HAAhaaHa putain de toit… HAAhaaHa pauvre de moi… ( mode brassens off )

Veuillez, par avance, pardonner cet écart de langage qui dans la bouche de Brassens n’est rien d’autre que de la poésie comme on en fait plus, mais qui dans la mienne peut paraître quelque peu cavalière, voir au regard de mes antécédent, très très vulgaire mais qui a, le mérite d’exprimer de façon adéquate ce que je pense, au plus profond de mon petit cœur fragile, de cette étape de la construction de notre maison. et je suis poli. ou pas.

bon, ça y est, a part mettre un petit coup de disqueuse, demain, pour égaliser proprement la découpe des tuiles du coté noue, on peut considérer qu’on en a enfin terminé avec cette épreuve ( si, si ) qu’a consisté a mettre un toit sur notre charpente.

bon, on pourrait dire qu’on en a bavé mais que bon, c’est fait et qu’on peut passer a autre chose, non ? bin, non…

et oui, car si on se mange pas une tuile, couille, emmerde ( rayer la mention inutile ) dans les dents par semaine, on s’ennuie.
et vu que je déteste m’ennuyer, la dernière emmerde atteint des niveaux stratosphérique, pil poil situé sous le crash de la grue, l’année dernière.

et, c’est quoi donc, me direz vous ? et bien je me lance dans l’élevage de moisissure en milieu pailleux. agad, si je me démerde bien !

voila, voila…

ça se situe en bas de la noue et ça a du commencer a se mouiller quand il n’y avait que le pare pluie. je suppose que les orages de cowboy qui nous sont tombé sur le museau ont du submerger le parepluie et ça a du passer par en dessous. et quand je m’en suis aperçu, c’était déjà trop tard.

avec les tuiles, ça sèche un peu mais l’apparition de cette moisissure m’inquiète au plus haut point et je ne sais pas quoi faire.

car bien sur, c’est sur une des poutres dans l’angle et si je dois pouvoir virer la botte pourri, je ne pourrais pas en remettre une autre.

donc, voila, que faire, j’en sais rien. mais vous conviendrez avec moi qu’un langage très très grossier est parfaitement adapté a la situation, non ?

enfin, voila… allez, on passe a la fin de cette toiture.

on en était resté a la fin du parepluie.

j’ai fini de liteler le coté nord afin d’avoir accès au conduit de cheminée et au velux.

et on a commencé par le velux.

on commence par démonter la fenêtre pour n’avoir plus que le cadre

puis on pose les pâte de fixation

on met en place les liteaux sur le toit en suivant les instructions des schémas de montage digne du meilleur manuel ikéa en langue finnoise traduit du japonais lui même traduit de l’Érythréen ancien pour finir schématisé avec des dessins obscurs, en manuel de montage made in france.

puis on agrafe le parepluie au liteau

et on pose le cadre

on le fixe mais sans visser définitivement pour pouvoir l’ajuster par la suite

on remet la fenêtre…

et c’est la qu’on règle d’équerre le bouzin. une fois fait, on peut visser définitivement le cadre.

même si ce n’est pas obligatoire, on a rajouté le kit parepluie supplémentaire qui assure une meilleure étanchéité a l’eau mais aussi a l’air dans une moindre mesure.

cela permet de sécuriser le dessus du velux et le parepluie épouse tous les contours des liteaux. ça donne ça:

sur le dessus du velux, le kit comprend un genre de gouttière qui évacue sur les cotés, les éventuelles fuites.

le velux, ça.. c’est fait. au tour du conduit de cheminée.

j’ai commencé par découper l’ouverture un peu comme j’ai pu.

pour respecter la distance au feu de 8 cm nécessaire au conduit isolé, il a fallu que je découpe un bout des poutres en I

bon, c’est pas très propre mais ça sera recouvert par la suite donc, on s’en bat l’œil ! j’ai fixé aussi le support de toit du conduit. pour info, sur cet photo,  je m’est gourré, le serrage se met vers l’intérieur, sinon ça tape dans l’abergement poujolat qui vient par dessus.

je suis ensuite passé a la découpe du plancher intérieur pour mettre en place le support. the magic festool, a encore frappé !

j’ai réalisé des encoches dans le plancher pour que ça repose sur les solives et non sur le plancher. le tout pour compenser la hauteur des rails de fixations et qu’ils puissent se retrouver planqué sous le parquet par la suite.

et c’est la que ça s’est compliqué. normalement, on pose le premier conduit dans cette pièce et on la bloque avec des vis. on pose ensuite les conduits l’un par dessus l’autre.

oui mais j’avais un soucis de dimension de conduit. j’avais demandé a bigmat des conduits d’un mètre, dont un en inox inox qui coûte un bras. mais j’ai été livré en conduit de 1.35 m ( pour le prix du 1 m, quand même ) et mon inox inox en 1 m. ce qui fait que j’étais très juste pour avoir mon dépassement de faîtage obligatoire de 40 cm et je ne savais pas comment tout ça, allait tomber.

donc, dans le doute, j’ai préféré positionner le premier conduit en haut, surmonté de mon conduit inox inox, de régler la hauteur au dessus du faîtage puis après avoir fixer sans les vis le premier conduit en bas, on est remonté pour s’accrocher au conduit qui pendait du toit. mouaip… l’idée était pas mauvaise mais vindieu, on en a ch… car une fois les trois conduit superposé et prêt a être accroché a celui du haut, il a fallu les remonter de quelques centimètres pour pouvoir les bloquer. et c’est lourd, très lourd ! sans compter qu’il fallait plus ou moins viser avec un conduit de presque 4 mètre de haut. enfin, bon, on a méchamment transpiré…

le conduit haut..

et le tout monté, fixé.

et la sortie de plancher.

l’intérieur, c’est fait. passons a l’extérieur.

j’ai repris l’idée du kit velux et bricolé, par sécurité, un truc équivalent.

puis mis en place l’habillage. ( ne pas oublier le joint de silicone sur la collerette qui vient par dessus l’abergement. )

et voila, y a plus qu’a envoyer de la tuile !

j’ai d’abord tuilé le coté velux.

puis avancé le coté cheminée

et profitant du peu de place qui me restait coté cheminée, j’ai terminé bien propre le coté velux avec toutes ces passionnantes découpes de rien du tout qui sont obligatoire pour avoir une jolie toiture

et le velux qui est pas trop mal intégré au tuile. je m’attendais a pire…

puis coté cheminée, j’ai posé les tuile en descendant. pas super pratique mais jouable. par contre le conduit de cheminée est moins propre, niveau intégration. mais bon, pas le choix. dommage…

au programme, mesure sur place, découpe et collage des petit morceaux de tuile avec de la colle spéciale fait pour.

une fois terminé, j’ai posé les échelles de toit pour pouvoir faire mon arretier.

puis mise en place de mon closoir

et tuilage dans la foulée.

sans oublier une chouille de colle sur le trou de fixation et sa vis pour assurer une étanchéité totale

et… ça roxxe du poney de l’espace !

allez coté sud maintenant.

j’ai recommencer ma noue car, je m’étais complètement planté. mal fait et pas a la bonne dimension. voila, voila… une calotte ? bon d’accord.

j’ai recyclé mes chutes d’OSB pour faire le fond de noue

puis après avoir fabriqué des patte de fixation avec des bout de feuillard riveté, j’ai posé les noue en zinc. elles ont un recouvrement de 30 cm, ce qui est plus que raisonnable. par contre, ça gondole un peu, j’ai du forcer comme un âne pour les rentrer mais bon, je pense pas que ça pose problème.

et pour finir gogogadgetautuilage.

pareil que l’autre coté. un coté facile avec de la place pour bouger

et l’autre coté, plus compliqué surtout au niveau de la pose de la rencontre ( pièce qui chapeaute l’angle )

et le boulot de découpe final d’aujourd’hui.

voila, mis a part mon problème de moisissure, on est quand même soulagé d’en avoir fini. on pensait pas mettre autant de temps… bon, c’était pensé pour travailler avec une grue qu’il a fallu remplacer par des poulie et de l’huile de coude, ce qui forcement va beaucoup moins vite, mais bon, quasiment une saison complète… et heureusement qu’Élodie, pierre louis et les autres se sont dévoué pour nous filer un coup de main sinon, on aurait peut être pas fini.

physiquement, ça aura été épuisant. mes genoux ont méchamment morflé malgré les genouillère intégré au fute de travail et je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai monté et descendu cette foutue pente de toit. je n’ai pas eu le temps de faire du vtt, cette année mais je pense que musculairement, les guibolles n’ont rien perdu au change.

allez, une fois notre problème réglé, on pourra passer a autre chose.

sinon, au rayon des petites choses sympa, on a deux squatteur officiel.

la première et la plus originale qui trouve nos rampant de l’atelier a son goût:

et le deuxième, le grand gagnant du concours « devient le chat officiel de la maisonnée » :

et je peux vous dire qu’il a tout compris a la vie, le lascar. une vrai machine a ronron doublé d’un aspirateur a caresse. feignasse va !

 

L’hiver peut se pointer, même pas peur ! ( a moins qu’il vienne avec chuck norris, bien sur… )

Ce week end, fin du conduit de cheminée.

Au menu solin et enduit partiel.

Le solin, cette fois ci, je l’ai acheté. A 10 € les 2 mètres, ça valait pas le coup, de se faire suer.

Cette fois ci, j’ai même pas tenté la soudure en altitude. Sur le plancher des vaches, c’est ach’t mieux.

Les dents de requins servent a faire corps avec l’enduit

Vérification et satisfaction de ne pas s’être planté 🙂

Puis enduit de chaux aérienne ( y a pas mieux pour la tenue et l’élasticité ) pour l’étanchéité finale qui va donc se loger dans les dents de requins, le tout, en équilibre précaire

Suivi de l’enduit du reste du conduit. Notez l’air extrêmement sérieux qui sous-entend, que l’enduit a plutôt intérêt a tenir sous peine de représailles immédiate.

Vous noterez aussi les pieds de poteaux que j’ai scellé en attendant de réduire le poids du chapeau ( mais on en recausera )

Scellage de la trappe de ramonage

Et bouchage du toyo de conduit de cheminée

Et puisque je suis malheureux, si je fais pas de connerie, v’la celle du week end ! Cherchez l’erreur…

Qui a dit que ça penche a gauche ? rhhôôô l’autre, voit le mal partout ! chipoteur, va ! 🙂

Parlons maintenant du chapeau de cheminée, conçu pour chuck norris car seul chuck norris peut le soulever. Bon, j’ai vu costaud, très costaud. Et je vais donc devoir le refaire car le soulever, oui, mais a 7 m de hauteur et a bout de bras, en équilibre sur une échelle, seul chuck norris peut le faire ( chuck norris peut tout faire )

Et parce qu’il faut pas gâcher du temps précieux, j’ai coupé un peu de bois pour donner a manger a la cuisinière. Y a bien 1 mois d’avance, la ! une semaine ? deux jours ? quand même pas !

Et pour finir, en faisant l’enduit, v’la ce que j’ai trouvé. Un papillon de nuit, en tenue de camouflage. Tellement efficace son camouflage qu’il a failli se prendre une truelle d’enduit sur le coin des antennes. Je sais pas s’il est comme ça d’origine ou s’il s’est adapté au support ou qui crèche mais c’est bluffant !

Et dans la série, les insectes zobarouïne, la punkus-balais-de-chiottus ! Je la trouve géniale cette chenille ! Tu la monte sur perceuse, tu peux décaper de la ferraille 🙂

Abergement de cheminée et encore un peu de béton.

Samedi, après avoir enfin reçu, le détendeur qui va bien, pour mon fer a souder, j’ai mis en place l’abergement.

Alors, les pros soudent sur le toit. Bon, bin, hein, je suis pas pro 🙂

Mais j’ai essayé quand même. J’ai tout bien fait, comme pendant ma formation… sur un établi… a plat…

Sur le toit avec une pente de 45 °, ça change pas mal de chose. Isaac Newton n’est pas mon ami et sa théorie sur la gravité s’est parfaitement vérifié…

A cela, se rajoute que les tôles ne sont pas bien droite et ne plaque donc pas correctement et vous avez de quoi énerver un moine bouddhiste sous valium, alors moi… 🙂

Pis, ça m’a gonflé ! Donc, on redescend le bouzin et soudure a plat ou tel le newton de base, je peux me prendre une pomme sur la tronche mais ou l’étain pour la soudure ne se borne pas a remplir mon chéneau sans même essayer de s’accrocher un tout petit peu a mon zinc.

Avec des serres joints pour bien plaquer les morceaux ensembles, c’est ach’t plus facile.

Puis après avoir soudé les deux cotés, j’ai remonté le tout et la, par contre, obligé de souder le dernier morceau en hauteur. Pas simple…

Des soudures a faire mourir de rire, mon formateur zinguerie 🙂 mais j’avais prévue un bon recouvrement, ça ne devrait donc pas poser trop de problème. J’espère…

Et avec les tuiles… la partie basse est juste, juste, limite trop courte mais une fois de plus, ça devrait le faire.

Reste a mettre en place le solin et découper les tuiles de droite. Je m’en passerais mais ça fait vraiment pas beau…

J’ai fabriqué aussi mon chapeau de cheminée. A 50 € de moyenne, ça motive pour se l’autoconstruire.

Un petit coffrage, un peu de béton et roule !

Les ferrailles qui dépassent des pieds vont servir a rentrer dans les pieds qui seront scellé sur le conduit.

Et pourquoi que c’est fait pour ? Bin pour pouvoir enlever le chapeau et faire un ramonage en règle.

Pour l’instant c’est pas trop mal. Le seul problème vient peut être du poids du bestiau, j’ai peut être vu un poil grand et épais. ( 50 x 50 x 5 ) ça risque de faire lourd, très très lourd a monter sur le toit… si, c’est vraiment trop lourd, j’en referais un, ayant suivant un régime slim fast.

Et pour finir, une petite longueur de béton…

Le week end prochain, je finis le conduit. Comme ça, on en parle plus et je me remet sur le béton dans la joie et la bonne humeur.

Le conduit de cheminée de l’atelier, suite…

Vu que j’étais en panne de matière première pour le béton et que je n’ai pas eu le temps d’aller en chercher, le tout doublé d’un thermomètre encore bien au dessus de 30 °, j’ai laissé tomber le béton et décidé de mettre un grand coup sur le conduit de cheminée ( Et puis, par chez nous, ça commence a cailler vers fin septembre, alors faut pas trop trainer… ).

Donc samedi, découpage de l’abergement dans mes tôles de zinc de récup’.

Puis traçage et découpe avé les gants, obligatoire après 3 ou 4 coupures…

Pliage avec ma plieuse de compét’ que même les pro, ils en ont pas une, comme ça 🙂

C’est un peu bosselé, j’en convient mais c’est pas trop mal quand même et fera le boulot qu’on lui demande donc…

Les partie supérieurs et inférieurs. Facile… mais on passe aux cotés et la, ça se complique un peu, surtout si on réfléchit pas. ( Qui a dit comme toi ? 🙂 )

Alors je trace, je découpe, plie, tout bien nickel et je monte sur le toit pour vérifier mon travail… Heuuu, y a un organe reproducteur masculin dans le potage… a moins d’avoir une toiture plate… une buse, une bonne grosse buse… j’ai juste oublié l’angle de mon toit… je sais, j’ai honte…

Bon, bin, rebolote avec un angle adéquate, cette fois ci…

Mieux, non ?

Et le résultat…

Avec le coté foiré, faut t’y pas être un âne…

Le tout n’a pas encore été mis en place et soudé car j’attends le détendeur qui va bien pour mon fer a souder de zingueur. Pour le week end prochain, si tout va bien.

Dimanche, le toyo de la cuisinière et son passage de porte.

Découpe de la porte.

Puis habillage en zinc du coffre et perçage pour le passage du toyo.

Remplissage a la laine de roche ( merci Norbert 😉 ) et fermeture de la boite.

Puis mise en place du bouzin.

Une fois rhabillé avec son OSB et avec son étendage a torchon.

Et l’autre coté. Le té permettra de nettoyer un coup et surtout de vérifier que ça condense pas trop. Au pire, je lui referais un coffrage isolé, si ça ne convient pas.

Perçage de la trappe de ramonage. Je me suis fait suer, je vous dit pas. Les alvéoles étant remplie du ciment, qui se cassait la gueule lors de la pose, du coup, j’avais un paroi de 5 cm d’épais a percer…

Finition tout en délicatesse et retenue.

Et mise en place.

Et le résultat final. Y aura plus qu’a passer une couche de peinture sur la porte, enduire par dessus et boucher les trous.

Et puis.. C’est tout. Dimanche après midi, baignade dans l’Ain. Vivement qu’on ne fassent plus que des baignades dans l’Ain tous les week ends… dans deux, trois ans, peut être…

le conduit de cheminée de l’atelier.

Dimanche repos mais lundi, j’ai commencé le conduit de cheminée avec les boisseaux que Norbert ( paille haut jura ) m’a donné. ( re-merci 😉 )

Bon, bin, c’est une saleté a monter, je vous dit pas. Pas tellement les boisseaux mais alors le mortier… rognutudju !

Faut qu’il soit élastique et a la chaux. On m’avait dit qu’on pouvait les monter au ciment, bin, compte la dessus et boit de l’eau !

De la chaux et liquide mais pas trop élastique. Sinon, ça se casse la gueule dans les alvéoles et ça ne tient pas. Bien pénible quoi !

J’ai commencé par découper la « trémie » puis détuilé le nécessaire et coupé le bout de liteau en plein milieu.

Puis montage… Application de la chaux a la main car a la truelle, c’est pas pratique. Bon, ça mange les mains, mais c’est plus précis.

Mon royaume pour un escalator !

Passage de trémie.

Encore plus drôle, a monter sur le toit !

Monte le mortier…

Redescend le mortier et monte le boisseau, on s’éclate, c’est fou ce qu’on se marre !

Et le dernier boisseau, avec un bricolage pour mettre deux tuile qui aurait du faire le chapeau. Mais j’ai finalement abandonné ayant une confiance plus que limité dans le bouzin, c’est une coup a se prendre une tuile sur la gueule au moindre souffle de vent.

Puis me restant du mortier, j’en ai étalé une partie sur les boisseaux pour pas gâcher.

Reste a faire, l’abergement, la pose de la trappe de ramonage, le perçage pour le tuyau et l’enduit de corps et de finition. Le plus gros est fait.