t’as un beau r’gard, tu sais… hô, grand fou, va !

Le week end dernier, on a turbiné sec, en prévision de celui de pâques ou on savait qu’on en ferait pas lourd.

Donc, j’ai maçonné le regard et coulé une mini dalle, juste histoire que ce soit pas trop boueux.

Me restant une chouille de béton, j’en ai profité pour couler la dalle du conduit de cheminée.

Et puis le temps que tout ça, sèche, j’ai mis en place les cuves de 1000 l que j’ai ressui a trouver a un prix défiant toutes concurrences ( 15 € pièces ).

Et même punition de l’autre coté. On a du coup, un peu de marge, pour arroser les plantes. Et c’est autant d’économisé, en eau potable et en facture. Les premiers seaux serviront pour la maçonnerie, plutôt que pour le jardin. Je les ai passé au karcher mais bon, par prudence, vaut mieux, bien les rincer.

Bon, et puis, c’est pas tout de mettre en place les cuves, faudrait voir a les brancher sur les chéneaux.

J’ai fait l’acquisition, d’un magnifique fer a souder de zingueur de pro, exprès fait pour…. mais… je sais pas pourquoi, ça chauffe pas assez. J’ai tout essayé butane, propane, y a rien qui chauffe assez. Peut être un problème de pression, au niveau détendeur. Je vois plus que ça. Je sais que les pro, les branchent sur des bouteilles spéciales, mais qui coute un bras. Et puis, une bouteille de gaz, c’est une bouteille de gaz. D’ailleurs, si un pro de la question me lit, ça m’intéresse d’avoir son avis sur la question.

Du coup, mon bouzin ne chauffant pas assez, Bernard, eu’l potier, m’a prêtè un fer a souder classique avé la flamme, et je me suis débrouillé avec. Ca va que c’est de l’acier zingué car le zinc pur aurait fondu. Bon, c’est pas très beau, j’ai bouffé une targette d’étain pour faire 4 soudure mais bon, mission accomplie, les fonds sont posés. Qui a dit, il serait temps !?!

Passons, a la maçonnerie, au béton, au parpaing et autres cochonneries salissantes et fatigantes.

La « dalle » sèche. Admirez le lissage parfait, l’extrême planéité faite au laser pifométrique 🙂

Puis, parpinage

Et ce week end, j’ai fait un ch’tio poteau pour faire monter le tuyau et le fixer dessus afin que ça ne bouge plus ( raison de la fuite précédente et responsable, de tout ce boulot… )

Et le résultat…

Maintenant, si une fuite revient me les gonfler, la, je pourrais m’occuper de son cas, de suite.

Et pour finir, une belle palette recouvre le tout, le temps que je lui fasse une joli plaque en ferraille isolé.

Sinon, retour d’expérience, sur les toilettes sèches et la separation. Essai, non transformé. Il y avait finalement, plus d’odeur qu’avec l’ancienne version, sans separation.

La faute, je pense, a la stagnation dans les récepteurs. Une fuite aussi, a fait que ça coulait aussi a l’intérieur, du a une soudure hasardeuse…

Il y aurait eu la solution de verser un peu d’eau après chaque vidange mais ça perd quand même beaucoup de son intérêt et l’idée d’économie d’eau en prenait un coup.

Donc, démontage et retour a l’ancien système.

On aura essayé. J’essayerais peut être, de repenser le système quand on aura le temps. ( dans 3 ans, a peu prés… )

Les nouveaux toilettes secs

Ça sera que la troisième version…

Pour rappel, j’avais construit une première version étudié pour une poubelle de 100 L. Mais le plastique, c’est pas fantastique et ça retient les odeurs donc en plein air, c’était pas gênant mais a l’intérieur, il y avait quand même une odeur. Et puis 100 L a vider, ça fait les bras…

Il ressemblait a ça:

Alors, j’étais parti pour en refaire un, surtout que j’avais trouvé une cuve en inox ( un pétrin de boulangerie ) gratos, qui convient parfaitement.

Mais j’ai trouvé un vieux tonneau qui faisait pil poil, la taille de la cuve. Je me suis donc dit, pas que tu sois une feignasse mais tant qu’a faire, si tu peux éviter de faire un autre toilette, c’est bonnard, surtout que le tonneau, c’était sympa. Enfin, nous, on aimait.

Et le résultat.

C’était sans compter sans l’age du tonneau. Quand je l’ai ouvert, apparemment, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas vu une goutte de pinard. Il était aussi, bien moisi a l’intérieur. Boaf ! pas grave, je vais gratter le tout, le passer au savon et ça devrait le faire.

Bah, non, ça l’a pas fait. Car même nettoyé, la moisissure est revenu et surtout qu’une fois dans la maison, le bois a séché… Résultat, les lattes qui se font la malle… Heureusement que j’avais pris la précaution de coller quelques vis dans les cerclages sinon ça se cassait la gueule.

Bon, le tonneau, mauvaise idée… Et bin, va pour un meuble adequate. Et cette fois ci, t’en qu’a faire, que ce soit le dernier, non, parce que c’est bien gentil mais j’ai autre chose a faire.

M’étant mis de coté, des morceaux de mon parquet, zouli tout plein, dans l’idée d’en faire quelque chose de sympa, c’était l’occaz.

Ça sera donc un cagoince de bourge. Frêne noir pour le corps et lunette et couvercle en érable ondé, amarante et noyer (  l’ordre reste a déterminer ). Que je vais faire payer pour venir s’y assoir dessus 🙂 .

Et puis aussi, une séparation des solides et des liquides. Un vaste débat anime les partisans des toilettes secs, pour savoir s’il faut séparer ou pas, bin, nous, on a choisi. Car il faut bien avouer, que quand, c’est bien plein, il y a quand même une odeur d’urine désagréable. C’est pas dramatique mais ça peut gêner certain, surtout des visiteurs de passage, pas vraiment convaincu par le concept de recyclage de nos précédents repas 🙂 . Le seul défaut ( si on peut dire ) de la séparation ou plutôt changement d’habitude pour ces messieurs, c’est qu’on fait pipi assit maintenant.

Je suis parti sur un meuble a 16 faces, étant contraint par la largeur de mon restant de parquet. Les meubles a facettes, c’est beau, mais alors a réaliser… Faut que les angles soit pil poil, bien raboté, au bon angle… et a coller… Enfin… bien galère…

Allez quelques photos :

Prêt a être collé. Les chevilles sont la, pour faciliter le collage et rigidifier le tout.

Avant serrage

Puis serrage avec des sangles et en tapotant au maillet caoutchouc pour faciliter le jointage.

Vérification du rayon, histoire de ne pas faire un meuble ovale

Et démoulage

Puis réalisation du couvercle en deux épaisseurs et en croisant le sens du bois.

Collage des deux parties.

Puis après avoir fait une pré-découpe du trou central, j’ai collé le tout. La découpe central permettant de mettre des serres joints a l’intérieur, pour bien serrer le tout.

Malgré la précaution d’avoir croisé le sens du bois, j’ai quand même du me cogner une bonne séance de rabotage pour remettre l’ensemble bien droit. En desserrant, j’avais une vrai chips… gondolé dans les deux sens… Je pense que c’est du, a un passage, en machine a bois a 0 ° Celsius de moyenne et un collage a 22 °. Même en croisant et en serrant bien, de tel écart sont bien plus balèze que mes serres joint. Et pourquoi que t’as pas collé a 0° ? Bin, la colle ne supporte pas le froid…

Maintenant le système de récupération d’urine. La, oui, je me suis fait fumer le cortex !  Bah, oui car le récepteur devait être solidaire du couvercle pour permettre de vider la cuve sans démonter le bouzin a chaque fois.

J’ai donc trouvé un vieux pistolet ( pour quand, on peut plus sortir de son lit 😉 ) en émail que j’ai recoupé et ressouder afin qu’il aille au poil.

Cette partie est donc fixé sous le couvercle et percé au fond. Et juste en dessous, j’ai bricolé un fond de chéneau en cuivre qui sert d’entonnoir, le tout relié, a un tube de cuivre qui sort du toilette.

Et l’évacuation provisoire

Et ce morceau de cuivre, c’est pourquoi t’est ce fait pour ?

Vous voyez pas ? Bin, je tiens a mes bijoux de familles 🙂  Les dames ne sont pas gênées mais les hommes ont quelques choses qui pend et qui n’aiment pas vraiment être en contact, avec un bout de ferraille meulé et surtout, bien coupant 🙂 Pas que ça touche mais vaut mieux être prudent…

Et le toilette fini.

Alors il manque encore les deux bac a copeaux qui viendront sur les cotés mais que je ferais plus tard. Pas le temps et pas la place aussi.

Et bien sur, la cuvette et son couvercle. Ça, c’est pour bientôt, si les vent sont favorables.

Voila, content du résultat. quelques défauts d’aspects mais rien de dramatique. Celui la, c’est vraiment le dernier que je fais !

Les toilettes seches. tout, tout, vous serez tout sur…

 

aujourd’hui, j’ai fini la lecture de l’excellent livre  » un petit coin pour soulager la planète  » de christophe élain aux éditions goutte de sable.vous envisagez d’utiliser des toilettes sèches ? vous vous posez des questions ( et y en a un paquet ) ?
alors n’hésitez pas, achetez ce bouquin ( en plus, a pas cher: 10€ et non, je ne connais pas l’auteur 😀 ).

il traite vraiment de tous les aspects des toilettes sèches, de leur avantage et de leur inconvénient. c’est plutôt objectif même si l’auteur prêche pour sa paroisse, il ne cache pas les inconvénients et les passe en revue. il essaye aussi d’y apporter des solutions.

du coup, nous envisageons plus sereinement l’installation de toilettes sèches dans notre maison.
je dois avouer qu’après la lecture de certain témoignage sur le net, on avait fait une croix dessus mais finalement avec les explications précise du bouquin, on se dit que finalement on va reconsidérer la chose.

un bon moyen pour coller a notre projet de départ. Écologique et économique !