l’avantage de ces panneaux, c’est que ça nous permettait de faire les dormants de la largeur de la paille + enduit, de se passer d’ossature secondaire car la largeur permettait de bloquer l’ensemble dans la paille, de monter nos murs sans se faire suer et sans trop de découpe ainsi qu’avec une bonne continuité dans l’empilement des bottes, d’accrocher ces foutus volets aux ras des mur sans bricolage et d’avoir une belle finition sapin blanc qui nous plaisait bien.
et puis j’ai demandé un devis a mon marchand de matériaux préféré et je pense que lui et son fournisseur se touche un peu la nuit. en 27 mn d’épais, on tape dans les 29 € ht du M2, ce qui a la louche nous donnait la modique somme de 1500 € pour l’ensemble de nos dormants. c’est c’lâââ, ouiii…
donc exit, le trois plis. on revient au point de départ. et ça sera: double ossature.
ça m’embête car ça fait double emploi avec la charpente. et ça fait pas mal de bois supplémentaire, juste pour les fenêtres, sans compter que ça va faire plein de découpe bâtarde avec les bottes de pailles.
mais, bon, la, je commence a avoir épuisé toutes les solutions.
donc, du classique et pis c’est tout.
et pour les volets ( qui me les brisent menu menu ) soit on mettra des volets roulants ( mais ça nous botte pas des masses ), soit on bricolera un système en 4 morceaux comme ça et ça fera bien l’affaire.
et si ça fait pas l’affaire, au pire, un magnifique rideau opaque en tissu massif, du plus bel effet, qui ne manquera pas d’égayer nos fenêtres, de la façon la plus délicieuse qui soit, tout en me permettant de sauver d’un arrachage certain et d’une sauvagerie que ne renierait pas le célèbre Attila, le peu de ma chevelure restante, jadis luxuriante, qu’il me reste sur mon crane légèrement dégarni, certes, mais d’une proportion parfaite, digne du nombre d’or ( éééé oui… non, mais ! … ha non ? z’etes sur ? mais heuuu…)
et niveau tarif, si on pète le 500 € tout compris, c’est la mort du petit cheval. plus raisonnable, n’est t’il point ?
sinon, on s’est décidé sur la « forme » finale de la baie vitrée et de la porte fenêtre.
pour la baie vitrée, elle sera a trois panneaux et fixe. plus simple et moins cher. et vu qu’elle sera coté salon, l’ouverture éventuelle ne se justifie pas. puis coller une porte dans une longueur de 3.5 ml, ça fait tout sauf beau.
pour la porte vitrée, on était parti sur une porte plus un panneau fixe vitrée mais esthétiquement, ça cassait pas des briques. donc, ça va donner ça.
le plus, c’est que je pourrais mettre les ventaux latéraux supérieur en oscillo-battant. pour faire rentrer l’air frais, les nuits d’été, c’est bonnard.
pour finir, on se tâtait pour savoir si on faisait une dalle en terre. et même si les bouquins traitant du sujet affirme qu’il n’y a pas de problème d’usure prématurée d’une dalle de terre, si elle est correctement réalisée et qu’on évite d’y danser le kasatchok en talon aiguilles, on a préféré trouver un compromis. donc, moit’ moit’.
la partie salon ou l’on aura tendance a squatter le canapé, faire la sieste ou toute autre activité de fainéant assumé, on fera la dalle en terre, qui plus est, permettra de récupérer quelques calories dans la partie situé derrière la baie vitrée.
et dans la partie du cuisine, salle a manger, ou les va et vient seront permanent, on mettra du parquet.
niveau boulot, ça doit se valoir et niveau coût, ça économisera quelques roro sur la surface qui passe en terre.
on continue de plancher le sujet mais ça devrait rester comme ça.
PS: je vous ai déjà dit, que sketchup est un logiciel formidable ?
PS2: j’ai rajouté une captcha pour poster un commentaire. je suis désolé de vous imposer ça mais je me fais spammer régulièrement malgré les plugins qui vont bien et qui en vire déjà une bonne partie mais comme je n’ai, ni besoin de viagra, ni d’enlarge mon pénis, ( merci, ça ira 🙂 ) et ça commence a me fatiguer de devoir virer ces cochonneries.
c’est la version sympa et c’est juste une bête addition a résoudre et non pas la version texte illisible, floue, tordu et de travers qui sont impossible a déchiffrer.
suite a vos commentaires et avis, plein de bon sens, j’ai revu ma copie sur mes dormants.
en vrac, je récapitule mes âneries.
tige fileté traversante = pont thermique
bois recouvert d’enduit = risque de casse avant même que les volets leur fasse le moindre mal.
donc, mon idée de base que j’avais fignolé aux petits oignons et dont j’étais très fier… bin… poubelle.
et en reprenant un peu, tout vos avis et conseil, j’ai pondu un nouveau croquis.
je garde le principe de toto et je me contenterais d’un simple tampon caoutchouc sans renfort dans l’enduit.
et vu que certain insinue ( t’as de la chance que t’es mon maître jedi préféré sinon je t’aurais fait manger une pleine plâtrée de lasagne chevaline cuisiné au micro onde ) que j’ai le ventre court et le bras saillant ( ou l’inverse ) on va bloquer les volets mais aussi les manipuler avec ce genre de fixation qui éviteront de devoir prendre un escabeau pour ouvrir nos volets. car mine de rien, on arrive a 50 cm de profondeur et même pour des grand mayennais, ça commence a faire loin.
voila, le premier qui dit que mon nouveau croquis vaut queud’, je lui mord l’œil !
La paille, c’est beau, ça sent bon, ça isole du tonnerre et c’est écolo.
mais… pour accrocher quelque chose a des murs en paille, ça se complique. et quand on parle des volets, c’est encore plus problématique.
les dormants de fenêtres, ok, s’il sont prévu a la bonne taille, intégré dans la paille, pas de problème, normalement.
mais les volets… en admettant qu’il soit fixé de manière traditionnelle au dormant, la vocation de tout volet qui se respecte sera de venir exploser l’enduit en cas d’ouverture énergique ( dites, je peux ouvrir les volets ? noooon, chuck ! noooon ! pas de sidekick dans les volets !!! pitié ! laisse, on va le faire ! ) ou ne serait ce, qu’en cas de vent prononcé, ça risque de vibrer et a la longue, notre belle enduit terre chiadé au petit oignon risque ressembler a un vieux crépi tout pourri.
donc, on s’est fait fumer les boyaux de la tête pour trouver cette solution qui nous semble la plus approprié grâce en partie, a une compilation de vos conseils avisés ( pour rappel dans ce post. )
bon, ça empêchera pas que l’enduit s’abîme dans le temps mais ça devrait quand même allonger sa durée de vie a cet endroit. du moins, on l’espère…
oui, je cause le d’jeunes et oui, on est reviendu. pas vraiment en pleine forme mais ça fera bien l’affaire, hein ?
ce fut un hiver difficile. les autoconstructeurs était fatigués, le corps harassé et cassé par le dur labeur passé. les tenardiers les avait contraint a finir cette foutue toiture s’il voulait avoir leur croûton de pain noir quotidien. les coups de fouets n’était jamais bien loin et… et… c’est causette qui met le chocolat dans le papier d’alu…
non, sans rire, on avait bien besoin de repos. plus que les autres années. le physique mais aussi le moral était bien bas. les emmerdes a répétitions de cette année et le coup de la neige précoce sur le plancher avait fini d’achever notre moral en titane d’adamantium.
on a donc bâché, fait au mieux pour protéger et j’ai personnellement débranché le mode chantier. plus en parler, plus y penser, juste faire autre chose. je ne suis même pas encore retourné voir sous la bâche, les dégâts éventuels ( qui ne manqueront pas… ).
m’enfin, ça va mieux et de toute façon, va bin falloir y retourner. donc, on s’auto-botte le cul et on est reparti dans la joie et la bonne humeur.
voila, c’est de début de la saison 6 ! et oui, déjà… bon, c’est une reprise technique car ça caille encore pas mal dans nos contrées.
donc, un fauteuil, un ordi et une pelletée de calcul divers zé varié a me cogner.
agad’ ! ça, c’est pour cet été et pour l’hiver prochain… bon, pas mal de boulot virtuel mais quand je vois ça, ça me déstabilise le trou de balle ( non ? ça se dit pas ? hôôôbooon ? les règles de la bienséance vont me péter ma gueule ? )
ça fait un peu foutoir, mais promis, je m’y retrouve dans tout ça. au passage, ça s’appelle une carte mentale et je l’ai fait a l’aide de ce site ( http://framindmap.org/ ). ça permet de mettre en ordre toutes ces idées ou le déroulement du chantier etc… c’est acht’ pratique pour dégrossir le boulot et essayer de ne rien oublier.
coté blog, j’ai remis a jour la page de téléchargement des formations, entre autre, la formation paille que j’ai légèrement repris et modifié.
je prépare aussi un article que je mettrais aussi en pdf téléchargeable, sur la construction de nos poutre en I. apparemment, ça intéresse quelques personnes, donc…
j’ai aussi mis en place un flux RSS pour vous abonner et suivre le blog depuis votre lecteur RSS. il me semble que c’était déjà possible mais en faisant une manip’. la, y a qu’a cliquer et c’est quasi automatique. par contre, toujours pas de facebook, ni twitter, ma religion me l’interdit. ( je sais, c’est mal. )
au passage, toujours sur le blog, un truc qui nous surprend toujours.
notre hébergeur nous envoie toutes les semaines un rapport d’activité du blog.
bon, a mon sens, ça ne sert qu’a pouvoir se la péter en société en balançant les chiffres de visite que ce genre de rapport donne et pourvoir affirmer qu’on est un bloggeur influent ( no comment… ) ou encore permettre de blinder encore plus, son site de pub ( si, si, il reste 1 cm2, en haut, a droite ) pour espérer récupérer les miettes que google voudra bien te donner.
bon, nous, on s’en fout un peu, y a pas de pub sur notre blog, on raque tous les mois pour se permettre ce luxe et si j’influence quelque chose, c’est le langage des gamins qui pourrait me lire 🙂
m’enfin, je m’éloigne du sujet initial, a savoir le rapport et la catégorie pays qui visite notre blog. et il s’avère que les united states of america mettent la pile régulièrement au lecteur français mais aussi européen au sens large.
et quand on voit les villes… hô chi minh city… ça laisse perplexe…
je connais pas trop le degré de fiabilité de ce genre de stat’ mais c’est marrant de penser que mes âneries pourrait être lu dans le monde entier de l’univers.
donc, au cas ou, un grand bonjour fraternel a vous tous !
et pour finir, une petite photo de la maison sous la neige qui nous a bien gâté cette année.
pareil pour la bonne année, tout ça, tout ça, qu’elle soit meilleure que la précédente ( pourvu que ça marche pour nous )
et pour paraphraser le grand philosophe Obelix ( le vrai, pas l’autre imbécile qui paye trop d’impôt, le pauvre ) dans l’œuvre majeure: Les douze travaux d’Asterix :
Quand l’appétit va, tout va ! Quand l’appétit va, tout va ! Vidons les futailles, à nous la ripaille Quand l’appétit va, tout va !
et puis, y a celui la aussi. toujours aussi drôle 🙂
vouloir gagner du temps peut gravement nuire a votre chantier en cours.
on en avait marre, on voulait arrêter pour cette année mais bon, on s’est dit que le plancher, c’est jouable puisque qu’a l’abri sous la maison et qu’on pouvait se le faire en mode rastafari.
mais c’était sans compter sur la très joueuse neige poudreuse précoce de cette année, accompagné d’un chouette vent de travers, qui nous a joué, un bien mauvais tour.
mais…mais… les 5 cm qui recouvre tout, y compris la paille dans ton plancher, a la moindre hausse de température, risque de fondre et de s’insinuer au plus profond de tes bottes afin de les faire pourrir jusqu’à l’os, en reproduisant le même phénomène que dans ton toit ? mais, mais, c’est horrible !
boaf… non, non, on a l’habitude. on est tellement vacciné contre les tuiles diverses zé varié qu’a mon avis, seule la chute d’une météorite géante sur mes pompes pourrait me faire lever un sourcil étonné.
voila, voila, nous avons passé les heures suivante cette neige précoce, a déplacer tout le bazar qu’on avait stocké a l’abri ( arf ! ) puis balayer, ratisser la neige pour en évacuer le maximum et espérer limiter la casse. on verra au printemps les éventuels dégâts qui ne manqueront pas.
maintenant, je m’en vais vous narrer les rocambolesque aventures du début de la fabrication de notre plancher.
la neige arrivant déjà sur l’échelle de loi de l’emmerdement maximum a des hauteurs conséquentes, il aurait été dommage de ne pas essayer de faire péter les scores en ne se faisant pas ch… pour ce plancher. on a un standing a respecter.
j’envisageais dans un précédent post d’embaucher jean claude vandamme afin de kickboxer mes bottes pour les faire rentrer entre les poutres en I. et bien, j’aurais du…
j’ai bien essayer de les rentrer a la bourrin mais queud’, même pas en rêve.
alors, on sort de suite la grosse artillerie et on remet en service ma poulie, mon support et ma sangle a cliquet pour entourer la botte et la tirer.
avec ça, ça a du aller tout seul ? hého, tu sais a qui tu cause, la ? on dit « monsieur » s’il te plaît.
lors d’une traction, certes très musclé, sur la poulie, ma sangle a cliquet qui entoure la botte a pété… bon, surprenant mais pas grave, on va prendre plus costaud.
c’était sans compter sans le support en bois avec les cornières de ferraille de renfort qui m’a permis de monter toutes mes poutres en I sur mon toit, tout ça, tout ça…. qui a cassé… gné ?
bon, j’en refait un avec une chute de panne en 10 x 20 cm. si ça pète… je vote pour jean francois copé
bon, mon honneur sera sauf, mais pour finir, c’est juste la corde de la poulie qui a pété… WHAT THE FUCK !
on pourrait croire que c’est pour la blague, mais non, juré craché, ça m’est vraiment arrivé. alors, on dit pas « monsieur » ?
par la suite, on a passé un coup de taille haie sur les deux face pour enlever le surplus de paille et faciliter le passage. y a eu du mieux mais on en a bavé quand même.
et malgré ça, il a fallu en tataner quelques une, au persuadeur pour les faire rentrer.
pour le rang, avec des vrais bout de poteau dedans, on a finalement choisi de mettre de la laine de bois de chaque coté et d’insérer par le dessus, une botte recoupé a la bonne largeur.pas de soucis, pour une fois…
et le résultat
j’ai aussi bouché l’espace entre mon regard et le plancher pour éviter les courants d’air grâce a de la mousse expansive. pas glop comme produit mais pas trop le choix.
j’en ai aussi utilisé avant de mettre la paille pour boucher entre le bas des poteaux et le fond en OSB, toujours pour éviter les courants d’air qui serait inévitablement remonté par la.
puis on a tout déménagé sur le plancher en espérant finir l’autre coté…
et… et… la neige est arrivée.
on a donc tout nettoyer, bâché par dessus et on va monter les échafaudages en pignons pour protéger au maximum des futurs neige. après advienne que pourra.
reste a finir 6 poutres en I. on se tâte pour savoir si on insiste pour finir, au moins ça ou si on envoie tout bouler pour rentrer dans notre grotte d’hibernation.
le choix est difficile…
PS: question pour les as de la charpente.
j’ai remarqué qu’un de mes poteaux avait pris une forme inquiétante. il s’est cintré en bas, genre banane et c’est assez flagrant…
c’est grave docteur ?
j’en ai un autre qui s’est vrillé sur lui même mais ça m’inquiète déjà moins. quoi que…
alors je peux dormir tranquille ? vous en pensez quoi ?
un petit pas vers notre plancher de rez de chaussé mais un grand pas vers la fin de notre chantier ! … … … non ? pas tout de suite, tout de suite ? j’ai vu la vierge en 3D ? bon d’accord.
m’enfin, bon, même si on a encore un peu de boulot ( il a mangé un clown le môssieur ? ), ça fait quand même, plaisir d’avancer.
allez : Mode produit de m… pas vraiment écolo. ON
non, toto, aïe, pas la tête !
je sais, c’est le mal absolu qui fait qu’a chaque centimètre carré de bois traité au xilophene revient a tuer un chaton a coup de pelle mais on a quand même traité nos lisses basse, le bas des poteaux qui seront a l’intérieur du plancher et la membrure basse de chaque poutre en I.
faut dire que le capricorne qui a grignoté la charpente de l’atelier m’a bien refroidi et une fois, les poutres fixées a la lisse basse, je pourrais plus rien faire.
donc par sécurité, on a préféré traiter les parties extérieures contre les bébétes mais aussi contre les champignons. et tant pis, pour les chatons 🙂
j’ai ensuite mis a niveau mon regard, trois ou quatre centimètre a virer dans la joie, la bonne humeur et un gros nuage de poussières.
puis j’ai viré le surplus de colle ( et y en avait… expansive, la colle, qu’ils ont dit… ) pour pouvoir poser le fond en OSB
Mode: pour avoir génocidé des chatons tout mignon, tu sera fouetté, cul nu, en place publique a coup de maïs transgénique pendant que Daniel Cohn-Bendit te lira l’intégrale du grenelle de l’environnement avec des trémolos dans la voix… ( vindieu, ça fait peur… brrr… ) OFF
Avec ma douce, on a positionné les poutres avec l’aide des fonds, pour l’entraxe. une vis de chaque coté sur chaque lisse basse et roule !
pour que l’étanchéité a l’air soit nickel, j’ai mis un filet de silicone sous chaque fond OSB et sur la tranche des panneaux. les vis finissent d’écraser le silicone et théoriquement, ça devrait être étanche.
pour ce qui est du regard, je devais faire une trémie pour rendre plus accessible la descente mais finalement, j’ai peur que ça fragilise le plancher et ça facilitera la pose d’une plaque de sol par la suite pour le fermer.
et puis après avoir testé, mon corps svelte et gracile passent sans trop devoir rentrer les muscles de puissance situé au niveau du nombril. donc, le bénéfice penche en défaveur de la trémie. puis, c’est pas tous les jours que je vais y descendre, donc…
on a aussi posé le grillage anti squatter. vu que le vide sanitaire est ouvert sur toute la longueur, on a préféré le fermer pour éviter que ça devienne le Macumba félin du coin.
on a aussi posé le tuyau d’arrivée d’air du poêle de masse. est ce que c’était nécessaire de le faire venir jusqu’ici ? bin…
et le résultat…
la paille est inséré comme pour le toit. par contre, ça risque d’être un poil plus sportif car il va falloir la pousser la ou sur le toit, je pouvais faire mien, l’adage du grand philosophe chuck Norris : « Je mets les pieds où je veux et c’est souvent dans la gueule« pour faire rentrer la botte de paille.
la, il va falloir pousser… ou alors, j’appelle jean claude van damme pour qu’il me les fassent rentrer a coup de tatane comme dans son chef d’œuvre cinématographique : kickboxer ! (vers 45 sec )
chuck norris, JCVD… manque plus que steven seagal pour avoir la triplette gagnante 🙂
bon, je m’égare… en gros, on va en baver.
les passages de poteaux… pour une fois, je suis content de moi, tiens !
et comment qu’on va pousser les bottes ? même JCVD peut rien pour nous…
on va donc fixer de la laine de bois de 4 cm sur les flancs et on va couper la botte pour qu’elle puisse rentrer par dessus.
mais, bon, ça, c’est pour le prochain épisode.
PS : le pire, c’est que ça me fait marrer mes conneries… oui, c’est affligeant mais c’est toujours ça, de pris ! 🙂
et kék part, s’tu veux, faut pas oublier de la poucher, la porte. hein ?
avec la venue de la tatie et du tonton du nord ( alias l’attila de la sieste, vous verrez plus loin 🙂 ), les cloisons de l’étage sont finie. on progresse…
pour les cloisons, pas grand chose a expliquer donc quelques photos:
eu’l tonton, tatie et estelle en action !
et agad’ le travail ! admire, comment c’est chiadé le passage de panne et le rampant. j’aurais pas fait mieux ! ( en fait, j’aurais fait moins bien, mais chuuut, faut pas dire ! )
et au final, ça donne ça…
puis on a commencé les poutres en I du plancher.
on a du ressortir la machine a bois pour repasser quelques membrures qui me manquait pour finir ces poutres. mauvais calcul de ma part…
pour la fabrication, comme d’hab’ avec juste des poutres plus haute et plus longue que celle du toit.
par contre, pour les déplacer, c’est beaucoup plus lourd… et a trois, c’est pas de trop.
pendant ce temps la, tatie passait un coup de râteau pour enlever les saletés et faire place nette pour pouvoir poser les poutres.
Un grand merci a Josette et Jean pierre pour leur gros coup de main. on a bien avancé pendant ces quasi deux semaines.
voila, pour finir cette année, on finit le plancher du rez de chaussé et puis, repos. on en a besoin…
PS: j’avais parlé de warrior de la sieste…
et bien, vous, les siesteurs du dimanche, les amateurs de la petite pose du milieu d’aprém’ ou de fin de repas, vous pouvez tous aller vous rhabiller, le jean pierre, il impose juste le respect 🙂
même le chat qui donne pas sa part au chien, fait pale figure devant le maestro du roupillon
PS 2: pardon a jean pierre pour cette photo peu flatteuse mais je pouvais pas m’en empêcher 🙂 j’entends déjà betonman ( laurent ) se marrer comme une baleine 🙂
la bise a vous deux !
PS 3 : des fois, on a pas d’idée pour trouver des titres de post…
Veuillez, par avance, pardonner cet écart de langage qui dans la bouche de Brassens n’est rien d’autre que de la poésie comme on en fait plus, mais qui dans la mienne peut paraître quelque peu cavalière, voir au regard de mes antécédent, très très vulgaire mais qui a, le mérite d’exprimer de façon adéquate ce que je pense, au plus profond de mon petit cœur fragile, de cette étape de la construction de notre maison. et je suis poli. ou pas.
bon, ça y est, a part mettre un petit coup de disqueuse, demain, pour égaliser proprement la découpe des tuiles du coté noue, on peut considérer qu’on en a enfin terminé avec cette épreuve ( si, si ) qu’a consisté a mettre un toit sur notre charpente.
bon, on pourrait dire qu’on en a bavé mais que bon, c’est fait et qu’on peut passer a autre chose, non ? bin, non…
et oui, car si on se mange pas une tuile, couille, emmerde ( rayer la mention inutile ) dans les dents par semaine, on s’ennuie. et vu que je déteste m’ennuyer, la dernière emmerde atteint des niveaux stratosphérique, pil poil situé sous le crash de la grue, l’année dernière.
et, c’est quoi donc, me direz vous ? et bien je me lance dans l’élevage de moisissure en milieu pailleux. agad, si je me démerde bien !
voila, voila…
ça se situe en bas de la noue et ça a du commencer a se mouiller quand il n’y avait que le pare pluie. je suppose que les orages de cowboy qui nous sont tombé sur le museau ont du submerger le parepluie et ça a du passer par en dessous. et quand je m’en suis aperçu, c’était déjà trop tard.
avec les tuiles, ça sèche un peu mais l’apparition de cette moisissure m’inquiète au plus haut point et je ne sais pas quoi faire.
car bien sur, c’est sur une des poutres dans l’angle et si je dois pouvoir virer la botte pourri, je ne pourrais pas en remettre une autre.
donc, voila, que faire, j’en sais rien. mais vous conviendrez avec moi qu’un langage très très grossier est parfaitement adapté a la situation, non ?
enfin, voila… allez, on passe a la fin de cette toiture.
on en était resté a la fin du parepluie.
j’ai fini de liteler le coté nord afin d’avoir accès au conduit de cheminée et au velux.
et on a commencé par le velux.
on commence par démonter la fenêtre pour n’avoir plus que le cadre
puis on pose les pâte de fixation
on met en place les liteaux sur le toit en suivant les instructions des schémas de montage digne du meilleur manuel ikéa en langue finnoise traduit du japonais lui même traduit de l’Érythréen ancien pour finir schématisé avec des dessins obscurs, en manuel de montage made in france.
puis on agrafe le parepluie au liteau
et on pose le cadre
on le fixe mais sans visser définitivement pour pouvoir l’ajuster par la suite
on remet la fenêtre…
et c’est la qu’on règle d’équerre le bouzin. une fois fait, on peut visser définitivement le cadre.
même si ce n’est pas obligatoire, on a rajouté le kit parepluie supplémentaire qui assure une meilleure étanchéité a l’eau mais aussi a l’air dans une moindre mesure.
cela permet de sécuriser le dessus du velux et le parepluie épouse tous les contours des liteaux. ça donne ça:
sur le dessus du velux, le kit comprend un genre de gouttière qui évacue sur les cotés, les éventuelles fuites.
le velux, ça.. c’est fait. au tour du conduit de cheminée.
j’ai commencé par découper l’ouverture un peu comme j’ai pu.
pour respecter la distance au feu de 8 cm nécessaire au conduit isolé, il a fallu que je découpe un bout des poutres en I
bon, c’est pas très propre mais ça sera recouvert par la suite donc, on s’en bat l’œil ! j’ai fixé aussi le support de toit du conduit. pour info, sur cet photo, je m’est gourré, le serrage se met vers l’intérieur, sinon ça tape dans l’abergement poujolat qui vient par dessus.
je suis ensuite passé a la découpe du plancher intérieur pour mettre en place le support. the magic festool, a encore frappé !
j’ai réalisé des encoches dans le plancher pour que ça repose sur les solives et non sur le plancher. le tout pour compenser la hauteur des rails de fixations et qu’ils puissent se retrouver planqué sous le parquet par la suite.
et c’est la que ça s’est compliqué. normalement, on pose le premier conduit dans cette pièce et on la bloque avec des vis. on pose ensuite les conduits l’un par dessus l’autre.
oui mais j’avais un soucis de dimension de conduit. j’avais demandé a bigmat des conduits d’un mètre, dont un en inox inox qui coûte un bras. mais j’ai été livré en conduit de 1.35 m ( pour le prix du 1 m, quand même ) et mon inox inox en 1 m. ce qui fait que j’étais très juste pour avoir mon dépassement de faîtage obligatoire de 40 cm et je ne savais pas comment tout ça, allait tomber.
donc, dans le doute, j’ai préféré positionner le premier conduit en haut, surmonté de mon conduit inox inox, de régler la hauteur au dessus du faîtage puis après avoir fixer sans les vis le premier conduit en bas, on est remonté pour s’accrocher au conduit qui pendait du toit. mouaip… l’idée était pas mauvaise mais vindieu, on en a ch… car une fois les trois conduit superposé et prêt a être accroché a celui du haut, il a fallu les remonter de quelques centimètres pour pouvoir les bloquer. et c’est lourd, très lourd ! sans compter qu’il fallait plus ou moins viser avec un conduit de presque 4 mètre de haut. enfin, bon, on a méchamment transpiré…
le conduit haut..
et le tout monté, fixé.
et la sortie de plancher.
l’intérieur, c’est fait. passons a l’extérieur.
j’ai repris l’idée du kit velux et bricolé, par sécurité, un truc équivalent.
puis mis en place l’habillage. ( ne pas oublier le joint de silicone sur la collerette qui vient par dessus l’abergement. )
et voila, y a plus qu’a envoyer de la tuile !
j’ai d’abord tuilé le coté velux.
puis avancé le coté cheminée
et profitant du peu de place qui me restait coté cheminée, j’ai terminé bien propre le coté velux avec toutes ces passionnantes découpes de rien du tout qui sont obligatoire pour avoir une jolie toiture
et le velux qui est pas trop mal intégré au tuile. je m’attendais a pire…
puis coté cheminée, j’ai posé les tuile en descendant. pas super pratique mais jouable. par contre le conduit de cheminée est moins propre, niveau intégration. mais bon, pas le choix. dommage…
au programme, mesure sur place, découpe et collage des petit morceaux de tuile avec de la colle spéciale fait pour.
une fois terminé, j’ai posé les échelles de toit pour pouvoir faire mon arretier.
puis mise en place de mon closoir
et tuilage dans la foulée.
sans oublier une chouille de colle sur le trou de fixation et sa vis pour assurer une étanchéité totale
et… ça roxxe du poney de l’espace !
allez coté sud maintenant.
j’ai recommencer ma noue car, je m’étais complètement planté. mal fait et pas a la bonne dimension. voila, voila… une calotte ? bon d’accord.
j’ai recyclé mes chutes d’OSB pour faire le fond de noue
puis après avoir fabriqué des patte de fixation avec des bout de feuillard riveté, j’ai posé les noue en zinc. elles ont un recouvrement de 30 cm, ce qui est plus que raisonnable. par contre, ça gondole un peu, j’ai du forcer comme un âne pour les rentrer mais bon, je pense pas que ça pose problème.
et pour finir gogogadgetautuilage.
pareil que l’autre coté. un coté facile avec de la place pour bouger
et l’autre coté, plus compliqué surtout au niveau de la pose de la rencontre ( pièce qui chapeaute l’angle )
et le boulot de découpe final d’aujourd’hui.
voila, mis a part mon problème de moisissure, on est quand même soulagé d’en avoir fini. on pensait pas mettre autant de temps… bon, c’était pensé pour travailler avec une grue qu’il a fallu remplacer par des poulie et de l’huile de coude, ce qui forcement va beaucoup moins vite, mais bon, quasiment une saison complète… et heureusement qu’Élodie, pierre louis et les autres se sont dévoué pour nous filer un coup de main sinon, on aurait peut être pas fini.
physiquement, ça aura été épuisant. mes genoux ont méchamment morflé malgré les genouillère intégré au fute de travail et je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai monté et descendu cette foutue pente de toit. je n’ai pas eu le temps de faire du vtt, cette année mais je pense que musculairement, les guibolles n’ont rien perdu au change.
allez, une fois notre problème réglé, on pourra passer a autre chose.
sinon, au rayon des petites choses sympa, on a deux squatteur officiel.
la première et la plus originale qui trouve nos rampant de l’atelier a son goût:
et le deuxième, le grand gagnant du concours « devient le chat officiel de la maisonnée » :
et je peux vous dire qu’il a tout compris a la vie, le lascar. une vrai machine a ronron doublé d’un aspirateur a caresse. feignasse va !
je ne sais pas de quel émission, ça sort mais elle parle d’elle même et pour une fois, je ne conchierais pas la téloche ( un de mes sports favoris 🙂 )
le lien vers la vidéo s’est une fois de plus, perdu dans les méandres d’internet mais vous pouvez rechercher sur les réseaus alternatif ou demander a votre tonton d’amérique, la vidéo qui nous avez convaincu a l’époque et qui s’intitule : Construire En Paille Houses Of Straw Stroh Im Kopf Fr
et puis parce qu’il faut pas déconner quand même, une petite chanson sur la télé que j’adore.