Plancher du RDC ou la spatialisation de la planchitude… Hé Ho ! t’vas la fermer, oui ?

un petit pas vers notre plancher de rez de chaussé mais un grand pas vers la fin de notre chantier ! … … … non ? pas tout de suite, tout de suite ? j’ai vu la vierge en 3D ? bon d’accord.

m’enfin, bon, même si on a encore un peu de boulot ( il a mangé un clown le môssieur ? ), ça fait quand même, plaisir d’avancer.

allez : Mode produit de m… pas vraiment écolo. ON

non, toto, aïe, pas la tête !

je sais, c’est le mal absolu qui fait qu’a chaque centimètre carré de bois traité au xilophene revient a tuer un chaton a coup de pelle mais on a quand même traité nos lisses basse, le bas des poteaux qui seront a l’intérieur du plancher et la membrure basse de chaque poutre en I.

faut dire que le capricorne qui a grignoté la charpente de l’atelier m’a bien refroidi et une fois, les poutres fixées a la lisse basse, je pourrais plus rien faire.

donc par sécurité, on a préféré traiter les parties extérieures contre les bébétes mais aussi contre les champignons. et tant pis, pour les chatons 🙂

j’ai ensuite mis a niveau mon regard, trois ou quatre centimètre a virer dans la joie, la bonne humeur et un gros nuage de poussières.

puis j’ai viré le surplus de colle ( et y en avait… expansive, la colle, qu’ils ont dit… ) pour pouvoir poser le fond en OSB

Mode: pour avoir génocidé des chatons tout mignon, tu sera fouetté, cul nu, en place publique a coup de maïs transgénique pendant que Daniel Cohn-Bendit te lira l’intégrale du grenelle de l’environnement avec des trémolos dans la voix… ( vindieu, ça fait peur… brrr… ) OFF

Avec ma douce, on a positionné les poutres avec l’aide des fonds, pour l’entraxe. une vis de chaque coté sur chaque lisse basse et roule !

pour que l’étanchéité a l’air soit nickel, j’ai mis un filet de silicone sous chaque fond OSB et sur la tranche des panneaux. les vis finissent d’écraser le silicone et théoriquement, ça devrait être étanche.

pour ce qui est du regard, je devais faire une trémie pour rendre plus accessible la descente mais finalement, j’ai peur que ça fragilise le plancher et ça facilitera la pose d’une plaque de sol par la suite pour le fermer.

et puis après avoir testé, mon corps svelte et gracile passent sans trop devoir rentrer les muscles de puissance situé au niveau du nombril. donc, le bénéfice penche en défaveur de la trémie. puis, c’est pas tous les jours que je vais y descendre, donc…

on a aussi posé le grillage anti squatter. vu que le vide sanitaire est ouvert sur toute la longueur, on a préféré le fermer pour éviter que ça devienne le Macumba félin du coin.

on a aussi posé le tuyau d’arrivée d’air du poêle de masse. est ce que c’était nécessaire de le faire venir jusqu’ici ? bin…

et le résultat…

la paille est inséré comme pour le toit. par contre, ça risque d’être un poil plus sportif car il va falloir la pousser la ou sur le toit, je pouvais faire mien, l’adage du grand philosophe chuck Norris : « Je mets les pieds où je veux et c’est souvent dans la gueule«   pour faire rentrer la botte de paille.

la, il va falloir pousser… ou alors, j’appelle jean claude van damme pour qu’il me les fassent rentrer a coup de tatane comme dans son chef d’œuvre cinématographique : kickboxer ! (vers 45 sec )

chuck norris, JCVD… manque plus que steven seagal pour avoir la triplette gagnante 🙂

bon, je m’égare… en gros, on va en baver.

les passages de poteaux… pour une fois, je suis content de moi, tiens !

et comment qu’on va pousser les bottes ? même JCVD peut rien pour nous…

on va donc fixer de la laine de bois de 4 cm sur les flancs et on va couper la botte  pour qu’elle puisse rentrer par dessus.

mais, bon, ça, c’est pour le prochain épisode.

PS : le pire, c’est que ça me fait marrer mes conneries… oui, c’est affligeant mais c’est toujours ça, de pris ! 🙂

Cloison de l’étage ou comment créer une spatialisation dimensionnellement émotive de l’occupation d’un sur-réel intérieur intrinsèquement relié a la poignée de porte.

et kék part, s’tu veux, faut pas oublier de la poucher, la porte. hein ?

avec la venue de la tatie et du tonton du nord ( alias l’attila de la sieste, vous verrez plus loin 🙂 ), les cloisons de l’étage sont finie. on progresse…

pour les cloisons, pas grand chose a expliquer donc quelques photos:

eu’l tonton, tatie et estelle en action !

et agad’ le travail ! admire, comment c’est chiadé le passage de panne et le rampant. j’aurais pas fait mieux ! ( en fait, j’aurais fait moins bien, mais chuuut, faut pas dire ! )

et au final, ça donne ça…

puis on a commencé les poutres en I du plancher.

on a du ressortir la machine a bois pour repasser quelques membrures qui me manquait pour finir ces poutres. mauvais calcul de ma part…

pour la fabrication, comme d’hab’ avec juste des poutres plus haute et plus longue que celle du toit.

par contre, pour les déplacer, c’est beaucoup plus lourd… et a trois, c’est pas de trop.

pendant ce temps la, tatie passait un coup de râteau pour enlever les saletés et faire place nette pour pouvoir poser les poutres.

Un grand merci a Josette et Jean pierre pour leur gros coup de main. on a bien avancé pendant ces quasi deux semaines.

voila, pour finir cette année, on finit le plancher du rez de chaussé et puis, repos. on en a besoin…

PS: j’avais parlé de warrior de la sieste…

et bien, vous, les siesteurs du dimanche, les amateurs de la petite pose du milieu d’aprém’ ou de fin de repas, vous pouvez tous aller vous rhabiller, le jean pierre, il impose juste le respect 🙂

même le chat qui donne pas sa part au chien, fait pale figure devant le maestro du roupillon

PS 2: pardon a jean pierre pour cette photo peu flatteuse mais je pouvais pas m’en empêcher 🙂 j’entends déjà betonman ( laurent ) se marrer comme une baleine 🙂

la bise a vous deux !

PS 3 : des fois, on a pas d’idée pour trouver des titres de post…

Paille VS eau qui mouille… moisissures wins !

et pas qu’un peu…

finalement, ce n’est pas une botte d’abîmé mais… 5… soit la quasi totalité de la longueur de paille. il y a une seule rescapé, celle qui est tout en haut.

c’était pas juste, humide mais trempé.

allez pour rigoler, les photos du désastre…

eu’l tonton, m’a filé un coup de main a virer la paille. on a découpé les planches des rampants pour pouvoir accès a la paille et après, on a fait descendre le tout a la fourche.

bizarrement la fuite commence juste après la première botte en haut et je n’ai pas de trou dans le pare pluie donc, mystère et boule de gomme…

par contre, c’est la fête du slip en descendant sur toute la longueur

alors voila… depuis le début du chantier, on a apprit a relativiser mais la… c’est un peu tout much. alors bordel de putain de chierie de saloperie d’enfoiré de cochonnerie, j’en ai plein le cul. vraiment.

donc, on va laisser sécher tout ça, traiter le bouzin contre les champignons sur les conseils de franck et toto et on verra ça, plus tard. comment on va le re-remplir, j’en sais foutre rien et pour l’instant, je m’en fous.

même si je meure d’envie d’arrêter pour cette année, on va quand même essayer de faire le plancher avant l’hiver et puis basta pour cette année. y en a marre. et c’est peu de le dire.

allez demain, je vais valider mon premier billet d’euro million. on sait jamais… tant de merde accumulé, on aura peut être pour une fois de la chance.

ps: pardonnez ma grossièreté mais bon… ça fait du bien et pis c’est même pas les pires que je connais  🙂

HAAhaaHa putain de toit… HAAhaaHa pauvre de moi… ( mode brassens off )

Veuillez, par avance, pardonner cet écart de langage qui dans la bouche de Brassens n’est rien d’autre que de la poésie comme on en fait plus, mais qui dans la mienne peut paraître quelque peu cavalière, voir au regard de mes antécédent, très très vulgaire mais qui a, le mérite d’exprimer de façon adéquate ce que je pense, au plus profond de mon petit cœur fragile, de cette étape de la construction de notre maison. et je suis poli. ou pas.

bon, ça y est, a part mettre un petit coup de disqueuse, demain, pour égaliser proprement la découpe des tuiles du coté noue, on peut considérer qu’on en a enfin terminé avec cette épreuve ( si, si ) qu’a consisté a mettre un toit sur notre charpente.

bon, on pourrait dire qu’on en a bavé mais que bon, c’est fait et qu’on peut passer a autre chose, non ? bin, non…

et oui, car si on se mange pas une tuile, couille, emmerde ( rayer la mention inutile ) dans les dents par semaine, on s’ennuie.
et vu que je déteste m’ennuyer, la dernière emmerde atteint des niveaux stratosphérique, pil poil situé sous le crash de la grue, l’année dernière.

et, c’est quoi donc, me direz vous ? et bien je me lance dans l’élevage de moisissure en milieu pailleux. agad, si je me démerde bien !

voila, voila…

ça se situe en bas de la noue et ça a du commencer a se mouiller quand il n’y avait que le pare pluie. je suppose que les orages de cowboy qui nous sont tombé sur le museau ont du submerger le parepluie et ça a du passer par en dessous. et quand je m’en suis aperçu, c’était déjà trop tard.

avec les tuiles, ça sèche un peu mais l’apparition de cette moisissure m’inquiète au plus haut point et je ne sais pas quoi faire.

car bien sur, c’est sur une des poutres dans l’angle et si je dois pouvoir virer la botte pourri, je ne pourrais pas en remettre une autre.

donc, voila, que faire, j’en sais rien. mais vous conviendrez avec moi qu’un langage très très grossier est parfaitement adapté a la situation, non ?

enfin, voila… allez, on passe a la fin de cette toiture.

on en était resté a la fin du parepluie.

j’ai fini de liteler le coté nord afin d’avoir accès au conduit de cheminée et au velux.

et on a commencé par le velux.

on commence par démonter la fenêtre pour n’avoir plus que le cadre

puis on pose les pâte de fixation

on met en place les liteaux sur le toit en suivant les instructions des schémas de montage digne du meilleur manuel ikéa en langue finnoise traduit du japonais lui même traduit de l’Érythréen ancien pour finir schématisé avec des dessins obscurs, en manuel de montage made in france.

puis on agrafe le parepluie au liteau

et on pose le cadre

on le fixe mais sans visser définitivement pour pouvoir l’ajuster par la suite

on remet la fenêtre…

et c’est la qu’on règle d’équerre le bouzin. une fois fait, on peut visser définitivement le cadre.

même si ce n’est pas obligatoire, on a rajouté le kit parepluie supplémentaire qui assure une meilleure étanchéité a l’eau mais aussi a l’air dans une moindre mesure.

cela permet de sécuriser le dessus du velux et le parepluie épouse tous les contours des liteaux. ça donne ça:

sur le dessus du velux, le kit comprend un genre de gouttière qui évacue sur les cotés, les éventuelles fuites.

le velux, ça.. c’est fait. au tour du conduit de cheminée.

j’ai commencé par découper l’ouverture un peu comme j’ai pu.

pour respecter la distance au feu de 8 cm nécessaire au conduit isolé, il a fallu que je découpe un bout des poutres en I

bon, c’est pas très propre mais ça sera recouvert par la suite donc, on s’en bat l’œil ! j’ai fixé aussi le support de toit du conduit. pour info, sur cet photo,  je m’est gourré, le serrage se met vers l’intérieur, sinon ça tape dans l’abergement poujolat qui vient par dessus.

je suis ensuite passé a la découpe du plancher intérieur pour mettre en place le support. the magic festool, a encore frappé !

j’ai réalisé des encoches dans le plancher pour que ça repose sur les solives et non sur le plancher. le tout pour compenser la hauteur des rails de fixations et qu’ils puissent se retrouver planqué sous le parquet par la suite.

et c’est la que ça s’est compliqué. normalement, on pose le premier conduit dans cette pièce et on la bloque avec des vis. on pose ensuite les conduits l’un par dessus l’autre.

oui mais j’avais un soucis de dimension de conduit. j’avais demandé a bigmat des conduits d’un mètre, dont un en inox inox qui coûte un bras. mais j’ai été livré en conduit de 1.35 m ( pour le prix du 1 m, quand même ) et mon inox inox en 1 m. ce qui fait que j’étais très juste pour avoir mon dépassement de faîtage obligatoire de 40 cm et je ne savais pas comment tout ça, allait tomber.

donc, dans le doute, j’ai préféré positionner le premier conduit en haut, surmonté de mon conduit inox inox, de régler la hauteur au dessus du faîtage puis après avoir fixer sans les vis le premier conduit en bas, on est remonté pour s’accrocher au conduit qui pendait du toit. mouaip… l’idée était pas mauvaise mais vindieu, on en a ch… car une fois les trois conduit superposé et prêt a être accroché a celui du haut, il a fallu les remonter de quelques centimètres pour pouvoir les bloquer. et c’est lourd, très lourd ! sans compter qu’il fallait plus ou moins viser avec un conduit de presque 4 mètre de haut. enfin, bon, on a méchamment transpiré…

le conduit haut..

et le tout monté, fixé.

et la sortie de plancher.

l’intérieur, c’est fait. passons a l’extérieur.

j’ai repris l’idée du kit velux et bricolé, par sécurité, un truc équivalent.

puis mis en place l’habillage. ( ne pas oublier le joint de silicone sur la collerette qui vient par dessus l’abergement. )

et voila, y a plus qu’a envoyer de la tuile !

j’ai d’abord tuilé le coté velux.

puis avancé le coté cheminée

et profitant du peu de place qui me restait coté cheminée, j’ai terminé bien propre le coté velux avec toutes ces passionnantes découpes de rien du tout qui sont obligatoire pour avoir une jolie toiture

et le velux qui est pas trop mal intégré au tuile. je m’attendais a pire…

puis coté cheminée, j’ai posé les tuile en descendant. pas super pratique mais jouable. par contre le conduit de cheminée est moins propre, niveau intégration. mais bon, pas le choix. dommage…

au programme, mesure sur place, découpe et collage des petit morceaux de tuile avec de la colle spéciale fait pour.

une fois terminé, j’ai posé les échelles de toit pour pouvoir faire mon arretier.

puis mise en place de mon closoir

et tuilage dans la foulée.

sans oublier une chouille de colle sur le trou de fixation et sa vis pour assurer une étanchéité totale

et… ça roxxe du poney de l’espace !

allez coté sud maintenant.

j’ai recommencer ma noue car, je m’étais complètement planté. mal fait et pas a la bonne dimension. voila, voila… une calotte ? bon d’accord.

j’ai recyclé mes chutes d’OSB pour faire le fond de noue

puis après avoir fabriqué des patte de fixation avec des bout de feuillard riveté, j’ai posé les noue en zinc. elles ont un recouvrement de 30 cm, ce qui est plus que raisonnable. par contre, ça gondole un peu, j’ai du forcer comme un âne pour les rentrer mais bon, je pense pas que ça pose problème.

et pour finir gogogadgetautuilage.

pareil que l’autre coté. un coté facile avec de la place pour bouger

et l’autre coté, plus compliqué surtout au niveau de la pose de la rencontre ( pièce qui chapeaute l’angle )

et le boulot de découpe final d’aujourd’hui.

voila, mis a part mon problème de moisissure, on est quand même soulagé d’en avoir fini. on pensait pas mettre autant de temps… bon, c’était pensé pour travailler avec une grue qu’il a fallu remplacer par des poulie et de l’huile de coude, ce qui forcement va beaucoup moins vite, mais bon, quasiment une saison complète… et heureusement qu’Élodie, pierre louis et les autres se sont dévoué pour nous filer un coup de main sinon, on aurait peut être pas fini.

physiquement, ça aura été épuisant. mes genoux ont méchamment morflé malgré les genouillère intégré au fute de travail et je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai monté et descendu cette foutue pente de toit. je n’ai pas eu le temps de faire du vtt, cette année mais je pense que musculairement, les guibolles n’ont rien perdu au change.

allez, une fois notre problème réglé, on pourra passer a autre chose.

sinon, au rayon des petites choses sympa, on a deux squatteur officiel.

la première et la plus originale qui trouve nos rampant de l’atelier a son goût:

et le deuxième, le grand gagnant du concours « devient le chat officiel de la maisonnée » :

et je peux vous dire qu’il a tout compris a la vie, le lascar. une vrai machine a ronron doublé d’un aspirateur a caresse. feignasse va !

 

Les maisons en paille, c’est dangereux, ça brûle !!! … … … bin… heuuu… en fait, non.

la preuve par l’image.

je ne sais pas de quel émission, ça sort mais elle parle d’elle même et pour une fois, je ne conchierais pas la téloche ( un de mes sports favoris 🙂 )

le lien vers la vidéo s’est une fois de plus, perdu dans les méandres d’internet mais vous pouvez rechercher sur les réseaus alternatif ou demander a votre tonton d’amérique, la vidéo qui nous avez convaincu a l’époque et qui s’intitule : Construire En Paille Houses Of Straw Stroh Im Kopf Fr

et puis parce qu’il faut pas déconner quand même, une petite chanson sur la télé que j’adore.

i’m singing in the rain ( m’en fout maintenant, j’ai une toiture ) i’m singing in the rain, i’m sing…

hééé oui, on y croyait plus, c’était quasiment de la science fiction mais on est hors d’eau !

Le regretté site grapheine permettant de réaliser des montage idiot mais tellement drôle sur des vielles vidéos bollywood ou le kitsch se disputait avec le bon gout et l’extravagance qui caractérise ce style cinématographique n’est malheureusement plus en ligne ( une vrai perte pour l’humanité )

cette semaine, c’est Pierre-louis qui est venu nous prêter main forte et on l’en remercie grandement !

on a commencé par poser les poutres du toit nord. bon, comme d’hab’, hein ?

puis après avoir poser toutes les poutres juste avant l’angle, on est passé de l’autre coté pour finir de liteler partiellement.

et nous voila, fin prêt pour pailler le bouzin…

on a fait la trémie pour poser le velux. en passant, soit je suis pas fûfûte, ( a envisager… ) soit la doc de montage des velux est digne du meilleur plan de montage de l’aglaglagluk d’ikea.

c’est tout sauf clair, pas une ligne d’explication, que des dessins et avec leur référence a la c… ( GGL BGL LLGB ) t’envrave queud’ de quoi qui cause. je me serais cru devant un schéma électrique… gné ?  🙂

la difficulté étant d’arriver a caser le velux entre les pannes, a une hauteur acceptable ( surtout pour des personnes a croissance réduite comme nous ) et en visant le bon rang de tuile pour que ça colle. pas simple tout ça.

bon, après une bonne heure de mesure dans tous les sens, j’espère avoir piger et ne pas m’être planter. on verra bien…

puis j’ai agrafé du pare-vapeur pour fermer la pointe de l’angle du velux ( pour le dégagement intérieur ) et isolé le tout a la ouate de cellulose.

pour le bas, je ferais un coffrage classique.

une fois fini, on est passé a la pose des poutres de l’angle et de la centrale pour commencer.

puis on est passé au découpe d’angle… et ce fut plus compliqué que pour l’autre coté.

car si je me suis planté dans mes mesures pour le toit sud, un coup de scie a réglé le problème facilement mais la, pas d’erreur de possible car il faut faire une découpe particulière en bas de la poutre. donc, le rattrapage au branche a coup de scie ne marche pas.

on a donc pris les cotes en se basant sur la planche de rive ou sera fixé la gouttière et de mon coté en faisant une projection de l’angle.

et ça c’est pas trop mal passé. c’est pas nickel, mais je m’attendais a pire et c’est en tout cas, largement suffisant.

et la dernière de posée ! yes !!!

c’était aussi la fin du coup de main de Pierre-louis. encore un grand merci a lui pour son aide

et hier on est passé au remplissage des angles.

cette fois ci, c’est par en dessous qu’il a fallu rentrer les bottes… on avait prévu le coup en rajoutant 1 cm supplémentaire d’entraxe entre les poutre en I pour faciliter le passage des bottes mais malgré ça, il a fallu écarter les poutres avec un serre joint pour faciliter la montée.

même comme ça, ce fut sportif et j’avais qu’une crainte, c’était que mon support de poulie situé juste au dessus de moi, ne lâche et que je me le prenne en pleine tronche ( avec élan ) mais il a tenu le coup, pépére. il en aura tiré du poids ce bouzin !

HÔÔÔ…

HISSE !

on en a bavé mais c’est rentré. on se demandait comment ça allait se goupiller cette affaire. si ça le faisait pas, on allait devoir isoler l’ensemble en ouate de cellulose et ça risquait de faire du volume…

cette fois ci, on s’est pas faire suer a faire des bottes en pointe pour rentrer le plus loin possible dans l’angle comme pour l’autre coté, on a isolé les pointes en ouate de cellulose. acht’ plus simple.

puis on est descendu tranquillement…

on a bloqué les bottes avec du feuillard. c’était plus simple et en lui tirant sur la gueule avec une vis, ça finissait de comprimer la dernière botte.

pour finir l’angle, on a fait un coffrage en pare vapeur

et le tout rempli en ouate.

et… et… et…TADÂÂÂÂM !!!

hors d’eau ! bordel ! c’est un grand pas qu’on vient de faire !

allez cette semaine, litelage, pose du velux et du conduit de cheminée et tuilage en fin de semaine si tout va bien !

Reste 2/4 d’angle de toit…

suite et fin du toit sud avant tuilage

même technique que les autres, on change pas une équipe qui gagne.

par contre, encore une truc qui m’échappe… autant de l’autre coté, les poutres arrivaient pil poil au niveau de la centrale autant de ce coté, j’ai deux centimètre de décalage en hauteur… pourquoi ? bin… heuuu…

m’enfin, bon, c’est posé. on verra bien a la pose des liteaux si ça pose problème. va sûrement falloir tricher une chouille.

on a ensuite mis la paille. ce fut bien plus pratique car les échelles de toit était de l’autre coté du toit avec l’échafaudage en dessous. j’ai pu mettre les bottes sans me transformer en contorsionniste du cirque bouglionne.

puis pare pluie et nous v’la avec un toit sud étanche. ( enfin… )

allez, je suis en vacances deux semaines et ma mission si je l’accepte est de finir cette…

Dormant de fenêtre, votre avis m’intéresse !

et oui, le doute m’habitant, je m’en vais faire appel a votre savoir légendaire !  oui, oui, celui qui est transmis de génération en génération depuis au moins la nuit des temps ( faudrait voir a penser a le noter quelque part quand même ! )

donc, pour nos murs, il n’y aura pas de double ossature bois pour caler la paille.

on a choisi le même principe que les maisons en paille porteuse, a la différence que dans notre cas, c’est l’ossature qui porte la toiture. faire une double ossature, c’est presque de la gourmandise. ça double le volume de bois, ce qui fait perdre beaucoup d’intérêt a l’ossature poteau poutre. donc out !

les bottes de paille seront monté comme des parpaing, mis en tension régulièrement avec des sangles pour éviter le problème du tassement naturel de la paille et bloqué avec du feuillard.

la ou je me pose des questions, c’est sur le dimensionnement des dormants de fenêtre. agad’ le croquis !

pour la partie basse, je pense que la paille en dessous permet d’utiliser une section de bois réduite ( 27 mn ou 35 mn d’épais  )

pour les montants, je suis parti sur du massif en 5 cm d’épais mais arrive ze couechtionne… comment calculer la section de la partie haute ?

autant les fenêtres qui se trouve sous les rampants n’auront pas beaucoup de botte de paille par dessus, autant les fenêtres des pignons vont prendre cher au niveau du poids.

y a quand même 8 m de hauteur et les fenêtres sont l’une au dessus de l’autre. donc celle du bas risque de supporter pas mal de poids et avec 1.20 de largeur, il faudrait pas que ça flanche au milieu.

alors, voila, que choisir ? un méga linteau en massif, genre 10 cm d’épais mini ? voir du contreplaqué en 3 cm d’épais ?

donc… bonjour mesdames et messieurs, non, je ne suis pas un voleur, non, je ne vous demanderais pas de l’argent, mais si vous aviez juste un petit conseil a m’offrir, cela rendrait ma journée plus agréable et me permettrait de me sentir moins bête, a votre bon cœur mesdames et messieurs !

Reste 3/4 d’angle de toit.

on a enfin attaqué l’angle de la toiture… trois jours de beau de prévu, une RTT sous le coude nous donne un quart d’angle de toiture de fait.

on a commencé a poser la poutre centrale. bizarrement… ça s’est passé comme sur des roulettes ! les angles de découpe sont bon, la hauteur aussi ( alors, la, mystère, j’étais persuadé de m’être planté… ) et mis a part l’inconfort de la pente en angle, tout s’est bien passé ! What The Fuck ! ( ou dans sa variante canadienne: ouate de phoque )

je suis passé ensuite a la découpe en angle des bout de poutres. et j’ai épuisé mon stock de chute de poutre en i crash test pour tenter de trouver la bonne méthode.

juste 6 essais avant de trouver une découpe, a peu prés potable, pas parfaite mais ça fera l’affaire.

finalement, on a posé la première poutre. et si l’angle est pas trop dégeu…

je m’ai gourré sur la longueur… arghhh ! bin, y a plus qu’a couper ce qui dépasse et le tout dans une position très confortable.

la première poutre, je l’avais mesuré avec mon télémètre laser et faut croire que c’était pas une bonne idée. pour les suivantes, j’ai donc fait une cale, de la largeur de l’entraxe des poutres et qui m’a servi de base pour mes mesures.

et pour les suivantes, il n’y pas eu d’autre erreur de longueur.( il progresse tous les jours le gars… )

j’ai ensuite découpé en angle quelque botte afin de mettre le plus possible de paille dans les angles

et y avait plus qu’a monter la paille. mais la, pas pareil…

pour rappel, pour les pans de toit droit, on posait les poutres d’un coté et on passait de l’autre pour y glisser la paille en étant en face des poutres. mais la, point d’échafaudage de l’autre coté pour monter les bottes de paille car on l’utilise pour monter les poutres en i et encore moins d’échelle de toit comme point d’appui.

donc, il a fallu opérer en mode acrobate. et j’en ai grave ch… se tenir soi même, en même temps que la botte tout en essayant de l’enfiler dans les poutres et le tout en équilibre très précaire, ça use grave.

en fait, j’en ai vraiment bavé pour les premières. ensuite, madame a réfléchit a ma place 🙂 et avec l’échelle de toit entre les poutres, ça serait pas mieux ?

en effet, c’est vachement plus facile. toujours rock n’roll une fois, en haut mais pour la montée, c’est ach’ mieux.

j’ai merdouillé la première botte en angle. j’ai oublié de faire la rainure sur les angles et je l’ai un peu trop tassé. résultat, la poutre centrale qui fait la gueule…

j’ai bien essayé de remonter la botte mais j’ai abandonné tellement elle était écroulé de rire en me voyant pousser, taper, pied de bicher… queud’ ! une fois dedans, c’est plié, ça bouge plus. j’ai réussi a rattraper le coup au serre joint et mis un bout de feuillard pour bloquer le tout.

pour cette angle la, on a fait un coffrage en pare vapeur car il dépassait de la toiture et n’avait pas de volige dessous. et on l’a ensuite remplie de ouate de cellulose.

puis on a enquillé les autres bottes.

rempli les angles avec de la ouate de cellulose.

pour finir par un litelage en règle. on va pouvoir attaquer l’autre coté.

allez, ça sent la fin. y a encore du boulot mais on y croit !

et pendant ce temps la… ‘tain… une vie de chat… ça doit vraiment être terrible

‘garde donc !

tu vois, non ? t’y a compris le coup ? non mais vas z’y, regarde bien ! tou pige ?

mais oui, en effet ! comme tu es perspicace ! quel fin observateur, tu fais !

les premières lais de parepluie sont fini de dérouler !

et ? et ? et ? ça sent le début de la fin de cette fucking bullshit de toiture !!!

et a la fin, c’est nous qu’on va gagner !

la suite demain. c’était juste, que… il fallait que ça sorte, ça m’a presque fait pleurer les yeux tellement j’étais émotionné devant un tel spectacle qui signifie que je vais bientôt pouvoir ranger les échelles et le harnais. et ça… franchement… tiens, allez, ce soir je me saoule la gueule au champomy !