non, parce que nous, la toiture… boaf… y a encore du boulot.
deux semaines peu productive. le week dernier nous a permis de faire un mini break en allant fêter les 60 balais du paternel. manger un morceau en compagnie de vrai gens, boire quelques canons, rigoler un bon coup et surtout OUBLIER CE PUT%**$/§ DE TOIT le temps d’une journée, ça fait du bien par ou ça passe.
et puis, la routine a repris et au regard de la météo nationale dans son ensemble, il n’est pas nécessaire de développer sur le climat jurassien. ( pis on commence a se répéter, le running gag, ça marche un temps )
sinon, j’ai fini les poutres manquantes pour les découpes d’angles. il fallait pas énorme mais ça manquait.
j’ai aussi fabriqué les poutres centrales.
j’ai fait une découpe d’angle sur la longueur de la poutre pour qu’elle épouse la forme de l’angle. c’est pas parfait et il faudra sûrement adapter, en situation, la hauteur mais dans l’idée, c’est pas mal.
un passage a la circulaire avec le bon angle
et y a plus qu’a coller
pour l’autre coté, j’ai collé par dessus, les chutes de l’angle.
et pis, c’est tout…
on a trois jours de beau en prévision ou on va essayer d’avancer cette foutue toiture.
foutue toiture ? bin, vous dire que j’en ai marre, c’est juste un semblant de début d’imitation d’euphémisme.
parlons, des choses qui fâchent. le chantier participatif est cuit. on sera difficilement prêt a temps. on a déjà prévenu les quelques personnes qui voulait venir que les murs en pailles tout ça, tout ça, ça serait plutôt le plancher en paille. si tout va bien. ou pas.
m’enfin, j’ai même plus d’avis sur la question.
au moins, y a un petit loulou, qui s’ennuie pas 🙂 c’est toujours l’attraction du moment.
PS: je me suis aussi acheté une belle scie a ruban a l’ancienne toute en fonte. un magnifique outil comme on en fait plus.
c’était pas vraiment prévu mais l’occasion faisant le larron et la scie se trouvant dans le village d’à coté et a un prix ridiculement bas, j’ai craqué…
le bestiau ne rentrant pas dans l’atelier provisoire, il a fallu lui faire une annexe. le roi de la palette a encore frappé 🙂
royal, non ? bin j’en sais rien. je l’ai pas encore essayé… la faute au moteur triphasé.
j’aurais cru que c’était simple mais d’obscures histoires d’électricité capricieuse ( la peste soit cette engeance ) avec des phases associé a des condensateurs qu’il faut calculer en µ, ( gné ?!? ) des variateur de fréquence mono/ tri et non pas tri/tri, des modifications de poulie en fonction de la vitesse du moteur vont pas tarder a me faire virer chèvre… mèèèèè heuuu !
alors cher lecteur, si par hasard, tu as un moteur 3cv ( 2.2kw ) monophasé 220 v en 1500/tmin, ou un variateur de fréquence d’une puissance de 3 cv ( 2.2 kw ) en mono /tri et le tout a un prix raisonnable, je te serais gré de me contacter afin que nous puissions faire affaire et qu’accessoirement, je te roule une galoche du tonnerre de zeus, si ça me permet de faire tourner cette belle machine. 🙂
ça y est, on a enfin réussi a finir ( presque ) le coté est de la maison.
plein le dos… car bien sur, la météo nous a bien pété les rouleaux et la fatigue s’accumulant, ça commence a me sortir par les trous de nez.
mais c’est pas grave, on arrive a la partie la plus mieux drôle qui va me permettre d’énumérer l’intégralité du répertoire des insultes du capitaine haddock, pour le plus grand bonheur de mes voisins.
m’enfin, bon… a la fin, c’est nous qu’on va gagner !
comme d’hab’, entre deux averses, on a réussi a mettre la paille dans le toit nord. même technique que pour l’autre coté. ça marche bien, pas de raison de changer
par contre, il a fallu que je rabote trois poutres qui remontait du pif. ça faisait un gros écart avec leur voisines. dans les 3 cm. pourquoi, qu’elles rebiquaient vers le haut comme ça… elles étaient peut être contente de me voir… kof, kof… désolé 🙂
ensuite, la routine…
par contre déplié, le parepluie au fur et a mesure, c’est une grande idée. c’est pas très pratique au niveau du chevauchement des laies du haut, pas simple aussi de rester droit en déroulant le bouzin, mais au moins, ça nous a permis de faire un rang ou deux, bâcher, laisser passer l’averse et recommencer.
j’ai du finir le litelage, en mode speedy gonzales car hier s’annonçait pas trop degeu et j’avais de la main d’œuvre volontaire pour prendre une bonne transpirée. fallait pas rater le coche.
j’ai fini le litelage jeudi soir et on a pu poser les rives en zinc vendredi
puis on a cloué les tuiles de rives. pour info, il y a deux trous sur ces tuiles. un apparent qui va recevoir un clou calotin avec un chapeau qui assure un semblant d’étanchéité. le deuxième trou, celui du haut, reçoit un clou classique, ( si possible en inox ) car la tuile suivante vient le recouvrir.
pour l’autre coté, estelle a une fois de plus, vaincu son vertige pour me filer un coup de main. je n’arrivais pas positionner correctement les rives. trop courbaturé, souple comme un manche de pioche, j’arrivais a rien. super estelle a donc tatané grave sa gueule a son vertige et m’a filé un coup de main. a deux, c’est vachement plus simple.
agad’ les huit mètres de haut ! un poil crispée mais huit mètre de haut quand même.
et hier matin, debout 5 h pour finir de poser la faîtière et une chouille de litelage
et gerald est reviendu me filer un coup de main.
on a fini de poser les tuiles de rives
avant que kevin viennent prendre sa transpirée
trois pour tuiler, c’est pil poil.
kevin s’est mis a bas a l’approvisionnement de tuile
pendant que je récupérais les paquets de tuiles pour les passer a gerald qui les posaient.
et comme ça, c’est fou ce que c’est plus rapide.
on a ensuite inversé les rôles. le kevin, il est beau, il est musclé mais après avoir monté une palette de tuile a la poulie, ces bras de puissance de force brute, ont commencé a manifester un certain mécontentement.
en tout cas, les 30 °, on les a bien senti… caramba ! cette transpirée !
on a fini le premier coté a 15 heures et malgré le temps de déménager la poulies et les glissières, on a mis une bonne claque a l’autre coté.
et en fin de journée, on en était la. je devrais pouvoir finir tout ça, tranquillement cette semaine. a moins bien sur, que ce fourbe de joel collado se remette a trémousser son postérieur pour nous concocter une danse de la pluie localisé et tout ça pour que môôôsieur justifie son salaire de chroniqueur météorologique sur radio france. y en a qui recule devant rien, pour faire son intéressant !
et le meilleur moment de la journée ! rhhââââ, siffler de la bière bien fraîche après une bonne journée de boulot et le tout, en très bonne compagnie, ça vaut tous les chateaux petrus et champagne hors de prix de la terre, servi par un gonze qui a un manche a balai qui dépasse de dessous sa queue de pie !
bon, que dire a part, un grand merci a gerald et kevin pour leur coup de main. j’ai bien gagné une semaine de boulot grâce a vous.
maintenant, il va falloir passer aux choses qui fâchent : l’angle. et sa noue, son arretier, son velux, son conduit de cheminée… plein de choses réjouissantes…
PS: quand il n’y en plus, il y en a encore. les deux serres sont habités… les souris ont a intérêt a prendre des cours d’ultimate fight avec chuck norris
on avance pas. on déprime. c’est pas l’envie de bosser qui manque mais depuis deux semaines, ça n’arrête pas. comme un peu partout en France, il me semble mais chez nous, c’est la fête ! aux escargot, limaces et autres grenouilles.
sans vouloir faire ma pleureuse, ça nous bouffe vraiment le moral. c’est la dernière partie du chantier ou on a besoin de beau temps pour être tranquille par la suite et paf ! enfin plutôt plouf ! on s’attendrait presque a voir des saumons remonter le terrain et des ours qui les attendent au tournant, le cul posé sur les fondations de la maison.
ce qui me pourrit la vie, c’est de voir la charpente se transformer en éponge. vu qu’on a complètement débâché pour pouvoir bosser, elle s’en prend plein sa gueule. et le bois mouillé, c’est pas cool. ça risque de pourrir, d’attirer les insectes et je me demande même si ça ne risque pas de fragiliser l’ensemble de la structure. le bois mouillé est quand même vachement moins costaud… tant de travail et le voir s’abîmer connement, y a de quoi déprimer le plus fervent des adeptes de l’optimisme en toutes circonstances.
m’enfin, bon…
le week end dernier, Gérald ( alias le grand machin ) est venu nous filer un coup de main.
on a fini de poser les poutres coté sud grâce a notre nouvelle poulie de la mort qui tue. c’est de la bonne poulie en ferraille, toujours a deux flasque mais plus grosse et avec un coup de graissage, ça monte tout seul. les bras des travailleurs qui l’utilisent l’en remercient.
vu qu’on commence a avoir la technique, on a pu finir avant midi
on est ensuite passé a la paille pour réussir a faire trois rang. c’est un peu moins productif mais le temps de mettre en place les échelles, poulies et tout le bazar, ça bouffe pas mal de temps.
et j’ai fini avec Estelle, le lundi après midi après le boulot.
et après, temps de chiotte. et travail entre deux averses, a toutes blindes. on a tellement peu de temps de dispo pour bosser que dés qu’il fait beau, je me tape des journées de 12 heures pour essayer de rattraper le retard…
en une semaine, week end compris, on a réussi a posé les poutres du toit nord. et pis, c’est tout. ouuééé…
voila, on en est la, après deux semaines… j’ai quand même posé cette après midi, la première partie du litelage du coté sud. c’est plus discret que la visseuse a choc, pour un dimanche après midi…
cette semaine a venir est encore prévue pluvieuse, donc pour la paille coté nord, c’est cuit.
on va donc déménager la paille de la serre noire qui a un petit problème d’étanchéité…
il faut aussi que je rainure des bottes de pailles, on en aura pas assez pour finir le toit. ça m’occupera en attendant le soleil…
enfin, voila. pour finir le toit pour fin juin, c’est plié…
j’allais oublier ! un grand merci a Gérald pour son coup de main !
pour finir, dans notre paille, on trouve pas de souris mais des chatons et la cuvée 2012 est arrivée. ça tire sur le noir, cette année. noir, tigré noir et bicolore.
je peux vous dire que c’est l’attraction du moment pour Julie et Renaud 🙂
la météo étant pour une fois avec nous, on a pu avancer.
après avoir fini le litelage du premier pan de toiture, j’ai pu finir de poser la dernière rive en zinc.
je ne sais pas trop si la jonction se soude traditionnellement, mais j’ai pensé que déjà, la boulonner comme je l’ai fait a 9 mètre de haut, c’était coton alors, avec le fer a souder… j’ai préféré passer mon tour… boaf… ça nous arrache pas les yeux donc, ça fera bien l’affaire.
j’ai ensuite liteler l’autre versant.
c’est long a faire mais pas compliqué. il faut au départ calculer son « pureau », c’est a dire l’espacement entre chaque tuile.
pour les nôtres, on avait droit a 33 et 37 cm. et en fonction de la hauteur de toit, on divise jusqu’à tomber au plus juste.
on pose le premier liteau de niveau et parallèle au faîtage et ensuite a l’aide de ce genre de pige, ça va tout seul pour régler l’espacement.
il faut aussi doubler le premier rang de liteau pour compenser la tuile qui n’y est pas. si on ne le fait pas, le premier rang de tuile pique du nez. c’est un bon moyen de recycler les chutes, vu qu’il ne sert que de point d’appui. pas de charge, ni de contrainte dessus.
pour le pan nord, l’alignement des poutres en I a merdouillé grave. au niveau de l’égout, la ou est fixé la gouttière, j’avais des écarts de 2 a 3 cm dans l’alignement. du coup, ça gondolait pire qu’a Venise. on a du découper ce qui dépassait pour que ce soit d’équerre.
pas dramatique mais embêtant. la deuxième merdouille m’a bien plus cagué. cette fois ci, c’est la hauteur des poutre qui n’était pas raccord. j’avais 4 poutres légèrement plus haute que les autres. et une fois de plus, pour poser les liteaux, ça proute dans la colle. je pense qu’ on a du foirer au moment du collage des poutres.
a nouveau, ce n’est pas dramatique mais très très embêtant et surtout beaucoup de temps perdu car il a fallu rattraper la hauteur sur chaque liteau… 4 poutre par 21 liteaux… heureusement, a partir du milieu du toit, les écarts se sont estompé et je n’ai plus eu a modifier la hauteur du liteau.
j’ai ensuite posé la faîtière qui va recevoir les tuiles faîtières.
contrairement a l’atelier ou j’avais scellé ces même tuiles a la chaux, j’ai préféré la pose cloué avec closoir ventilé. et franchement, y a pas photo. on peut les poser au fur et a mesure de l’avancement du tuilage, on est pas obligé de monter avec un sceau de chaux de 30 kg dont on met la moitié a coté avec pour effet de dégueulasser les tuiles se trouvant en dessous et c’est surtout bien plus confortable, ça évite d’être a califourchon sur le faîtage avec des tuile qui vont agresse le fondement, une truelle entre les dents et le seau de chaux en équilibre sur la tête.
de plus, cette pose a sec est conseillé sur les maison en bois ou souple. la chaux risquant de fissurer avec les mouvements de la maison.
j’ai ensuite posé les tuiles de rive. et ça, c’est rock n’roll. entre le clou qui commence a se tordre alors qu’il est impossible de l’enlever sans casser la tuile, le coup de marteau foireux qui vient mettre un jeton a la tuile, y a de quoi faire un arrêt cardiaque a chaque tuile. et au prix de ces tuiles, t’as pas intérêt en foirer de trop.
notez la marge entre les tuiles et le zinc. juste, juste…
et le premier rang…
j’ai ensuite posé l’autre coté pour pouvoir poser le fronton. il faut découper les deux dernière en angle afin qu’elle se rejoigne sous le fronton.
tu l’a vu la tête de constipé du gars qui n’en mène pas large sur son perchoir ?
et il n’y a plus qu’a poser le fronton. la aussi, au prix du morceau de tuile, faut avoir le coup de marteau assuré…
et un beau pignon zingué. ça fait massif mais on trouve ça bien sympa. même le nombre de boulon est a notre goût.
bon, y a plus qu’a envoyer de la tuile !
première technique pour monter les tuiles. on montait avec Estelle une dizaine de paquet de tuile sur l’échafaudage a l’aide de notre poulie.
et je passais sur le toit et Estelle sur l’échafaudage. Estelle me passait les tuiles et je les posais. bon, ça fonctionne mais c’est juste épuisant. monter, descendre avec des tuiles dans les pognes, ça fait transpirer…
pendant ce temps la, un petit bout de ferraille passait devant la maison. y avait intérêt a garer ces pompes 🙂
et après quelques heures de boulot…
on a posé une bâche pour protéger la fin de toit qui n’a pas de tuile a cause du décalage. bon, le pan de toit nord, c’est fait…
suivant… et changement de technique pour monter les tuiles.
avec mon pôpa, on avait commencé a bricoler a truc pour monter le tuile en partant du bas. mais, ça demandait qu’a se casser la gueule une fois sur trois. avec les bout de bois de test, c’était pas bien grave mais avec les tuiles, ça craint du slip.
j’ai donc rajouté des bord aux glissières pour guider le bac et rajouter une sangle par dessus pour que ça ne parte pas en arrière.
bon, ça monte mais ça fait les bras. après cette journée, Estelle pouvait vous prendre au bras de fer, les doigt dans le nez 🙂
quelques heures plus tard…
pour les tuiles de rives, il a fallu ruser. en effet, il faut mettre le coté clou face au vent dominant et j’étais bien sur pas dans le bon sens.
je soulevais donc, la tuile précédente et a l’aide d’un poinçon, j’arrivais a enfoncer le clou jusqu’au bout. pas très pratique mais largement faisable. mais toujours avec, la hantise du coup de marteau foireux…
une bâche provisoire comme pour l’autre coté et roule !
et samedi matin, avec l’aide de « nano », un copain de boulot, on a déplacé l’échafaudage et commencé a poser les poutres de l’autre coté de la maison.
voila, voila. les vacances se terminent, ça va ralentir sec et je dirais presque tant mieux car je morfle grave ma race, au niveau des mains.
après deux semaines de travail hyper intensif ( 10 heures de boulot minimum par jour ), les cordes de poulies, la paille, les tuiles, elle en peuvent plus et moi aussi. ça fait 3 nuit que je ne dors pas a cause de la douleur et je crois qu’il va falloir que je lève le pieds si je veux finir cette toiture.
cette semaine, le temps repassant a la pluie, je vais en profiter pour me reposer. ou pas. m’enfin, on verra…
allez, on a fait bien moins que prévu ( comme d’hab’ ) mais c’est fait et pas trop mal fait.
pour finir, un grand merci a nano de s’être levé a 5 h du mat’ pour venir me filer un coup de main. ça change pas beaucoup des horaires du boulot mais bon le week end, généralement, on dort.
ça, c’est finalement bien passé et c’est bien moins fatiguant que la première méthode. méthode validé et adopté.
Il y a deux mois environ, deux étudiantes en architecture ( Anaïs NENERT et Mélody DOY ) m’ont contacté pour répondre a un questionnaire sur l’autoconstruction. ce n’était pas le premier questionnaire auquel on répondait mais c’est le premier sur lequel on a un retour.
et ça fait plaisir car si on répond bien volontiers a ce genre de questionnaire, on a rarement des retours malgré nos demandes.
en tout cas, ces étudiantes viennent gentiment de me faire parvenir le résultat de leur travail et l’autorisation de vous le faire partager.
c’est une étude anthropologique ( je dirais sociologique ) sur le milieu de l’autoconstruction mais aussi de l’utilisation d’internet comme outil de propagation du savoir et des idées ( mon dada personnel 🙂 ).
c’est très bien écrit et très intéressant. et ça mérite d’être diffuser. vous pouvez donc le télécharger ici :
ça va pas aussi vite que prévu, comme d’hab’, mais on se contente de peu.
en tout cas, on a 1/3 de la maison, fin prêt a être tuilé.
les orages de dimanche dernier ont continué lundi et mardi et le moral a baissé proportionnellement inverse au nombre de mètre cube de flotte qui sont tombé…
tout était trempé, notre plancher de chambre en ouate de cellulose a ramassé sur les extrémité, les bottes de paille stocké sous la maison, ont morflé aussi… enfin, bon, ça n’allait pas fort en début de semaine.
on a eu de la chance quand même pour the ultimate orage de dimanche et ces grêlons. a quelques kilomètres de chez nous, c’est des bestiaux de la taille d’une balle de golf qui sont tombés en quantités. pas sur que mon parepluie aurait résisté a un tel traitement… avec deux jours de pluie dans la foulée, ma toiture paille aurait morflé grave et mon moral aussi. donc, on s’en sort bien.
mercredi, Ô joie, Ô miracle, pas de pluie, on en a profité pour poser la poutre de rive du toit nord. pas vraiment rassuré, le travailleur en altitude… le bois mouillé, ça glisse… j’ai pas fait le malin, ce jour la..
pour ce pan de toit, la poutre, étant plus longue, vient recouvrir celle du toit sud. ça simplifie les choses et surtout ça supprime très facilement le pont thermique de la faitiere qui est souvent difficile a gérer.
cette fois ci, le support de poulie est vissé par dessus les poutres. ça perce le parepluie au niveau des membrures mais je pense que ça ne doit pas être dramatique. sachant que le parepluie est sensé être une sécurité , les tuiles devrait suffire a rendre étanche le bouzin.
pour les rives en zinc, j’ai reflexionné une chouille, cette fois ci. au lieu de me gaver d’OGM au pesticide sur l’aire de repos de fukushima afin de me faire pousser un troisième bras, je les ai pointé avec une vis pour les tenir en place. ensuite il n’y a plus qu’a boulonner.
puis on a eu le temps d’en poser une deuxième et de mettre en place le parepluie.
pour ce coté, j’ai préféré mettre de suite en place le parepluie afin de le dérouler au fur et a mesure qu’on pose les bottes de paille. c’est plus pratique, moins casse gueule et ça permet de couvrir rapidement au cas ou le temps tourne.
les liteaux pour bloquer l’ensemble et roule.
le lendemain, grand beau temps, on a donc pu posé un max de poutre.
j’ai aussi coupé les bouts de poutre en angle a 45° afin de pouvoir poser la faîtière par dessus.
ensuite, pareil que la semaine dernière, mis a part la mort de nos poulie a moufle démultiplié qui nous ont fait perdre du temps a essayer de leur trouver des remplaçantes. mine de rien, elle en auront pris plein leur gueule, les pauvres…
pour rappel, c’est ces même poulies qui nous ont levé toutes les pannes de la charpente, l’année dernière et se sont cogné toutes les poutre en I du toit sud et la moitié du toit nord.
m’enfin, j’ai trouvé de quoi les remplacer mais avec une flasque de moins. et c’est malheureusement plus dur a lever avec un rang de démultiplication de moins.
c’est madame qui est contente…
vendredi, mon pôpa est venu nous filer un coup de main. on a fini de poser les deux dernières poutres et on est passé a la paille.
on a modifié un poil, la technique. la ou, avec Élodie, on montait la paille sur l’échafaudage et ensuite sur le toit, eu’l père m’a suggéré l’idée que ça serait pas plus mal qu’on supprime les intermédiaires et qu’on fasse partir la paille du sol.
ça évite des manip’ inutile et ça permet de ne travailler qu’a deux, en cas de besoins.
deux membrures qui arrive jusqu’au toit, une ame de poutre en I de mon futur plancher pour passer les liteaux et mes échelles de toit ( a qui on a cassé tous les angles a la meuleuse afin de ne pas trouer le parepluie malencontreusement ) retourné afin qu’elle repose sur les liteaux
mon pôpa me grimpe les bottes
pendant que je fais de l’escalade sur le versant opposé
j’en ai aussi moins bavé pour rentrer les bottes. et ce, pour une raison toute simple, qui ne m’a pas percuté l’esprit pour les premières. la botte de paille a un sens. bin, oui, en sortie de botteleuse, les brins sont plus ou moins couché dans le sens de l’avancement de la paille dans la botteleuse et je ne faisais pas attention a ce détail et je me retrouvais donc a essayer de rentrer les bottes a rebrousse poil. et la, ça coince. par contre, si je me soucie de son bien être, que je la caresse dans le sens du poil, madame n’est pas contrarié et rentre quasiment toute seule. et que d’énergie économisée pour le clampin qui s’évertue a les faire rentrer dans le mauvais sens…
bon, des fois, ça marche pas… et faut pas me péter les rouleaux ! non mais !
donc après divers errements, afin de mettre en place la technique de la mort qui tue et des soucis d’emmêlement récurent de corde avec les poulies, on a quand meme réussi a torcher 4 rang. plus que 5 pour le lendemain.
le lendemain avant de commencer les nouveaux rangs, j’ai passé un coup de soufflette pour évacuer, la paille du toit. ça permettra en cas de pluie que ça ne reste coincé dans les liteaux car la paille mouillée, pour l’enlever par la suite…
on a aussi réglé définitivement le problème de poulie en éloignant les brins et en reprenant mon support pour hisser les poutre sur le toit. avant, tout était accroché a un mousqueton, ce qui faisait que tout les brins de corde se touchait, frottait et s’emmêlait très rapidement.
avec ce nouveau système, c’était bien mieux. ( la corde jaune permettait a mon père de redescendre la poulie facilement )
on a du faire des demi bottes pour chaque rang et on a pu tester notre cercleuse.
on l’a acheté pour les murs. dans l’idée, on aimerait compresser les bottes au fur et a mesure du montage des murs avec des sangles a cliquet et les cercler régulièrement afin qu’elle garde la compression. ça permettrait aussi de contreventer l’ensemble. m’enfin, c’est l’idée et les murs, on y est pas encore.
la, ça nous permet de bien recomprimer les demi bottes. car, on a beau tirer sur les ficelles comme un âne, les bottes ne peuvent pas avoir le même taux de compression que les bottes originales. avec la cercleuse, un coup de cliquet et elle moufte pas.
et on a fini, ( sur les rotules ) hier, en fin d’après midi, par agrafer le parepluie.
ce matin, j’ai fini de poser le litelage du toit sud et une subite envie de feignasser m’a pousser a buller cette après midi. des fois, ça fait du bien.
demain, fin du litelage, pose de ma dernière rive en zinc et tuilage de cette partie.
je voulais tuiler une fois que tout aurait été posé mais, avec une météo capricieuse, il me semble plus prudent de rendre étanche cette partie de maison. sans compter, qu’on aura pas a rebouger les échafaudages. et ça, c’est déjà un gros plus.
enfin, voila, la toiture ne sera bien sur, pas fini, a la fin de mes vacances mais, on y aura mis une bonne gifle. avec une météo plus clémente, je pense qu’on aurait presque pu finir sans la pose des tuiles. mais bon, allez, comme d’hab’, ça avance et c’est déjà ça.
et un grand merci a mon pôpa pour le coup de main et ses bonnes idées.
lundi, on a commencé par découvrir la protection hivernal. ( notez le beau temps, ça va pas durer )
Mardi, on est passé aux choses sérieuses. a savoir le montage des poutres sur le toit.
j’ai donc acheté le fameux moteur et son bras pivotant pour soulager madame… et j’aurais pas du. voila, ça, c’est fait.
et pourquoi donc ? et bien, l’ensemble est bien trop lourd pour mon échafaudage… arf !
a vide, ça va mais avec un poutre au bout du nez, ça me tordait le bout de l’échafaudage ou il était fixé de bien 5 cm. en ligne droite. alors quand on aurait fait pivoter le bouzin, ça l’aurait pas fait du tout… voila, voila…
le treuil électrique ? exit ! bon, bin, on retourne a notre bonne vielle poulie et on fera avec…
il a fallu tuner la première poutre pour pouvoir fixer les rives. j’ai donc doublé la pointe et le dessus de la poutre pour pouvoir visser les panneaux d’osb dans du solide.
puis après divers tâtonnement qui m’ont grandement énervé les nerfs, sur comment fixer la poutre, fixer le point d’attache permettant de la hisser, on a enfin trouver la technique qu’elle est bonne.
a savoir, deux anneaux d’escalade vissé par le dessus, pour la soulever
et un, boulonné sur la tranche qui sert pour la traction.
les cadenas ? c’est pour gagner de la longueur. avec les mousquetons du premier essai, c’était trop long et je ne montais pas jusqu’en haut. cela fait parti des choses qui m’ont légèrement énervé les nerfs. non, parce que je m’en suis, bien sur, aperçu, une fois sur le toit avec la poutre a 5 cm de son emplacement final… Grouumpfff ! +1 dans mon forfait beuglante. 🙂
le tout relié a une autre poulie et son point d’attache que je visse en haut du faîtage
qui me permet de monter la poutre sur le toit avec ce magnifique treuil, que Mac Gyver n’aurait pas renié
donc, pour résumer… Estelle hisse la poutre,
je passe sur l’échafaudage pour la faire pivoter
et une fois qu’elle repose sur le toit, je repasse sur le toit pour accrocher la poulie de traction et ensuite, hô hisse !
ça monte pénard, ça fait les bras mais ça monte sans trop se faire suer.
une fois en haut, une pige sert pour l’écartement des poutres et j’y visse la gueule, grave ! je redescend avec ma pige au niveau de chaque panne, vérifie l’entraxe et je la pointe. le tout jusqu’en bas. une fois aligné, je visse l’autre coté en remontant.
revenons a notre poutre de rive. ( la plus drôle )
la pose des rives ? heuuu… ce ne fut pas simple. j’avais bien prévu de poser l’osb avant le montage mais ça alourdissait grandement l’ensemble. j’ai donc préféré les fixer sur place. et je n’ai que deux bras… c’est ballot, non ?
il a donc fallu la poser a peu près en place et la fixer au serre joint pour pouvoir visser l’ensemble.
bon, ce fut sportif mais jouable. on passe a la rive de zinc. et la, pas de chance, les serres joints n’était pas assez long, donc impossible de les bloquer… +1 forfait beuglante !
Estelle m’a donc aidé de l’échafaudage pour le premier et a du monter sur le toit pour les deux autres. agad ! pour quelqu’un qui a la vertige…
elles sont boulonné avec des vis bac acier directement dans l’osb. ça fait beaucoup de vis mais vu la hauteur, ça évite que le zinc gondole.
et le résultat avec 3 longueur de posé. la dernière sera posé quand l’autre coté sera mis en place a cause de la découpe du faîtage. j’ai aussi posé les protections de bout de panne.
une fois, le coup pris pour la pose des poutres, ça se passe pas trop mal et même si c’est pas aussi rapide que prévu, ça avance et c’est le principal.
puis vendredi, Élodie est venu nous filer un coup de main.
et on a fini de poser les poutres du toit sud, vendredi au soir.
la v’la, en plein effort !
and the last poutre…
les poutres, c’est fait ! méthode de travail validé !
on passe a la paille. samedi matin, beau temps annoncé mais ça se gâte en fin d’après midi. bon… on verra bien.
Estelle en bas qui alimente en botte de paille et Élodie sur l’échafaudage qui les montent.
puis me les accrochent a l’autre poulie pour que je puisse les hisser en haut.
et la fin d’un suspens intenable arrive… ( pour moi, en tout cas… ) comment qu’elles rentrent les bottes ? t’en chie ?
et bien, ça va. les encoches, nickel. finalement, ce n’est pas la, que ça coince. de temps en temps en fonction de la botte, ça arrive a faire un bouchon de paille sur les cotés et j’arrive a en baver un peu pour la rentrer. il faut se la jouer un peu conan le barbare qui se serait coincé une roubignolle entre la paille et la poutre en lui tatanant grave la tronche mais une fois passé ce bouchon, ça rentre tout seul.
bon, ça descend pas tout seul malheureusement. après avoir essayer de pousser avec un liteau qui s’est avéré bien trop souple, je suis passé au chevron qui lui était trop lourd, pour finalement me les faire en mode varappe.
on a eu le temps de faire trois rang et le temps tournant au gris, j’ai préféré poser le pare pluie au cas ou.
grande idée car on a eu juste le temps de finir que se l’on prenait une bonne saucée. juste, juste…
une fois l’orage passé, on a commencé a poser le litelage pour bloquer le pare pluie sans pouvoir finir. une panne sèche de vis m’ayant obligé a aller en chercher avant la fermeture de bricomerlin et un orage récalcitrant a mit fin a cette journée de travail. de toute façons, tout le monde avait son compte 🙂
bon, une fois de plus, ça n’a pas été aussi vite que souhaité mais ça avance…
et aujourd’hui même prévision pour la météo qu’hier, donc, on remet ça.
et aidé de Stéphane, ça a pulsé ! on a torché le reste avant midi.
et la météo ne s’étant pas planté, on a une fois de plus réussi a poser le pare pluie et un début de litelage
avant the ultimate orage… cette secouée qu’on s’est pris… avec des vrai bout de grêlons dedans… taille œuf de pigeons. et qui c’est qui a flippé sa race pour son pare pluie tout neuf ? sur ce coup, on a apparemment eu de la chance car au nombre de pompier qu’on a vu passer devant la maison, on a eu droit qu’a un tout petit échantillon de l’orage et de ces grêlons.
voila, demain, je finis de poser le litelage pour pouvoir grimper comme un cabris sur mon toit et on déplace l’échafaudage pour s’attaquer au toit nord.
et pour finir, un grand merci a Élodie et Stéphane pour leur coup de main respectif. merci d’avoir fait le déplacement.
non, parce que, la, rainurer les bottes de pailles, ça rentre dans le top five des trucs qui m’auront méchamment pété les rouleaux. ( et la liste est disponible en 14 volumes, relié cuir pleine fleur )
c’est long. très long. c’est aussi très poussiéreux, pour les poumons et les yeux et je parle pas des démangeaisons sur mon corps d’athlète musclé de force brute. ( des années d’entraînement au kebab nutella, s’il vous plaît ).
donc, après les 270 bottes découpé, je confirme que le masque respiratoire ( qui tient chaud et démange ) et les lunettes ( qu’il faut passer a la soufflette pour faire partir la buée toutes les 5 min ) est obligatoire.
en gros, bien, bien, chiant et bobo les poignées. mine de rien, on pourrait croire que ça va tout seul, c’est de la paille, hein ?
certes mais, les deux cotés de la botte de paille sont différent en fonction du pliage de la tige dans la botteleuse.
il y a le coté brin de paille coupé, libre, cheveux z’au vent, qui respire et se fait ratiboiser les doigts dans le nez et le coté plié du brin, compressé, plié, qui est convaincu que se prendre un coup de disqueuse dans la tronche n’est pas bon pour son avenir et qui lui, résiste, le fourbe ! et même a la disqueuse et son disque avoyé, ça ne se fait pas tout seul. couplé au vibration, les poignées prennent grave leur mère.
m’enfin, en quatre jour de boulot, j’y aurais mis une bonne gifle.
je pense aussi avoir toutes la paille déchiquetée nécessaire pour les futures enduits terre. on doit en être a pas loin de 5 mètre cube.
ça, c’est le résultat de la pile de gauche sur la précédente photo. soit dans les 50 bottes
on a aussi pris le temps de tester l’entraxe choisi pour les poutre en i, soit 47 cm.
un centimètre de marge, c’est pas énorme mais, ça rentre sans trop forcer. les rainures facilitent bien sur, grandement la chose.
et pour finir, on a investi dans une nouvelle grue. bien plus modeste, il est vrai, mais elle devrait nous faciliter la tache et pas qu’un peu.
voila, demain après midi, je suis en vacance pour 3 semaines et le chantier toiture commence officiellement a partir de lundi. ( ce week end, on déménage béton man )
donc, si vous vous ennuyez, n’hésitez pas, j’ai du boulot pour vous ! 🙂
beaucoup de pluie et donc peu de boulot, du moins pas autant qu’on aurait voulu…
entre deux averses, on a quand même réussi a torcher les poutres en I du toit. enfin…
il ne reste que les poutres qui iront dans l’angle et que l’on fabriquera après mesure en direct live pour éviter les erreurs.
alors, construire ses poutre en I, ça fait économiser pas mal de thune mais c’est long. quand je pense qu’on a encore toutes celle du plancher… m’enfin, faire ça ou autre chose…
bon, malgré le mauvais temps, un toit, même bâché, permet de bosser quand même.
on a donc remis une couche sur les cloisons. Estelle a commencé a poser le litelage
et la première cloison… ça ressemble tout de suite a quelque chose… non ? il en manque encore ? rhôôô, z’êtes négatif…
a la rubrique recyclage, il y a ce foutoir.
toutes les chutes de poutre en I a re-découper pour pas gâcher et surtout pour fermer les pointes de poutres en i.
et dans la série, j’invente des mots et expressions, il y a les arrêts de paille.
mais, heuuu, c’est quoi donc un arrêt de paille ? et bien, la paille qui va être insérer dans les poutre en I va bien devoir être arrêté en bas des poutres pour éviter que le gravité fassent son œuvre. je vais donc visser ces fameux arrêt de paille ( marque déposé ) sur les flancs de poutre de chaque coté pour bloquer les bottes. a pas cher et surtout recyclé.
dans l’idée, ça va donner ça.
j’ai aussi fabriqué des échelles de toit. ça sera un peu plus maniable que ma grosse échelle en alu.
j’ai aussi fini de fixer l’échafaudage. j’ai donc découper deux longue perche que je visse a la charpente, ce qui me permet de bien rigidifier l’échafaudage. c’est nickel, ça ne bouge pas d’un poil.
et on a enfin validé notre système de montage des poutres en I sur le toit. ça vaut pas une grue mais ça fera l’affaire…
tout d’abord, les systèmes d’attache. les deux serres joints prennent en sandwich la poutre et ça ne bouge pas. ça, ça roule !
le montage au palan manuel, ça passe aussi.
par contre, il a fallu virer les cordes que j’avais mis en sécurité pour l’échafaudage. elle gênait de trop. de toutes façons, elle n’était pas indispensable, les perches étant suffisantes pour la rigidité.
puis une fois en haut, on l’a fait pivoter pour que ça repose en partie sur le toit.
pas mal, mais pas pratique. on a donc décidé de descendre d’un étage pour que les poutres soit plus dans l’axe de la pente
mieux, n’est t’il point ?
bon, dans l’idée, c’est valable. mais, vu que c’est madame qui va être chargé de s’occuper de cette tache, elle émet quelques objections.
premièrement, on va sûrement investir dans un treuil électrique car madame ne se voit pas tenir la poutre, la faire pivoter, et la diriger, le tout sur un échafaudage qui représente un endroit tout a fait saugrenu au regard de son vertige légendaire. bon, il est vrai que madame chipote, je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de problématique, la dedans… non, mais, franchement…
deuxièmement, il va falloir prévoir un système de traction de la poutre. une fois de plus madame fait la moue car elle n’envisage pas de pousser la poutre sur le toit. rhôôô, moi, je dis que c’est vraiment de la mauvaise volonté.
donc, va falloir cogiter pour trouver l’astuce qui permettra de tirer par le haut la poutre avant de la fixer. un treuil de bateau est dans les cartons mais reste a lui bricoler un support facilement déplaçable sur le toit. enfin, voila, ça devrait le faire mais ça risque d’être sportif.
et pour finir, je me suis lancé dans la passionnante aventure de la découpe des encoches de botte de paille. et la, je présage que ça va être méchamment long.
pour rappel, les bottes vont être inséré dans les poutres qui font la hauteur des bottes de paille ( 36 cm ). on a fait ce choix pour éviter une épaisseur de toit qui est déjà conséquente. on gagne 10 cm de haut. mais la contrepartie est qu’il faut creuser une rainure sur les quatre cotés de la botte pour qu’elle passe les coins de membrure des poutre.
on a essayé plusieurs technique pour faire ces rainures.
la tronçonneuse, efficace mais en version thermique, c’est quand même dangereux avec de la chiquette de paille a proximité. ça serait ballot de foutre le feu, non ?
en version électrique, ça doit être valable mais de toutes façons, c’est difficile de faire une rainure régulière.
le taille haie casse pas des briques. ça marche mais je doute qu’il survive a une utilisation prolongée. par contre, la rainure est plus régulière.
la grosse disqueuse marche bien mais bien trop lourde pour une utilisation prolongée.
and the winner is: la petite disqueuse avec un disque a rainurer que j’ai avoyé a la barbare pour que ce soit plus efficace
l’avantage est que c’est léger ( m’enfin, après quelques heures, c’est très relatif ) et que le disque est au bon diamètre pour faire un rainure régulière et a la bonne taille.
par contre, le masque et les lunettes sont indispensable.
et ça donne ça :
voila, y a plus qu’a espérer que ma disqueuse survivent aux 360 bottes que je dois découper… oui, oui, 360… oui, je suis motivé, non, j’ai pas le choix… et puis comme ça, j’ai déjà ma paille broyé pour mes enduits. recyclage, recyclage…
allez, le grand week end prochain, j’essaye de mettre une grosse gifle aux bottes de pailles et on voit pour améliorer notre système de levage des poutres.
y a pas a tortiller, je regrette pas le prix exorbitant que m’a coûté ma circulaire. Une journée de découpe d’OSB et elle en rigole encore.
dans ce tas se cachent tout le nécessaire pour les poutres en I du plancher.
et après avoir découpé de quoi faire les rives du toit qui seront recouverte de zinc
je me suis attaqué a la découpe du fond des poutres sur lequel va reposer les bottes de paille. visible sur la droite. le gros tas a coté, c’est ce qu’il reste a découper…
pour la découpe, j’ai écouté mon dos… vu qu’entre le boulot alimentaire qui a bien repris et la fabrication des poutres qui oblige a être plus ou moins penché, je morfle pas mal en ce moment.
je me suis donc fait une aire de découpe surélevé. et malgré une journée de boulot, nickel. pas de bobo. vous noterez qu’une fois de plus, la suprématie de la palette a encore frappé. ça sert vraiment a tout sur un chantier.
en passant, sans ma festool et son rail de la mort qui tue, c’est même pas la peine de tenter de découper tout ça. d’ailleurs a part, une scie a panneau, je vois pas trop comment faire un boulot équivalent.
ça, c’était samedi. aujourd’hui, repos pour la circulaire et les oreilles des voisins. et vu l’humidité ambiante, on s’est remis sur les cloisons de l’étage. et on a presque fini de poser tous les montants.
voila, cette semaine, si ça se décide a arrêter de flotter, on remet le couvert sur les poutres en I. il en reste plus qu’une dizaine pour le toit. ça devrait être bon pour le début de chantier mais j’aurais bien aimé avoir quelques poutres du plancher pour avancer, des fois qu’on torche le toit plus rapidement que prévu ( et si ma tante en avait, elle s’appellerait mon oncle 🙂 )