bin oui, repos forcé… épaule gauche en vrac.
de grosses semaines de boulot alimentaire, couplé au chantier ont eu raison de mon épaule. une semaine d’anti inflammatoire ont arrangé un peu l’affaire mais on a a paumé autant de boulot sur le chantier.
samedi matin, juste avant que ça se déclare vraiment et m’empêche de lever le bras, j’ai avancé un peu mon pignon.
j’ai réussi a finir la paille et passer la couche d’accroche qui me permettront de pouvoir déplacer l’échafaudage et de finir ce foutu haut de pignon.
le chef de chantier étant en arrêt de travail forcé, c’est la cheffe de chantier qui a bossée.
un peu d’enduit terre…
mais aussi du remplissage paille.
on a finalement abandonné les petites bottes en triangle pour remplir le haut des murs. dans l’idée, c’était bonnard mais le problème résidait dans la fabrication.
en gros, Estelle fabriquait des bottes de 15 cm de large que je devais redécouper en travers pour faire le fameux triangle. le hic, c’est qu’a part, la tronçonneuse pour découper… et c’est super dangereux. les bottes sont trop légère pour pouvoir rester en place et mettre le pied sur la botte pour la tenir, a moins de dix centimètre de la chaîne de la tronçonneuse en pleine action, ça fout les jetons ! donc, j’aime bien mes pieds et on a préféré abandonner l’idée.
finalement, après un reflexionnagement intensif, on a testé et adopté la technique qui consiste a prendre deux a trois tranches de paille ( les bottes de pailles sont rangées en « tranche », de 5 a 10 cm de large qui se tiennent assez bien ) et a les rouler sur elle même pour les insérer en mode Hulk, tout énervé.
ça se tient bien, c’est bien coincé et l’enduit finira de bloquer tout ça.
bon, ça, c’est fait.
puis nous avons nettoyé le chantier. pas de serpillière a l’horizon mais plutôt un ramassage de toute la paille en vrac qui traînait de partout.
ça fait plus propre, on retrouve des outils, et surtout on limite les risques d’incendies. je me suis d’ailleurs fait peur. alors que je coupais des bottes avec donc, une chiée plus un tas de paille en vrac qui m’entourait, la chaîne de la tronçonneuse a réussi a sortir du guide et j’ai vu une belle gerbe d’étincelle partir en direction de la dites, chiée plus un tas de paille… j’ai coupé la tronçonneuse, l’ai posée presto rapido sur l’appui de fenêtre voisin et suis allé écrasé la paille qui s’était fait griller les moustaches. pas de dégâts mais une belle peur quand même. y a eu comme qui dirait, musculation aussi brève qu’intensive des muscles fessiers de votre serviteur.
sinon, dés que mon épaule a commencé a aller mieux, j’ai mis en place un escalier pour monter a l’étage. celui qu’Antoine avait construit en paille commencer a pencher du coté qu’il voulait tomber et ça commençait a devenir franchement casse gueule. et avec les futurs seaux de barbotine pour la couche intérieur dans les pognes, ça aurait été rock n’roll…
cette fois ci, je l’ai acheté ( je sais, j’ai honte 🙂 ) car ça m’aurait coûté plus cher en temps et en argent, a fabriquer qu’autre chose. puis, il sera reconverti plus tard, en escalier pour grimper dans le grenier.
la pente est raide mais c’est plus stable que la paille. pis, il faut deux fois moins, lever la patte a chaque marche que l’ancien. et ça, tes guibolles te disent merci.
pour finir, Estelle a rangé le chantier.
la serre s’en ait pas remis 🙂
et la, on est plus obligé de faire le tour pour aller sur le chantier et ça, c’est bien.
et de mon coté pour occuper mon arrêt de travail, j’ai attaqué sérieusement… les plans de l’électricité !
et les premiers plans…
et la dernière, parce qu’elle me fait mourir de rire… la connerie sous son plus beau jour, que ça en frise le génie, que ça touche du doigt la perfection… c’est juste beau 🙂
Ah merde, la tuile… pis maintenant faudra que tu fasse super gaffe, les tendinites une fois que ça s’est déclaré c’est du genre à revenir te rendre visite à l’improviste un peu tout le temps (et toujours quand il faut pas bien sûr). Ça va être très handicapant pour les enduits ? je me rends pas bien compte.
oui, malheureusement, je maîtrise le sujet et en effet, ça revient régulièrement…
et oui, ça risque d’être casse pied, ne serait ce que pour finir les pignons qui demande a avoir les bras en hauteur tout le temps. pour les enduits, pareil, vu que les pignons sur l’échafaudage, c’est pour moi.
j’espère que les cachetons feront leur office. on verra bien demain…