Le korben dallas du moulticouche

bon, on est vaguement installé, il reste une pelletée de petite chose a faire mais je prend le temps de rattraper mon retard pour éviter de faire preuve de fainéantise blogatoire sévère.

donc la plomberie pour les nuls ou un gros bisous baveux a l’inventeur du P.E.R multicouche.

c’est quoi donc ? c’est le meilleur des mondes de la plomberie. le cuivre ? cher et réservé au vrai bricoleur, limite plombier pro. les soudures, les découpes, cintrage, tout ça, c’est pas vraiment mon rayon. j’aurais fait beaucoup de choses sur ce chantier mais la, faut savoir avouer ses limites.

alors P.E.R ? mouaip… vaux mieux se péter une guibolle que d’utiliser cette drouille. ça ne se cintre presque pas sinon, ça pince et c’est foutu. certes, c’est pas trop cher en ce qui concerne les tuyaux mais on se fait allumer sur les raccords, donc… en tout cas, a l’époque, très mauvaise expérience pour ma part, dans l’atelier.

et donc, le saint graal du plombier du dimanche. le multicouche. ça ressemble beaucoup au P.E.R classique mais il est multicouche ( vous auriez pas deviné, hein ? ) et ce qui permet de le cintrer les doigts dans le nez, de lui faire faire des virages sans aucun raccord et même si niveau prix, c’est a peu près deux fois plus cher que le classique, ça les vaut 100 fois. rien qu’avec les raccords économisés, c’est vite compensé.

je reviens une fois de plus sur l’intérêt d’aller voir des pros et de laisser tomber les bricocasto. je suis allé chez burdin bossert et le vendeur m’a quasi mâché le travail sur les équipements nécessaire, les raccords, réduction etc… prêté une sertisseuse, ce qui réduit considérablement le prix des raccords et permet d’avoir une qualité de travail digne d’un pro et le tout pour un prix moins cher que bricodepot, réputé au ras des pâquerette, niveau tarifs.

j’ai commencé par mettre en place les support de plomberie en faisant les fonds de tiroir du chantier

l’alimentation principale d’eau froide se fait en tuyau de 26. celui la, il est un peu plus coton a cintrer mais en prenant appuie sur les genoux et en y allant mollo, ça se fait sans problème.

la vanne principale et son robinet de vidange, accessible rapidement, on sait jamais.

puis ça débouche dans le filtre a boue. agad’ la belle courbe de mon moulticouche, tu peux te brosser pour arriver a ça avec du P.E.R classique !

sur les conseils de mon vendeur, on a opté pour un adoucisseur. le jura étant la mère patrie du calcaire, on a préféré investir dans cette bête la, pour préserver l’installation ( pour rappel, trois mitigeur d’évier H.S, par le calcaire en 7 ans d’atelier ). bon, c’est pas donné et ça oblige a un entretien régulier mais bon, on peut pas trop y couper.

la sortie de l’adoucisseur débouche dans une première nourrice qui alimente le cellier ( évier + lave linge ) et le wc du RDC. j’ai préféré mettre des vannes de partout. apparemment, c’est pas forcement obligatoire mais au moins tu peux intervenir rapidement en cas de problème ou isoler chaque circuit individuellement pour bricoler dessus.

puis toujours en 26, ça part dans le local technique alimenter une deuxième nourrice qui dessert le reste de l’installation en eau froide.

l’eau froide est en bas, en attente du branchement sur le chauffe eau qui alimentera la nourrice supérieure. vous noterez le repérage de chaque tuyau. c’est plus simple par la suite.

puis, j’ai dispatché tout le reste de l’installation en tuyau de 16. et celui la, c’est un plaisir a cintrer. faut le faire exprès pour le pincer. avec l’aide de dame Estelle, on a coupé les tuyaux aux différentes longueur et mine de rien, on a passé une couronne de 100 m…

puis mis en place avec les collier adéquate.

et sertissage avec la pince qui va bien.

pour le sertissage, c’est super simple. juste deux choses a respecter : l’ébavurage intérieur avec un  » stylet a ébavurer « 

et il faut juste bien enfoncer le tuyau au fond de la gorge.

pas glop !

glop glop !

puis un coup de sertisseuse. on met en place, on serti et on arrête quand ça claque. alors, c’est qui dédé le plombier ? 🙂

pour ce qui est des raccords  » sans joint « , la ou on met de la filasse et de la pâte a joint, et bien, j’ai utilisé le cousin du multicouche, a savoir le meilleur des mondes 2, le retour 🙂

donc, la filasse et la pâte a joint, perso, j’ai jamais réussi a faire un truc propre. et étanche. c’est ballot, non ? alors, le ruban teflon ? mouais, mieux mais, en fonction du nombre de tour, des fois, ça prend pas et ça pousse le ruban au lieu de rentrer dans le filetage. alors alleluia, bebopeulula, le loclite 55, tu utiliseras !

soit le mélange des deux ! ça se présente sous la forme d’un fil que l’on enroule au tour du filetage et en vissant, il va se « fibrer ». c’est difficile a expliquer mais en le démontant, il est tout filandreux et ressemble a de la fillasse. et le coté fil permet de bien rentrer dans le filetage et donc peu de risque qu’il soit poussé vers l’extérieur comme avec le teflon.

le seul truc a faire, c’est de marquer le filetage avec une pince ou une scie a métaux ( ce qui doit aider a le transformer en filasse ) et de pas se gourer dans le sens de rotation. le nombre de tour par diamètre est indiqué sur l’emballage mais d’une manière générale, en remplissant chaque rainure du filetage, ça le fait.

le marquage

puis l’enroulage en prenant soin de croiser le fil

et yapuka !

donc, pour résumer, si on se plante pas de raccord ( haheum… sifflotement… ) et qu’on respecte ces quelques points, c’est vraiment la plomberie pour les nuls.

pour les tuyaux qui remonte, j’ai fait des supports fixé avec des équerres. simple et efficace.

pour la douche, il se vend des plaques, spécial fait pour, qui possède la bonne entraxe pour poser son mitigeur par la suite.

le seul défaut, c’est que c’est prévu pour des cloisons très fine. avec mes 7 cm de béton cellulaire, j’ai donc du limer l’arrière de ma parois de douche pour pouvoir passer le bouzin. m’enfin, avec du béton cellulaire, c’est pas trop casse pied.

en parlant de douche…

mis a part des découpes bâtarde qui tombe au mauvais endroit, on va dire que ça s’est plutôt bien passé si on oublie un premier essai désastreux ou j’ai commencé a coller mes carreaux avec du joint a carrelage et non pas, de la colle a carrelage. et oui, vous avez le droit de vous foutre de ma gueule, je mérite amplement d’être battu et fouetté en place publique devant un tel niveau de noobisme. ( la cagette de tomate pourrie est rangée a coté du fouet )

bon, après avoir acheté de la vrai colle a carrelage, celle qui colle bien, quoi… ce fut bien plus simple et même si c’est pas parfait, c’est acceptable.

et le lendemain, j’ai fait les joints avec de la colle a carrelage. non, je déconne. quand même… donc avec l’enduit a joint. et c’est fou comme ça va mieux… on dirait même que c’est fait pour, dit donc !

puis pose de la porte de douche et de la barre de douche.

tu vois, fils, c’est comme ça qu’on bosse !

heuuu, je lui parle de la colle a joint ??? bon, non, allez, je vais être sympa…

hô oui, papa, t’as bien bossé, je ferais tout pareil que toi quand je sera grand !

et hop, un papa dans la fouille, c’est le moment de négocier le château playmobil…

je me suis ensuite occupé du chauffe eau. bon, la, par contre, j’ai prévu, un peu juste…

v’la le bébé…

et le bestiau mis en place… rik rak…

ensuite, tu prend un gars souple, svelte, qui aime pas du tout, le mont d’or papate pour raccorder le bouzin et tu te marre un bon coup en le voyant gigoter par terre comme une poiscaille échoué sur la plage pour arriver a passer un bras pour mettre le tuyau et son joint d’une seul main. un vrai plaisir…

et vu que c’était parfaitement accessible et que mon dos ne se rappelait absolument pas a mon bon souvenir, il a fallu que je me goure et que je redémonte tout… muhahahaha !

et oui car notre chauffe eau est un chauffe disposant d’un échangeur permettant d’y brancher un capteur solaire, une pompe a chaleur etc… et donc il est doté de plusieurs entrée et sortie. j’ai le manuel, les entrée et sortie sont clairement désigné sur le schéma mais il a fallu que je me plante. j’ai donc autorisé madame a me travailler le tarin a la clé a molette pour me faire rentrer un peu de bon sens mais surtout une chouille d’attention dans ma caboche toute percé. le pire, c’est qu’en montant le groupe de sécurité, je me suis dit, faut surtout pas que je me plante. abruuuuuti !

m’enfin, une de plus ou de moins…

pour finir, j’ai raccordé la maison a la canalisation extérieur en prenant le temps de refaire le couvercle du regard qui en avait bien besoin.

puis mis en eau. deux petites fuites sur des vannes pas assez serrée mais sinon, nickel.

pour le raccordement électrique du chauffe eau, j’ai encore demandé de l’aide a manu qui est venu me passer en monophasé, mon chauffe eau, pré cablé en triphasé. un grand merci a lui, ça m’aura éviter de faire de nouvelles conneries. j’ai explosé mon forfait.

bon, comme d’hab’, faut pas croire qu’il y ait, que moi qui ai bossé car madame a mit son costume de tornade blanche et a fait le grand nettoyage. dépoussiérage entre les lattes de plancher au compresseur ( d’où le casque anti bruit sur certaine photo car non, tu ne connais pas notre compresseur qui ressemble plus a un brise roche de pelleteuse sous cocaïne qu’a un bête moteur électrique qui tourne ) puis aspirateur et surtout nettoyage de toute la charpente, des traces de terre.

on a aussi reçu notre déshumidificateur et on peut dire qu’il bosse bien. par contre, on a bien fait d’acheter. on était parti sur de la location mais quand on voit depuis combien de temps il tourne et ce qu’il arrive encore a pomper… ça nous aurait coûter bonbon, en location.

en passant, si ça intéresse quelqu’un, il devrait être en vente pour le début de l’année. a bon entendeur…

pour finir, on a eu une invasion d’insecte. mais vraiment… des mouches, moucherons mais surtout moustiques. la ou on en voit pas la queue d’un, en temps normal, on était envahis. les mouches ont du profiter des fenêtres ouverte pour s’incruster et on suppose que les moustique viennent des enduits. avec les baignoires d’enduits qui traînait dehors, ça du être la fête du slip pour les moustiques. les enduits humides, la chaleur, une fois fermé et les larves ont du en profiter… même si je les vois mal sortir des enduit terre…

il a malheureusement fallu qu’on traite a l’insecticide.

un vrai carnage.

avant…

après…

bon, allez, je m’en vais me reposer… mais non, j’decooone ! bin, oui, j’ai un affouage a faire, l’électricité de l’atelier a refaire avant passage du consuel, un atelier a ranger et a mettre en place et chiée de petit truc a finir dans la maison donc, le repos, je vais me le mettre sur l’oreille et je me le fumerais plus tard. comme d’hab’ quoi…

V.R.D, passage de mur et isolation de l’ensemble.

en vue de la pose des bottes de paille qui se rapproche ( on y croyait plus… ) il a fallu que je me bouge le fondement pour passer toutes mes évacuations et entrées d’électricité et le tout sans rien oublier. c’est mieux, non ?

j’ai commencé par le tuyau d’évacuation de la cuisine. celui ci, passe a travers le plancher mais ressort sous le plancher pour arriver dans la sortie principale, 6 mètres plus loin. pas de difficulté particulière mis a part mes bonnes idées.

je ne sais pas trop comment vieilli le PVC dans le temps et en le laissant a l’air libre comme ça, je me suis dit que les années passant, le froid etc… risquait de le fragiliser et qu’on aurait forcement des problèmes dans un futur plus ou moins proche…

et c’est la qu’intervient les bonnes idées a bibi. y a qu’a le mettre dans un coffre, isolé et au moins, on aura de la marge, qu’il a dit le gonze! ce qui fut fait.

et bien, en plus, je t’ai chiadé le bouzin comme pas permis ! pente règlementaire, tout en OSB massif, isolation en vermiculite pour éviter le risque de condensation, fixation par collier tous les 50 cm. du bon boulot, quoi.

chouette, nan ? bin, comme dirait TF1… et la, c’est le drame…

j’ai pensé a presque tout sauf le poids de l’ensemble… sans la vermiculite, c’était lourd mais je me suis dit qu’en se faisant ch… on arriverait a le fixer sous le plancher. mais une fois rempli, ça pesait une vache morte qui aurait remplacer le régime végétarien par les tartines au nutella. flute ! sac a papier ! la guigne ! ( oui, j’ai bouffé une mémère a chienchien du 16eme, ce matin )

donc, une journée de perdue a faire un beau coffre qui sert a rien. on est repassé au conventionnel et mis le tuyau a l’air libre… soit on laisse comme ça, soit on essayera d’enrouler une protection contre les intempéries par la suite. mais quoi ? zathize la couéchtionne…

le passage de plancher dans la réservation prévue

il me semble avoir déjà parlé de cet outil formidable qu’est la scie japonaise ( non, pas de festool aujourd’hui ) et qui s’apparente ni plus ni moins, a une tronçonneuse a main. ça coupe… et bien. ( de toute façon, les japonais sont très très fort sur les outils manuels. )

et bien, si d’aventure, une de tes vielles scie prend la poussière a cause d’une usure un peu trop prononcé, sache que ça fait une scie a tuyau PVC du tonnerre. c’est précis et rapide.

et le tuyau qui va sortir dans la cuisine.

pour la sortie principale, on s’était arrangé pour regrouper le maximum de pièce d’eau au même endroit et mis a part la cuisine qui est éloigné, tout est a proximité de la descente principale. ce qui simplifie pas mal de chose.

a droite, le chauffe eau, le WC ( même si ça sera des toilettes sèches au RDC ), le lavabo des toilettes, la machine a laver et l’évier dans le cellier.

en haut, les WC classique de l’étages, la douche et l’évier de la salle de bain. et en dessous arrive le tuyau de la cuisine.

on a tout passé en diamètre 100. ce n’est pas pleinement justifié mais avec l’eau hyper calcaire de notre beau jura, on a souvent des problèmes dans l’atelier, ou qu’on créche actuellement. donc, dans le doute, on a prévu large.

mise en place de l’aération de la colonne principale pour éviter les coups de bélier et les mauvaises odeur, si je me goure pas.

j’ai mis aussi en place la sortie de VMC

puis, on est passé a l’électricité. passage de la gaine principale, du téléphone et deux de plus pour l’interphone et l’éventuel portail électrique. d’aucun diront que ce n’est pas les couleur règlementaire mais j’avais que ça sous la main…

y a plus qu’a passer a la partie isolation de l’ensemble.

j’ai donc fait deux coffres en OSB. le preum’s pour la cuisine. vous noterez le deuxième tuyau qui sert d’évacuation de secours pour le lave vaisselle en cas de fuite et pour protéger mon plancher en paille en cas de problème. il sera relié au bac dans lequel sera surement posé le lave vaisselle.

puis un coup de mousse expansibeule pour boucher les trous

et remplissage de vermiculite. il parait assez haut mais je l’ai fait de la hauteur de la botte de paille et cela pour se simplifier la vie au moment de poser les bottes. la vermiculite isole aussi le passage de plancher.

pareil pour la partie sortie principale et électricité.

la petite rampe permettra de fixer proprement les gaines jusqu’au pied du compteur.

un petit coup de mousse en dessous pour éviter que la vermiculite se fasse la malle

et remplissage…

voila, a part l’enduisage du coffre qui risque d’être coton, je suis content de moi. ça fait propre et bien isolé. toute la partie plomberie intérieur sera réalisé plus tard.

sinon, j’ai fait un peu de soudure. je compte mettre des équerres pour fixer la partie haute des dormants a l’ossature. je suis donc aller voir le prix des équerres. je suis venu, j’ai vu et je suis reparti en courant et en hurlant a la mort. une blinde, l’équerre renforcé… z’ont vu la vierge en 3D cinémascope. en plus, avec des dimensions qui n’allait pas forcement pile poil. donc, y avait plus qu’a continuer a rentabiliser mon poste a souder.

25 € de fer plat, un peu de temps et 10 équerres pour 10 fois moins cher.

le challenge a été de scier et de tordre tout ça proprement. après la soudure avec un petit montage pour tenir en place l’ensemble, ça, c’est bien passé…

et y a plus qu’a percer…

sinon estelle a fait un peu de place et a déplacé un rang de bois de chauffage pour qu’on puisse mettre en place, notre table de la mort qui tue.

et pourquoi qu’il y avait besoin de place, dit donc ? et bien, ce genre de table ne se trouve pas chez bricomerlin et si l’on n’est pas a l’étroit et qu’on peut manger sans se cogner les coudes avec son voisin, c’est assez encombrant 🙂

pas de la table de mickey, hein ?

et pour finir, une nouvelle tellement incroyable que je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter… accrochez vous a vos slip… mon scieur a tenu ces délais !!! et en plus le bois est comme on le souhaitait ( épicéa bien blanc ) alors, ça vous la coupe, non ?

quand je l’ai appelé pour lui demander ou il en était et qu’il m’a dit « c’est prêt » ( HEIN ?!? ) dans les délais… ( quewôôôaaa ??? )  j’ai cru a un reboot de surprise surprise avec un marcel belivot moustachu m’annonçant « c’est surprise surprise, regardez la camera qui est caché la ! « . des annonces comme ça, il en faut pas de trop, sinon, ça use prématurément les nerfs et le palpitant…

bon, cessons de troller un peu mon scieur préféré ( mais y mérite, hein ! ) et passons au débriefing de ce joli tas de bois. sachant que l’on a une chiée plus un tas, de longueur de bois de différente section et longueur, trouvons comment découper le tout sans se planter et sans trop de pertes. et bien, ça donne deux heures de pétage de neurones pour sortir un schéma de découpe qui va bien.

en plus, j’y comprend quelque chose…

bon, cette semaine, dormant. ça va être tendu pour avoir tout fini pour samedi, date officielle du début de chantier paille terre ( comment ? tu ne le savais pas ? hôôôbon, alors va zieuter ici et appelle nous vite pour réserver ta place, grand fou ).

sans compter que samedi, je reçois ma paille manquante ( ha oui, j’ai trouvé de la paille tout bien comme il faut et franchement, c’était pas gagné… j’en recauserais plus tard ) donc, cette semaine va être très longue… ça va pulser grave…

Un peu de plomberie, par la force des choses…

z’en voulez, une bien bonne? tenez, la dernière, en date…

pourquoi ? comment ? heuuu… joker !

ca a cassé sans choc particulier, on était dans canap’ avec Estelle en train de discuter.

deux options, soit une mouche kamikaze qui est venu s’écraser la tronche sur la vitre pour venger ces sœurs décimé a coup de tapette ( j’commence a être balèze a ce jeu, la 🙂 ), soit la charpente qui a travaillé tout en sachant que le coté qui a cassé, été fixé a la dite charpente, ce qui pourrait bien être la raison du mystère.

on s’en sort pas mal car cela aurait pu péter avec les p’tiot a l’intérieur, ca a beau être du verre sécurit, ca craint quand même un max.

m’enfin pas de bobo mais un sacré bordel a nettoyer. le verre sécurit a la particularité de s’émietter en cas de choc pour limiter les risque de coupures mais le terme « émietter » est un doux euphémisme. comme dirait raoul, la paroi de douche, on la retrouvé, éparpillé par petits bouts façon puzzle aux quatre coins de la salle de bain… elle s’est fait correctionner, dynamiter, disperser, ventiler…

du coup, plomberie…

par chance, on a trouvé une cabine d’occaz, a pas cher, sur le bon coin mais carré et plus grande. l’ancienne avait un angle arrondi et nous avait permis un gain de place non négligeable mais la, qui dit occaz’, dit tu choisis pas. d’un autre coté, économiser 250 € ( prix moyen constaté ), ca motive !

il a fallu revoir complètement l’agencement du placard qui nous sert de salle de bain. c’était déjà pas grand, bin, maintenant, c’est pire… interdit aux buveur de bière ventripotent et au femme enceinte 🙂

sa taille nous a obligé a la mettre du coté opposé a l’ancienne et j’ai donc du rallonger les tuyaux de flotte, modifier l’évacuation, changer de place toutes les étagères et transformer la table a langer fixe, en version pliable. rien que ca…

j’ai posé le nouveau bac sur une palette pour éviter les problèmes d’évacuation de l’ancienne qui était trop juste. c’est pas beau mais ca facilite la tache et l’évacuation.

puis rallongement de la tuyauterie. a part la rigidité de PER et sa tendance a te revenir dans la tronche façon ressort ( ma joue gauche confirme ), y a rien de bien sorcier.

le montage de la cabine s’est fait en un rien de temps. comparé a l’ancienne et ces 250 pièces, ces arrondies et son manuel en slovaque traduit du néerlandais, ce fut un vrai parti de plaisir. quatre cotés remonté, trois vis d’assemblage pour chaque coté et roule.

le résultat final…

ceci est une salle de bain pour schtroumph 🙂

et la table a langer qui se déplie au dessus des toilettes. les envies pressantes sont fortement déconseillé pendant le bain des enfants 🙂

voila, voila, ca a cassé au bon moment, vendredi après midi, ce qui m’a permis de réparer le bouzin sans perdre trop longtemps le confort de la douche mais on avoue qu’on s’en serait bien passé. ( étonnant, non ? )

tout ca, c’est sans compter le retour de l’alien. on l’a pas entendu pendant quasiment deux semaines et v’la t’y pas qu’il remet ca le saligaud ! on l’entend beaucoup moins mais ces grignotements sont toujours aussi énervant.

est ce qu’il a assez bouffé et qu’il ralenti la cadence, ou se calme pour digérer mon beau douglas ?

m’enfin, c’est le programme du week end prochain. je vais prendre un peu de temps pour lui verser un lichette de digestif fatal. en espérant que ca sera efficace, cette fois ci.

et le béton, me direz vous ? bah, de toute façon, le couler dans une piscine, même d’eau de pluie, ca y aime pas…

t’as un beau r’gard, tu sais… hô, grand fou, va !

Le week end dernier, on a turbiné sec, en prévision de celui de pâques ou on savait qu’on en ferait pas lourd.

Donc, j’ai maçonné le regard et coulé une mini dalle, juste histoire que ce soit pas trop boueux.

Me restant une chouille de béton, j’en ai profité pour couler la dalle du conduit de cheminée.

Et puis le temps que tout ça, sèche, j’ai mis en place les cuves de 1000 l que j’ai ressui a trouver a un prix défiant toutes concurrences ( 15 € pièces ).

Et même punition de l’autre coté. On a du coup, un peu de marge, pour arroser les plantes. Et c’est autant d’économisé, en eau potable et en facture. Les premiers seaux serviront pour la maçonnerie, plutôt que pour le jardin. Je les ai passé au karcher mais bon, par prudence, vaut mieux, bien les rincer.

Bon, et puis, c’est pas tout de mettre en place les cuves, faudrait voir a les brancher sur les chéneaux.

J’ai fait l’acquisition, d’un magnifique fer a souder de zingueur de pro, exprès fait pour…. mais… je sais pas pourquoi, ça chauffe pas assez. J’ai tout essayé butane, propane, y a rien qui chauffe assez. Peut être un problème de pression, au niveau détendeur. Je vois plus que ça. Je sais que les pro, les branchent sur des bouteilles spéciales, mais qui coute un bras. Et puis, une bouteille de gaz, c’est une bouteille de gaz. D’ailleurs, si un pro de la question me lit, ça m’intéresse d’avoir son avis sur la question.

Du coup, mon bouzin ne chauffant pas assez, Bernard, eu’l potier, m’a prêtè un fer a souder classique avé la flamme, et je me suis débrouillé avec. Ca va que c’est de l’acier zingué car le zinc pur aurait fondu. Bon, c’est pas très beau, j’ai bouffé une targette d’étain pour faire 4 soudure mais bon, mission accomplie, les fonds sont posés. Qui a dit, il serait temps !?!

Passons, a la maçonnerie, au béton, au parpaing et autres cochonneries salissantes et fatigantes.

La « dalle » sèche. Admirez le lissage parfait, l’extrême planéité faite au laser pifométrique 🙂

Puis, parpinage

Et ce week end, j’ai fait un ch’tio poteau pour faire monter le tuyau et le fixer dessus afin que ça ne bouge plus ( raison de la fuite précédente et responsable, de tout ce boulot… )

Et le résultat…

Maintenant, si une fuite revient me les gonfler, la, je pourrais m’occuper de son cas, de suite.

Et pour finir, une belle palette recouvre le tout, le temps que je lui fasse une joli plaque en ferraille isolé.

Sinon, retour d’expérience, sur les toilettes sèches et la separation. Essai, non transformé. Il y avait finalement, plus d’odeur qu’avec l’ancienne version, sans separation.

La faute, je pense, a la stagnation dans les récepteurs. Une fuite aussi, a fait que ça coulait aussi a l’intérieur, du a une soudure hasardeuse…

Il y aurait eu la solution de verser un peu d’eau après chaque vidange mais ça perd quand même beaucoup de son intérêt et l’idée d’économie d’eau en prenait un coup.

Donc, démontage et retour a l’ancien système.

On aura essayé. J’essayerais peut être, de repenser le système quand on aura le temps. ( dans 3 ans, a peu prés… )

Problème de plomberie…

L’hiver étant propice a prendre des kilos, a coup de tartiflette et de raclette, agrémenté de charcuterie diététique, ma plomberie a décidé de me faire faire, un peu de sport…

Donc, la semaine dernière, en début d’après midi, grosse chute de pression au robinet.

Estelle téléphone a Veolia, pour savoir s’il y avait des travaux et non, rien de prévu… Mais il nous envoie un technicien, quand même.

Le gars passe vers 18 h, en même temps que je rentre du boulot. Il ouvre le regard d’arrivée qui s’est transformé en piscine.

Bon, bin, y a comme une fuite ! Après divers test, on s’aperçoit que c’est le tuyau ou était branché les tuyaux d’arrosage qui s’est déboité. Bon, bin, voila, on a trouvé la fuite. C’est deja pas mal, ça aurait pu être un tuyau explosé avec obligation de creuser jusqu’à le trouver. Donc, on s’en sort pas trop mal… mais ça a fuité au taquet pendant toute l’après midi… belle facture en perspective…

Le lendemain, Estelle creuse donc pour que je puisse réparer la fuite en rentrant du boulot.

Jusqu’à trouver le coupable…

Je répare la fuite en m’explosant le dos car le trou est petit, la réparation a faire, en bas et le bonhomme pas vraiment fluet 🙂 Et ça tient… 1 jour…

Le matin suivant, j’ouvre et a nouveau, baisse de pression au robinet.. Et merd… Je vais voir avant de partir au boulot et re-piscine. Rognutudgu !!! Ça a du se re déboiter dans la nuit. Et, allez, une facture encore plus épaisse…

Bon, la, ça m’a cagué, alors exit le regard de 20, qui ne sert finalement a rien, a part constater la fuite mais qui ne te laisse aucune possibilité d’intervention. Samedi matin, j’ai donc creusé un vrai regard de 1.20 m x 1.20 m. dont 20 cm de terre bien gelé qu’il a fallu débiter a la pioche. Une fois passé, cette couche de glace, bonnard, la terre étant gorgé de flotte, ça a facilité l’histoire. Mais alors, les 20 premiers centimètres… L’enfoiré… La terre gelé, c’est costaud ! Vrai de vrai !

Je le maçonnerais a coup de parpaing des que les températures le permettront. Comme ça, si çà veut a nouveau jouer a la pataugeoire, je peux intervenir de suite. Non mais !

Le regard fini, l’ouvrier en vrac.

Vous le saurez, le parpaing agresse le fondement quand on s’assoit dessus. je déconseille 🙂

Les nouveaux raccords, avé robinet de purge pour le tuyau d’arrosage. Purge qui permet de vider le tuyau, donc d’éviter de geler et d’exploser le tuyau.

Et le résultat.

Et un vieux matelas mousse comme isolation, le temps que je maçonne tout ça et lui fasse un beau couvercle isolé

Allez, je retourne a ma tartiflette de régime 🙂