Le blues de la déprime météorologique…

et c’est peu de le dire…

on avance pas. on déprime. c’est pas l’envie de bosser qui manque mais depuis deux semaines, ça n’arrête pas. comme un peu partout en France, il me semble mais chez nous, c’est la fête ! aux escargot, limaces et autres grenouilles.

sans vouloir faire ma pleureuse, ça nous bouffe vraiment le moral. c’est la dernière partie du chantier ou on a besoin de beau temps pour être tranquille par la suite et paf ! enfin plutôt plouf ! on s’attendrait presque a voir des saumons remonter le terrain et des ours qui les attendent au tournant, le cul posé sur les fondations de la maison.

ce qui me pourrit la vie, c’est de voir la charpente se transformer en éponge. vu qu’on a complètement débâché pour pouvoir bosser, elle s’en prend plein sa gueule. et le bois mouillé, c’est pas cool. ça risque de pourrir, d’attirer les insectes et je me demande même si ça ne risque pas de fragiliser l’ensemble de la structure. le bois mouillé est quand même vachement moins costaud… tant de travail et le voir s’abîmer connement, y a de quoi déprimer le plus fervent des adeptes de l’optimisme en toutes circonstances.

m’enfin, bon…

le week end dernier, Gérald ( alias le grand machin ) est venu nous filer un coup de main.

on a fini de poser les poutres coté sud grâce a notre nouvelle poulie de la mort qui tue. c’est de la bonne poulie en ferraille, toujours a deux flasque mais plus grosse et avec un coup de graissage, ça monte tout seul. les bras des travailleurs qui l’utilisent l’en remercient.

vu qu’on commence a avoir la technique, on a pu finir avant midi

on est ensuite passé a la paille pour réussir a faire trois rang. c’est un peu moins productif mais le temps de mettre en place les échelles, poulies et tout le bazar, ça bouffe pas mal de temps.

et j’ai fini avec Estelle, le lundi après midi après le boulot.

et après, temps de chiotte. et travail entre deux averses, a toutes blindes. on a tellement peu de temps de dispo pour bosser que dés qu’il fait beau, je me tape des journées de 12 heures pour essayer de rattraper le retard…

en une semaine, week end compris, on a réussi a posé les poutres du toit nord. et pis, c’est tout. ouuééé…

voila, on en est la, après deux semaines… j’ai quand même posé cette après midi, la première partie du litelage du coté sud. c’est plus discret que la visseuse a choc, pour un dimanche après midi…

cette semaine a venir est encore prévue pluvieuse, donc pour la paille coté nord, c’est cuit.

on va donc déménager la paille de la serre noire qui a un petit problème d’étanchéité…

il faut aussi que je rainure des bottes de pailles, on en aura pas assez pour finir le toit. ça m’occupera en attendant le soleil…

enfin, voila. pour finir le toit pour fin juin, c’est plié…

j’allais oublier ! un grand merci a Gérald pour son coup de main !

pour finir, dans notre paille, on trouve pas de souris mais des chatons et la cuvée 2012 est arrivée. ça tire sur le noir, cette année. noir, tigré noir et bicolore.

je peux vous dire que c’est l’attraction du moment pour Julie et Renaud 🙂

8 commentaires sur « Le blues de la déprime météorologique… »

  1. ah bin, c’est l’automne, hein, faut faire avec…

    comment ça l’été ? 🙁

    mouaif… (m’en fout, j’ai pin de taff à l’intérieur ! 😉 )

    1. t’as bien de la chance d’avoir un intérieur, c’est justement ce qu’il me manque pour faire un bras d’honneur a joel collado 🙂

  2. J’ai bien vu en passant devant chez toi.le milieu encore ouvert.
    Toutes mes désoles je ne pouvais pas m’arrèter; mon fils devait rentrer vite à Morteau.
    A plus.

  3. Puré je compatis… c’est déjà déprimant quand on ne fait que subir le mauvais temps au quotidien depuis plusieurs mois mais alors si en plus ça te pourri ton planning ça doit être dur pour les nerfs…
    Bon, au moins comme ça tes mains se reposent.

    1. un planning ?!? what the fuck !
      oui, en effet, les mains vont mieux, même si quand j’ai remis la disqueuse en route, cette après midi pour tailler quelques bottes manquantes,c’est vite revenu…
      mais j’ai retrouvé le sommeil et c’est achtement mieux.

  4. Ah Joel Colado, on pense que pour lui le cerce polaire commence au nord de Toulouse. Au dessus c’est ours polaire et nuit complète pendant 11 mois….Si si y a un mois quand même où ça dégèle!

    Profite bien de la fonte des glaces!!

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