Et la lumière fut ! difficilement mais elle fut quand même ( et c’est même pas un poisson d’avril )

bon, bon, bon… ça marche, c’est le principal, hein ? certes, mon capital capillaire en a encore pris, un méchant coup mais le résultat est la.

alors, a la demande du comité de rédaction et d’éthique de l’amicale des chrétiens de gauche, unijambiste de la jambe droite et pour éviter d’exploser mon quota annuel de gros mot, très très vulgaire, je remplacerais l’expression du fond de ma pensée par des métaphore cromignone-crochou, quand je parlerais de cette grande aventure qu’a représentée la réalisation de l’électricité dans notre maison.

pour résumer, ça m’aura bien, bien, cassé les gaufres au miel cette petit poney d’électricité de mes arcs en ciel.

même si j’ai fait l’électricité de l’atelier, il y a 3 ou 4 ans, j’ai carrément tout oublié et j’ai du  passer une matinée a ré-essayer de piger, comment marchait les va et vient. ( mon enfer personnel ) non, on ne rigole pas et oui, c’est pas une blague. je pigeais le schéma théorique mais le mettre en pratique, c’est une autre histoire.

finalement, bernard et manu sont venu a mon secours pour m’expliquer comment câbler en situation réelle, tout ce bisounours.

pour les croissant au beurre comme moi, j’ai fait un petit montage sur cette photo. si ça peut aider… bien sur, pour tout ce qui venant de ma personne et touchant a l’électricité de prêt ou de loin, c’est a prendre avec des pincettes et c’est peut être pas la bonne technique. en tout cas, chez moi, ça marche.

je sais que ça peut paraitre simple pour beaucoup mais je trouve vraiment le cheminement tordu et c’est surtout le nombre de gaine et de fil qui partent, repartent, pas tous de la même couleur, qui sont nécessaire pour un simple va et vient, qui m’ont foutu dedans et laisser comme deux rond de flan, pendant une matinée complète devant mon beau et clair, schéma théorique. bon, une fois qu’on a comprit le raisonnement et qu’on se concentre, on y arrive mais… j’ai vraiment eu l’impression d’être le dernier des fraisier a la chantilly

par exemple, sur cette photo, on se retrouve avec deux gaines pour trois fils, qu’on ne peut pas regrouper car il vienne et reparte pas du même coté…

pareil pour l’autre interrupteur mais avec deux fil noir et un orange.

et le seul fil orange qui va vers le boitier DCL ( luminaire ) qui lui même est rejoint dans ce boitier par une autre gaine venant du boitier de dérivation avec le fil neutre et la terre.

boitier de dérivation qui se transforme vite en un beau roudoudou a la noix de coco. boitier de dérivation qu’il faut placer au meilleur endroit, en vue d’éviter de gaspiller du câble inutilement, vu le nombre d’aller retour fait par les fils.

tu rajoute la dessus, la difficulté de placer correctement les innombrables gaines pour éviter de se faire suer par la suite lors de la pose du parquet et tu deviens vite un junkie a l’eferalgan 10000.

pareil pour les boitiers de dérivation, finalement, y a en partout. presque un, par pièce. qu’il faut savoir placer, une fois de plus, au meilleur endroit pour économiser le câble.

au final, ça fait méchamment fumer les boyaux de la tète.

les interrupteurs simple sont plus facile a câbler car il n’y a pas de navette donc moins de gaine mais vu mon niveau, le risque de gouragement est quand même grand.

on rajoute, la dessus, le fil blindé et sa mise a la terre sur chaque fil de phase et tu peux prendre rendez vous avec les gentils monsieur habillé en blanc.

pour le branchement de la terre du fil blindé, j’ai utilisé une bête cosse. c’est ce qui m’a paru le plus simple.

le tout étant renvoyé dans le boitier de dérivation et branché sur le fil de terre avec un connecteur rapide. quand il y avait plusieurs fils ( plus de deux ) je regroupais les petits fils dans un embout de câblage de la taille adéquate, permettant de rentrer dans les connecteur rapide ( jusqu’à cinq par embout ), une petit sertissage a la base et je pouvais les rentrer en force. quand il n’y en avait pas plus de deux, en repliant le fil pour le rendre plus rigide, j’arrivais a les rentrer puis a les bloquer en insérant le fil de terre par dessus.

pour le branchement compteur, j’ai repris en partie et adapté l’idée du blog Ti an tri femoc’h Bihan

une cosse et un coup de scotch pour protéger et limite le risque d’arrachement, permettant de rallonger avec du fil a la bonne taille puis branchement dans un connecteur rapide.

une fois le connecteur plein, ça repart vers le bornier de terre du compteur.

pour la partie salon cuisine qui est grande et ouverte, on a été obligé de passer par les télérupteurs qui permettent d’avoir plus de deux point d’allumage. il était prévu au départ  trois point d’allumage mais après réflexion avec madame et plus de confort, on a décidé d’en rajouter un, au milieu, sur un poteau.

pour éviter d’avoir un boitier tout moche en saillie, j’ai intégré le bouzin dans le poteau.

un petit coup de festool powâââ pour faire une rainure bien droite et a la bonne profondeur

puis dégagement au ciseau a bois et scie cloche pour l’emplacement du boitier

et mise en place de la goulotte et du boitier

j’ai laissé une petite marge pour pouvoir recouvrir la goulotte avec une languette de bois, après le passage du consuel.

pour le branchement, la, par contre, c’est relativement simple mais qu’est ce que ça consomme en câble… j’ai dans les 150 mètre de câble, juste pour relier les interrupteurs entre eux pour trois circuit d’éclairage.

on reprend, un peu le principe des prises électrique. toujours en choisissant le cheminement le plus court, on prend un point de départ.

et on branche en série jusqu’au compteur.

la plus grosse difficulté étant de ne pas se planter et de mélanger les fils, avec dans mon cas, trois circuit d’éclairage a brancher cote a cote.

et tu pense bien que bibi a bien bossé… haaa, ça marchait, ça, oui… mais pas vraiment comme je voulais… et la, pour retrouver le bon fil… mouHAhaHAhaHAha. crème glacé de cassonade a la morille ! bien deux heures pour tout débrancher, rebrancher et re tester avant de trouver le bon branchement. on parle des fils que j’avais mal enfoncés et qui se sont déconnectés en fixant l’inter sur le boitier. bah, pourquoi, ça marche pus ?

bon, la, c’est un peu de ma faute, j’ai pas été assez soigneux en repérant tous les fils et j’ai bêtement perdu du temps.

la ou, c’est un peu coton, c’est le branchement au compteur. y a pas mal de fil et 6 connecteur par télérupteur. mais, la, le schéma est assez clair pour pas se planter.

puis, je me suis occupé des douilles DCL ( douille de chantier ). soit on les connecte en direct

soit on utilise le petit connecteur fourni pour faire une rallonge et permettre a l’ampoule de pendouiller.

pour info, ça se présente comme ça.

on déboite le cul ( pardon, la fraise tagada ) de la douille

puis on vire les tiges métalliques qu’on remplace par les fils électriques

et on connecte au bornier de l’autre coté.

ces carambars de douille DCL m’auront quand même occasionnée une demi journée de recherche de panne a cause d’une douille défectueuse qui faisait sauter le disjoncteur des que je mettais l’inter en route.

ça m’aura bien gonfler les brownies, obliger de démonter tous les boitiers et interrupteur, rouvrir tous les boitiers de dérivation et reprendre tous mes branchements et cheminements de câble… pour rien. et je m’étais même pas planter en plus. groumpff !

pour les éclairages extérieur, et vu que j’avais pas vraiment prévu l’affaire, j’ai du faire une belle rainure dans mon enduit tout beau, tout neuf. pas dramatique, on rebouchera quand on fera la couche de corps intérieur et avec la couche de finition, on y verra que du feu.

pour finir, le compteur qui affiche complet. ça fait déjà beaucoup de fil mais en rajoutant les fils de terre des câbles blindés, ça déborde !

c’est pas super propre, j’aurais bien aimé avoir un câblage plus propre et clair mais arrivé un moment, on peut plus faire grand chose tellement, il y a de fils… bon, c’est pas fait pour être visible mais ça aurait fait plus propre pour le consuel, même si ça n’a pas d’incidence sur la qualité du câblage.

bon, voila, c’est fait, j’en ai petit poney grave mais ça marche et je peux passer a autre chose.

vrai de vrai, j’ai pensé électricité et même rêvé ( si, si… ) non stop pendant ces deux mois et demi et ça m’aura bien bouffé le moral, cette chouquette. finalement, y a rien de physique mais au niveau des nerfs, ça use de trop.

m’enfin, bon, j’ai un mois avant de jouer de la mini pelle pour mon tout a l’égout et je vais surement me détendre en faisant un peu de menuiserie. escalier, rambarde de mezzanine, meuble de cuisine. je me tâte.

4 commentaires sur « Et la lumière fut ! difficilement mais elle fut quand même ( et c’est même pas un poisson d’avril ) »

  1. Oï, je compatis pour les va-et-vient… Je n’ai pas ton aversion des circuits électriques, je comprends à peu près comment ça marche et je m’en tire pas trop mal mais les va-et-vient… ça rentre pas. A chaque fois je suis obligé de les câbler avec le schéma sous les yeux, et encore, en tirant la langue et en suant à grosse gouttes. Les va-et-vient c’est de la merde.
    D’ailleurs chez moi j’ai lâchement trouvé une solution en ne mettant un va-et-vient que sur une seule ampoule…

    1. ha mais on a simplifié a mort et je n’ai finalement, que 4 va et vient. bon, c’est 4 de trop mais a certain endroit, tu peux pas t’en passer.
      perso, je comprenais le schéma théorique mais pour le mettre en pratique…

  2. bravo !!
    une étape de plus en moins..

    Juste en passant, si tu manques de place dans le tableau (les 20% de réserve), tu peux toujours déplacer les 2 prises du tableau à l’extérieur. Po à 3 m hein, mais à proximité immédiate c’est autorisé et ça libère 4 modules.

    allez bon courage pour la suite

    1. tiens, ça, je savais pas. pour l’instant, j’en aurais pas besoin mais a l’avenir, ça peut toujours servir !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *