille.
par contre, ça force pas mal et la patte de ferraille qui maintient la cuve a cassé. d’où une réparation maousse costaud.
donc, avec les proportions de 1 seau de barbotine, 2 de sable et 1 de paille qui sont multiplié par deux pour faire une brouette complète, la cuve est a l’oblique dans la position classique, je met la barbotine a l’arrêt ( car ça colle toujours au fond du seau et racler le seau avec la cuve qui tourne, c’est pas le top ), puis, je met en route, j’envoie le sable, rajoute une chouille de flotte en fonction de la chaleur ambiante et je met la paille en envoyant bien les poignées de paille au fond de la cuve.
puis je met la cuve en position horizontale en mettant la brouette en place pour récupérer ce qui pourrait tomber de la cuve et la position horizontale fait la différence. la, ou avec la cuve oblique, le mélange avec la paille est trop épais pour bien se mélanger et reste coincé dans les pales intérieur de la cuve, a l’horizontale, ça « roule » l’enduit qui monte en haut de la cuve et se casse la gueule ( d’où le travail du châssis de la bétonnière et la casse de mon bitonio ).
tout n’est pas parfait et un petit grattage de la cuve en pleine action avec un bout de bois permet de bien décoller le bonbon du papier. de même qu’il faut récupérer un peu d’enduit a la main, restant en fond de cuve. mais bon, rien d’insurmontable et il y en a pour 5 mn pour faire une brouette.
finalement, c’est assez facile, la difficulté résidant dans la gestion de la terre. entre la terre brute qu’il faut piocher, le remplissage des cuves vide, le trempage, le malaxage, le tamisage, la bétonnière… tu cours un peu dans tous les sens et j’ai presque passer ma semaine a la fabrication d’enduit.
vous saurez aussi que les marchands de sable doivent être bien potes avec les scieurs et les marchand de matériaux. ils ont du monter une société secrète ou signer une charte stipulant qu’il ne faut jamais JAMAIS !!! respecter un délai de livraison. et lui, il bat tous les records car il n’a même pas l’excuse de la distance, la carrière étant situé a 5 km… voila, voila…
du coup, les premiers jours, j’ai été fin chaud sur le sable. j’ai commencé a la brouette puis j’ai déployé l’artillerie lourde et utilisé ma remorque pour m’éviter le voyage menant de l’entrée du terrain ou se trouvait notre restant de sable et le fond du terrain ou se situe l’aire de fabrication.
passons maintenant aux invités. pierre édouard est arrivé le preum’s et dés samedi matin s’est mis au boulot.
puis samedi en fin d’après midi sont arrivé rossana et sam qui a peine descendu de 5 heures de voiture se sont mis au boulot direct. courageux, je vous le dit !
pour les enduits, les premiers essais ont donné l’impression de devoir faire deux couches car dés qu’on essayait de charger, ça avait tendance a se casser la margoulette.
donc on est parti la dessus mais finalement on a perdu du temps car si ça se cassait la figure, c’était la faute de mes premières bétonnières d’enduits qui était trop sec. on s’en ait aperçu par la suite avec rossana et sam car avec des enduits plus liquide, ça tient bien mieux et on peut mettre facilement du premier coup les 2 cm minimum conseillé.
du coup, samedi et dimanche, pierre edouard puis rossana et sam se sont contenté de passer une première couche fine sur quasiment le tour de la maison. c’est toujours ça de pris mais on aurait pu passer en une couche et rossana et sam aurait pu éviter de se retaper le tour complet pour la deuxième couches. m’enfin, c’est de ma faute, j’avais qu’a réussir mes premières brouettes d’enduits du premier coup.
donc pendant que pierre edouard avançait sur la première couche, rossana et sam passait la deuxième.
j’adore cette photo, un bel exemple d’harmonie familiale 😉 concentré, n’est t’il point ?
de mon coté, entre deux bétonnières, j’ai quand même réussi a faire un peu d’enduit, tout comme estelle des qu’elle réussissait a venir a bout de l’intendance.
et le mur de madame
puis tout le monde est monté d’un étage
le premier tour de fenêtre… y a pas a tortiller, les angles arrondis, ça déboîte !
finalement on a réussi a bien rattraper les trous et bosses tout en gardant les courbes et le coté sensuel du mur.
pour la pose de l’enduit, soit on jette l’enduit par petite poignée avec le rossana style
ou l’on pose une bouse qu’on écrase a la main avec le sam’style
c’est comme tu veux tu chois’
et il suffit de lisser le tout a la taloche
et le travail final de rossana et sam, ils auront eu juste le temps de finir le mur nord.
de notre coté, on a fini vendredi soir, le pignon avant démontage de l’échafaudage pour permettre d’accéder au haut du pignon.
voila, une fois de plus, ce chantier fut productif mais surtout, c’est toujours aussi formidable de rencontrer des gens d’horizon différent avec des projets tout aussi différents.
un grand merci a pierre édouard pour son aide et sa bonne humeur ( et sa patience avec les p’tiots 😉 )
et un autre grand merci a rossana et sam pour avoir supporter le rythme soutenu qu’on leur a imposé, leur méticulosité et leur gentillesse.
que vos projet a tous les trois se réalisent rapidement.
nous avons aussi eu l’agréable visite de « stebanie » du blog « paille au perque », soit Stéphanie, Sébastien et leurs p’tiotes, Lily et Philomène.
en vacance dans le coin, on a eu l’occasion de se rencontrer en vrai autour d’un repas et d’une bouteille de savagnin. et c’était vraiment bien sympa de pouvoir passer de l’autre coté de l’écran.
pour finir, a l’instar de Lily qui donne dans la customisation de croc avec des restants de chantiers, Julie a aussi laissé libre cours a son imagination et nous a concocté a base de chute de charpente, un magnifique « marcel, tête de bois » du meilleur effet.
du retard sur votre chantier ? un simple projecteur dans la nuit noire avec un brouette ou une bétonnière en ombre chinoise qui se découpe dans l’obscurité, les v’la qui débarquent et le boulot a faire, prend cher sa reum’s.
après avoir endurer des fondations a la mano ( mais qui lui vaudra sur surnom éternellement ), après avoir brassé de la poutre de guerrier pour la charpente, le projecteur s’est donc a nouveau allumé et tel des super héros du boulot a abattre, isabelle ( alias enduit girl ) et betonman sont reviendu nous filer un bon coup de main.
du coup, il se sont occupé de finir la couche d’accroche extérieur puis on attaqué l’intérieur de la maison et il doit rester une vingtaine de mètre carré a enduire de barbotine au rez de chaussé et l’étage au complet. si c’est pas de l’efficacité !
les débuts d’enduit girl a la barbotine
aidé de Lucie alias « minette girl » qui nous aura aussi filé un bon coup de main.
mais aussi du fameux betonman ( marque déposé )
sans oublier ma douce qui n’a pas donné sa part au chien. vous noterez quand même la tenue très très négligé des deux sœurs… soit dit en passant, que c’est la nouvelle mode, que jean paul gauthier va dessiner sa nouvelle collection sur le thème » la terre, c’est trop hype, chérie ! » et que l’été prochain, toutes les faschionistas porteront la godasse de sécu crotté ainsi que le fute et t-shirt barbouillé a la vrai terre du jura. mais bien sur…
ne pas oublier albanne qui, en qualité de photographe attitré aura permis les photos ci joint. ( les appareil photo n’apprécie guère la poussière et encore moins la barbotine 🙂 )
allez quelques photos.
au final, ça va assez vite mais c’est beaucoup de boulot avec les trous a reboucher. mine de rien, il faut être soigneux et ça bouffe un volume impressionnant de paille en vrac.
madame nous explique comment faire pour reboucher un trou…
pendant ce temps la, Laurent s’est occupé de l’alimentation en barbotine de ces dames, remplissage des cuves, mouillage et touillage. par 35°. lui qui travaille d’habitude par – 25°, ça calme…
de mon coté, j’ai enfin fini le premier pignon.
avec l’aide de Laurent, on a déplacé l’échafaudage de… 1 mètre. ça fout un peu les boules mais pas le choix pour monter au plus haut. et même comme ça, j’ai fini la pointe sur une échelle posé contre les dormant de fenêtre en triangle. pas des plus confortable mais pas d’autre choix possible.
et le résultat…
on a commencé a passer les gaines électriques qui passe dans les murs. pour pas devoir flinguer les enduits par la suite.
🙂 hé, hô, y a pas que moi, hein ? solidarité avec les déficients capillaire !!!
en passant, si vous devez acheter de la gaine électrique, surtout achètez les rouleaux » filmé » dont vous pourrez tirer la gaine par le centre. et pourquoi donc que c’est mieux ? et bien, car si vous faites comme moi et que vous achetez un rouleau de 100 m cerclé… t’es obligé de faire sauter les cerclages qui maintiennent la gaine et ça donne un beau bordel ! juste 100 m de gaine a dérouler et démêler. si je connaissais le sombre crétin qui a pondu un système pareil, je l’assommerais a coup de baffe.
j’ai aussi fait les test d’enduits.
en gros, le mélange terre-sable-paille diffère selon la terre utilisée et ces proportions d’argile.
il faut donc faire des test pour connaître au plus prés le mélange idéal. on a suivi la technique expliqué dans le livre » enduits de terre crue » de sylvain moréteau aux éditions terre vivante qui est très complet sur le sujet. en passant, si vous voulez approfondir le sujet, on vous conseille aussi » enduits et peintures naturels a base de chaux et de terre » de adam weismann et katy bryce aux éditions la plage. ce dernier est plus généraliste mais très complet sur tous les sujets et vaut vraiment le coup de faire souffrir votre carte bleue.
bon, je reprend. le principe c’est de faire des échantillons sur le support final, si possible avec différentes proportion de mélange.
on part de base avec un volume de terre a chaque fois puis on rajoute en suivant le schéma ci dessous, les différents ingrédients. la ligne horizontale représente la paille et la verticale le sable.
j’ai utilisé une louche pour éviter d’en faire des tonnes, déjà que ça consomme du seau…
puis on applique sans oublier d’humidifier le support préalablement et en faisant des petits carré et en respectant l’ordre établi…
puis il faut attendre si possible 72 heures, le séchage complet du bouzin.
après 24 heures…
et séchage complet…
il n’y a a plus qu’a lire… théoriquement, on doit choisir le mélange le plus homogène et qui a le moins fendillé possible.
il en ressort le mélange 2 vol de sable – 1 vol de fibre et le mélange 4 vol de sable – 2 vol de fibre.
le premier
et le deuze
le plus chargé me parait le plus cohérent mais sera plus lourd. je prendrais bien le plus chargé pour l’extérieur et le moins chargé pour l’intérieur. je pense que c’est a l’application qu’on se décidera définitivement. si un des deux est plus facile a poser, on optera pour celui ci.
voila, voila… un grand merci a Isabelle, Lucie, Albane et Laurent pour ce gros coup de main. on va pouvoir attaquer demain, le deuxième chantier participatif sereinement, avec la couche de corps. sans eux, on aurait été a la bourre une fois de plus.
un gros poutou baveux a Lucie pour son coup de main alors qu’elle aurait pu user le fond de la piscine de sa cousine toute la semaine. chapeau, ma grande !
et une grosse léchouille sur la truffe a albane pour ces talents de photographe ( même si j’ai retrouvé sur la carte mémoire, une vidéo de limace a fond les ballons… ahem… voila, voila… 🙂 ) et surtout de s’être occupé de son petit cousin pot de colle qui ne l’a pas lâché de la semaine.
sinon, reste a finir mon deuxième pignon qui est sur la bonne voie et on pourra attaquer les enduits. YES !
hier, Estelle a sorti toutes les bottes de pailles en trop et a ainsi dégagé la vue intérieur.
c’est encore un peu le foutoir mais on y voit plus clair, quand même.
pour finir, on a des squatteurs… maintenant qu’on a des murs tout ça, tout ça, je m’étais aménagé un petit coin sieste des plus douillets a l’étage. mais un couple de piaf s’est installé dans la salle de bain et madame nous a pondu trois morveux qui font un barouf’ du tonnerre. ‘foiré ! et ma sieste, bord… j’hésite donc entre l’attendrissement « sont crô mignôôôn » et le parcours fléché pour chat affamé.
bon, je serais magnanime et attendrait la fin de la trêve estivale. par contre, des qu’ils sont assez grand pour voler, z’ont intérêt a décarré fissa, s’ils veulent pas finir de me contrarier et que je pense a tourner un reportage sur l’instinct de chasseur de nos amis, les félidés et leur façons si particulière qu’ils ont de jouer avec la nourriture. non mais ! la sieste, c’est sacré, vindieu !
de grosses semaines de boulot alimentaire, couplé au chantier ont eu raison de mon épaule. une semaine d’anti inflammatoire ont arrangé un peu l’affaire mais on a a paumé autant de boulot sur le chantier.
samedi matin, juste avant que ça se déclare vraiment et m’empêche de lever le bras, j’ai avancé un peu mon pignon.
j’ai réussi a finir la paille et passer la couche d’accroche qui me permettront de pouvoir déplacer l’échafaudage et de finir ce foutu haut de pignon.
le chef de chantier étant en arrêt de travail forcé, c’est la cheffe de chantier qui a bossée.
un peu d’enduit terre…
mais aussi du remplissage paille.
on a finalement abandonné les petites bottes en triangle pour remplir le haut des murs. dans l’idée, c’était bonnard mais le problème résidait dans la fabrication.
en gros, Estelle fabriquait des bottes de 15 cm de large que je devais redécouper en travers pour faire le fameux triangle. le hic, c’est qu’a part, la tronçonneuse pour découper… et c’est super dangereux. les bottes sont trop légère pour pouvoir rester en place et mettre le pied sur la botte pour la tenir, a moins de dix centimètre de la chaîne de la tronçonneuse en pleine action, ça fout les jetons ! donc, j’aime bien mes pieds et on a préféré abandonner l’idée.
finalement, après un reflexionnagement intensif, on a testé et adopté la technique qui consiste a prendre deux a trois tranches de paille ( les bottes de pailles sont rangées en « tranche », de 5 a 10 cm de large qui se tiennent assez bien ) et a les rouler sur elle même pour les insérer en mode Hulk, tout énervé.
ça se tient bien, c’est bien coincé et l’enduit finira de bloquer tout ça.
bon, ça, c’est fait.
puis nous avons nettoyé le chantier. pas de serpillière a l’horizon mais plutôt un ramassage de toute la paille en vrac qui traînait de partout.
ça fait plus propre, on retrouve des outils, et surtout on limite les risques d’incendies. je me suis d’ailleurs fait peur. alors que je coupais des bottes avec donc, une chiée plus un tas de paille en vrac qui m’entourait, la chaîne de la tronçonneuse a réussi a sortir du guide et j’ai vu une belle gerbe d’étincelle partir en direction de la dites, chiée plus un tas de paille… j’ai coupé la tronçonneuse, l’ai posée presto rapido sur l’appui de fenêtre voisin et suis allé écrasé la paille qui s’était fait griller les moustaches. pas de dégâts mais une belle peur quand même. y a eu comme qui dirait, musculation aussi brève qu’intensive des muscles fessiers de votre serviteur.
sinon, dés que mon épaule a commencé a aller mieux, j’ai mis en place un escalier pour monter a l’étage. celui qu’Antoine avait construit en paille commencer a pencher du coté qu’il voulait tomber et ça commençait a devenir franchement casse gueule. et avec les futurs seaux de barbotine pour la couche intérieur dans les pognes, ça aurait été rock n’roll…
cette fois ci, je l’ai acheté ( je sais, j’ai honte 🙂 ) car ça m’aurait coûté plus cher en temps et en argent, a fabriquer qu’autre chose. puis, il sera reconverti plus tard, en escalier pour grimper dans le grenier.
la pente est raide mais c’est plus stable que la paille. pis, il faut deux fois moins, lever la patte a chaque marche que l’ancien. et ça, tes guibolles te disent merci.
pour finir, Estelle a rangé le chantier.
la serre s’en ait pas remis 🙂
et la, on est plus obligé de faire le tour pour aller sur le chantier et ça, c’est bien.
et de mon coté pour occuper mon arrêt de travail, j’ai attaqué sérieusement… les plans de l’électricité !
et les premiers plans…
et la dernière, parce qu’elle me fait mourir de rire… la connerie sous son plus beau jour, que ça en frise le génie, que ça touche du doigt la perfection… c’est juste beau 🙂