Paille ! ou l’art de trouver un titre d’une originalité extravagante a son post

bon, il y avait bien les jeux de mots style « il n’y a que la paille qui m’aille »,  » on peut maintenant mettre un « paille a son » devant notre porte », « la paille, ça me botte » etc… mais vous conviendrez avec moi que ces jeux de mots digne des roucas d’or ne sont pas des plus tordants. faisons fi des convenances et allons vers la simplicité, que diable ! ( et je fais c’est qu’est ce que je veux d’abord ! )

bon, si vous trouviez que mes post sont souvent long, ( trop ? ) je suis au regret de vous avertir que celui ci risque d’être trééés long. 2 semaines de chantier a plein temps, une étape importante de la maison font que j’ai une chié, plus un tas, de photos et de choses a vous raconter. donc, installez vous confortablement, un petit café ou une tisane, un doliprane et en avant.

malgré tous mes efforts, il me manquait une semaine de taf’ a temps plein pour être fin prêt pour ce chantier. j’ai donc embauché sylvain, qui s’est gentiment proposé pour le week end pour finir mes dormants.

on a attaqué vendredi après midi en finissant de préparer les pièces des différents dormants.

de son coté, sylvain s’est mis au rabot électrique pour faire les pentes des gouttes d’eau, raboter les faces apparentes tout en me filant un coup de main pour passer les grandes pièces dans la machines a bois.

j’ai ensuite fini de passer dans la machine a bois, tous les morceaux de bois qui constitue la partie basse de la fenêtre et qui est en trois partie de 20 cm de large, chacune, afin de dépasser de la paille et des enduits plus tard.

j’ai fais simple et préféré un assemblage rainure languette.

pour la partie intérieure, nous avons décidé avec madame, de donner un ovale a la tablette. un bout d’osb qui sert de guide, un coup de toupie et on obtient un joli arrondi du plus belle effet.

samedi, débarquement de la troupe de choc pour vider la belle ( mais grosse ) remorque de paille qui s’est pointé vers 10 h.

Chapeau a Rémi qui nous a sauvé le chantier en nous fournissant la paille manquante mais qui s’est aussi cogné 6 heures de tracteur aller retour pour arriver a destination.

le temps de s’organiser, de trouver qui fait quoi et en deux heures, c’était plié !

sylvain sur la remorque

« Nano » ( alias   » t’es l’vé, fainéant ?  » ) a la réception sous la maison

Gerald ( alias « grand machin » )

jean michel ( alias « jean mi-MI-mi-MI-mi-MI » )

et Charlie ( alias « laisse, j’vais le faire le boulot » et accessoirement réveil matin quasi quotidien des protagonistes susmentionnés 🙂 )

et on peut apercevoir Rémi ( alias tractor man ) en train de faire le tour de sa remorque pour récupérer le nombre impressionnant de sangles qu’il avait mis sur son chargement

en gros, ça a bien dépoté et je les remercierais jamais assez pour ce coup de main.

bon faut voir ce qu’il m’ont couté en apéro et en merguez juste après… rhôôô, les saligot…  Attila et ces Huns passerait pour des gentlemans a coté et n’aurait pas laissé un bar aussi dévasté après leur passage 😛  ( taquin ? moi ? )

inutile de dire que la reprise fut rude mais on s’est quand même mis avec sylvain, au premier essai de pré trempage des bottes.

petite aparté a ce sujet. nous étions parti pour pré tremper nos bottes dans la barbotine pour gagner du temps, même si les temps de séchage pouvait faire croire le contraire.

sur l’atelier, l’opération d’application de la couche d’accroche a la tyrolienne s’était soldé par un échec cuisant et sans l’aide de notre voisin et du prêt d’un sablon appartenant a son beauf’, on aurait été mal barré. l’expérience a donc, joué en faveur de ce pré-trempage de botte en suivant la méthode de Tom Rijven et de son excellent bouquin  » entre terre et paille  » ( qu’il vous faut posséder, si vous partez sur les enduit terres, ne serait ce que pour les photos et idée de déco a base de terre qui sont juste sublime ).

mais… il y a un petit détail insignifiant au premier abord mais qui a son importance pour la suite des évènements qui ont fait que ça ne s’est pas passé comme prévu.

sylvain a touillé les premières baignoires de terre au malaxeur

puis on a fait les premiers essais.

et le mais… arrive. on a donc suivi les instruction du bouquin de rijven, soit trempage dans une barbotine yaourteuse pendant 5 secondes sur chaque face.

le hic, c’est que les brins aspiraient méchamment la barbotine et on trouvait déjà que c’était too much. mais bon, on a continué et stocké les bottes pour séchage.

et malgré deux jours a 30 ° de moyenne, elle n’ont pas ou peu séché… alors l’empilement a peut être été un facteur de cette longueur mais même après les avoir sorti de la serre et mis a plat, en plein soleil, toujours pas d’amélioration notable.

donc, finalement, a ce rythme la, on s’est dit que ça n’allait pas le faire et qu’a la fin des deux semaines, on aurait peut être fait un mur a tout casser. on a donc abandonné le pré trempage. mais ça me chagrinait de ne pas comprendre le pourquoi du comment. et après re-lecture du bouquin, j’ai pigé le truc qui n’allait pas.

dans le bouquin de rijven, il utilise sa technique dites de CST soit cellule sous tension. en gros, ossature légère classique mais il met les bottes debout, soit les brins de paille a la verticale et c’est, ces faces qui sont pré trempé et enduite. du coup, le pré trempage de 5 secondes sans surplus de terre se justifie car avec les brin de paille dans ce sens la, la barbotine a du mal a pénétrer alors que nous, en présentant les faces horizontales, les brins de pailles ont aspirés la barbotine, ni plus ni moins… d’où un excès de barbotine et un séchage beaucoup plus long voir trop long avec un brin de paille mouillé a cœur, comme certaines des premières bottes qu’on a généreusement trempé… donc, gaffe si vous voulez faire de même…

pendant le séchage des dites botte, on s’est remis sur les dormants avec sylvain.

la porte fenêtre, en premier.

je me suis pas trop planté dans mes découpes et dans l’ensemble a part vérifier les équerrage, ça a été du gâteau.

on a eu un petit soucis au niveau de mon plancher en I qui faisait une belle bosse et qu’il a fallu raboter une chouille pour mettre a plat le cadre.

ensuite, ce fut le tour de la porte…

et puis sylvain a du partir, pour rentrer a son chez soit. un grand merci a toi, pour ce coup de main et en espérant que tes projets aboutissent très vite.

lundi, arrivé d’Antoine.

et encore un petit peu de menuiserie. cette fois ci, les dormants des fenêtres de pignon.

on a eu la bonne idée sur les plans originaux de superposer les fenêtres, ce qui a permis de grandement simplifier les choses. donc, deux montant de 5 mètres et au milieu, les entretoises pour les fenêtres.

on a fait des encoches de 1 cm de profondeur ( a la festool, forcement, hein… 🙂 ) pour rigidifier les « tablettes » ( je les appelle comme ça… )

puis finition au ciseau a bois, des encoches… ( joue a « devine qui est qui » … indice: l’un possédait une chevelure exubérante aux temps jadis et l’autre l’a toujours 🙂 )

et une fois, tout ça, assemblées, mes poulies ont repris du service…

puis on les a fixé grâce mes équerres fait maison. qui était un peu longue certes mais diablement efficace. car si au départ, elle avait une fonction unique de contreventement, elle ont aussi permis de rattraper le voile des grands montants, sur une, particulièrement, qui été catastrophique… mais une fois fixé, nickel, un joueur de rugby aurait pu s’entrainer dessus pour les mêlées.

puis fixation au sol. les pièces de bois sous les montants permettent que le poids soit reparti sur deux poutres en I et non pas sur l’osb seul entre deux poutre en I.  ça nous a casser les pieds pour la paille par la suite mais c’était plus prudent.

et la partie la plus rude de la journée fut… en fait, non, je me suis entrainé pour les vacances après le chantier, quand la maison sera finie et je n’aurais plus que ça a faire pendant mes vacances. et vous savez quoi, on y prend gout avec une rapidité déconcertante… et Antoine, alias  » la volonté  » 🙂  s’est senti obligé de m’accompagner.

bon, c’est pas tout de chourer la piscine des p’tiots, on s’est remis au boulot, le lendemain.

c’est celle la qui était la plus voilée. rhôôô, a peine, un soupçon…

Antoine se l’ai joué acrobate pour fixer le bouzin.

puis on a mis en place une cale au niveau de l’étage entre le dormant et l’entrait pour bien finir de bloquer l’ensemble.

puis, est arrivé pom’.

le gros de la menuiserie étant terminé antoine et pom’ se sont mis a la paille.

les premières bottes ! c’est peut être un détail pour vous mais pour nous, ça veut dire beaucoup.

comme vous l’avez surement compris, on a décidé de poser les bottes a la manière paille porteuse, sans ossature supplémentaire. j’ai rien contre l’ossature légère mais dans notre cas utilisant le poteau poutre, ça me paraissait de trop. de plus, l’ossature légère demande des bottes régulière ( les nôtres allant de 80 a 100 cm, ça risquait d’être casse pieds ) et finalement, il y a aussi un gros travail de rebouchage entre les montants de bois.

de la façon ou nous les avons posé, ça simplifie grandement, c’est assez rapide mais il y a aussi des inconvénients.

les angles sont super ch… a faire. il faut être précis et soigneux, vérifier souvent son travail sinon, ça part en sucette a une vitesse pas possible. ça vient du croisement des bottes. si une, dépasse de quelques centimètres, si on y fait pas gaffe, cela se reporte sur le rang du dessus et ainsi de suite. de plus, si on arrive a rattraper le coup au persuadeur sur certaine, celle que l’on tape, coté ficelle, ne bouge quasiment pas et on rebondit plus qu’autre chose. un petit croquis pour être clair ?

un autre problème vient que, quand la tension des ficelles n’est pas identique, comme sur beaucoup des dernières bottes qu’on a reçu, ça donne une légère forme de banane aux bottes qui complique la pose, cote a cote. si les cotés des bottes ne sont pas super droit, même en tassant les bottes, ça crée un écart qui peut donner un pont thermique. et cela occasionne aussi, un gros travail de rebouchage pour régler le problème…

donc, la bonne technique est celle qui vous convient le mieux ( ami de la phrase bateau, bonjour 🙂 )

on a décidé de cercler les bottes par trois, afin de contre-venter le mur mais aussi de limiter le tassement naturel de la paille. dans les angles, mes ouvriers spécialisés ont trouvé une technique qui permet de consolider l’angle en joignant les bottes par deux et en croisant le feuillard. c’est le feuillard de droite sur cette photo. il prend la botte de dessus et traverse celle du dessous au milieu.

puis voyant que pom’ et antoine se débrouillait très bien ensemble, je suis parti courir dans tous les coins… finalement, je n’ai touché la paille qu’a partir de la deuxième semaine. une multitude de petites choses que je n’avais pas eu le temps de faire mais qu’il fallait absolument faire pour pouvoir continuer le chantier. collage des tablettes, découpe de bout de bois divers et varié qui dépasse, soudage des équerres, préparation de la terre etc…

au niveau des poteaux, nous avons décidé de rajouter une petite sécurité pour rigidifier le mur nord, qui est long, haut et sans aucun renfort. une bout de feuillard en ferraille vissé au poteau et un feuillard plastique qui passe a travers les bottes colle l’ensemble au poteau

découpe de bottes a la bonne taille…

pendant ce temps la, j’ai fini le dormant de notre chambre avec estelle. celui ci ne possédant pas de fenêtre en dessous, j’ai soudé des équerres de la mort qui tue, fixée au entrait et le tout ayant pour fonction de porter le dormant.

vous inquiétez pas, y a bien une vis que l’on en voit pas, qui fixe le pied

et pendant ce temps la, pom’ et antoine avançait grave !

j’ai fini le cadre pour la fenêtre des toilettes que j’avais décidé d’intégrer a la paille sans ossature. alors, ça, c’est chaud. a mettre d’aplomb et a caler dans la paille… un vrai bonheur…

avec estelle, on s’est mis a la construction du dormant de la baie vitrée. un beau morceau que ça va être…

j’ai aussi posé un joint compriband sous le dormant pour avoir une bonne étanchéité a l’air.

et debout…

puis le premier orage avec un inquiétude certaine pour mes murs…

passons aux équerres. celle prévue pour les grands dormants ayant rempli parfaitement leur rôle, j’ai fabriqué aussi celle de la porte, de la porte fenêtre et de la baie vitrée. oui, mais des fois, faut réfléchir avant.

heuuuu, reflechissement jean pierre… y a comme un problème.

tu le vois le problème ? bon, équerre, tout ça, tout ça, angle droit, bien. mais les murs en paille ont la particularité de pouvoir arrondir les angles, c’est d’ailleurs un des aspect que l’ont préfère. et si bibi colle des angle droit partout avec ces équerres, on va avoir du mal a le faire, l’angle arrondi… n’est t’il point ?

une calotte derrière les oreilles plus tard, j’ai repris ma copie. et c’est tout de suite mieux, non ? faudra y mettre un petit coup de peinture avant enduit pour éviter la rouille, mais bon, vu l’épaisseur de la ferraille, j’ai de la marge avant que la rouille ne bouffe tout.

pendant ce temps la, pom et Antoine s’attaquait a l’angle. et fidèle a sa réputation, ça a été casse pieds, comme d’hab’. mais il s’en sont bien sorti et malgré les différentes découpe, le résultat est plus que satisfaisant. reste a découper les bottes qui ressorte a la disqueuse et ça sera parfait.

notez dans le fond, le célèbre escalier en paille d’Antoine qui bien que très pratique est quand même un peu sportif, avec ces marches de 36 de haut. en fin de journée, c’est rude. 🙂

n’ayant plus besoin d’une assistante en menuiserie, Estelle s’est mis a la couche d’accroche. barbotine yaourteuse passé a la main et rebouchage des trous avec un mélange terre paille.

Julie, et avec un plaisir non dissimulé s’est fait un plaisir d’aider sa maman.

en passant, la terre, rien que pour ça, c’est génial. pas de protection obligatoire comme avec la chaux, accessible a tous et surtout très rigolo quand on a 8 ans.

puis Luc est passé nous filer un coup de main le week end dernier.

il a donc fait équipe avec antoine pour continuer la paille, pendant que pom’ s’essayait a la terre.

bouge pas antoine ! t’as une guêpe sur le front !

redressage de mur a la brutale

pendant que les viking s’amusait a martyriser mon mur, j’ai mis en place des liteaux sur le mur nord. une fois de plus, il est long, haut et sans aucun renfort. pour parfaire la rigidité de l’ensemble, j’ai donc creusé une rainure a la disqueuse de chaque coté du mur afin de pouvoir intégrer un liteau sur les deux face des bottes et que l’on relie avec une ficelle, ça rigidifie pas mal l’ensemble.

et le liteau intérieur est fixé en haut a la charpente.

pom’ s’est occupé des suivants. j’aime beaucoup la tenue  » hasta siempré la revolution » pour se protéger de la poussière 🙂

j’ai fini aussi définitivement la partie menuiserie en construisant les fenêtres en triangle qui habilleront le pignon.

puis on les a posé. et il fallait bien être trois pour cette affaire…

les deux cales sur la fenêtre servent d’entretoise et la pointe supérieure est vissé au lien de panne de faitière pour bloquer l’ensemble.

et le résultat… ça claque, non ? et y a pas a tortiller, ça va envoyer de la lumière, tout ça.

et un grand merci a Luc pour le coup de main. a deux, on en aurait méchamment bavé…

pendant ce temps la, pom’ a commencé a planter les clous qui serviront de consolidation des angles pour les enduits. on plante un clou et on le tord. ça remplace les treillis en fibre de verre ou en céramique.

de notre coté, on s’est attaqué a l’angle sud, beaucoup plus facile avec un poteau pour caler les bottes

j’ai ensuite commencé a découper les bottes qui finiront le mur et que je dois tailler a la tronçonneuse en oblique pour pouvoir les insérer sous le toit. la, c’est pas trop mal mais, c’est pas aussi bien partout et il y aura un gros travail de rebouchage par la suite…

on a aussi rajouté par dessus les ouvrants ( porte, porte fenêtre et baie vitrée, un bout d’osb pour compenser la largeur de la botte. je m’explique.

tous les dormants sauf ceux mentionnés plus haut sont posé de façon a ce qu’il soit au milieu de la paille. les ouvrants, ont été posé plus en extérieur afin de pouvoir laisser dépasser le seuil et sa goutte d’eau du plancher. du coup, ce n’est plus au milieu. mais pour garder l’alignement du mur et un certain équilibre de la botte que l’on va poser dessus, l’osb est la pour rattraper l’histoire. on en a profité pour passer des feuillard qui permettront de bien solidariser les bottes au dormant. sur la baie vitré en fixe, ça ne pose pas de problème mais sur les ouvrants, et avec des portes qui claque ou claqueront régulièrement, il vaut mieux être prudent…

et avé les bottes…

on arrive au plancher !

le passage de tuyau de la VMC et de la descente de plomberie nous auront bien faire suer aussi. je les ai entouré de mousse isolante pour éviter une condensation avec la paille puis il a fallu une pelleté de découpe pour que ce soit nickel.

gogoclouage de l’osb !

et enfin, antoine, a lâché la paille et s’est essayé aux enduits.

et… et… enfin, on arrive a la fin !

si vous avez tenu jusqu’ici, chapeau !

bon, le bilan final. si je n’avais pas eu une semaine de retard sur les dormants, on aurait pu finir, a l’aise. bon, je suis quand même, très content du résultat. il ne reste juste que le haut des deux pignons qui finalement ne contiennent pas beaucoup de bottes de pailles mais va procurer beaucoup de découpe.

le mur le plus long de la maison est enduit de sa couche d’accroche et donc en partie protégé. ça, j’y croyais même pas. il va donc rester, les découpes, les bottes du haut de mur qu’il faut aussi découper, tronçonner et surtout un gros travail de rebouchage précis et soigneux. l’application de la barbotine est finalement assez rapide et la maison devrait être rapidement a l’abri.

restera plus qu’a s’atteler a la couche de barbotine intérieur et des que possible a la couche de corps extérieur.

dans l’ensemble, ce fut deux semaines épuisantes pour notre part et je pense, toute aussi éprouvantes pour mes ouvriers spécialisés qui ont accepté le rythme d’enfer que je leur ai imposé sans rechigner.

ce fut aussi deux semaines riche en calorie 🙂 entre les bières éclusées, les apéro, les repas costaud, le comté, le savagnin et le digeo de fin de soirée ( n’est pas antoine ? la volonté, toujours la volonté 🙂 ) un diététicien, a de quoi faire, une crise cardiaque.

mais ce fut deux semaines riches au plan humain. quatre inconnus débarque chez vous pour vous donner un coup de main gracieusement, sans contrepartie et repartent en ami. ce genre d’expérience me font penser que ce monde n’est pas complètement foutu et que l’entraide, la solidarité sont encore de mise dans ce bas monde.

et puis pour nous, ça y est, on a des murs et on ne peux plus rentrer dans la maison que par ces ouvertures. et ça… même pas en rêve, vous imaginez le bien être, la joie, la satisfaction que cela nous procure. on est encore loin, de la fin de l’aventure mais on vient de lui coller un triple low-kick a double arbre a came en tête avec retournement tridimensionnel  que même chuck norris, y sait pas faire.

pour finir, un petit mot sur antoine et pom’. pas que sylvain et luc n’était pas moins important mais je souhaite vous causer de ces deux la, en terme professionnel. en gros, je vais leur faire une chouille de pub.

commençons par pom’.

pom’ est musicienne electro-accoustique. non, ce n’est pas comme je l’ai cru, au début, musicienne avé guitare electro-accoustique. non, elle nous a fait découvrir un monde musical nouveau.

la musique electro-accoustique s’apparente plus, a des pièces musicales, d’ambiance, qui s’écoute dans des conditions particulière et vous fait ressentir des choses. vous comprendrez que ça ne s’écoute pas sur son baladeur mp3, dans le métro. ce n’est pas fait pour.

c’est surement très vague comme descriptif mais j’ai découvert cet univers musicale a l’écoute de son travail dont elle nous a fait profiter et si ça peu paraitre étrange, au premier abord, c’est perturbant, intéressant, original et je suis sur que dans de bonne condition d’écoute ( et pas sur les haut parleur pourri de mon ordi ) ça doit être une expérience très intéressante.

en tout cas, en l’entendant parler de son art, on l’a sent passionné jusqu’au bout des ongles pour ce genre de musique.

si ça vous intéresse, elle possède un blog, pour découvrir son travail ou si vous voulez la contacter. c’est ici : http://pom2b.musicblog.fr/

passons a Antoine.

antoine est architecte. oui, oui, un vrai ! mon premier que je rencontre. et j’ai rencontré le bon, du premier coup, dit donc. car un architecte qui vient brasser des bottes de pailles, mettre les mains dans la boue, ça coure pas, des masses, les rues. peut être, que ça vient juste du bonhomme et de sa vision de l’écoconstruction, du bioclimatisme et du métier d’architecte, intelligente et a long termes qui l’ont fait venir chez nous. en tout cas, une rencontre, une fois de plus, très enrichissante. ( surtout le cul dans une piscine avec une bière a la main 🙂 )

donc, si vous cherchez un archi qu’il est bien, pour votre projet de maison paille ou autre, c’est peut être bien, lui, qu’il faut contacter. je lui ai demandé de faire un petit laïus pour se présenter et donc…

il peut vous proposer son aide pour la réalisation de plan, dossier de permis de construire, chiffrages, descriptifs techniques des ouvrages, suivi de chantier, conseils aux autoconstructeur, construction bioclimatique, matériaux sain, naturels et écologiques ( recuperation et recyclage de matériaux selon possibilité )

petit plus: il réalise de petites habitation autonome bien conçues, permettant de s’affranchir d’un permis de construire ( habitat temporaire ou non ) a moindre cout.

contact: antoine royer

mail : antoine.royer.architect@live.fr

tel: 06.52.29.36.82

adresse : 8 route de villedoux 17230 charron

site internet en cours de construction

voila, si vous cherchez un archi, a votre écoute, en v’la un que même le capitaine haddock approuverait.

allez, c’est la fin de la page de pub.

pour finir ( j’ai déjà dit ? ) un grand merci a sylvain pour sa bonne humeur, son coté bricoleur a tout faire et son aide.

un autre grand merci a Luc pour son aide et en espérant te revoir rapidement, ne serait ce que pour te faire payer une bière en rentrant du boulot.

un autre grand merci aux copains de la journée paille, nano, gerald, jean mi et charlie. n’hésitez pas a revenir ravager la bouteille de pastis et mon stock de bières, c’était avec plaisir !

18 commentaires sur « Paille ! ou l’art de trouver un titre d’une originalité extravagante a son post »

  1. Yeah ! Une belle étape de franchi ! ça fait plaisir à voir, vous devez être bien content un soulagé… L’étape d’après c’est quoi ?

    1. bin… enduit, enduit, enduit et voir même un peu d’enduit. mine de rien, c’est LE gros du boulot d’une maison en paille. la paille franchement, c’est une amuse bouche…
      faut que je me penche aussi sur mon electricité ( nOOOoooOOooOOOoonn!!! ) pour commencer a passer les gaines dans les murs avant les enduits intérieurs.
      et ca devrait nous occupé jusqu’a la fin de la saison.

      thierry beccaro

      ps: kamoulox !

  2. la paille, c’est plus qu’un matériau de construction. c’est un catalyseur d’humanité !

    et même, si ça se trouve, c’est la paille qui sauvera le monde !!!

    raaaaahhhh….

  3. Salut,

    waou belle avancé !
    ca remotive d’avancer d’un coup grace à de bons coups de mains !
    j’ai quelques questions…
    – t’as acheté de l’argile pour tes enduits, ou ta terre est assez argileuse?
    moi ma terre ne l’est pas assez (10%), j’ai acheter de la terre à 50% d’argile au prix fort…
    – rien à voir : ton parquet n’a pas bougé avec les intempéries de ce superbe printemps qu’on s’est farci (bois qui gonfle)? j’hésite à poser le mien car c’est vachement mieux pour bosser … les palettes à force c’est lourd dingue !
    t’as pas peur des points de rosé dans la paille avec les équerres métalliques pour tes fenêtres ?

    sinon très chouette les fenêtres en triangle… bonne idée !
    A+
    niko

    1. salut

      non, nous, ça va, c’est quasiment que de l’argile et sans caillou. du coup, pour la couche d’accroche, on ne tamise même pas. c’est con d’avoir a acheté de la terre. pas moyen de s’arranger avec une entreprise de travaux public pour qu’il viennent benner un camion chez toi ?

      qu’est ce que t’apelle mon parquet ? les dalles osb du bas ou la volige sapin du haut ?

      pas pensé pour le point de rosée… je me demande si ça craint vraiment vu que ça sera dans la paille. c’est peut être quand il y a contact avec l’air extérieur que ça peut jouer. m’enfin, j’en sais rien du tout. de toutes façons, elle était indispensable selon moi, pour que ça dure dans le temps. sans ça, les claquement de porte aurait fait bouger l’ensemble et pu casser les enduit etc….

      et les fenêtre triangle, oui, je plussois, ça claque sa race 🙂

  4. Je parle ce sur quoi tu marche à l’étage?
    c’est de la volige? je croyais que c’était un parquet définitif
    je voulais poser mon parquet mais mon scieur me l’a fortement déconseillé tant que les murs et fenêtres ne sont pas posé…alors en attendant je me fais chier sur des palettes ou direct sur les solives pour bosser quand je dois être à l’intérieur!
    oui la vapeur d’eau quand elle traverse ton mur en paille si elle rencontre un truc plus froid (genre métal) elle peut condenser si la parois elle plus froide que l’air l’intérieur et donc finir par goutter dans la paille.

    1. oui, c’est de la volige et plus tard, j’aurais un parquet en frêne. c’est sur que si c’est ton parquet définitif, continue avec les palettes…

      pour la condensation, tu m’inquiète un peu… la ferraille sera quand même a peu prés a la même température, vu que ce sera en bord de mur, non ?
      bin, je verrais bien…

      1. oui si la ferraille est en bord intérieur de mur ca peut aller… mais ca dépend des écarts de températures. s’il fait très chaud dedans et très froid dehors je ne sais pas comment va se comporter la vapeur d’eau avec la ferraille qui est toujours plus froide que du bois.
        http://eddy.fruchard.fr/ pose lui la question…il touche grave !

  5. Mais non c’est pas trop long ton article, on en redemande !! Avec le même style si possible, c’est parfait !

    Effectivement, ça a bien avancé ça doit bien faire plaisir !!

  6. Super de voir cette avancée. Ça fait plaisir.
    Les fenètres en triangle, c’est joli, mais est ce qu’elles s’ouvrent, double-vitrage, nettoyage, …
    A suivre.

    1. en effet, on va en faire une de chaque coté avec un ouvrant ( va falloir réfléchir comment les faire… ) ne serait ce, que pour l’aération. pour le nettoyage… c’est pas tous les jours qu’on s’en occupera.

  7. Moi je trouve que la longueur de l’article reflète bien le travail qui a dû être mené pour réaliser cette maison en paille. Cela doit faire des journées et des journées de chantier…
    C’est cool de voir en plus toutes les étapes de la construction de cette maison en paille, cela peut permettre à certain d’entre nous de voir comment ça se passe et de voir comment faire en détail 🙂
    merci pour le partage en tout cas ^^

    1. merci ! 😉 et même si je cause de trop, c’est un peu dans le but de vulgariser l’autoconstruction paille.
      et si c’est réussi, tant mieux.

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