Alors, cette baraque ? content ?

avant de remettre a jour le bouzin, on peut quand même causer de la maison dans son ensemble, son efficacité énergétique, la qualités de vie qui ressort du fait de l’habiter et le ressentie générale de son autoconstruction ( et je vais être très franc sur ce point )

alors, alors… avec presque 6 ans de recul, maison efficace ? Hooo que oui !

pour rappel, la maison fait 170 m2 habitable et quelques 300 m3 de volume ( je sais, c’est beaucoup trop mais on en recausera )

l’hiver, avec un simple insert ( le gros modèle quand même ) on tourne a 6 stères de bois pour tout l’hiver, en chauffant aussi l’atelier. donc question efficacité et économie, y a pas photo ! en achetant la stère de bois a 40 € ( non, parce que l’affouage, c’est fini, plein le biiiip ) on arrive pas a 250 € de chauffage par an. comme dirait un bellâtre ricain, woôol else ?

l’été, en aérant au max, la nuit, on a eu sur les dernières canicules, 15 ° de différence ou comment se demander, si on a pas oublié d’éteindre la clim’ en partant alors qu’on en a pas.

donc, efficacités énergétique au taquet et on en est plus que content. ce qui confirme donc, que si y a du pognon a investir pour l’écologie, c’est bien dans l’isolation des bâtiments et des passoire thermiques. de l’emploi et de l’économie. mais bon, je dis ça je dis rien, y a qu’a voir le résultat des dernières élections…

passons au chapitre, qualités de vie. alors, c’est cool. forcement, une grande maison, c’est bien. mais les enfants grandissant, je me dis que plus petit, ça nous aurai couté moins cher en argent et en temps.

mais être a l’aise, surtout après les confinements récent, je pense qu’on a été riche de qualités de vie, par rapport a bien des français.

donc, ça aussi, pas trop a se plaindre, on est un peu des bourges de l’habitation 🙂

donc, donc, super positif cette aventure, nos choix, cette idée d’autoconstruire notre maison ? mouiiiii, bin, mon cœur balance. ou pas.

depuis, le début de ce blog, je me suis fait un point d’honneur a ne pas raconter de craque, de ne pas, me la jouer dédé la bricole, a qui tout sourit et de dire ce qu’on faisait de bien, de correctement, de top moumoute ou carrément, je m’autoroulerais une pelle si c’était possible mais, j’ai toujours aussi raconté les galères, les bêtises, les conneries, les idioties a s’autobaffer, facon bud spencer ( et je sais que ça vous a fait marrer une paire de fois, ne niez pas, bande de sacripan ) car j’ai toujours pensé que le tourner de façon idyllique était néfaste pour déjà, mon honnêteté mais aussi pour ceux qui me lisait et qui aurait pu penser que l’autoconstruction, c’était finger in the noise. car, non, spoiler alert, ça ne l’ai pas.

car, c’est officiel, avec la fin de la fabrication du parquet et sa pose au RDC que je viens de terminer, avec l’aide de madame qui en a fabriqué la moitié, ( enfin presque, reste a poncer et vernir ) , j’en ai officiellement plein le cul de cette baraque. car oui, c’est le terme technique.

des petites troubles digestif ? une constipation passagère ? construisez votre maison, vous aurez un transit nickel, tellement vous allez en chier.

cette maison est devenu pour moi, une purge sans fin, mon sacerdoce, mon chemin de croix et le résultat d’un karma hautement merdique. j’ai du être testeur de rouleaux compresseur sur chaton crôôômignon dans une vie antérieur ou électeur de macron pleinement satisfait de sa politique. pire ! jeune avec macron ! et la, je mérite en plus de la maison, de remplacer les chatons sous le rouleau compresseur

mais, mais… de quoi qui cause ? elle est bien cette maison ou pas ? a comprend plus…

mais oui, elle est bien cette maison mais en 15 ans, j’ai pris 2 x 2 semaines de vrai vacance et c’est tout. le reste du temps, j’ai travaillé. travaillé pour payer les factures dans un métier, réputé pour être tout sauf reposant et travaillé sur cette fucking maison. tous les après midi, en plus du travail alimentaire, du temps ou il fallait la finir pour rentrer dedans et travailler tous les week end, tous les confinements, les chômages partiels sans cesse, sans arrêt, sans repos. et le tout pendant 15 ans.

mais fait donc une pause, bougre d’âne ! dame Estelle me le dit souvent… mais ça n’est que reculer pour pas mieux sauter. faut bien la finir un jour, cette maison et plus on met de temps a la finir moins vite on peut retourner a une vie normale, a base de, qu’est ce que t’as fait ce week end ? je suis aller me baigner, faire du vélo, fait la sieste, de la moto, vu des amis, la vie quoi… et toi ? j’ai fabriqué mon parquet, réparer le mur, souder les gouttières, etc… etc… etc… et quand je regarde l’encyclopédie des choses a faire, ( 17 volumes, relié pleine peau d’autoconstructeur ) j’ai envie de me mettre tout nu et de courir les joyeuses a l’air en hurlant comme un fan du tour de france ( ça faisait longtemps, tient ! -:) )

alors, pour arrêter de faire ma pleureuse, oui, on est très content de la maison, heureusement sinon, je me serais flingué. oui, on est fier d’avoir fait ce que l’on a fait car c’est un truc de taré. oui, on a rencontré énormément de personnes formidable qui nous ont aidé, sans rien demander en retour mais trop, c’est trop.

alors, c’est surement un peu de ma faute en tant qu’auteur des plans et une maison plus petite nous aurait occasionné moins de boulot… mais que voulez vous j’étais jeune, fougueux et un peu con ( surtout con d’avoir eu cette idée ? )

donc, pour être franc, chère lectrice, cher lecteur et potentiel futur autoconstructeur… réfléchis y, a deux puissance 17000 fois avant d’y aller avec ta bonne humeur et ton courage indéfectible.

c’est jouable mais au détriment de ta vie familiale, sociale et un peu beaucoup de ta santé.


hé hô, et moi ? je peux causer dans le poste aussi ? lâche ce clavier, vilain garnement, lâche ! mais heuuu… c’est mon jouet !

heuuuf… dame eftelle fouette donner fon afis, elle m’a delifatement sufferer de laiffer le clafier, hiftoire de fous donner fon afis, donc fu que tiens a garder les felques dents qu’elle a gentiment efargné, je lui fede la place grafieusement

Chers lectrices et lecteurs, à l’occasion de cet article, je viens mettre mon grain de sel en tant qu’auto-constructrice, épouse, mère de famille, photographe, intendante et maitre zen quatrième dan pour supporter l’ours mal léché qui me sert de mari.

Quand nous nous sommes engagés dans cette aventure, nous étions très loin de nous imaginer le nombre d’années que nous allions consacrer à la construction de l’atelier et de la maison afin de vivre plus, en accord avec nos convictions.

Comme vous pouvez, vous l’imaginer, mon regard sur la maison est différent. En tant que mère au foyer pour m’occuper des enfants, l’auto-construction de notre maison s’est ensuite tout naturellement ajouté, avec la charge de travail que cela représente car pour moi, il a toujours été impensable de laisser Patrice se taper, tout le travail.

Comme Patrice, il m’est aussi arrivé d’être fatigué, de ne pas avoir envie de travailler, de me sentir usé corporellement parlant, sans parler des douleurs lié aux travaux (ex : tendinites, courbatures, ….)

En tant que femme, il n’est pas toujours facile de concilier la vie de famille, l’intendance, faire les photos, le jardin et le chantier. Il faut être à la fois très organisé, ne négliger personne, se serrer les coudes dans les coups durs et connaitre ses limites pour ne pas tomber dans le surmenage physique comme intellectuel . De plus, il est important de savoir s’octroyer des moments de repos et aussi de plaisirs (se promener, faire des activités avec les enfants, jardiner, voir des amis, …).

Revenons à la maison, côté qualités de vie, il n’y a pas mieux, les pièces sont spacieuses et on ne se marche pas dessus. J’aime beaucoup la grande pièce car elle est très conviviale. Par exemple, quand on est à la cuisine, on n’est pas isolé des autres personnes qui sont dans la salle à manger ou au salon. De plus, la baie vitrée et la porte vitrée nous font profiter de la vue sur le jardin.

Pour chauffer la maison et l’atelier, nous utilisons très peu de bois (6 stères) et en été la maison garde très bien la fraîcheur après l’avoir aéré la nuit et tôt le matin.

La maison comme l’atelier sont très sain, je n’ai plus les problèmes d’allergies que j’avais avant, dans nos précédents appartements. L’humidité s’évacue directement à travers les murs qui respirent, ce qui assainit grandement la maison. Nous avions prévu une VMC couplée au puits canadien mais je ne pense pas qu’on le fasse un jour, les murs restent bien secs même dans la salle de bain.

La seule chose que je reproche à la maison, c’est la mezzanine en hiver, à cause de la convection, qui provoque un flux d’air froid. Quand on est dans le canapé on est toujours obligé d’avoir une couverture sur les jambes.

En conclusion, je suis très contente de vivre dans notre maison et quand je regarde tout ce que nous avons accomplis, j’en suis très fière même si elle n’est pas finie ou parfaite, c’est la notre.

N’oublions pas non plus, tous les gens qui sont venu nous aider en nous enrichissant de leurs savoir et que nous n’aurions sans doute jamais rencontré autrement. Merci à eux.

Et pour finir, je ne peux ne pas vous quitter sans une parenthèse sur le jardin car pour moi, pas de maison écologique, sans jardin bio. Même si je suis la seule à jardiner à la maison, le jardin m’aide à me vider la tête, à ne pas penser tout le temps a la maison et cerise sur le gâteau, il nous permet de manger plus sainement.

Ayé, tu peux revenir et relire l’intégralité du blog, si ça te chante, grand fou, va ! et descend un peu la page, y a du nouveau !

si, si, je sais que t’en meurent d’envie, espèce de masochiste !

moi qui, t’entendais hurler a la mort depuis des années devant le désastre de l’abandon total de ce blog, j’ai enfin remis d’aplomb le bouzin, refait les peintures, me suis cogné dans les 400 post a la mano, remis chaque photo la ou elle devrait être, corrigé quelques fautes d’orthographe ( mais il en reste, un jour, peut être… ) et le tout, pour tes beaux yeux larmoyant devant tant d’abnégation de ma part. je sais, chuis un fou mais que ne ferais je, pour toi, chère lectrice et cher lecteur ( si t’es encore la )

alors tu vas lâcher tiktok et instagram, te réabonner au flux RSS ( car c’est comme ça que marche internet, le flux RSS foutre dieu ! ) et préparer le seau de pop corn pour les futurs post de mise a jour des presque 6 ans d’absences.

car, non, je ne me suis pas arrêté, mam’ estelle, point non plus et non, la maison est par encore finite ( la sale garce ) mais par contre, on a plein de chose a raconter et je m’engage a voter pour un troisième mandat de macron si je ne m’en occupe pas rapidement.

donc, vu qu’il m’a fallu 2 semaines de vacances en y consacrant pas mal de soirée pour finir la rénovation, fait pas cuire les popcorn de suite mais garde les, sous le coude. on sait jamais !

et pour ce retour, qui de mieux que mon vieux pote !

Pose des gouttières définitive et rattrapage d’enduits

Maintenant que l’évacuation d’eau de pluie est posée, faudrait voir à remplacer mes superbe chutes de gaine électrique en plastique massif et d’un rouge des plus seyant mais qui donnait un touche, de pas fini des plus regrettable.

Donc, du zinc de compét’ lavera l’affront de mon manque de volonté assumé quand à mon désir de rayer une ligne de plus, dans l’encyclopédie des choses à faire, finir, commencer, oublier etc…

J’ai commencé par créer les supports qui supporteront les descentes de tuyaux. Un bout de bois taillé en biseau, avec la vis du cerclage de gouttières, le tout enfoncé dans le mur mais trop, pour compenser le placement de la descente de tuyau, mais surtout le mur qui suit plutôt une courbe identique à mon bidou, plutôt que celle d’un fil à plomb, précis, certes mais tellement strict. ( et svelte )

Un petit taquet de terre, bien arrondi ( comme mon bidou ) pour cacher ce que dépasse

et il n’y a plus qu’à mesurer, couper, mettre en place, balancer de jurons à faire rougir mon cher capitaine, à cause de cm, en trop ou en moins, pour finir par être, a peu prés satisfait, du résultat.

C’est sur que le zinc, ça fait plus riche mais surtout moins sagouin

pendant ce temps la, dame Estelle s’occupait de rattraper les enduits, des petites touches par ci, par la, sur des murs assez vallonné ( comme son bidou. heuu… noooon, j’ai pas dit ça ! si ? bon, allez, je l’aime bien ton bidou 🙂 )

et pis c’est tout, pour 2018 !

raccordement des gouttières au puits perdu et pelleteuse, le combo gagnant

bon c’est pas tout ça d’avoir un puits perdu et de belle gouttière, faudrait peut être qu’il se rencontre un jour et les raccorder ensemble pour que l’un comme l’autre serve a quelque chose, m’voyez…

donc je suis aller chercher ma pelleteuse préféré pour creuser les tranchées afin d’y enterrer les canalisations ainsi que les regards qui vont avec.

le tout avec délicatesse afin d’éviter de mettre un malencontreux coup de pelleteuse dans ma baie vitrée

puis découpe, collage des tuyaux, coup de pelle de finition pour la pose des regards etc…

comme d’hab’ dame Estelle a pas donner sa part aux chiens. l’ache la pelle, lâche ! mais tu vas la lâcher cette pelle ? AAggRRooOOO

un boulot bien casse burne car mettre a niveau autant de longueur, c’est tout sauf facile mais bon, gouttière et puits perdu, une grande histoire d’amour commence !

et vu que la pelleteuse était en forme, je me suis attaqué au ( gros ) tas de terre des fondations qui nous restait et qui formait une belle bosse au fond du terrain.

donc, au programme… étaler le bouzin et rattraper un peu le niveau du terrain derrière la maison et sur le coté. et essayer de faire un truc a peu prés propre, histoire que je puisse putter sur le green sans passer dans le roof. comme je cause golf trop bien.

de longue heure, de va et vient , de je tape un godet, je pivote, je benne, je tape… etc… etc… puis étalage avec la lame avant et on recommence. passionnant…

et le résultat, des années plus tard… mais vu avez rien vu… mais… mais… une faille spatio-temporelle ? un bug dans la matrice ? ta gueule, c’est magique 🙂 ça va être le gimmick…

mais bon le résultat est a peu prés la. pas sur que je puisse putter le green quand même… faire une piste VTT, pourquoi pas mais le roof est pas la, du tout 🙂

pendant ce temps et après avoir laché la pelle, après d’âpres négociation et quelques morsures, dame Estelle a eu pour tache ingrate de combler les fissures du, a la rétractation de l’enduit terre. et ce pour calmer les courants d’air qui prenaient leur aise.

la suite, au prochain épisode, quand l’envie me reprendra.

De la bricole, pour le futur jardin

Vu que c’est un peu plus calme, niveau travaux, on s’est mis aux espaces vert.

au menu, un marronnier bien malade a faire tomber et surtout le gros du boulot, la futur serre de madame ou vont pousser moult tomate, piment, potiron et autres ravissements pour les papilles…

bon, le marronnier, pas de problème particulier, a part éviter qu’il benne sur l’atelier, c’est mieux…

puis par le pouvoir ancestral de la tronçonneuse légendaire husqvarna, ce fut rapidement plié.

le coucher, fastoche mais le débiter, pas pareil, y avait du bestiau, quand même. comme on peut voir sur les photos, il était pas au mieux de sa forme.

puis j’ai préparé le terrain pour la serre, grâce au motoculteur de Maurice. un sacré boulot, faut le maitriser ce fougueux destrier. et pour te ruiner le dos, ça se pose la…

puis je suis passé a la rénovation de l’armature de la serre. c’est ce qu’il nous reste de la partie qui s’est écroulé sous la neige. j’ai récupéré aussi de quoi faire les portes de coté, en ressoudant un peu partout pour que ce soit a peu prés d’aplomb.

Jpeg

puis montage et mise en place.

vu que le poste a souder était de sorti, j’ai pris le temps de fabriquer les couvercles des puits perdu.

une belle croix qui s’insère dans des encoches préalablement découpé, le tout recouvert d’une belle tôle galva assez épaisse et on peut danser le kazatchoc dessus, sans problème.

par contre la découpe de la dite, tôle galva… et bin, c’est costaud ces bêtes la. ma disqueuse était contente d’en avoir fini… j’étais parti sur un rond mais ça sera un octogone, du plus bel effet, non, parce que…

et le résultat, des années plus tard… mais vu avez rien vu… mais… mais… une faille spatio-temporelle ? un bug dans la matrice ? ta gueule, c’est magique 🙂

Un blog sur la lutherie ? et ou que ça serait toi le luthier ? moouais…

oui mais presque !

presque, car je ne suis pas luthier au sens pro du terme mais plutôt du coté amateur passionné.

vu que coté maison, c’est plutôt calme, j’ai décidé de mettre en place ce nouveau blog pour vous causer de ma passion qui me passionne passionnément depuis mon adolescence. a savoir la lutherie.

le but du blog est calqué sur celui la, même ou je vous écris, a savoir, vous faire partager mon travail de façon honnête et j’espère pas trop lourde ( rien de plus ch… qu’un passionné )

donc, je suis loin de me considérer comme un luthier mais je m’en vais tout faire pour ( et c’est pas encore gagné… )

en espérant que ça vous plaise autant que nos aventure autoconstructionnesque

et c’est par ici, que ça se passe : du bois aux instruments ( edit: le lien a changé 😉 )

Tieng ? il est revenu le pomponet ? fainéaaant… glaaaandeur…

et oui, roulement de tambour, chantez haut bois, résonnez trompette et tout le reste de l’orchestre, nous r’v’la sur les ondes longues de l’intérieur du dedans du cyber espace.

oui… j’ai honte… 3 mois sans ramener ma fraise, ça fait bizarre… mais que voulez vous… faudrait t’il que j’ai quelque chose a raconter d’intéressant… car si écrire des posts a rallonge ne me fait pas peur, parler pour ne rien dire ne sied guère a mon auguste personne et encore moins a celui qui voudrait bien me lire. comme si j’allais expliquer, photo a l’appui, ce que j’ai mangé sur facebook. hein, faut pas poussé mémé dans un champ de mine, quand même !

bon, a la demande pressante du tonton du nord et de son acolyte lyonnais ( béton man pôôôwaaa ! ), je m’en vais vous conter les merveilleuses aventures de bricolo bill, alias le kid du héhô, doucement, ha ba, non, pas envie aujourd’hui !

pour commencer, j’ai rangé mon nouvel atelier, soit notre ancien chez nous. tout est prêt pour accueillir les nouvelles guitares qui devrait pas tarder a y naître 😉

avec toute cette place libéré, on a décidé me mettre a la retraite, notre ancien atelier en palette situé au fond du terrain.

mine de rien, il aura bien tenu, le bougre… 7 ans mais surtout 7 hivers jurassien, avé la neige et tout ! j’aurais jamais cru qu’il ferait aussi longtemps… bon, j’aurais jamais cru en avoir besoin aussi longtemps ( heuu, arf ! )

bon, je vous cache pas qu’il commençait a méchamment fatiguer. le plancher était a moitié pourri et en le démontant, il y avait quelques chevrons qui avait pris cher.

et vu que rien ne se perd, on a recyclé ce qu’on a pu, en un abri a bois et un autre a vélo et tondeuse

le plus important étant de récupérer les tôles pour les réutiliser. mais alors, que ce fut pénible…

parce que les clous spechiole fait pour, une fois bien établi dans leur fonction, ne semble pas vouloir de rupture conventionnel de contrat. quand ça va bien, on arrive a les dévisser mais quand ça veut pas, faut passer a la méthode jean claude vandamme.

puis démontage des plaques d’OSB en cherchant les vis dont j’avais généreusement garni les plaques…

et démontage des montants en palette

y a comme un vide…

puis avec de nouvelles palettes de recup’, on a remis le couvert, tout en récupérant le maximum de tasseau, chevron de l’ancien atelier. un peu long de virer tous les anciens clous mais économique.

et le résultat…

et il y a donc, le même a droite de l’atelier pour garer les vélos et la tondeuse. coût final ? zéro brouzoufe. j’aime bien moi !

j’ai ensuite, enfin, fabriqué une marche pour la porte, coté jardin, pour remplacer le bout de poutre en I qui commençait a fatiguer…

au rayon des truc a faire depuis une plombe, j’ai posé l’interphone. et oui, on est moderne, maintenant.

oui, la couleur est a chiée mais du fait, de la gratuité de cet interphone de récupération, elle est tout de suite, plus acceptable 🙂

et le dernier boulot en date, le compteur définitif d’électricité. et oui, ERDF, c’est enfin décidé a poser le coffret définitif. juste 8 mois d’attente entre l’encaissement des brouzouffes et le travail fait…

il a fallu que je pète mon mur pour intégrer le coffret. j’ai caressé l’espoir de faire une saignée de la taille du coffret mais mon mur m’a vivement conseillé d’arrêter de me toucher la nuit.

si mon mur est splendide car vieux et ancien, il a bénéficié des technique ancestrale de construction qui consiste a monter une épaisseur de caillou sur les deux faces puis de remplir le milieu, de tout ce qu’on a, sous la main. c’est beau, certes, mais des qu’on enlève une pierre, tout se casse la gueule.

bon, honnêtement, j’ai repris le même principe en remplissant aussi au max avec de vieux parpaing, caillou pour économiser le mortier.

allez cherche le caillou qui va bien, cherche !

et le résultat…

sinon… est ce que vous voyez le gars qui réfléchis, la ? si, le même qui, par le passé a déjà bien réfléchis et vous a fait marrer ?

si, si, cherchez bien sur la photo. m’voyez ? non ?

bon, alors, je vous aide. le but du jeu était de remonter le mur en utilisant les pierres a ma disposition. fastoche, non ? mais… si un kilo de plume pèse aussi lourd qu’un kilo de plomb, un méga fucking bloc de pierre pèse beaucoup trop lourd pour avoir l’idée saugrenu de le placer tout en haut en étant obligé de le soulever avec ces petites mimines. ‘bécile, va ! alors, y a eu du reflechissement, ou pas ?

voila, voila, c’est a peu prés tout, question travaux. pas de quoi faire 50 messages, quoi…

un dernier mot sur enercoop. car avec le compteur définitif, il a fallu choisir un fournisseur d’électricité. et on a donc choisi enercoop.

pour ceux qui ne connaîtrait pas, c’est le seul fournisseur d’électricité verte, 100 % d’origine renouvelable.

bon, vous allez vous dire, oui mais il existe d’autres offres dites « verte » chez d’autres fournisseurs. certes. mais c’est la que l’on doit faire un choix en accord avec ces convictions. ( ouuu, le gros mot )

d’un coté, enercoop, plus cher mais associatif et ou tous les bénéf’ servent aux financement de projet de création d’électricité verte. mais surtout, ou pas un rond ne va, a des actionnaires. et rien que pour ça, ça me parle.

et de l’autre, la pelletés de fournisseurs qui se tire la bourre, a qui sera le moins cher mais qui reste très opaques sur ou, va le pognon et qui fonctionne beaucoup grâce au marché de l’électricité, ces actions et ces financiers qui ne sont intéressé que par leur profit immédiat. ( hasta siempré la révolution mode off)

donc, voila, c’est un choix personnel et même si ça nous coûte plus cher ( pas la fin du monde quand même ), ça permet aussi de faire attention a sa consommation, ne serait ce que, par le porte monnaie.

puis la question du prix ne sera pas toujours le point noir d’enercoop. avec l’ouverture totale du marché et surtout la fin du tarif réglementé pour les pro ( cette année pour les pro, a quand pour les particuliers ? ), ça risque de devenir le far west sur ces marchés et comme tous les précédents exemples de privatisation et de passage de flambeau a la libre et saine concurrence ( prout ), les factures risquent de méchamment augmenter. chose qu’enercoop, n’a jamais fait depuis sa création en 2007 et qui souhaite garder comme ça.

bon, enfin, je vais arrêter de faire le vrp vous saouler avec enercoop mais bon, jetez y un coup d’œil, si vous voulez changer de fournisseur et n’hésitez pas a la appeler, un vrai gens vous répond et vous explique le bouzin.

voila, voila, mes obligations bloguieres sont a nouveau remplies, les tontons, j’espère satisfait et je vais donc retourner a mon passe temps préféré et auquel, je m’adonne a nouveau sans aucune retenue. yes !

PS: ha oui ! et bonne année a tous !

Une ( toutetite ) table basse, en bois d’arbre

certain pourrait penser que j’ai quelque chose a compenser, au regard de la taille a peine imposante du bestiau mais que nénni, il n’en est rien, le sequoia, ça pousse velu et large !

donc, voila, une table basse ( si, si ! )

c’est un bout de sequoia plus que centenaire qui a été coupé dans un collège du coin car il présentait un danger selon les spécialistes. c’est toujours dommage de couper un, si bel arbre mais bon, la sécurité des p’tiots…

alors, ce rondin ne provient pas, du bas de l’arbre mais plutôt du milieu… c’est le diamètre maximum que mon scieur a pu passer dans sa bécane car la bille de pied tape dans les 2m20 de large… c’est juste impressionnant ces arbres.

j’étais parti pour faire des pieds croisés et puis… 3 rondins de frêne prélevé sur mon affouage font aussi bien et finalement, ça cadre bien avec le reste ( et c’est ach’t plus rapide a realiser et a ajuster )

je l’ai aussi, cerclé pour limiter les fentes déjà présente. car même si elle bien massive, elle est très fragile ( bon, tout est relatif, hein… ) du fait, de l’orientation du fil du bois.

et en parlant de sens du fil du bois, le seul problème a été le vernissage. elle a picolé le vernis comme un supporter de foot, un soir de match. les fibres étant orienté debout, les 3 couches de vitrificateur en base aqueuse ont été littéralement aspiré, comme s’il n’y avait pas de vernis…

bon, bon, bon, on va passer a l’artillerie lourde, alors ? le vernis marin ! ça pue, c’est bien chimique mais normalement, c’est costaud et epais. et avec les précédentes couches de vernis faisant office de bouche pore, je me suis dit que ça serait du gateau.

et bien compte, la dessus et boit de l’eau. il aura fallu 6 couches de vernis marin pour arriver a un résultat homogène. c’est surtout l’aubier ( la parti extérieure, blanche ) qui pompait le plus.

m’enfin, voila, je peux a nouveau bouger dans mon atelier et donc passer a autre chose, comme… la lutherie ? ( WOOOHOOOUU ! )

y a plus qu’a vendre le plan de fabrication a ikea, juste pour se marrer en regardant les gens, charger la table sur la galerie du scenic. 🙂

Consuel, je t’aime, moi non plus !

bon, encore une étape de franchie. difficilement mais ça y est, le consuel a validé le bouzin.

difficilement car, on a eu droit a une contre visite… et pourquoi donc qu’on a eu droit a cet honneur ?

aurais je décidé de mettre une prise électrique dans la douche pour faire une imitation des plus convaincante de claude Francois ? alors peut être, décidé d’une économie drastique sur les disjoncteurs en branchant l’intégralité de mes prises électrique sur un pauvre 16 A ? peut être mon examinateur a t’il découvert une foret de multiprise a chaque coin de la maison ? ou alors, utilisé du fil de récup’ dénudée pour tirer tous mes câbles ( sans oublier les sucres tous les 20 cm parce qu’on aurait pas utilisé du fil d’un seul tenant, faut pas déconner ) et bien que nenni !

alors certes, je m’ai gourré… mais est ce que ça valait une contre visite a 200 boules ? ( soit la contre visite la plus cher de tous les temps, car l’examinateur sortant de chez nous a mit, top chrono, 2 mn a vérifier et validées les modif’ demandées, soit du 6000 € de l’heure… )

alors, alors, vous vous demandez, c’est quoi donc qui n’allait pas ?

et bien, sur mon compteur, la rangée ou l’inter différentiel de 40 A protégeant le disjoncteur 32 A de la plaque cuisson ( qui ne sert pas… ) a été jugé trop faible et a du être remplacé par un 63 A. et il me manquait un inter ON/OFF ( disjoncteur 2 pole phase neutre ) pour couper l’alim’ de l’atelier avant son compteur propre qui se trouve dans l’atelier.

donc, deux erreurs, certes mais je me permet de penser que c’était quand même pas la fin du monde.

sans compter qu’a son premier passage, l’examinateur m’avait dit qu’il suffisait de remplir le papier adéquate en précisant les modifs’ effectué et que ça devrait suffire, chose faite avec photo a l’appui et référence des inter remplacés. mais niet ! ça fera 200 boule, sans compter les inters a changer. groummpff !

c’est pas clair, ça ?

voila, voila… encore fois, j’ai fait des erreurs mais les 200 boules, ils sont toujours coincé dans la gorge

m’enfin, ça, c’est fait !

reste a secouer ERDF qui prend bien bien, son temps. on a raqué les travaux le 13 mars et depuis, pas de nouvelles…