juste pour rappel… viendé a notre chantier participatif, enduit terre, début août et…

ton bronzage sera assuré.

tes mains seront aussi douce que le duvet d’un chaton qui vient de naître.

tes dents éclaireront de leur blancheur les nuits les plus obscures, ta brioche ( ou petit bedon pour les dames 🙂 ) fondra a vu d’œil. ( que tu devrais d’ailleurs profiter des soldes actuel pour racheter ta garde robe 5 tailles, en dessous )

la fraîcheur de ton haleine sera analysé par les fabricants de dentifrice pour devenir le mètre étalon de l’éradication du puage de gueule matinal

tes muscles deviendront tellement dur et saillant qu’ils rendront jaloux le plus banal des brad pitt. ( ou la plus jolie des angelina pour les filles )

tu découvrira l’origine du big band en haut de notre échafaudage.

tu écriras en te levant le matin, une œuvre littéraire tellement conséquente que l’ensemble de l’œuvre de victor hugo et d’Homère passeront pour les aventures de oui oui au pays des framboiseilles.

tu pourras comme chuck norris compter jusqu’à l’infini deux fois.

tu obtiendras ton bac sans le passer.

ton patron insistera pour t’augmenter et t’offrir 5 semaines de vacances en plus.

quand tu iras au toilette, ça sentira vraiment la rose.

ta venue modifiera le continuum espace temps en créant un paradoxe temporel et la dolorean de marty macfly apparaîtra dans le jardin.

et surtout… tu trouvera l’anneau unique de sauron, ( celui qui les gouverne tous ! quand même… on se fout pas de votre gueule, hein ? ) le préééciiieux de gollum, en touillant une baignoire de terre.

bon, si je te l’ai pas bien vendu, la…

plus d’info, ici !

Paille ou l’art de la découpe de botte. ( et c’est long… )

outre le fait qu’on ait moins de mains d’œuvre et moins de temps disponible, on est dans les détails et c’est long…

finir les pignons demandent beaucoup de petite botte, de comblage de petit trou et le haut des murs ne sont pas en reste avec les petites bottes en triangle qu’il faut faire a façon.

commençons par le haut des murs. pour finir le mur sous le rampant, on a découpé des bottes en oblique. mais il reste toujours un petit jour a combler.

Estelle s’y est donc mis et y a passé quelques sacs de paille.

puis on a découpé les premières bottes triangulaire. ça, ça va être casse bonbon…

a fabriquer, c’est long mais en plus faut être précis en mesurant la hauteur nécessaire sous peine de ne pas pouvoir l’insérer.

enfin, voila, c’est le boulot de madame et elle est pas rendue…

de mon coté, j’ai attaqué les hauts de pignons.

remplissage divers zé varié avec découpes a tous les étages et le tout, en milieu hautement casse gueule. pour le bas, sur l’échafaudage, on doit être a 5 mètres de haut mais tout en haut, ça va être sportif pour monter les bottes, les insérer plus ou moins en force et le tout a 8 mètre de haut sur une planche de 20 cm de large. arf ! j’en rêve déjà…

et la, c’est pas très haut…

j’ai bien remis mon harnais mais c’est bien brise burne car il faut continuellement se détacher pour se déplacer d’un coté a l’autre de l’échafaudage.

le premier coté…

le comblage des angles…

et les deux cotés finis

pour finir, il faut qu’on déplace l’échafaudage en ne mettant que deux pieds au milieu afin de pourvoir monter au plus haut dans le pignon.

vu qu’on aime bien démonter notre échafaudage mais quand même, pas tant que ça, j’ai attaqué la barbotine car une fois déplacé, je n’aurais plus accès aux angles.

et c’est la première fois que je touche a la terre. quand même… trois semaines qu’on a attaqué et j’avais toujours pas eu l’occasion de jouer avec la terre.

bon… c’est toujours aussi agréable. Estelle préfère mettre des gants mais a main nu, ça va aussi bien.

remplissage des trous aux torchis et barbotinage du reste.

par contre, le remplissage des trous et encore plus, des écarts, dut au montant de fenêtre consomme en paille autant que ce que bouffe en gasoil, un 4X4 moderne utilisé quotidiennement pour la chasse a la baguette de pain en milieu urbain.

pour faire la bande que l’on voit sur la photo qui suit, j’ai bouffé un sac de 130 litres de paille en vrac ! je pensais qu’on ne saurait pas quoi faire de la multitude de sac qu’on a rempli après le plus gros de la paille posée mais je me demande si on va pas manquer finalement.

tu le vois l’intérêt du pantalon de travail avé genouillère intégré ?

et pendant ce temps la, Estelle m’alimentait en terre et s’occupait du bas du mur

et pour finir, j’ai suivi les conseils de « jazmi » qui nous ramène quasiment 2 ans en arrière… oui, bin, on est pas loin de la suisse, d’abord… c’est un des trucs, que je devais faire mais qui pressait pas et qui est passé a l’as pendant donc, deux ans.

jazmi ( Jérôme, quoi ! ) m’avait conseillé d’échanger des chevilles bois par du boulon de charpente sur mes entraits retroussés ( les gauche droite ). pas que ça posait problème apparemment mais c’était mieux et plus costaud donc…

avec le haut des murs qui arrivait, il a enfin fallu que je m’autobotte le cul pour m’occuper de ce point la. j’en ai profité pour remettre un coup de clé a tous mes boulons et certain était lâche, très lâche… c’est assez impressionnant…

Le point mode ou comment être élégant, même avec la figure crépi a la terre.

juste pour vous parler des futales de travail.

j’ai découvert ça avec la charpente et maintenant je met plus cher dans mes bénards de travail que dans mes jeans pour sortir ( bon, faut dire qu’avec le chantier, sortir… c’est devenu un concept très très vague… )

donc, oui, ça coûte un certain prix ( environ 75 € pour un truc bien ) mais quel confort ! et je vous parle pas des genoux qui applaudisse et hurle encore plus de joie qu’une fan de justin bieber qui vient de récupérer une rognure d’ongle de son idole. ( mais ça marche aussi avec plein de truc degeu… )

je parle bien sur, des pantalons avec genouillère intégrée ( amovible ou  pas ).

si les marques de vêtements pro se valent sûrement toutes, je vais vous parler de celle que j’ai. si ça vous évite d’être déçu…

mon preum’s est un molinel avec genouillère amovible mais surtout épaisse et très très confortable.

c’est incomparable avec des genouillère que l’on se fixe par dessus le pantalon et qui tiennent avec des élastiques. ce type de genouillère ne tiennent pas en place, finisse pas cisailler l’arrière du genoux si on les sert trop ( et on le fait, si on veut qu’elles tiennent a peu prés en place ) et sont très désagréable pour une utilisation régulière et dans la longueur.

la, vu qu’on rajoute un genre de plaque en mousse dans une poche situé sur les genoux, elle accompagne les mouvements, ne sert pas le genoux et sont toujours a la bonne place quand on se met a genoux. tant et si bien, qu’on y pense plus et qu’on hésite plus a se mettre a genoux pour tout et pour rien. sur une journée de travail, ça évite pas mal de fatigue et surtout de douleur. genre, sur une échelle, on hésite plus a mettre le genoux sur un barreau pour se stabiliser. sans les genouillères, au bout de 2 min, ton genoux pleure sa race et se met a fabriquer localement une touffe de poil a la pavarotti pour servir d’amortisseur, ce qui n’est pas très seyant quand on décide d’aller par la suite a la piscine ( bah, ça fait un style, hein ? )

et mon deuze que je viens d’acheter reprend le même principe mais avec genouillère non amovible. ( mais qui passe a la machine quand même )

c’est un fute  » bosseur » et ils ont leurs systèmes a eux. toujours pareil, très confortable, ça suit les mouvements mais la genouillère est moins épaisse et cousu au pantalon. a genoux, ça reste toujours très confortable mais je pense que pour les boulots qui demande a rester une plombe a genoux ( genre clouage de parquet ) ça doit être juste et l’autre modèle avec genouillère plus épaisse me semble plus approprié.

par contre, le bosseur est très bien coupé. c’est con, comme détail mais je ne suis pas gêné dans tous mes mouvements, même en grimpant a l’échafaudage. le molinel est moins bien a ce niveau, la. il faut, genre remonter un peu la jambe de pantalon pour tenter le jetée de guibolle des filles du crazy horse.

pour résumer, les modèles avec genouillère amovible doivent être a peu prés équivalent dans toutes les marques. y a plus qu’a trouver les meilleurs prix. et le « bosseur » est particulier avec leur système intégré. a vous de voir

enfin, voila, si tu aime tes genoux, casse ta tirelire. ça vaut vraiment le coup, sans rire. je pourrais plus m’en passer.

PS: genoux ! des fois, que je l’ai pas assez écrit dans ce message 🙂 faut dire qu’il n’existe pas des masses de synonyme…

Paille ! ou l’art de trouver un titre d’une originalité extravagante a son post

bon, il y avait bien les jeux de mots style « il n’y a que la paille qui m’aille »,  » on peut maintenant mettre un « paille a son » devant notre porte », « la paille, ça me botte » etc… mais vous conviendrez avec moi que ces jeux de mots digne des roucas d’or ne sont pas des plus tordants. faisons fi des convenances et allons vers la simplicité, que diable ! ( et je fais c’est qu’est ce que je veux d’abord ! )

bon, si vous trouviez que mes post sont souvent long, ( trop ? ) je suis au regret de vous avertir que celui ci risque d’être trééés long. 2 semaines de chantier a plein temps, une étape importante de la maison font que j’ai une chié, plus un tas, de photos et de choses a vous raconter. donc, installez vous confortablement, un petit café ou une tisane, un doliprane et en avant.

malgré tous mes efforts, il me manquait une semaine de taf’ a temps plein pour être fin prêt pour ce chantier. j’ai donc embauché sylvain, qui s’est gentiment proposé pour le week end pour finir mes dormants.

on a attaqué vendredi après midi en finissant de préparer les pièces des différents dormants.

de son coté, sylvain s’est mis au rabot électrique pour faire les pentes des gouttes d’eau, raboter les faces apparentes tout en me filant un coup de main pour passer les grandes pièces dans la machines a bois.

j’ai ensuite fini de passer dans la machine a bois, tous les morceaux de bois qui constitue la partie basse de la fenêtre et qui est en trois partie de 20 cm de large, chacune, afin de dépasser de la paille et des enduits plus tard.

j’ai fais simple et préféré un assemblage rainure languette.

pour la partie intérieure, nous avons décidé avec madame, de donner un ovale a la tablette. un bout d’osb qui sert de guide, un coup de toupie et on obtient un joli arrondi du plus belle effet.

samedi, débarquement de la troupe de choc pour vider la belle ( mais grosse ) remorque de paille qui s’est pointé vers 10 h.

Chapeau a Rémi qui nous a sauvé le chantier en nous fournissant la paille manquante mais qui s’est aussi cogné 6 heures de tracteur aller retour pour arriver a destination.

le temps de s’organiser, de trouver qui fait quoi et en deux heures, c’était plié !

sylvain sur la remorque

« Nano » ( alias   » t’es l’vé, fainéant ?  » ) a la réception sous la maison

Gerald ( alias « grand machin » )

jean michel ( alias « jean mi-MI-mi-MI-mi-MI » )

et Charlie ( alias « laisse, j’vais le faire le boulot » et accessoirement réveil matin quasi quotidien des protagonistes susmentionnés 🙂 )

et on peut apercevoir Rémi ( alias tractor man ) en train de faire le tour de sa remorque pour récupérer le nombre impressionnant de sangles qu’il avait mis sur son chargement

en gros, ça a bien dépoté et je les remercierais jamais assez pour ce coup de main.

bon faut voir ce qu’il m’ont couté en apéro et en merguez juste après… rhôôô, les saligot…  Attila et ces Huns passerait pour des gentlemans a coté et n’aurait pas laissé un bar aussi dévasté après leur passage 😛  ( taquin ? moi ? )

inutile de dire que la reprise fut rude mais on s’est quand même mis avec sylvain, au premier essai de pré trempage des bottes.

petite aparté a ce sujet. nous étions parti pour pré tremper nos bottes dans la barbotine pour gagner du temps, même si les temps de séchage pouvait faire croire le contraire.

sur l’atelier, l’opération d’application de la couche d’accroche a la tyrolienne s’était soldé par un échec cuisant et sans l’aide de notre voisin et du prêt d’un sablon appartenant a son beauf’, on aurait été mal barré. l’expérience a donc, joué en faveur de ce pré-trempage de botte en suivant la méthode de Tom Rijven et de son excellent bouquin  » entre terre et paille  » ( qu’il vous faut posséder, si vous partez sur les enduit terres, ne serait ce que pour les photos et idée de déco a base de terre qui sont juste sublime ).

mais… il y a un petit détail insignifiant au premier abord mais qui a son importance pour la suite des évènements qui ont fait que ça ne s’est pas passé comme prévu.

sylvain a touillé les premières baignoires de terre au malaxeur

puis on a fait les premiers essais.

et le mais… arrive. on a donc suivi les instruction du bouquin de rijven, soit trempage dans une barbotine yaourteuse pendant 5 secondes sur chaque face.

le hic, c’est que les brins aspiraient méchamment la barbotine et on trouvait déjà que c’était too much. mais bon, on a continué et stocké les bottes pour séchage.

et malgré deux jours a 30 ° de moyenne, elle n’ont pas ou peu séché… alors l’empilement a peut être été un facteur de cette longueur mais même après les avoir sorti de la serre et mis a plat, en plein soleil, toujours pas d’amélioration notable.

donc, finalement, a ce rythme la, on s’est dit que ça n’allait pas le faire et qu’a la fin des deux semaines, on aurait peut être fait un mur a tout casser. on a donc abandonné le pré trempage. mais ça me chagrinait de ne pas comprendre le pourquoi du comment. et après re-lecture du bouquin, j’ai pigé le truc qui n’allait pas.

dans le bouquin de rijven, il utilise sa technique dites de CST soit cellule sous tension. en gros, ossature légère classique mais il met les bottes debout, soit les brins de paille a la verticale et c’est, ces faces qui sont pré trempé et enduite. du coup, le pré trempage de 5 secondes sans surplus de terre se justifie car avec les brin de paille dans ce sens la, la barbotine a du mal a pénétrer alors que nous, en présentant les faces horizontales, les brins de pailles ont aspirés la barbotine, ni plus ni moins… d’où un excès de barbotine et un séchage beaucoup plus long voir trop long avec un brin de paille mouillé a cœur, comme certaines des premières bottes qu’on a généreusement trempé… donc, gaffe si vous voulez faire de même…

pendant le séchage des dites botte, on s’est remis sur les dormants avec sylvain.

la porte fenêtre, en premier.

je me suis pas trop planté dans mes découpes et dans l’ensemble a part vérifier les équerrage, ça a été du gâteau.

on a eu un petit soucis au niveau de mon plancher en I qui faisait une belle bosse et qu’il a fallu raboter une chouille pour mettre a plat le cadre.

ensuite, ce fut le tour de la porte…

et puis sylvain a du partir, pour rentrer a son chez soit. un grand merci a toi, pour ce coup de main et en espérant que tes projets aboutissent très vite.

lundi, arrivé d’Antoine.

et encore un petit peu de menuiserie. cette fois ci, les dormants des fenêtres de pignon.

on a eu la bonne idée sur les plans originaux de superposer les fenêtres, ce qui a permis de grandement simplifier les choses. donc, deux montant de 5 mètres et au milieu, les entretoises pour les fenêtres.

on a fait des encoches de 1 cm de profondeur ( a la festool, forcement, hein… 🙂 ) pour rigidifier les « tablettes » ( je les appelle comme ça… )

puis finition au ciseau a bois, des encoches… ( joue a « devine qui est qui » … indice: l’un possédait une chevelure exubérante aux temps jadis et l’autre l’a toujours 🙂 )

et une fois, tout ça, assemblées, mes poulies ont repris du service…

puis on les a fixé grâce mes équerres fait maison. qui était un peu longue certes mais diablement efficace. car si au départ, elle avait une fonction unique de contreventement, elle ont aussi permis de rattraper le voile des grands montants, sur une, particulièrement, qui été catastrophique… mais une fois fixé, nickel, un joueur de rugby aurait pu s’entrainer dessus pour les mêlées.

puis fixation au sol. les pièces de bois sous les montants permettent que le poids soit reparti sur deux poutres en I et non pas sur l’osb seul entre deux poutre en I.  ça nous a casser les pieds pour la paille par la suite mais c’était plus prudent.

et la partie la plus rude de la journée fut… en fait, non, je me suis entrainé pour les vacances après le chantier, quand la maison sera finie et je n’aurais plus que ça a faire pendant mes vacances. et vous savez quoi, on y prend gout avec une rapidité déconcertante… et Antoine, alias  » la volonté  » 🙂  s’est senti obligé de m’accompagner.

bon, c’est pas tout de chourer la piscine des p’tiots, on s’est remis au boulot, le lendemain.

c’est celle la qui était la plus voilée. rhôôô, a peine, un soupçon…

Antoine se l’ai joué acrobate pour fixer le bouzin.

puis on a mis en place une cale au niveau de l’étage entre le dormant et l’entrait pour bien finir de bloquer l’ensemble.

puis, est arrivé pom’.

le gros de la menuiserie étant terminé antoine et pom’ se sont mis a la paille.

les premières bottes ! c’est peut être un détail pour vous mais pour nous, ça veut dire beaucoup.

comme vous l’avez surement compris, on a décidé de poser les bottes a la manière paille porteuse, sans ossature supplémentaire. j’ai rien contre l’ossature légère mais dans notre cas utilisant le poteau poutre, ça me paraissait de trop. de plus, l’ossature légère demande des bottes régulière ( les nôtres allant de 80 a 100 cm, ça risquait d’être casse pieds ) et finalement, il y a aussi un gros travail de rebouchage entre les montants de bois.

de la façon ou nous les avons posé, ça simplifie grandement, c’est assez rapide mais il y a aussi des inconvénients.

les angles sont super ch… a faire. il faut être précis et soigneux, vérifier souvent son travail sinon, ça part en sucette a une vitesse pas possible. ça vient du croisement des bottes. si une, dépasse de quelques centimètres, si on y fait pas gaffe, cela se reporte sur le rang du dessus et ainsi de suite. de plus, si on arrive a rattraper le coup au persuadeur sur certaine, celle que l’on tape, coté ficelle, ne bouge quasiment pas et on rebondit plus qu’autre chose. un petit croquis pour être clair ?

un autre problème vient que, quand la tension des ficelles n’est pas identique, comme sur beaucoup des dernières bottes qu’on a reçu, ça donne une légère forme de banane aux bottes qui complique la pose, cote a cote. si les cotés des bottes ne sont pas super droit, même en tassant les bottes, ça crée un écart qui peut donner un pont thermique. et cela occasionne aussi, un gros travail de rebouchage pour régler le problème…

donc, la bonne technique est celle qui vous convient le mieux ( ami de la phrase bateau, bonjour 🙂 )

on a décidé de cercler les bottes par trois, afin de contre-venter le mur mais aussi de limiter le tassement naturel de la paille. dans les angles, mes ouvriers spécialisés ont trouvé une technique qui permet de consolider l’angle en joignant les bottes par deux et en croisant le feuillard. c’est le feuillard de droite sur cette photo. il prend la botte de dessus et traverse celle du dessous au milieu.

puis voyant que pom’ et antoine se débrouillait très bien ensemble, je suis parti courir dans tous les coins… finalement, je n’ai touché la paille qu’a partir de la deuxième semaine. une multitude de petites choses que je n’avais pas eu le temps de faire mais qu’il fallait absolument faire pour pouvoir continuer le chantier. collage des tablettes, découpe de bout de bois divers et varié qui dépasse, soudage des équerres, préparation de la terre etc…

au niveau des poteaux, nous avons décidé de rajouter une petite sécurité pour rigidifier le mur nord, qui est long, haut et sans aucun renfort. une bout de feuillard en ferraille vissé au poteau et un feuillard plastique qui passe a travers les bottes colle l’ensemble au poteau

découpe de bottes a la bonne taille…

pendant ce temps la, j’ai fini le dormant de notre chambre avec estelle. celui ci ne possédant pas de fenêtre en dessous, j’ai soudé des équerres de la mort qui tue, fixée au entrait et le tout ayant pour fonction de porter le dormant.

vous inquiétez pas, y a bien une vis que l’on en voit pas, qui fixe le pied

et pendant ce temps la, pom’ et antoine avançait grave !

j’ai fini le cadre pour la fenêtre des toilettes que j’avais décidé d’intégrer a la paille sans ossature. alors, ça, c’est chaud. a mettre d’aplomb et a caler dans la paille… un vrai bonheur…

avec estelle, on s’est mis a la construction du dormant de la baie vitrée. un beau morceau que ça va être…

j’ai aussi posé un joint compriband sous le dormant pour avoir une bonne étanchéité a l’air.

et debout…

puis le premier orage avec un inquiétude certaine pour mes murs…

passons aux équerres. celle prévue pour les grands dormants ayant rempli parfaitement leur rôle, j’ai fabriqué aussi celle de la porte, de la porte fenêtre et de la baie vitrée. oui, mais des fois, faut réfléchir avant.

heuuuu, reflechissement jean pierre… y a comme un problème.

tu le vois le problème ? bon, équerre, tout ça, tout ça, angle droit, bien. mais les murs en paille ont la particularité de pouvoir arrondir les angles, c’est d’ailleurs un des aspect que l’ont préfère. et si bibi colle des angle droit partout avec ces équerres, on va avoir du mal a le faire, l’angle arrondi… n’est t’il point ?

une calotte derrière les oreilles plus tard, j’ai repris ma copie. et c’est tout de suite mieux, non ? faudra y mettre un petit coup de peinture avant enduit pour éviter la rouille, mais bon, vu l’épaisseur de la ferraille, j’ai de la marge avant que la rouille ne bouffe tout.

pendant ce temps la, pom et Antoine s’attaquait a l’angle. et fidèle a sa réputation, ça a été casse pieds, comme d’hab’. mais il s’en sont bien sorti et malgré les différentes découpe, le résultat est plus que satisfaisant. reste a découper les bottes qui ressorte a la disqueuse et ça sera parfait.

notez dans le fond, le célèbre escalier en paille d’Antoine qui bien que très pratique est quand même un peu sportif, avec ces marches de 36 de haut. en fin de journée, c’est rude. 🙂

n’ayant plus besoin d’une assistante en menuiserie, Estelle s’est mis a la couche d’accroche. barbotine yaourteuse passé a la main et rebouchage des trous avec un mélange terre paille.

Julie, et avec un plaisir non dissimulé s’est fait un plaisir d’aider sa maman.

en passant, la terre, rien que pour ça, c’est génial. pas de protection obligatoire comme avec la chaux, accessible a tous et surtout très rigolo quand on a 8 ans.

puis Luc est passé nous filer un coup de main le week end dernier.

il a donc fait équipe avec antoine pour continuer la paille, pendant que pom’ s’essayait a la terre.

bouge pas antoine ! t’as une guêpe sur le front !

redressage de mur a la brutale

pendant que les viking s’amusait a martyriser mon mur, j’ai mis en place des liteaux sur le mur nord. une fois de plus, il est long, haut et sans aucun renfort. pour parfaire la rigidité de l’ensemble, j’ai donc creusé une rainure a la disqueuse de chaque coté du mur afin de pouvoir intégrer un liteau sur les deux face des bottes et que l’on relie avec une ficelle, ça rigidifie pas mal l’ensemble.

et le liteau intérieur est fixé en haut a la charpente.

pom’ s’est occupé des suivants. j’aime beaucoup la tenue  » hasta siempré la revolution » pour se protéger de la poussière 🙂

j’ai fini aussi définitivement la partie menuiserie en construisant les fenêtres en triangle qui habilleront le pignon.

puis on les a posé. et il fallait bien être trois pour cette affaire…

les deux cales sur la fenêtre servent d’entretoise et la pointe supérieure est vissé au lien de panne de faitière pour bloquer l’ensemble.

et le résultat… ça claque, non ? et y a pas a tortiller, ça va envoyer de la lumière, tout ça.

et un grand merci a Luc pour le coup de main. a deux, on en aurait méchamment bavé…

pendant ce temps la, pom’ a commencé a planter les clous qui serviront de consolidation des angles pour les enduits. on plante un clou et on le tord. ça remplace les treillis en fibre de verre ou en céramique.

de notre coté, on s’est attaqué a l’angle sud, beaucoup plus facile avec un poteau pour caler les bottes

j’ai ensuite commencé a découper les bottes qui finiront le mur et que je dois tailler a la tronçonneuse en oblique pour pouvoir les insérer sous le toit. la, c’est pas trop mal mais, c’est pas aussi bien partout et il y aura un gros travail de rebouchage par la suite…

on a aussi rajouté par dessus les ouvrants ( porte, porte fenêtre et baie vitrée, un bout d’osb pour compenser la largeur de la botte. je m’explique.

tous les dormants sauf ceux mentionnés plus haut sont posé de façon a ce qu’il soit au milieu de la paille. les ouvrants, ont été posé plus en extérieur afin de pouvoir laisser dépasser le seuil et sa goutte d’eau du plancher. du coup, ce n’est plus au milieu. mais pour garder l’alignement du mur et un certain équilibre de la botte que l’on va poser dessus, l’osb est la pour rattraper l’histoire. on en a profité pour passer des feuillard qui permettront de bien solidariser les bottes au dormant. sur la baie vitré en fixe, ça ne pose pas de problème mais sur les ouvrants, et avec des portes qui claque ou claqueront régulièrement, il vaut mieux être prudent…

et avé les bottes…

on arrive au plancher !

le passage de tuyau de la VMC et de la descente de plomberie nous auront bien faire suer aussi. je les ai entouré de mousse isolante pour éviter une condensation avec la paille puis il a fallu une pelleté de découpe pour que ce soit nickel.

gogoclouage de l’osb !

et enfin, antoine, a lâché la paille et s’est essayé aux enduits.

et… et… enfin, on arrive a la fin !

si vous avez tenu jusqu’ici, chapeau !

bon, le bilan final. si je n’avais pas eu une semaine de retard sur les dormants, on aurait pu finir, a l’aise. bon, je suis quand même, très content du résultat. il ne reste juste que le haut des deux pignons qui finalement ne contiennent pas beaucoup de bottes de pailles mais va procurer beaucoup de découpe.

le mur le plus long de la maison est enduit de sa couche d’accroche et donc en partie protégé. ça, j’y croyais même pas. il va donc rester, les découpes, les bottes du haut de mur qu’il faut aussi découper, tronçonner et surtout un gros travail de rebouchage précis et soigneux. l’application de la barbotine est finalement assez rapide et la maison devrait être rapidement a l’abri.

restera plus qu’a s’atteler a la couche de barbotine intérieur et des que possible a la couche de corps extérieur.

dans l’ensemble, ce fut deux semaines épuisantes pour notre part et je pense, toute aussi éprouvantes pour mes ouvriers spécialisés qui ont accepté le rythme d’enfer que je leur ai imposé sans rechigner.

ce fut aussi deux semaines riche en calorie 🙂 entre les bières éclusées, les apéro, les repas costaud, le comté, le savagnin et le digeo de fin de soirée ( n’est pas antoine ? la volonté, toujours la volonté 🙂 ) un diététicien, a de quoi faire, une crise cardiaque.

mais ce fut deux semaines riches au plan humain. quatre inconnus débarque chez vous pour vous donner un coup de main gracieusement, sans contrepartie et repartent en ami. ce genre d’expérience me font penser que ce monde n’est pas complètement foutu et que l’entraide, la solidarité sont encore de mise dans ce bas monde.

et puis pour nous, ça y est, on a des murs et on ne peux plus rentrer dans la maison que par ces ouvertures. et ça… même pas en rêve, vous imaginez le bien être, la joie, la satisfaction que cela nous procure. on est encore loin, de la fin de l’aventure mais on vient de lui coller un triple low-kick a double arbre a came en tête avec retournement tridimensionnel  que même chuck norris, y sait pas faire.

pour finir, un petit mot sur antoine et pom’. pas que sylvain et luc n’était pas moins important mais je souhaite vous causer de ces deux la, en terme professionnel. en gros, je vais leur faire une chouille de pub.

commençons par pom’.

pom’ est musicienne electro-accoustique. non, ce n’est pas comme je l’ai cru, au début, musicienne avé guitare electro-accoustique. non, elle nous a fait découvrir un monde musical nouveau.

la musique electro-accoustique s’apparente plus, a des pièces musicales, d’ambiance, qui s’écoute dans des conditions particulière et vous fait ressentir des choses. vous comprendrez que ça ne s’écoute pas sur son baladeur mp3, dans le métro. ce n’est pas fait pour.

c’est surement très vague comme descriptif mais j’ai découvert cet univers musicale a l’écoute de son travail dont elle nous a fait profiter et si ça peu paraitre étrange, au premier abord, c’est perturbant, intéressant, original et je suis sur que dans de bonne condition d’écoute ( et pas sur les haut parleur pourri de mon ordi ) ça doit être une expérience très intéressante.

en tout cas, en l’entendant parler de son art, on l’a sent passionné jusqu’au bout des ongles pour ce genre de musique.

si ça vous intéresse, elle possède un blog, pour découvrir son travail ou si vous voulez la contacter. c’est ici : http://pom2b.musicblog.fr/

passons a Antoine.

antoine est architecte. oui, oui, un vrai ! mon premier que je rencontre. et j’ai rencontré le bon, du premier coup, dit donc. car un architecte qui vient brasser des bottes de pailles, mettre les mains dans la boue, ça coure pas, des masses, les rues. peut être, que ça vient juste du bonhomme et de sa vision de l’écoconstruction, du bioclimatisme et du métier d’architecte, intelligente et a long termes qui l’ont fait venir chez nous. en tout cas, une rencontre, une fois de plus, très enrichissante. ( surtout le cul dans une piscine avec une bière a la main 🙂 )

donc, si vous cherchez un archi qu’il est bien, pour votre projet de maison paille ou autre, c’est peut être bien, lui, qu’il faut contacter. je lui ai demandé de faire un petit laïus pour se présenter et donc…

il peut vous proposer son aide pour la réalisation de plan, dossier de permis de construire, chiffrages, descriptifs techniques des ouvrages, suivi de chantier, conseils aux autoconstructeur, construction bioclimatique, matériaux sain, naturels et écologiques ( recuperation et recyclage de matériaux selon possibilité )

petit plus: il réalise de petites habitation autonome bien conçues, permettant de s’affranchir d’un permis de construire ( habitat temporaire ou non ) a moindre cout.

contact: antoine royer

mail : antoine.royer.architect@live.fr

tel: 06.52.29.36.82

adresse : 8 route de villedoux 17230 charron

site internet en cours de construction

voila, si vous cherchez un archi, a votre écoute, en v’la un que même le capitaine haddock approuverait.

allez, c’est la fin de la page de pub.

pour finir ( j’ai déjà dit ? ) un grand merci a sylvain pour sa bonne humeur, son coté bricoleur a tout faire et son aide.

un autre grand merci a Luc pour son aide et en espérant te revoir rapidement, ne serait ce que pour te faire payer une bière en rentrant du boulot.

un autre grand merci aux copains de la journée paille, nano, gerald, jean mi et charlie. n’hésitez pas a revenir ravager la bouteille de pastis et mon stock de bières, c’était avec plaisir !

V.R.D, passage de mur et isolation de l’ensemble.

en vue de la pose des bottes de paille qui se rapproche ( on y croyait plus… ) il a fallu que je me bouge le fondement pour passer toutes mes évacuations et entrées d’électricité et le tout sans rien oublier. c’est mieux, non ?

j’ai commencé par le tuyau d’évacuation de la cuisine. celui ci, passe a travers le plancher mais ressort sous le plancher pour arriver dans la sortie principale, 6 mètres plus loin. pas de difficulté particulière mis a part mes bonnes idées.

je ne sais pas trop comment vieilli le PVC dans le temps et en le laissant a l’air libre comme ça, je me suis dit que les années passant, le froid etc… risquait de le fragiliser et qu’on aurait forcement des problèmes dans un futur plus ou moins proche…

et c’est la qu’intervient les bonnes idées a bibi. y a qu’a le mettre dans un coffre, isolé et au moins, on aura de la marge, qu’il a dit le gonze! ce qui fut fait.

et bien, en plus, je t’ai chiadé le bouzin comme pas permis ! pente règlementaire, tout en OSB massif, isolation en vermiculite pour éviter le risque de condensation, fixation par collier tous les 50 cm. du bon boulot, quoi.

chouette, nan ? bin, comme dirait TF1… et la, c’est le drame…

j’ai pensé a presque tout sauf le poids de l’ensemble… sans la vermiculite, c’était lourd mais je me suis dit qu’en se faisant ch… on arriverait a le fixer sous le plancher. mais une fois rempli, ça pesait une vache morte qui aurait remplacer le régime végétarien par les tartines au nutella. flute ! sac a papier ! la guigne ! ( oui, j’ai bouffé une mémère a chienchien du 16eme, ce matin )

donc, une journée de perdue a faire un beau coffre qui sert a rien. on est repassé au conventionnel et mis le tuyau a l’air libre… soit on laisse comme ça, soit on essayera d’enrouler une protection contre les intempéries par la suite. mais quoi ? zathize la couéchtionne…

le passage de plancher dans la réservation prévue

il me semble avoir déjà parlé de cet outil formidable qu’est la scie japonaise ( non, pas de festool aujourd’hui ) et qui s’apparente ni plus ni moins, a une tronçonneuse a main. ça coupe… et bien. ( de toute façon, les japonais sont très très fort sur les outils manuels. )

et bien, si d’aventure, une de tes vielles scie prend la poussière a cause d’une usure un peu trop prononcé, sache que ça fait une scie a tuyau PVC du tonnerre. c’est précis et rapide.

et le tuyau qui va sortir dans la cuisine.

pour la sortie principale, on s’était arrangé pour regrouper le maximum de pièce d’eau au même endroit et mis a part la cuisine qui est éloigné, tout est a proximité de la descente principale. ce qui simplifie pas mal de chose.

a droite, le chauffe eau, le WC ( même si ça sera des toilettes sèches au RDC ), le lavabo des toilettes, la machine a laver et l’évier dans le cellier.

en haut, les WC classique de l’étages, la douche et l’évier de la salle de bain. et en dessous arrive le tuyau de la cuisine.

on a tout passé en diamètre 100. ce n’est pas pleinement justifié mais avec l’eau hyper calcaire de notre beau jura, on a souvent des problèmes dans l’atelier, ou qu’on créche actuellement. donc, dans le doute, on a prévu large.

mise en place de l’aération de la colonne principale pour éviter les coups de bélier et les mauvaises odeur, si je me goure pas.

j’ai mis aussi en place la sortie de VMC

puis, on est passé a l’électricité. passage de la gaine principale, du téléphone et deux de plus pour l’interphone et l’éventuel portail électrique. d’aucun diront que ce n’est pas les couleur règlementaire mais j’avais que ça sous la main…

y a plus qu’a passer a la partie isolation de l’ensemble.

j’ai donc fait deux coffres en OSB. le preum’s pour la cuisine. vous noterez le deuxième tuyau qui sert d’évacuation de secours pour le lave vaisselle en cas de fuite et pour protéger mon plancher en paille en cas de problème. il sera relié au bac dans lequel sera surement posé le lave vaisselle.

puis un coup de mousse expansibeule pour boucher les trous

et remplissage de vermiculite. il parait assez haut mais je l’ai fait de la hauteur de la botte de paille et cela pour se simplifier la vie au moment de poser les bottes. la vermiculite isole aussi le passage de plancher.

pareil pour la partie sortie principale et électricité.

la petite rampe permettra de fixer proprement les gaines jusqu’au pied du compteur.

un petit coup de mousse en dessous pour éviter que la vermiculite se fasse la malle

et remplissage…

voila, a part l’enduisage du coffre qui risque d’être coton, je suis content de moi. ça fait propre et bien isolé. toute la partie plomberie intérieur sera réalisé plus tard.

sinon, j’ai fait un peu de soudure. je compte mettre des équerres pour fixer la partie haute des dormants a l’ossature. je suis donc aller voir le prix des équerres. je suis venu, j’ai vu et je suis reparti en courant et en hurlant a la mort. une blinde, l’équerre renforcé… z’ont vu la vierge en 3D cinémascope. en plus, avec des dimensions qui n’allait pas forcement pile poil. donc, y avait plus qu’a continuer a rentabiliser mon poste a souder.

25 € de fer plat, un peu de temps et 10 équerres pour 10 fois moins cher.

le challenge a été de scier et de tordre tout ça proprement. après la soudure avec un petit montage pour tenir en place l’ensemble, ça, c’est bien passé…

et y a plus qu’a percer…

sinon estelle a fait un peu de place et a déplacé un rang de bois de chauffage pour qu’on puisse mettre en place, notre table de la mort qui tue.

et pourquoi qu’il y avait besoin de place, dit donc ? et bien, ce genre de table ne se trouve pas chez bricomerlin et si l’on n’est pas a l’étroit et qu’on peut manger sans se cogner les coudes avec son voisin, c’est assez encombrant 🙂

pas de la table de mickey, hein ?

et pour finir, une nouvelle tellement incroyable que je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter… accrochez vous a vos slip… mon scieur a tenu ces délais !!! et en plus le bois est comme on le souhaitait ( épicéa bien blanc ) alors, ça vous la coupe, non ?

quand je l’ai appelé pour lui demander ou il en était et qu’il m’a dit « c’est prêt » ( HEIN ?!? ) dans les délais… ( quewôôôaaa ??? )  j’ai cru a un reboot de surprise surprise avec un marcel belivot moustachu m’annonçant « c’est surprise surprise, regardez la camera qui est caché la ! « . des annonces comme ça, il en faut pas de trop, sinon, ça use prématurément les nerfs et le palpitant…

bon, cessons de troller un peu mon scieur préféré ( mais y mérite, hein ! ) et passons au débriefing de ce joli tas de bois. sachant que l’on a une chiée plus un tas, de longueur de bois de différente section et longueur, trouvons comment découper le tout sans se planter et sans trop de pertes. et bien, ça donne deux heures de pétage de neurones pour sortir un schéma de découpe qui va bien.

en plus, j’y comprend quelque chose…

bon, cette semaine, dormant. ça va être tendu pour avoir tout fini pour samedi, date officielle du début de chantier paille terre ( comment ? tu ne le savais pas ? hôôôbon, alors va zieuter ici et appelle nous vite pour réserver ta place, grand fou ).

sans compter que samedi, je reçois ma paille manquante ( ha oui, j’ai trouvé de la paille tout bien comme il faut et franchement, c’était pas gagné… j’en recauserais plus tard ) donc, cette semaine va être très longue… ça va pulser grave…

La finitude de la planchitude. et ça fait du bien a la moralitude.

et promis j’arrête avec les « udes » sinon segolene va me coller un procès pour plagiat.
donc, donc, donc… ayé ! on l’a fini ce plancher. les p’tiots l’ont déjà envahie de playmobil et galope d’un coin a l’autre de la maison. et franchement, ça fait plaisir…

on en était, qu’on avait presque fini de poser les poutres en I.

on a donc fini d’enquiller la paille avec plus ou moins de facilité mais dans l’ensemble, on a rompu le contrat avec jean claude vandamme. bon, c’est vrai que c’est toujours pratique un JCVD mais vindieu qu’est ce que ça dit comme ânerie… ( je cite : « Si t’es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C’est le Nord. »… n’est ce pas ? y a du level, la… ) vous conviendrez que le ratio force brute/mal de crane n’est pas en notre faveur. donc, retour en belgitude ( oups ! je referais pû. )

rien de bien particulier sauf que ça c’est plutôt bien goupillé pour les angles ( pour une fois… ) je craignais de devoir remplir de grand volume dans les pointes mais même pas. comme papa dans maman.

on a entouré la dalle du poêle de masse, d’osb, histoire de prévenir d’éventuel risque de condensation. ça nous a permis aussi d’étanchéifié a la mousse expansive, le bas et l’intérieur du poêle. avec ça, les courants d’air devrait pas venir nous chatouiller les arpions.

toujours dans cette optique de chasse au courant d’air, on a aussi scotché les jonctions d’osb dans les angles et bouché les petits trous divers et varié a la mousse expansive. ça serait bien la peine de se casser les pieds a faire une maison la mieux isolée possible mais qui serait un nid a courant d’air. hein, ça serait ballot, n’est t’il point ?

pour le rang entre poteau, et vu qu’il fallait rentrer les bottes par le haut, j’avais prévu une entraxe de 46, entre membrure soit la largeur de la botte de paille et afin de nous éviter des découpes inutiles.

un coup de persuadeur pour fignoler le tout et roule !

pour l’angle nord, j’ai fait simple. je voulais faire des découpes plus sophistiqué pour respecter l’angle mais, ça s’avérait compliqué et surtout peut être plus fragile. les bottes seront dans le vide sur 10 cm mais le plancher osb reprendra, peut être, une chouille du poids. j’essaye de trouver un sabot de poutre en I, pour le mettre au milieu et mettre une chute de poutre pour pallier au problème mais a moins de commander sur le net, j’en trouve pas. de plus, je me tâte pour savoir si c’est bien utile…

pour cet angle, j’ai pas voulu me faire suer a rentrer les bottes par dessus. j’ai donc découpé l’âme osb sur 10 cm pour pouvoir passer mes bottes, puis j’ai mis par la suite un bout de bois pour remplacer l’âme découpé et garder la rigidité de la poutre.

pour les réservations, évacuations, on les a prévue, en bout de poutre. de cette manière, il suffira de faire un coffrage, qui passera sous le premier rang de paille ( entre deux bottes par exemple ) et ressortira dans la maison. on va isoler le bouzin avec de la vermiculite en vrac. ça permet d’éviter une fois de plus, les risques de condensations et de limiter le pont thermique. la réservation pour l’électricité est juste a coté et l’ensemble débouche dans le local technique. une autre se trouve dans la cuisine.

puis on a rempli avec les angles avec de la ouate de cellulose ( spechiole dédicaces a Loï )

y a plus qu’a refermer avec le parepluie. la aussi, coup de chance ( les affaires reprennent, si, si, on y croit ) ), on avait déjà fini la laine de bois, pil poil, sans devoir racheter un paquet tout neuf pour deux bout de rien du tout et bien, pareil pour le parepluie, dit donc ! il a fallu faire les fonds de rouleaux, tricher un peu mais dans l’ensemble, on a économisé 130 boulettes que coûte un rouleau, tout neuf. il est content, nono !

on a ensuite fermé les poutres avec de l’osb. on a du rajouter une épaisseur de bois pour compenser la faible épaisseur de l’osb et ainsi pouvoir lui visser la mouille dans les règles de l’art.

on a ensuite recouvert le tout d’une feuille de feutre bitumeux. ça permet de protéger l’ensemble, des éclaboussures et permettra d’attendre sereinement le revêtement futur qui viendra protéger le tout définitivement.

ensuite, on a enfin posé les dalles osb.

pas mal de découpe en perspective mais dans l’ensemble, c’est plutôt bien tombé ( une fois de plus, vous notez, hein ? )

les deux premiers rangs…

pis, on enquille… on pose, en essayant d’être droit car le moindre écart est difficile a rattraper et se reporte a chaque fois… puis on pointe avec deux vis et suivant…

l’angle, un peu dans le vide…

les seuls endroits qui tombait mal…

je ne sais plus si je l’ai déjà dit ( si ? hôôbooon ??? ) mais c’est pas pour dire, hein ? ( dites moi si je me répète ) mais la festool, ça poutre du baobab de l’espace.
toi, qui veut construire ta maison ( quelle drôle d’idée… ) ton premier achat sera une festool pôôôwaaa. non, tu n’as pas le choix, je te l’ordonne ! et même, que malgré cette flagrante dérive autoritaire de ma part, tu m’en remerciera et louera mon nom.

escroque le notaire, négocie le prix de ton terrain avec le bagou du vendeur de l’éplucheuse, écorceuse motobineuse, bétonnière magique que tu a croisé sur le marché, ce matin, vend le chien du voisin, m’enfin, débrouille toi, achète une festool pôôôwwâââ, tu ne le regrettera point. tes enfants auront le poil brillant, ton chien répondra poliment et apprendra ces tables de multiplications sans même puer de la gueule, ton chat ne viendra plus te marcher sur la tronche de bon matin, alors que tu te roupille du sommeil du juste, ton épouse t’épousera une deuxième fois et toi tu pourra être fier de toi, de m’avoir écouté.

bon, malgré cette envolée, certes un tantinet exagéré, et ou l’on peut dénoter un soupçon de portnawak, y a pas a tortiller, c’est du bon matos.

ho my god, il va abîmer le plancher qui se trouve dessous ! mais que nenni, voyons gardez vos esprit !

bon allez, j’arrête…

tu la sent la bonne odeur de fin ?

puis vissage final avec ma protool ( on en cause pas, hein ? je sens que je deviens pénible 🙂 )

j’ai même eu un coup de main de mon schtroumpf. ça été difficile de lui faire lâcher 🙂

sur les conseils de tonio, on a rempli les joints de dalle de silicone. toujours pour l’étanchéité a l’air mais aussi a l’eau.

ça, c’est un soucis que j’ai et qui me cause du soucis, voire même que ca me fait tomber les cheveux.

mon plancher en paille, je pense qu’il n’y a pas mieux en terme d’isolation mais c’est de la paille. c’est con mais en cas de dégât des eaux qui arrive malgré tout ( c’est arrivé a un copain… coucou, philoo ! ) on est dans la m…

d’où le parepluie, le silicone dans les rainures de dalles osb. malgré tout, si ça devait arriver, ça ralentirais les dégâts mais ne les supprimerait pas. c’est pour ça que  l’on va prévoir des sorties aux niveaux des machines a laver, chauffe eau et tout endroit qui pourrait poser problème afin de raccorder des bacs de récupération dans lesquels seront placé ces équipements. je sais pas encore trop comment je vais mettre en place tout ça mais on sécurisera le tout au maximum. dans le doute…

et pour finir la planchitude, une bonne fois pour toute, on a rempli tous les espaces entre les poteaux et les dalles de mousse expansive.

pour finir, on prépare activement le chantier participatif de juin.

donc rangement, voyage a la déchetterie etc… on a aussi bougé la paille qui nous restait sous la maison. la serre ayant des problèmes d’étanchéité, on a encore eu de la perte…

agad’ le beau tunnel de pourriture…

avec tout en bas, du terreau top premium qualité…

donc, une grosse transpiré pour tout mettre a l’abri sous la maison mais bon…

de plus, ça nous a permis de compter les bottes restantes et on va bien en manquer. environ 350… j’ai du me planter dans mon calcul initial… le problème est que mon fournisseur n’en a plus et qu’il va falloir se tourner vers les marchands de paille. et je sens déjà une douleur désagréable dans le bas du dos, poindre son nez…

la suite ? les dormants de fenêtres !

Week-end enneigé, on va pouvoir aller skier… je voulais dire bosser…

et oui, car il a neigé hier… au final, rien d’exceptionnel mais après une semaine précédente a 20° de moyenne et short de circonstance, ça fait bizarre…

cette semaine, on a réparé le plancher qui avait pris cher et après séchage naturel ( les 20° ) on a décidé que l’osb des poutres avait finalement assez séché pour ne pas avoir a changer la poutre. on a quand même changé les fonds mais sinon, on a fait le minimum syndical.

on a ensuite posé le parepluie avec un scotchage des pieds de poteau en règles. grand bien m’a pris car dans la nuit de vendredi, grosse pluie et réveil avec des mini flaques de partout au niveau des pignons.

donc, au saut du lit, même pas caféiné, je suis parti aller éponger le plus gros. et décision a été prise avec madame de bâcher les pignons, pour protéger le plancher jusqu’au mur. même si le parepluie a fait son office, c’est pas bon que de la flotte stagne sur le plancher. les trous des agrafes, le sctoch autour des poteaux, tout ça n’est pas forcement étanche a 100 % donc, dans le doute, bâchage.

et finalement, on se dit qu’on aurait du commencer par la. on aurait eu sûrement moins de dégât… mais a l’époque, une tel prise au vent sur la face des vents dominants ne me rassurait pas et j’avais préféré bâcher par dessus le plancher. bon… je me suis sûrement gouré.

puis on a attaqué la partie centrale du plancher. et après, avoir fait les découpes, posé les poutres,  on a constaté qu’on aurait pas a refabriquer de poutre en I, et ça franchement, ça fait plaisir !

une étape de plus de passé. PÔÔoouutree en Zîîi, c’est finiiii et dire que c’était pas du tout les poutres de mon premier amour mais alors pas du tout, du tout. sôleté, va !

et aujourd’hui, j’ai commencé a poser les fonds…

voila, le dernier mot est donné a mon capitaine préféré !

le retour de la planchitude

bon, bon, bon… on a bien avancé le plancher cette semaine et fini le coté cuisine mais on a aussi débâché le coté salon et la, pas pareil…

bon, on commence par le coté sympa.

après avoir fixé les poutres a la lisse basse en prenant une entraxe plus grande ( 37.5 contre 36 de l’autre coté ) pour éviter de se faire suer a rentrer les bottes, j’ai posé les fond toujours avec une chouille de silicone pour rendre étanche a l’air, l’ensemble.

puis, j’ai posé le grillage a poule pour fermer le vide sanitaire

c’est madame qui a envoyé du bois cette semaine. gros boulot de sa part pour la découpe des bottes et leur mise en place.

au passage, une idée qu’on a piqué dans un bouquin d’autoconstruction. le bas, collant de recyclage autour de la disqueuse, la protège parfaitement des poussières et débris de paille. la ou, l’année dernière, on mettait un coup de soufflette après chaque botte pour évacuer la poussière, avec ça, pas besoin. le moteur apprécie.

poussez madame! c’est une belle botte de paille de 20 kg !

puis une fois toutes les bottes de pailles en place, on a mis le pare pluie.

et oui, car c’est de ses erreurs qu’on apprend ( et je suis donc aussi balèze qu’Einstein ), cette fois ci, on a assuré le coup.

donc, pare pluie et scotch spechiole fait pour, pour boucher les trous et éviter les entrées éventuelle de pluie indésirable dans nos bottes.

et une fois déménagé ( encore ) les OSB du plancher de l’autre coté…

puis, on a débâché l’autre coté…

toto me suggérait, y a pas longtemps que notre malchance chronique était le résultat d’une vie antérieur passé a être très très vilain et je dois avouer que même en tant qu’indécrottable cartésien, n’accordant que peu de crédit au science occulte et autre bondieuserie,  je tend quand même a le croire.

allez, ça fait combien de panda épilé au scotch double face, tout ça ?

les taches correspondent a l’endroit ou la bâche touchait la paille. ça a grisé la paille et en la grattant, on retrouve vite la belle couleur jaune de la paille pas pourrie. y a bien quelques endroits ou la paille est mouillé en profondeur mais sur dix centimètre de largeur max. on a juste enlevé la paille incriminée et il suffira de refaire des petites bottes pour reboucher.

ça, on va laisser sécher mais je crains le pire. ça me semble mouillé a cœur et donc, la solidité en est donc grandement compromise. d’ici, a ce qu’il faille remplacer la poutre…

encore des pieds de poteaux qui ont mariné dans l’humidité…

vous conviendrez que l’on ne cherche pas les emmerdes mais qu’il nous aime beaucoup beaucoup.

alors, le coté positif, c’est que je m’attendais a pire et finalement on a une ligne complète a changer et  « seulement » quelques bottes, par ci, par la.

le coté négatif, c’est qu’on en a marre. faire, refaire, ça use. de plus, on va manquer de paille, c’est quasiment certain. donc, va falloir trouver de la paille hors saison. donc, plus difficile a trouver ( surtout dans notre coin, terre d’élevage ) et sûrement plus cher. et ça va forcement nous mettre en retard etc… etc…

on ne regrette toujours pas notre choix de la paille mais ça commence a peser… on se dit qu’une maison bois avec isolation laine de bois aurait été plus simple. plus cher mais on y serait déjà dedans. c’est forcement injuste pour la paille mais je pense que le facteur temps disponible est le facteur décisif et la paille n’admet pas les chantiers sur la longueur ( même quand on a pas le choix ).

bon, allez, relativisons, je dois être, une fois de plus, énervé par la colère et l’amertume et on fera comme d’hab’. on va y mettre un mouchoir dessus et essayer de se rattraper aux branches pour réparer les dégâts.

bon, allez, je retourne éplucher un chaton a l’économe pendant qu’Estelle va aller péter les genoux de bambi au manche de pioche.

Week-end ensoleillé, on va pouvoir se baign… je voulais dire bosser…

car en effet, mon esprit aspire a une baignade dans l’Ain mais notre désir de rentrer dans notre maison étant plus balèze qu’un side kick de chuck, donc on patientera encore un peu pour aller barboter dans une eau certes, propre et naturelle mais frisant quand même des températures assez sibérienne en ce mois d’avril. en gros, on évite la pneumonie et on avance sur notre chantier. décidément l’autoconstruction n’a que des avantages…

samedi, j’ai traité mon problème de poteau.

un copain m’ayant prêté deux étais de maçon, j’avais dans l’idée, finalement, de changer mon pied de poteau.

j’étais parti pour étayer le bouzin, scier la partie qui agace mes nuits et mon niveau de stress et remettre un poteau tout neuf.

bien tenté mais raté. connaissez vous le syndrome de la grue qui fait HIIIISBLAAAAFF !!!! WOOOPUTAINJ’YCROISPAS ! non ? nous, si. et au moins, ça nous aura servi de leçon et nous mettons dorénavant, toujours et inconditionnellement en pratique la maxime qui dit : dans le doute, abstient toi.

donc, on a mis en place les étais tout bien, tout bien…

mais… ne serait ce qu’en les mettant en pression a l’aide du système de vissage prévu a cet effet, premièrement, on soulevait queud’ et en plus j’avais comme l’impression qu’il faisait la gueule. donc, stop. halte a la connerie. de plus, j’ai aucune idée de combien ça supporte, un étai et plus, encore du poids qu’il se serait pris dans les chicots. charpente+poutre en I+paille+tuile… ça doit peser une chouille.

on est donc revenu sur la version toto la bricole, soit assurage du coup avec du bois par en dessous. ach’t moins risqué.

découpe a la scie sabre des bouts en trop…

ma douce me dit que ça se voit pas…

le premier qui rigole, j’vas tout dire a chuck et tartagueule a la récré !

du chêne, bien sec, en bois de bout et taillé assez précisément afin de rentrer sous le poteau en y tapant juste assez fort sur la tronche pour que ça mette l’ensemble en pression.

et ça donne ça…

maintenant advienne que pourra, le futur nous dira, si ça suffit a régler le problème…

et aujourd’hui, mis en place des poutres pour le plancher coté cuisine

puis, on a refait des poutres en z’i. mais sauras tu, trouver le petit détail qui change tout sur cette photo ?

non ? pas d’idée. et bien, c’est peut être un détail pour vous mais pour nous… non mais pour nous… t’imagine pas… et bien la, comme tu vois sur cette photo, oui, c’est tellement incroyable que tu peux commencer a t’accrocher a ton slip, il nous reste… pas 10, naaann, même pas 5 ! que dis je 3 ! mais non, nous n’en revenons pas nous même…  UNE !!! fucking bullshit poutre en I a faire. non mais dit moi quand même pas que c’est pas vrai qu’on a plus qu’une poutre a coller ! si ! alors champagne ! enfin, non, c’est dégueulasse ! une blanche des plateaux de notre brasserie préféré ! c’est quasiment jour de folie et demain on l’on va coller la dernière ( tout le village est convié a l’événement ) nous pourrons ressentir la même sensation que neil amstrong quand il a posé le pied sur la lune, a savoir la concrétisation de quelque chose qui paraissait impossible mais qui se réalise tout de même sous nos yeux ébahi et remplie d’étoiles.

j’appelle l’AFP demain pour informer la France entière de cet événement.

sinon, j’ai presque fini la remorque. manque quelques vrais planches que j’ai remplacé par des lattes de palettes, le temps que j’en trouve des plus propres. reste a faire les gardes boues et l’éclairage mais on tient le bon bout.

Bon, allez, a demain pour la retransmission interplanétaire du moment ou je donnerais le dernier coup de clé pour la mise en presse de la der des der des poutres en I.

Chantier participatif 2013

voila, les vacances sont posées et acceptées. on va pouvoir commencer a prévoir le déroulement approximatif du chantier.

au menu de cette année, le montage des murs et leurs enduits terre.

donc, si le cœur vous en dit, vous pourrez venir nous filer un coup de main entre le samedi 15 juin et le dimanche 30 juin mais aussi car vous êtes de grands fous, du samedi 3 août au dimanche 18 août.

pour ce qui est du chantier de juin, il restera sûrement un peu de mur a monter mais j’espère qu’on aura eu le temps d’y mettre une bonne gifle.

pour le chantier d’août, ça sera sûrement… certainement… enfin, bon, forcement, hein ? pis, y a aucun doute, la dessus, non mais ! les enduits terre.

voila, je préciserais ce qui sera a faire en tant voulu mais dans l’idée, ça sera ça.

une caravane, un emplacement de toile de tente ou encore mieux, un étage de maison sans mur mais a l’abri de la pluie sont a votre disposition pour le couchage. la douche ainsi que le manger vous sera offert avec plaisir.

voila, y a plus qu’a remplir mon agenda de vos réservation impatiente.