Toiture, round 1 ! fatality !

ça y est, on a un tiers de maison étanche.

la météo étant pour une fois avec nous, on a pu avancer.

après avoir fini le litelage du premier pan de toiture, j’ai pu finir de poser la dernière rive en zinc.

je ne sais pas trop si la jonction se soude traditionnellement, mais j’ai pensé que déjà, la boulonner comme je l’ai fait a 9 mètre de haut, c’était coton alors, avec le fer a souder… j’ai préféré passer mon tour… boaf… ça nous arrache pas les yeux donc, ça fera bien l’affaire.

j’ai ensuite liteler l’autre versant.

c’est long a faire mais pas compliqué. il faut au départ calculer son « pureau », c’est a dire l’espacement entre chaque tuile.

pour les nôtres, on avait droit a 33 et 37 cm. et en fonction de la hauteur de toit, on divise jusqu’à tomber au plus juste.

on pose le premier liteau de niveau et parallèle au faîtage et ensuite a l’aide de ce genre de pige, ça va tout seul pour régler l’espacement.

il faut aussi doubler le premier rang de liteau pour compenser la tuile qui n’y est pas. si on ne le fait pas, le premier rang de tuile pique du nez. c’est un bon moyen de recycler les chutes, vu qu’il ne sert que de point d’appui. pas de charge, ni de contrainte dessus.

pour le pan nord, l’alignement des poutres en I a merdouillé grave. au niveau de l’égout, la ou est fixé la gouttière, j’avais des écarts de 2 a 3 cm dans l’alignement. du coup, ça gondolait pire qu’a Venise. on a du découper ce qui dépassait pour que ce soit d’équerre.

pas dramatique mais embêtant. la deuxième merdouille m’a bien plus cagué. cette fois ci, c’est la hauteur des poutre qui n’était pas raccord. j’avais 4 poutres légèrement plus haute que les autres. et une fois de plus, pour poser les liteaux, ça proute dans la colle. je pense qu’ on a du foirer au moment du collage des poutres.

a nouveau, ce n’est pas dramatique mais très très embêtant et surtout beaucoup de temps perdu car il a fallu rattraper la hauteur sur chaque liteau… 4 poutre par 21 liteaux… heureusement, a partir du milieu du toit, les écarts se sont estompé et je n’ai plus eu a modifier la hauteur du liteau.

j’ai ensuite posé la faîtière qui va recevoir les tuiles faîtières.

contrairement a l’atelier ou j’avais scellé ces même tuiles a la chaux, j’ai préféré la pose cloué avec closoir ventilé. et franchement, y a pas photo. on peut les poser au fur et a mesure de l’avancement du tuilage, on est pas obligé de monter avec un sceau de chaux de 30 kg dont on met la moitié a coté avec pour effet de dégueulasser les tuiles se trouvant en dessous et c’est surtout bien plus confortable, ça évite d’être a califourchon sur le faîtage avec des tuile qui vont agresse le fondement, une truelle entre les dents et le seau de chaux en équilibre sur la tête.

de plus, cette pose a sec est conseillé sur les maison en bois ou souple. la chaux risquant de fissurer avec les mouvements de la maison.

j’ai ensuite posé les tuiles de rive. et ça, c’est rock n’roll. entre le clou qui commence a se tordre alors qu’il est impossible de l’enlever sans casser la tuile, le coup de marteau foireux qui vient mettre un jeton a la tuile, y a de quoi faire un arrêt cardiaque a chaque tuile. et au prix de ces tuiles, t’as pas intérêt en foirer de trop.

notez la marge entre les tuiles et le zinc. juste, juste…

et le premier rang…

j’ai ensuite posé l’autre coté pour pouvoir poser le fronton. il faut découper les deux dernière en angle afin qu’elle se rejoigne sous le fronton.

tu l’a vu la tête de constipé du gars qui n’en mène pas large sur son perchoir ?

et il n’y a plus qu’a poser le fronton. la aussi, au prix du morceau de tuile, faut avoir le coup de marteau assuré…

et un beau pignon zingué. ça fait massif mais on trouve ça bien sympa. même le nombre de boulon est a notre goût.

bon, y a plus qu’a envoyer de la tuile !

première technique pour monter les tuiles. on montait avec Estelle une dizaine de paquet de tuile sur l’échafaudage a l’aide de notre poulie.

et je passais sur le toit et Estelle sur l’échafaudage. Estelle me passait les tuiles et je les posais. bon, ça fonctionne mais c’est juste épuisant. monter, descendre avec des tuiles dans les pognes, ça fait transpirer…

pendant ce temps la, un petit bout de ferraille passait devant la maison. y avait intérêt a garer ces pompes 🙂

et après quelques heures de boulot…

on a posé une bâche pour protéger la fin de toit qui n’a pas de tuile a cause du décalage. bon, le pan de toit nord, c’est fait…

suivant… et changement de technique pour monter les tuiles.

avec mon pôpa, on avait commencé a bricoler a truc pour monter le tuile en partant du bas. mais, ça demandait qu’a se casser la gueule une fois sur trois. avec les bout de bois de test, c’était pas bien grave mais avec les tuiles, ça craint du slip.

j’ai donc rajouté des bord aux glissières pour guider le bac et rajouter une sangle par dessus pour que ça ne parte pas en arrière.

bon, ça monte mais ça fait les bras. après cette journée, Estelle pouvait vous prendre au bras de fer, les doigt dans le nez 🙂

quelques heures plus tard…

pour les tuiles de rives, il a fallu ruser. en effet, il faut mettre le coté clou face au vent dominant et j’étais bien sur pas dans le bon sens.

je soulevais donc, la tuile précédente et a l’aide d’un poinçon, j’arrivais a enfoncer le clou jusqu’au bout. pas très pratique mais largement faisable. mais toujours avec, la hantise du coup de marteau foireux…

une bâche provisoire comme pour l’autre coté et roule !

et samedi matin, avec l’aide de « nano », un copain de boulot, on a déplacé l’échafaudage et commencé a poser les poutres de l’autre coté de la maison.

voila, voila. les vacances se terminent, ça va ralentir sec et je dirais presque tant mieux car je morfle grave ma race, au niveau des mains.

après deux semaines de travail hyper intensif ( 10 heures de boulot minimum par jour ), les cordes de poulies, la paille, les tuiles, elle en peuvent plus et moi aussi. ça fait 3 nuit que je ne dors pas a cause de la douleur et je crois qu’il va falloir que je lève le pieds si je veux finir cette toiture.

cette semaine, le temps repassant a la pluie, je vais en profiter pour me reposer. ou pas. m’enfin, on verra…

allez, on a fait bien moins que prévu ( comme d’hab’ ) mais c’est fait et pas trop mal fait.

pour finir, un grand merci a nano de s’être levé a 5 h du mat’ pour venir me filer un coup de main. ça change pas beaucoup des horaires du boulot mais bon le week end, généralement, on dort.

ça, c’est finalement bien passé et c’est bien moins fatiguant que la première méthode. méthode validé et adopté.

 

14 commentaires sur « Toiture, round 1 ! fatality ! »

  1. Salut,
    félicitations, ça a bien avancé !! Effectivement, pour le closoir, j’ai vu que tu utilisais le closoir ventilé bavette plomb de chez « chut chut pas de marque », je l’ai testé aussi et je trouve ça hyper confortable à poser.. !! Petite question : le par-pluie tu l’as fait discontinu au niveau de la faitière ou pas ? Car y’a plusieurs écoles ..
    Bon courage !

    1. salut

      non, celui la, n’a pas de bavette plomb. c’est de l’alu assez épais avec une bande autocollante en espèce de patafix de chaque coté dans le sens de la longueur.
      pour le parepluie, j’ai un débord de 50 cm de chaque coté donc je recouvre le premier coté sur le deuxième. j’avais assez de marge pour faire comme ça, ça me parait plus étanche et vu qu’il est respirant, ça ne doit pas poser de problème
      a+

      1. oui excuse moi c’est ce que je voulais dire : alu. Allez je leur fait de la pub parce que c’est du bon : figaroll. Perso, j’ai meme plaqué les plis de l’alu contre la tuile en pressant avec une massette pour que ca adhère bien .. On verra dans la durée ..
        Et pour le parpluie idem, j’ai prèfere assurer comme toi

  2. pour la soudure du zinc au faitage, ça me parait po une bonne idée pour la dilatation, alors le boulon, très bien !

    chapeau pour le taff !
    et gaffe aux mains bordel ! quand ta maison sera finite, stu peux plus tourner la poignée pour entrer dedans, tu seras bien avancé ! 😉

    1. en effet, j’avais pas pensé a cet aspect de dilatation. bon, bin, on a bien fait alors pour les boulons.
      tiens en passant, la noue, ça se soude aussi ou la simple superposition des éléments suffit ? je ne me suis pas encore renseigné a ce sujet…
      et heureusement que j’ai fait une formation zinguerie, dit donc… 🙂

      pour les mains, la, j’y crains vraiment. quand je vois le taf’ restant pour l’année… j’ai pris rendez vous chez le toubib pour être sur que c’est pas les canaux carpien et si ça peut attendre cet hiver pour une éventuelle intervention…

      1. pas de soudure pour les noues non plus.

        pour les mains, c’est po grave, y font de très bons crochets, mainant ! pis tu seras au top pour raconter des histoires de pirate à tes enfants !

        désolé… fais gaffe quand même…

        1. pas con les crochets mais c’est vachement dangereux quand tu te met le doigt dans le nez.
          ou alors, il en faudrait des interchangeables façon inspecteur gadget.
          bon, ça commence a aller mieux. encore quelques fourmillement mais plus de douleur intense. j’espère que ça va durer.
          et pour la noue, ça doit être ça, j’ai zieuté toutes les toitures a noue que j’ai trouvé sur ma tournée aujourd’hui et j’en ai pas vu une de soudé.

  3. Félicitations, les travaux avancent bien ! Quel courage mais il faut dire qu’il y a une belle maison au bout de tout cela, et un beau rêve qui prend forme, même si c’est dans la sueur ! Carole (bisous à toi Estelle, et aux enfants !)

    1. oui mais une fois fini, on sera pénard.
      je n’ai le soucis de la pluie que pour le toit alors qu’en faisant dans le bon ordre, on serre les fesses tous les jours 🙂

  4. Yop l’ami du jura.
    Ca fait une paie !
    Je t’ai attendu au mois de mai le jour ou tu devais déménager ton beauf….:(
    Je vais finir par croire que tu boudes le greb !!!
    Gaffes aux mains, parceque tu vas encore en bouffer, ne serait ce que les enduits terre…
    Biz
    Jon

    1. oui, oui, c’était bien prévu mais on a fini le déménagement le dimanche en fin d’aprém et on avait plus le temps de passer…
      ce n’est que partie remise…
      oui, je les chouchoute mes mains en ce moment. au semi repos la semaine ( m’enfin avec le boulot… ) pour qu’elle soit opérationnelle le week end.
      a+

  5. La pige c’est pas mal pratique pour les liteaux mais si tu fait une plantade sur un tu reporte la plantade sur touts le reste (perso je trace au bleu).

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