bon, on est vaguement installé, il reste une pelletée de petite chose a faire mais je prend le temps de rattraper mon retard pour éviter de faire preuve de fainéantise blogatoire sévère.
donc la plomberie pour les nuls ou un gros bisous baveux a l’inventeur du P.E.R multicouche.
c’est quoi donc ? c’est le meilleur des mondes de la plomberie. le cuivre ? cher et réservé au vrai bricoleur, limite plombier pro. les soudures, les découpes, cintrage, tout ça, c’est pas vraiment mon rayon. j’aurais fait beaucoup de choses sur ce chantier mais la, faut savoir avouer ses limites.
alors P.E.R ? mouaip… vaux mieux se péter une guibolle que d’utiliser cette drouille. ça ne se cintre presque pas sinon, ça pince et c’est foutu. certes, c’est pas trop cher en ce qui concerne les tuyaux mais on se fait allumer sur les raccords, donc… en tout cas, a l’époque, très mauvaise expérience pour ma part, dans l’atelier.
et donc, le saint graal du plombier du dimanche. le multicouche. ça ressemble beaucoup au P.E.R classique mais il est multicouche ( vous auriez pas deviné, hein ? ) et ce qui permet de le cintrer les doigts dans le nez, de lui faire faire des virages sans aucun raccord et même si niveau prix, c’est a peu près deux fois plus cher que le classique, ça les vaut 100 fois. rien qu’avec les raccords économisés, c’est vite compensé.
je reviens une fois de plus sur l’intérêt d’aller voir des pros et de laisser tomber les bricocasto. je suis allé chez burdin bossert et le vendeur m’a quasi mâché le travail sur les équipements nécessaire, les raccords, réduction etc… prêté une sertisseuse, ce qui réduit considérablement le prix des raccords et permet d’avoir une qualité de travail digne d’un pro et le tout pour un prix moins cher que bricodepot, réputé au ras des pâquerette, niveau tarifs.
j’ai commencé par mettre en place les support de plomberie en faisant les fonds de tiroir du chantier
l’alimentation principale d’eau froide se fait en tuyau de 26. celui la, il est un peu plus coton a cintrer mais en prenant appuie sur les genoux et en y allant mollo, ça se fait sans problème.
la vanne principale et son robinet de vidange, accessible rapidement, on sait jamais.
puis ça débouche dans le filtre a boue. agad’ la belle courbe de mon moulticouche, tu peux te brosser pour arriver a ça avec du P.E.R classique !
sur les conseils de mon vendeur, on a opté pour un adoucisseur. le jura étant la mère patrie du calcaire, on a préféré investir dans cette bête la, pour préserver l’installation ( pour rappel, trois mitigeur d’évier H.S, par le calcaire en 7 ans d’atelier ). bon, c’est pas donné et ça oblige a un entretien régulier mais bon, on peut pas trop y couper.
la sortie de l’adoucisseur débouche dans une première nourrice qui alimente le cellier ( évier + lave linge ) et le wc du RDC. j’ai préféré mettre des vannes de partout. apparemment, c’est pas forcement obligatoire mais au moins tu peux intervenir rapidement en cas de problème ou isoler chaque circuit individuellement pour bricoler dessus.
puis toujours en 26, ça part dans le local technique alimenter une deuxième nourrice qui dessert le reste de l’installation en eau froide.
l’eau froide est en bas, en attente du branchement sur le chauffe eau qui alimentera la nourrice supérieure. vous noterez le repérage de chaque tuyau. c’est plus simple par la suite.
puis, j’ai dispatché tout le reste de l’installation en tuyau de 16. et celui la, c’est un plaisir a cintrer. faut le faire exprès pour le pincer. avec l’aide de dame Estelle, on a coupé les tuyaux aux différentes longueur et mine de rien, on a passé une couronne de 100 m…
puis mis en place avec les collier adéquate.
et sertissage avec la pince qui va bien.
pour le sertissage, c’est super simple. juste deux choses a respecter : l’ébavurage intérieur avec un » stylet a ébavurer «
et il faut juste bien enfoncer le tuyau au fond de la gorge.
pas glop !
glop glop !
puis un coup de sertisseuse. on met en place, on serti et on arrête quand ça claque. alors, c’est qui dédé le plombier ? 🙂
pour ce qui est des raccords » sans joint « , la ou on met de la filasse et de la pâte a joint, et bien, j’ai utilisé le cousin du multicouche, a savoir le meilleur des mondes 2, le retour 🙂
donc, la filasse et la pâte a joint, perso, j’ai jamais réussi a faire un truc propre. et étanche. c’est ballot, non ? alors, le ruban teflon ? mouais, mieux mais, en fonction du nombre de tour, des fois, ça prend pas et ça pousse le ruban au lieu de rentrer dans le filetage. alors alleluia, bebopeulula, le loclite 55, tu utiliseras !
soit le mélange des deux ! ça se présente sous la forme d’un fil que l’on enroule au tour du filetage et en vissant, il va se « fibrer ». c’est difficile a expliquer mais en le démontant, il est tout filandreux et ressemble a de la fillasse. et le coté fil permet de bien rentrer dans le filetage et donc peu de risque qu’il soit poussé vers l’extérieur comme avec le teflon.
le seul truc a faire, c’est de marquer le filetage avec une pince ou une scie a métaux ( ce qui doit aider a le transformer en filasse ) et de pas se gourer dans le sens de rotation. le nombre de tour par diamètre est indiqué sur l’emballage mais d’une manière générale, en remplissant chaque rainure du filetage, ça le fait.
le marquage
puis l’enroulage en prenant soin de croiser le fil
et yapuka !
donc, pour résumer, si on se plante pas de raccord ( haheum… sifflotement… ) et qu’on respecte ces quelques points, c’est vraiment la plomberie pour les nuls.
pour les tuyaux qui remonte, j’ai fait des supports fixé avec des équerres. simple et efficace.
pour la douche, il se vend des plaques, spécial fait pour, qui possède la bonne entraxe pour poser son mitigeur par la suite.
le seul défaut, c’est que c’est prévu pour des cloisons très fine. avec mes 7 cm de béton cellulaire, j’ai donc du limer l’arrière de ma parois de douche pour pouvoir passer le bouzin. m’enfin, avec du béton cellulaire, c’est pas trop casse pied.
en parlant de douche…
mis a part des découpes bâtarde qui tombe au mauvais endroit, on va dire que ça s’est plutôt bien passé si on oublie un premier essai désastreux ou j’ai commencé a coller mes carreaux avec du joint a carrelage et non pas, de la colle a carrelage. et oui, vous avez le droit de vous foutre de ma gueule, je mérite amplement d’être battu et fouetté en place publique devant un tel niveau de noobisme. ( la cagette de tomate pourrie est rangée a coté du fouet )
bon, après avoir acheté de la vrai colle a carrelage, celle qui colle bien, quoi… ce fut bien plus simple et même si c’est pas parfait, c’est acceptable.
et le lendemain, j’ai fait les joints avec de la colle a carrelage. non, je déconne. quand même… donc avec l’enduit a joint. et c’est fou comme ça va mieux… on dirait même que c’est fait pour, dit donc !
puis pose de la porte de douche et de la barre de douche.
tu vois, fils, c’est comme ça qu’on bosse !
heuuu, je lui parle de la colle a joint ??? bon, non, allez, je vais être sympa…
hô oui, papa, t’as bien bossé, je ferais tout pareil que toi quand je sera grand !
et hop, un papa dans la fouille, c’est le moment de négocier le château playmobil…
je me suis ensuite occupé du chauffe eau. bon, la, par contre, j’ai prévu, un peu juste…
v’la le bébé…
et le bestiau mis en place… rik rak…
ensuite, tu prend un gars souple, svelte, qui aime pas du tout, le mont d’or papate pour raccorder le bouzin et tu te marre un bon coup en le voyant gigoter par terre comme une poiscaille échoué sur la plage pour arriver a passer un bras pour mettre le tuyau et son joint d’une seul main. un vrai plaisir…
et vu que c’était parfaitement accessible et que mon dos ne se rappelait absolument pas a mon bon souvenir, il a fallu que je me goure et que je redémonte tout… muhahahaha !
et oui car notre chauffe eau est un chauffe disposant d’un échangeur permettant d’y brancher un capteur solaire, une pompe a chaleur etc… et donc il est doté de plusieurs entrée et sortie. j’ai le manuel, les entrée et sortie sont clairement désigné sur le schéma mais il a fallu que je me plante. j’ai donc autorisé madame a me travailler le tarin a la clé a molette pour me faire rentrer un peu de bon sens mais surtout une chouille d’attention dans ma caboche toute percé. le pire, c’est qu’en montant le groupe de sécurité, je me suis dit, faut surtout pas que je me plante. abruuuuuti !
m’enfin, une de plus ou de moins…
pour finir, j’ai raccordé la maison a la canalisation extérieur en prenant le temps de refaire le couvercle du regard qui en avait bien besoin.
puis mis en eau. deux petites fuites sur des vannes pas assez serrée mais sinon, nickel.
pour le raccordement électrique du chauffe eau, j’ai encore demandé de l’aide a manu qui est venu me passer en monophasé, mon chauffe eau, pré cablé en triphasé. un grand merci a lui, ça m’aura éviter de faire de nouvelles conneries. j’ai explosé mon forfait.
bon, comme d’hab’, faut pas croire qu’il y ait, que moi qui ai bossé car madame a mit son costume de tornade blanche et a fait le grand nettoyage. dépoussiérage entre les lattes de plancher au compresseur ( d’où le casque anti bruit sur certaine photo car non, tu ne connais pas notre compresseur qui ressemble plus a un brise roche de pelleteuse sous cocaïne qu’a un bête moteur électrique qui tourne ) puis aspirateur et surtout nettoyage de toute la charpente, des traces de terre.
on a aussi reçu notre déshumidificateur et on peut dire qu’il bosse bien. par contre, on a bien fait d’acheter. on était parti sur de la location mais quand on voit depuis combien de temps il tourne et ce qu’il arrive encore a pomper… ça nous aurait coûter bonbon, en location.
en passant, si ça intéresse quelqu’un, il devrait être en vente pour le début de l’année. a bon entendeur…
pour finir, on a eu une invasion d’insecte. mais vraiment… des mouches, moucherons mais surtout moustiques. la ou on en voit pas la queue d’un, en temps normal, on était envahis. les mouches ont du profiter des fenêtres ouverte pour s’incruster et on suppose que les moustique viennent des enduits. avec les baignoires d’enduits qui traînait dehors, ça du être la fête du slip pour les moustiques. les enduits humides, la chaleur, une fois fermé et les larves ont du en profiter… même si je les vois mal sortir des enduit terre…
il a malheureusement fallu qu’on traite a l’insecticide.
un vrai carnage.
avant…
après…
bon, allez, je m’en vais me reposer… mais non, j’decooone ! bin, oui, j’ai un affouage a faire, l’électricité de l’atelier a refaire avant passage du consuel, un atelier a ranger et a mettre en place et chiée de petit truc a finir dans la maison donc, le repos, je vais me le mettre sur l’oreille et je me le fumerais plus tard. comme d’hab’ quoi…