Quand homme blanc couper bois, hiver très très rude !

très très très très très rude !

ça y est, je suis officiellement en vacance ! j’ai le droit de glander comme tout un chacun.

donc, j’ai fini a midi, mon bois de chauffage ( avec un mois de retard… ) mais non sans raison.

après mesure, j’ai juste 63 stères de gros et 5 de petits… il y a 47 metres de long par 1.70 de hauteur de moyenne. on a du déplacer l’ancien bois qui nous restait et qu’on va cramer l’hiver prochain pour réussir a caser le nouveau. et le copain avec qui, je l’ai fait en a autant, donc, a la louche, on se sera cogné 130 stères de bois… dire que c’était trop serait un euphémisme des plus délicieux, dire que c’était un enfer se rapproche beaucoup plus de la réalité.

déjà, un parcelle normale de 20/30 stères, c’est jamais une partie de plaisir mais la, c’est juste l’enfer sur terre. tous les week end, après midi, soirée, depuis début décembre, un mal au main qui m’empêche de dormir et une fatigue de 8 ans de chantier accumulé toujours pas soldé, ça use son bonhomme.

m’enfin bon, je vais arrêter de faire ma pleureuse et on va dire que j’ai 10 ans d’avance. et puis cette fois ci, repos ! enfin…

PS: j’avais promis d’en parler, ( je suis a peine a labour ) une nouvelle maison en paille se construit dans le jura, prés d’arbois et il me semble qu’ils recherchent des personnes pour un chantier participatif, donc, n’hésitez pas a les contacter

PS 2: le copain manu a monté un petit site de vente d’adoucisseur d’eau et autre ( http://www.ch4service.fr/ ), donc si vous recherchez ce genre de produit, n’hésitez pas a le contacter, il connaît son sujet.

PS 3: dit moi quand même pas, que c’est pas vrai que je suis en vacance et que je peux faire ce qu’il me plaît, me plaît, aujourd’huiiii, tout est permiiiis

canapé attitude… allons, allons, t’es grand maintenant, t’y crois vraiment encore ?

oui, je sais, trois mois de silence, ça commence a faire mais bon… pas que l’envie manque mais j’étais juste débordé de boulot. et même si mon petit coeur de cht’i n’enfant, y a cru, a la canapé attitude, je me la suis mis sur l’oreille pour la fumer plus tard…

donc après installation, on s’est octroyé un ou deux week end de repos puis il a fallu enquiller sur l’affouage. et cette année, je suis gâté. même si je le fais avec un copain, ça use grandement le bonhomme qui en avait pas vraiment besoin.

puis si normalement, on a une moyenne de 20 stères a sortir, cette année, ça sera plus 40 voir 50 stères… par deux, avec celui du copain… et on attaque ma parcelle seulement lundi avec normalement la date butoir du 15 avril pour abattre selon le règlement communal. arf !

bon, dire que j’en ai plein le fondement serait encore loin de la vérité mais il est vrai que je n’ai plus besoin de fauteuil pour m’asseoir tellement ça dépasse. ( hé, ho, j’ai droit, ça faisait longtemps 🙂 )

bon, ça, c’est un peu tous les week end quand le temps le permet. mais alors, me repose je, glande je, la semaine ? et bien que néni ! car même si j’avais espoir de faire traîner mon raccordement définitif EDF, eux non.  et ils ont su se rappeler a mon bon souvenir avec les bons mots.

texto : bonjour, faudrait vous raccorder. ok. j’envoie le dossier de raccordement et vous avez 15 jours pour l’accepter  sinon, on dépose le coffret. oook… puis a réception, on vous envoie le devis ( au passage, je ne comprend pas trop l’utilisation du mot « devis » pour quelque chose que tu dois accepter contraint et forcé… ) et pareil 15 jours pour l’accepter et envoyer au moins la moitié du règlement sinon, on dépose… ooooook… ( attention, ça va être drôle ) mais c’est pas une menace ! heuuu…

outre la facture bien assaisonné, il faut que je fasse péter mon mur extérieur pour qu’il pose leur coffret. et le problème vient de la particularité de mon mur qui, s’il est ach’t beau en vielle pierre, il a la particularité d’être constitué de pierre maçonné en extérieur et d’être remplie de tout venant a l’intérieur. donc si t’enlève la couche extérieur, y a tout, qui se fait la malle. donc, finalement, il faut que fasse tomber un bon mètre de mur et le remonter un fois qu’ils seront passé. bah, je m’ennuyais…

j’ai du aussi recreuser un coup, car les lecteurs les plus assidus ( et courageux ) se souviendront que j’avais arraché les gaines prévue a cette effet, a la minipelle lors du creusement de la tranchée pour le tout a l’égout. malgré un réparation que je pensais suffisante, mon fil de téléphone ne répondait pas et le câble que j’avais passé pour pour qu’EDF tire son câble était bloqué dedans.

donc… une bonne transpirée. mais c’est réparé.

puis vint la neige… joli, non ?

moins joli…

et oui, c’est notre serre. elle aura résisté 8 ans… un petit arrière goût de grue de chantier mais bon…

donc, rangement de l’atelier que j’espérais aussi faire traîner et déménagement en catastrophe des machines qui était stocké dessous.

autant le combiné est passé tout seul…

autant la scie a ruban … chaud bouillant. dire que c’est passé pil poil serait en dessous de la vérité. m’enfin, c’est dedans et c’est le principal.

on est actuellement en train de déménager le parquet qui a pris une chouille la flotte. rien de grave mais fallait pas laisser traîner.

ensuite j’ai refait l’électricité de l’atelier pour le passage du consuel. pas que ça n’était pas au norme mais, j’ai viré un paquet de truc inutile pour une utilisation « atelier ».

donc, une prise a chaque pied de poteau et trois néon. on a gardé l’ancien salle de bain qui sert de rangement avec une chiée d’étagère. les machines sont sur les cotés et l’établi au fond dans l’ancien cuisine.

j’ai refait le compteur en le réduisant au strict minimum. ça fait plus propre.

pour finir, comment que c’est une maison en paille, l’hiver ?

alors, bien content, pour l’instant.

malgré un petit poêle a bois avec un petit rendement, on a chauffé les doigts dans le nez. mine de rien, y a un sacré volume a chauffer. et encore on a cramé plus de bois que prévue car c’était du vieux bois, a moitié pourri, datant de mon premier affouage, soit il y a environ 7 ans.

je dirais, 6 ou 7 stères pour une moyenne de 20 – 21 degré sachant que l’on ne laisse pas tourner le feu, la nuit et que ça descendait a environ 15 – 16 degré le matin, au plus froid de l’hiver.

donc, essai concluant ! avec un bon poêle ( de masse ? ) et du bois de meilleur qualité, ça devrait être méchamment efficace.

en parlant de poêle, s’il a bien rempli son rôle pour sa taille, notre poêle a un gros défaut : il chauffe trop ! la paroi vire au rouge assez rapidement si on ne surveille pas l’arrivée d’air et avec le poids du conduit qui appuie dessus ( coude a 45° derrière le poêle ) ça donne ça… et il a tendance a se retrouver sur deux patte si on le surveille pas. pas très sécurisant tout ça.

pas sur, qu’il fasse un autre hiver.

pour finir, d’un commun accord avec madame, je finis l’affouage, EDF et d’autres truc plus ou moins urgent et basta pour cette année. non, pas celle ci, pour celle a venir. un genre d’année sabbatique. avec reprise au printemps 2016. je sais bien qu’il faudrait pas s’arrêter mais la, j’en ai plein le… ( la politesse m’interdit d’écrire ce a quoi vous pensez, en lisant ça ).

on y croyait et on en avait vraiment besoin de la canapé attitude mais niet ! toujours un truc a faire, une tuile a prendre sur le museau etc… donc, stop.

j’ai réussi de haute lutte a négocier trois semaines de vacances cet été et cette année, elle sont vraiment réservé a mes ch’tiots, ça fera 8 ans qu’on a pas eu de vacance et par le fait, eux aussi. on va donc aller écumer le jura en long en large et en travers et se retrouver. y a déjà, de quoi faire !

et si reprend un peu le temps de faire souffrir ma guitare ( du moins, les oreilles de mes auditeurs ), mon VTT tape de la patte en attendant que je retourne le faire jouer dans la boue, mon atelier est dans les starting block pour donner naissance a une première guitare ( manouche, classique, ukulélé ? je me tâte… ) et j’ai des morilles a aller ramasser ( vous ai je, déjà causé de la fondu conté morille ? ça se tire la bourre avec le mont d’or patate dans mon petit cœur de gourmand ( si, si… ) mais niveau calorie, y a match nul 🙂 ) donc plein de bonnes choses en perspective.

donc fuck les enduits, fuck le parquet et advienne que pourra !

voila, la suite dans trois mois ? non je déconne ! ou pas.

Charlie…

je n’arrête pas de refaire ce post, ne sachant pas trop comment exprimer le fond de ma pensée.

mais voila, je suis touché. vraiment. touché pour les familles bien sur, mais surtout parce que la bêtise humaine la plus crasse a frappé de la façon la plus basse.

lecteur depuis mes 16 ans, ce journal a fait mon éducation politique, m’a appris a voir les choses autrement, a avoir un sens critique.

finalement, un bon dessin vaut maintes explications.

La canapé attitude ou comment bosser dur pour en profiter et ne plus rien foutre, une fois dedans.

bon, ça y est, on a peu prés fini d’installer les barres de rideau, les étagères, stores etc…

donc comme promis, quelques photos :

le soleil de notre nouvelle galaxie 🙂 ou tel des grosses bouses, on se vautre assez régulièrement. faut rattraper les 7 ans de jours heureux, qu’il a coulé dans notre garage ou il a évité de se prendre régulièrement, des paires de fesses sur le museau.

notez rantanplan, le chat le plus bête du jura qui a enfin compris qu’on avait déménagé. il lui a fallu une bonne semaine pour enfin rentrer dans la maison et arrêter d’attendre comme un neuneu devant l’atelier. je suis dur, certes, mais quand il faut lui courir après dans l’atelier ou il a réussi a se faufiler, sans s’énerver ( … ) et en évitant d’appeler le copain chasseur pour lui mettre un décharge de gros sel dans l’arrière train, juste pour lui apprendre a m’obliger a aller le choper sous l’établi, y a de quoi être énervé. m’enfin, ça y est, c’est rentré dans sa caboche…

eu’l salon encore bien root’s

la cuisine pas du tout intégrée

le coin lecture de Julie. je comptais en faire mon domaine mais c’est cuit, mademoiselle squatte l’endroit et les fenêtres de tir pour aller y poser mes fesses sont très très réduite.

finalement, on a remit le petit poêle a la place de l’insert. mine de rien, ce petit machin envoie du feu de l’enfer. si on ouvre trop l’alim’ en air, il ronfle ( mais vraiment ) et vire au rouge et finalement il est bien plus efficace que l’ancien qui est retourné dans l’atelier.

puisqu’on en parle, niveau chauffage, on a bien sur, pas assez de recul mais pour l’instant, on est très content. si on a cramé beaucoup de bois au départ pour réchauffer les murs qui était humide et bien froid, maintenant, on brûle a peu prés 5 ou 6 bûches dans la matinée pour atteindre les 20 / 21 ° et on laisse crever le feu sans y retoucher avant le lendemain ou on tape dans les 18 ° minimum. on a quand même rajouté dans la salle de bain, un radiateur sèche serviette qui ne tourne qu’en fin de journée a l’heure de la douche. et dans les chambres, on a une moyenne de 19 °, ce qui est suffisant.

pour un volume pareil a chauffer, c’est très efficace. et si le petit poêle suffit, le poêle de masse devra être bien dimensionné sous peine de surchauffe. m’enfin, ça, c’est pas pour tout de suite.

le coin salon et ces deux fauteuils de récup’ ( merci bernard 😉 ) tout moche mais qui sont aussi confortable que moche, et c’est peu de le dire. une belle housse palliera a ce coté vieillot et en fera des fauteuils de compét’

et mon domaine, mon prééécieuuux, alias pas touche, c’est mon mien. l’est pas beau, l’est rouge moche mais qu’est ce qu’il est confortable ! c’est juste le fauteuil idéal pour la sieste. et la lecture des histoires du soir. encore une recup’ de chez m’sieur Bernard et dame Liliane.

la salle de bain de la mort qui tue.

le hall d’entrée avec son cellier bourré a craquer d’outils qui sont en attente de déménagement dans l’atelier. ( pour cette semaine normalement… )

et les chambres des titi

on a posé aujourd’hui les stores de la baie vitrée car ça tape fort. store en bois qui devrait pas faire long feu… ça ne m’a pas l’air très costaud et surtout très fragile… on verra bien.

il a fallu les recouper ( d’où le choix du bois )

vous aurez noté les superbes portes en rideau massif… alors, non, on a pas appelé valerie damidot pour s’occuper de notre déco, on a juste récupéré au max pour que ce soit habitable en attendant de faire le parquet, les enduits de finition etc… dans un an ou deux ( qui a dit trois ? mais non, môsieur sûrement pas quatre ) ça sera bien plus présentable.

au rayon des petits désagréments, vu que je n’ai pas eu le temps de m’occuper du zingage des appuie de fenêtre, on a eu un problème. va falloir que je m’énerve…

bon, avec les fêtes, ça va être calme mais après, je m’occupe du zingage, d’emménager mon atelier puis je vais aussi revoir une chouille ma plomberie. comme le toto me l’a fait remarquer, les adoucisseurs, c’est bien mais boire l’eau passant par la, c’est pas top. je dois bien avouer que je ne me suis pas assez renseigné par faute de temps et j’ai suivi l’avis de mon vendeur… bon… pas bien. heureusement que j’ai un Thomas, toujours a l’affût 😉

donc, j’étais parti pour refaire une bonne partie de ma plomberie mais je pense que je vais plutôt faire une double alimentation sur mon évier de cuisine. je vais me repiquer avant l’adoucisseur et tirer jusqu’à un robinet qui ne servira que pour l’eau de boisson et de cuisson. ça m’évite de complètement modifier mon installation et j’aurais le beurre et l’argent du beurre. une installation protégé et une eau plus clean pour le manger et le boire.

on dit merci qui ? merci totobricolo ! décidément, je t’en dois une, avec tous les conseils que tu m’aura donné.

bon, pour finir, passez tous de bonne fêtes. pour nous, ça devrait être les meilleures du top best of !

ha oui ! In mont d’or patate savagnin, we trust ! ( sinon, papa noël ne passe pas )

Le korben dallas du moulticouche

bon, on est vaguement installé, il reste une pelletée de petite chose a faire mais je prend le temps de rattraper mon retard pour éviter de faire preuve de fainéantise blogatoire sévère.

donc la plomberie pour les nuls ou un gros bisous baveux a l’inventeur du P.E.R multicouche.

c’est quoi donc ? c’est le meilleur des mondes de la plomberie. le cuivre ? cher et réservé au vrai bricoleur, limite plombier pro. les soudures, les découpes, cintrage, tout ça, c’est pas vraiment mon rayon. j’aurais fait beaucoup de choses sur ce chantier mais la, faut savoir avouer ses limites.

alors P.E.R ? mouaip… vaux mieux se péter une guibolle que d’utiliser cette drouille. ça ne se cintre presque pas sinon, ça pince et c’est foutu. certes, c’est pas trop cher en ce qui concerne les tuyaux mais on se fait allumer sur les raccords, donc… en tout cas, a l’époque, très mauvaise expérience pour ma part, dans l’atelier.

et donc, le saint graal du plombier du dimanche. le multicouche. ça ressemble beaucoup au P.E.R classique mais il est multicouche ( vous auriez pas deviné, hein ? ) et ce qui permet de le cintrer les doigts dans le nez, de lui faire faire des virages sans aucun raccord et même si niveau prix, c’est a peu près deux fois plus cher que le classique, ça les vaut 100 fois. rien qu’avec les raccords économisés, c’est vite compensé.

je reviens une fois de plus sur l’intérêt d’aller voir des pros et de laisser tomber les bricocasto. je suis allé chez burdin bossert et le vendeur m’a quasi mâché le travail sur les équipements nécessaire, les raccords, réduction etc… prêté une sertisseuse, ce qui réduit considérablement le prix des raccords et permet d’avoir une qualité de travail digne d’un pro et le tout pour un prix moins cher que bricodepot, réputé au ras des pâquerette, niveau tarifs.

j’ai commencé par mettre en place les support de plomberie en faisant les fonds de tiroir du chantier

l’alimentation principale d’eau froide se fait en tuyau de 26. celui la, il est un peu plus coton a cintrer mais en prenant appuie sur les genoux et en y allant mollo, ça se fait sans problème.

la vanne principale et son robinet de vidange, accessible rapidement, on sait jamais.

puis ça débouche dans le filtre a boue. agad’ la belle courbe de mon moulticouche, tu peux te brosser pour arriver a ça avec du P.E.R classique !

sur les conseils de mon vendeur, on a opté pour un adoucisseur. le jura étant la mère patrie du calcaire, on a préféré investir dans cette bête la, pour préserver l’installation ( pour rappel, trois mitigeur d’évier H.S, par le calcaire en 7 ans d’atelier ). bon, c’est pas donné et ça oblige a un entretien régulier mais bon, on peut pas trop y couper.

la sortie de l’adoucisseur débouche dans une première nourrice qui alimente le cellier ( évier + lave linge ) et le wc du RDC. j’ai préféré mettre des vannes de partout. apparemment, c’est pas forcement obligatoire mais au moins tu peux intervenir rapidement en cas de problème ou isoler chaque circuit individuellement pour bricoler dessus.

puis toujours en 26, ça part dans le local technique alimenter une deuxième nourrice qui dessert le reste de l’installation en eau froide.

l’eau froide est en bas, en attente du branchement sur le chauffe eau qui alimentera la nourrice supérieure. vous noterez le repérage de chaque tuyau. c’est plus simple par la suite.

puis, j’ai dispatché tout le reste de l’installation en tuyau de 16. et celui la, c’est un plaisir a cintrer. faut le faire exprès pour le pincer. avec l’aide de dame Estelle, on a coupé les tuyaux aux différentes longueur et mine de rien, on a passé une couronne de 100 m…

puis mis en place avec les collier adéquate.

et sertissage avec la pince qui va bien.

pour le sertissage, c’est super simple. juste deux choses a respecter : l’ébavurage intérieur avec un  » stylet a ébavurer « 

et il faut juste bien enfoncer le tuyau au fond de la gorge.

pas glop !

glop glop !

puis un coup de sertisseuse. on met en place, on serti et on arrête quand ça claque. alors, c’est qui dédé le plombier ? 🙂

pour ce qui est des raccords  » sans joint « , la ou on met de la filasse et de la pâte a joint, et bien, j’ai utilisé le cousin du multicouche, a savoir le meilleur des mondes 2, le retour 🙂

donc, la filasse et la pâte a joint, perso, j’ai jamais réussi a faire un truc propre. et étanche. c’est ballot, non ? alors, le ruban teflon ? mouais, mieux mais, en fonction du nombre de tour, des fois, ça prend pas et ça pousse le ruban au lieu de rentrer dans le filetage. alors alleluia, bebopeulula, le loclite 55, tu utiliseras !

soit le mélange des deux ! ça se présente sous la forme d’un fil que l’on enroule au tour du filetage et en vissant, il va se « fibrer ». c’est difficile a expliquer mais en le démontant, il est tout filandreux et ressemble a de la fillasse. et le coté fil permet de bien rentrer dans le filetage et donc peu de risque qu’il soit poussé vers l’extérieur comme avec le teflon.

le seul truc a faire, c’est de marquer le filetage avec une pince ou une scie a métaux ( ce qui doit aider a le transformer en filasse ) et de pas se gourer dans le sens de rotation. le nombre de tour par diamètre est indiqué sur l’emballage mais d’une manière générale, en remplissant chaque rainure du filetage, ça le fait.

le marquage

puis l’enroulage en prenant soin de croiser le fil

et yapuka !

donc, pour résumer, si on se plante pas de raccord ( haheum… sifflotement… ) et qu’on respecte ces quelques points, c’est vraiment la plomberie pour les nuls.

pour les tuyaux qui remonte, j’ai fait des supports fixé avec des équerres. simple et efficace.

pour la douche, il se vend des plaques, spécial fait pour, qui possède la bonne entraxe pour poser son mitigeur par la suite.

le seul défaut, c’est que c’est prévu pour des cloisons très fine. avec mes 7 cm de béton cellulaire, j’ai donc du limer l’arrière de ma parois de douche pour pouvoir passer le bouzin. m’enfin, avec du béton cellulaire, c’est pas trop casse pied.

en parlant de douche…

mis a part des découpes bâtarde qui tombe au mauvais endroit, on va dire que ça s’est plutôt bien passé si on oublie un premier essai désastreux ou j’ai commencé a coller mes carreaux avec du joint a carrelage et non pas, de la colle a carrelage. et oui, vous avez le droit de vous foutre de ma gueule, je mérite amplement d’être battu et fouetté en place publique devant un tel niveau de noobisme. ( la cagette de tomate pourrie est rangée a coté du fouet )

bon, après avoir acheté de la vrai colle a carrelage, celle qui colle bien, quoi… ce fut bien plus simple et même si c’est pas parfait, c’est acceptable.

et le lendemain, j’ai fait les joints avec de la colle a carrelage. non, je déconne. quand même… donc avec l’enduit a joint. et c’est fou comme ça va mieux… on dirait même que c’est fait pour, dit donc !

puis pose de la porte de douche et de la barre de douche.

tu vois, fils, c’est comme ça qu’on bosse !

heuuu, je lui parle de la colle a joint ??? bon, non, allez, je vais être sympa…

hô oui, papa, t’as bien bossé, je ferais tout pareil que toi quand je sera grand !

et hop, un papa dans la fouille, c’est le moment de négocier le château playmobil…

je me suis ensuite occupé du chauffe eau. bon, la, par contre, j’ai prévu, un peu juste…

v’la le bébé…

et le bestiau mis en place… rik rak…

ensuite, tu prend un gars souple, svelte, qui aime pas du tout, le mont d’or papate pour raccorder le bouzin et tu te marre un bon coup en le voyant gigoter par terre comme une poiscaille échoué sur la plage pour arriver a passer un bras pour mettre le tuyau et son joint d’une seul main. un vrai plaisir…

et vu que c’était parfaitement accessible et que mon dos ne se rappelait absolument pas a mon bon souvenir, il a fallu que je me goure et que je redémonte tout… muhahahaha !

et oui car notre chauffe eau est un chauffe disposant d’un échangeur permettant d’y brancher un capteur solaire, une pompe a chaleur etc… et donc il est doté de plusieurs entrée et sortie. j’ai le manuel, les entrée et sortie sont clairement désigné sur le schéma mais il a fallu que je me plante. j’ai donc autorisé madame a me travailler le tarin a la clé a molette pour me faire rentrer un peu de bon sens mais surtout une chouille d’attention dans ma caboche toute percé. le pire, c’est qu’en montant le groupe de sécurité, je me suis dit, faut surtout pas que je me plante. abruuuuuti !

m’enfin, une de plus ou de moins…

pour finir, j’ai raccordé la maison a la canalisation extérieur en prenant le temps de refaire le couvercle du regard qui en avait bien besoin.

puis mis en eau. deux petites fuites sur des vannes pas assez serrée mais sinon, nickel.

pour le raccordement électrique du chauffe eau, j’ai encore demandé de l’aide a manu qui est venu me passer en monophasé, mon chauffe eau, pré cablé en triphasé. un grand merci a lui, ça m’aura éviter de faire de nouvelles conneries. j’ai explosé mon forfait.

bon, comme d’hab’, faut pas croire qu’il y ait, que moi qui ai bossé car madame a mit son costume de tornade blanche et a fait le grand nettoyage. dépoussiérage entre les lattes de plancher au compresseur ( d’où le casque anti bruit sur certaine photo car non, tu ne connais pas notre compresseur qui ressemble plus a un brise roche de pelleteuse sous cocaïne qu’a un bête moteur électrique qui tourne ) puis aspirateur et surtout nettoyage de toute la charpente, des traces de terre.

on a aussi reçu notre déshumidificateur et on peut dire qu’il bosse bien. par contre, on a bien fait d’acheter. on était parti sur de la location mais quand on voit depuis combien de temps il tourne et ce qu’il arrive encore a pomper… ça nous aurait coûter bonbon, en location.

en passant, si ça intéresse quelqu’un, il devrait être en vente pour le début de l’année. a bon entendeur…

pour finir, on a eu une invasion d’insecte. mais vraiment… des mouches, moucherons mais surtout moustiques. la ou on en voit pas la queue d’un, en temps normal, on était envahis. les mouches ont du profiter des fenêtres ouverte pour s’incruster et on suppose que les moustique viennent des enduits. avec les baignoires d’enduits qui traînait dehors, ça du être la fête du slip pour les moustiques. les enduits humides, la chaleur, une fois fermé et les larves ont du en profiter… même si je les vois mal sortir des enduit terre…

il a malheureusement fallu qu’on traite a l’insecticide.

un vrai carnage.

avant…

après…

bon, allez, je m’en vais me reposer… mais non, j’decooone ! bin, oui, j’ai un affouage a faire, l’électricité de l’atelier a refaire avant passage du consuel, un atelier a ranger et a mettre en place et chiée de petit truc a finir dans la maison donc, le repos, je vais me le mettre sur l’oreille et je me le fumerais plus tard. comme d’hab’ quoi…

Bon, bin… ayé !

comment ça, ayé ?

bin oui, ma puce, ayé !

teuteuteu, ayé, ayé, faut le dire vite !

non, c’est pas une blague, ayé que j’te dit !

wop pop pop pop, ça fait 7 ans et demi que ça devrait être ayé, alors tes : tu vas voir, en deux ans, trois au pire, ça va être plié ! on me la fait plus ! tu m’a prise pour un lapin de trois semaines ?

mais heuuu, c’est la vérité vraie, croix bois, croix de fer, si je mens, j’adhère au medef !

mouaip ! je demande a voir quand même…

mais agad’ ! vindieu ! canapé, plus de trois pas pour aller du frigo a la gazinière et carrément une bonne dizaine pour partir en expédition vers le vaisselier ! pis, la douche avec plus d’un mètre entre sa sortie et les WC, ça cause quand même, non ?

alors, l’atelier, c’est fini ?

mais oui, que j’te dis !

bon, peut être…

Hé Hô ! les parents ! pas fini, oui ? vous nous cassez les oreilles a Renaud et moi !

quewoa ? comment qu’elle nous cause ? petite effronté ! heuuu, bin… heuuu… ha oui ! attend, écoute bien ma puce, atententend, t’vas voir !

JULIE, FILE DANS TA CHAMBRE ! maintenant que t’en a une !

rhôôô, comment c’est trop bien de pouvoir dire ça !

a moi, a moi !

mais après vous, madame !

RENAUD FILE AUSSI DANS TA CHAMBRE !

rhôôô, ouais t’as raison, ça déchire !

bon, allez viens Renaud, on laisse les gamins faire mumuse…

ha oui, j’oubliais.. elle a pris cher ! 🙂

Cric crac dans ma baraque ou le petit sourire béat qui donne l’air benêt

dans ton bec, l’hirondelle ! c’est closed ! t’ira faire ton nid sous les rampants comme tout le monde ! non mais !

et en effet, je l’avais le petit sourire niais, comme ça, gratos, l’est content le gars. il ressemble a benêt mais il est content. :). le copain jon me l’avait dit que ça prenais un peu de temps de faire ces fenêtres et en effet, 5 mois de boulot, plus ou moins, ça commence a causer… m’enfin, ça, c’est fait !

la dernière fois, j’avais fini ou presque, les fenêtres et il me restait les triangles ainsi que les portes.

allez, on commence par les portes.

en avant pour la quincaillerie.

pose de la crémone. gaffe a pas trop serrer les vis de fixation sinon, ça coince méchamment.

puis rainurage du dormant pour la pose du compriband. a ce propos, j’ai modifié légèrement l’emplacement de la rainure car pour les fenêtres, elle était au milieu et en plein dans le trou des vis de fixation. le problème est qu’en vissant, la vis ne transperçait pas le compriband et il s’enroulait autour de la vis et ruinait le bouzin en moins de temps qu’il faut pour le dire. donc décalage vers l’extérieur et au joie au miracle, ça marche acht’ mieux.

précision aussi sur le compriband. bien faire attention au moment de décoller le papier de protection ( qui n’arrête pas de se déchirer tous les 10 cm 🙁 , faudrait voir a faire quelque chose monsieur compriband ) a garder la trame qui rigidifie le compriband et ne pas la laisser sur le papier, sinon on a tendance a lui tirer dessus et ça se rétracte par la suite. pareil, a la pose, vraiment ne pas le tendre sinon, pareil, ça se rétracte et des jours apparaissent.

par contre, pour les angles, j’ai pas trouvé la bonne méthode de pose car j’ai un jour a presque tous les angles et j’ai du mettre un coup de mousse expansive pour combler les trous. si quelqu’un sait comment faire…

puis, mis en place et cagues ( notez le s ) de première bourre…

alors en preum’s, le gars qui a posé les cadres a du abuser de produit qui font rigoler très fort.

bin ouais, attend, on fait les choses bien ou on les fait pas… pour rattraper le coup, j’étais parti pour rajouter les cales visibles sur la photo mais c’était sans compter sur la deuxième cague.

toujours le même gars, il s’est un poil planté dans ces mesures. rhôôô a peine, un chouïa, un soupçon, une idée, un chcrochcrogno…

et y a comme qui dirait un joint qui ne plaque pas. mais pas du tout. bah, alors ?

hâââ mais c’est de la belle ouvrage tout ça… en gros, le dormant est trop épais. voila, voila…

bon, bin énervé par la colère, j’ai tout redémonté, sans oublier au passage de me coller des baffes sur le museau et j’ai du coup, refait les cales permettant de boucher les gouffres entourant le dormant. en sifflet, c’est toujours plus simple a faire…

puis j’ai raboté le dormant a la bonne épaisseur ( dormant qu’il faudra au passage, re lasurer )

et remis en place, le tout. et c’est mieux.

et ça ferme bien en faisant un plof du meilleur effet.

par contre, le rabotage du dormant a mis a découvert les gâches… bon, j’ai du placage de chêne pour cacher la misère mais ça fout un peu les boules… si j’en ai le courage, je le referais peut être, un jour…

dans le doute, j’ai vérifié la porte d’entrée et bien sur, tout pareil pour le dormant. donc modif et mise en place.

en passant, si les fucking charnières sont toujours aussi casse pied a poser, le coté réglable m’a permis de bien ajuster les portes. donc, finalement, je reviens un peu sur mon avis et conseille ces charnières mais seulement pour les gens calme et pas nerveux du tout.

allez un petit intermède boiseux pour faire baisser ma tension a l’évocation des fucking charnières 🙂 et puis, c’est beau.

allez les triangles !

j’ai commencé par l’ouvrante. mis en place des joints, de la vitre et des verrous. j’ai pas eu le temps de mettre un compas pour retenir l’ouvrant mais je m’en occuperais au printemps.

mise en place des fixes

et… glop, glop !

avec la fin de cette étape, il faut que je précise que je ne remercierais jamais assez, les copains jon et toto pour tout leur bon conseil. merci les gars ! ça aurait plus long, compliqué et moins bien foutu sans vos bonnes idées. la bise baveuse !

et maintenant, que c’est fermé…

il a du boulot, pépère ! 6° dans la maison et les murs en terre qui, s’il savent accumuler la chaleur, savent aussi faire le contraire… une journée de chauffe nous a fait gagner seulement 5 ,° qu’a mon avis, on va perdre cette nuit. c’est pas pour tout de suite le 20°…

sinon, avant de mettre en route le bouzin, j’ai mis en place la coquisol. c’est quoi donc que cette bête la ? et bien, pour les passages de plancher et de toit, les conduits isolé permettent d’avoir une garde au feu réduite de 8 cm. c’est mieux que pour les conduit non isolé mais pour le passage de toit, ça fait un beau trou dans le toit qui n’est pas isolé. donc, poujolat en profite pour te vendre une coque entourant le conduit, en laine de roche et te permettant d’isoler le reste de la trémie ( laine de roche pour nous ), la ou, il n’y aurait rien eu et un beau pont thermique. bon, ça coûte un rein mais c’est le prix a payer pour avoir une bonne isolation. attention a ceux qui voudrait isoler sans cette coque isolante, ce qui dans l’idée n’est pas plus dangereux mais c’est apparemment a vos risque et péril et peut être l’argument que l’assureur utilisera pour ne pas raquer en cas de sinistre.

par contre, a poser… il aurait fallu que je la mette en place en même temps que le conduit.

par que j’ai fini bien colère…

fastoche, non ?

oui mais en version achille zavatta et tony, l’incroyable équilibriste, c’est moins fastoche et beaucoup plus casse gueule

donc, en équilibre, il faut tenir la première partie, puis mettre en place la deuxième et mettre le cerclage qui maintient le tout. on rajoute une hauteur de travail juste assez haute pour travailler a bout de bras et sur la pointe des pieds, de la poussière de laine de roche de partout, même dans les yeux et vous comprendrez que mon calme légendaire, mon flegme tout britannique a pris une baffe dans la gueule et m’a permis de beugler dans les règles de l’art et d’avoir le palpitant dans le rouge. hâââ, vraiment colère que j’ai fini… dame estelle a perdu un chouïa d’audition mais a apprit plein de nouveau gros mots qu’elle ne connaissait pas malgré nos 12 ans de mariage.

m’enfin, c’est fait. on ne voit pas sur cette photo mais on a bourré ( et mangé au passage ) de la laine de roche, tout autour.

et avec la plaque de finition, ça fait propre.

allez maintenant, plomberie et… y a une bouteille de cognac qui va bientôt prendre cher !

‘vont pas tarder a l’avoir dans l’os, les hirondelles squatteuses !

bon, bon, bon, cette fois ci, je m’en vais prendre le temps de ne point faillir a ma réputation de causeur dans le poste, par trop, prolifique.

allez fight !

tout d’abord, dame estelle en a fini avec les enduits et si elle avait un zizi, il serait tout dur ( heuu, oui, bon d’accord, pardon. et puis je l’ai déjà faite mais pas dans sa version féminine et c’est l’émotion qui m’émotive la neurone )

car elle a vachte bien bossé, dame estelle. ça claque et puis c’est tout. et le petit goût de fini remonte bien bien le moral. ( d’où les éventuelles modification anatomique précédemment citées car il faut bien que je me trouve des excuses pour ce trait d’esprit pour le moins douteux mais néanmoins rigolo )

alors, c’est pas beau tout ça ?

a noter, la venue de christine, qui a filé, a nouveau, un coup de main a estelle. un grand merci a elle ! ( a noter que l’atelier de poterie de christine et david est ouvert et qu’il font du super boulot. le site internet arrive, j’en reparlerais a l’occaz’ )

on pourrait croire qu’après tout le boulot abattu, elle en aurait fini pour cette année ? mais que néni, en bon exploiteur que je suis, je lui ai trouvé du boulot malgré son « méééheuuuu » des plus poignant. teuteuteu, pas de ça chez nous, y a les appuis de fenêtre a nettoyer et a poncer, steup’… mééééheuuuu !!! ( bis )

une fois fini, elle devra se cogner un grand ménage avant déménagement. mais une fois, ces taches ingrates effectuées, je lui accorderais dans ma grande mansuétude, un repos bien, bien, bien, bien mérité ( elle a déjà réservé la place derrière la baie vitrée ou toute personne approchant de prés ou de loin, du fauteuil plein sud se fera péter la gueule sans sommation )

maintenant, parlons du futur sourire narquois que j’aurais quand je verrais mes squatteuse préférées revenant au printemps et qui, soit se gaufreront la bec sur mes vitrages ( mais j’espère que non, quand même, et pour mes vitrages et pour mes hirondelles… ) soit seront derrière le vitrage entrain de m’observer leur chanter nanananéreuuu de façon bien puérile 🙂

et oui, car je vous le dit ! y a de la fenêtre de posé ! ( bon, je refais pas le coup de l’anatomie mais dans l’idée, a kekchose prés… )

gad’ gad’ gad’ !

hein ? on est d’accord ? je doute que mes hirondelles comprennent le sens caché du bras d’honneur mais…

allez maintenant, passons au chapitre détaillé des fenêtres que les moins courageux pourront zapper.

on en était resté au fucking charnière.

finalement mon gabarit ne m’a pas été d’un grand secours car avec le biseau des ouvrant, je ne pouvais pas le mettre en place correctement.

j’ai finalement ressorti mon support de perceuse qui m’avait bien servi pour la charpente. le perçage a été un peu plus précis mais y a toujours des décalages de pouilliéme de mn qui font que c’est pas parfait… mais suffisant…

pour le perçage des dormants, une fois tous les ouvrants percés, j’ai bloqué les deux pièces en utilisant des cales de vitrage pour le jeu de fonctionnement entre le dormant et l’ouvrant sur la partie basse et des serres joint pour être le plus précis possible. de cette manière, il n’y a plus qu’a mettre en place la deuxième partie de la charnière et de noter l’emplacement exact.

très important, j’ai paraffiné toutes les charnières pour permettre un vissage plus souple et des réglages future qui ne bloqueront pas comme les premières charnières dont j’avais flingué le pas de vis en forçant comme un âne pour les dévisser.

et cette fois ci, c’est tout bon.

j’ai aussi intégré les bitonios ( termes très technique désignant une pièce dont on a honteusement oublié le nom ) dans les dormants de portes qui serve a fermer, la dite porte. en gros, c’est les mamans des crémones de portes, dite « trois point de sécurité » alias les papas.

en passant les portes ( qui ne fendront pas, hein ? ), mise a part le perçage des fucking charnières, sont finies et en attente de pose.

passons au vitrage. trois devis: un, 1500 € plus cher que les deux autres ( arf ! ) et les deux autres qui se tirent la bourre, niveau tarif. et le gagnant est… le plus sympa. soit la miroiterie polinoise a poligny ( 39 ).

très bon contact, bon conseil, rapide et livraison offerte. et l’argument décisif, le prêt des ventouses qui coûte un bras et qui n’aurait servi qu’une fois. le plus drôle est que le vitrage qu’on a reçu a été fabriqué par le perdant ( re arf ! )

pour le vitrage, on est sur du classique double vitrage, 4/16/4, gaz argon et faible émissivité. il y a longtemps, on était parti pour du triple vitrage mais le surcoût et le surpoids conséquent par rapport a l’intérêt n’était pas vraiment pertinent. donc faisons dans le classique.

le seul exotisme est le « blindage » des vitrages de la baie vitrée et des portes d’entrée et portes fenêtres, soit les seuls endroits sans volets. et la, ça se complique. d’où l’intérêt d’un bon conseil de votre fournisseur.

sur ce type de vitrage, différentes classes de protection sont disponible. les plus courantes sont le 44/2 et le SP10. la différence venant du nombre de film entre les vitrage qui rendra le SP10 plus résistant que le 44/2. et bien sur, le prix n’est pas le même… paramètre a prendre en compte: votre assureur exigera sûrement tel ou tel catégorie de protection selon plein de paramètre obscur dont il a le secret. donc il faut bien se renseigner avant. notre assureur n’exigeant pas grand chose a part un double vitrage, on a quand même choisi le SP10 pour avoir la conscience tranquille.

pour la porte d’entrée, on a choisi un sablage opaque.

et la livraison en porte a porte.

avec ce beau tas de matière première, le copain charlie est venu me filer un coup de main pour poser les baies vitrées fixe qui pèse un âne mort.

j’avais presque tout préparé, il restait a couper les pares closes et mettre les joint dessus. ce qui fut fait.

et la, c’est le drame, et la, tout bascule… voir même que ça cague dans le ventilo.

et pourquoi donc que ça merde, une fois de plus ? le joint de vitrage.

alors les gars, tout content, guilleret et tout, avec l’aide de gueguette, il présente la première baie…

et déjà, on s’aperçoit que le joint sec, c’est sûrement très bien mais qu’a écraser pour bien être étanche, c’est loin d’être gagné. et que si on met les pare closes avec le même joint, pour que ça jointe proprement avec le reste de la fenêtre, il faudrait que je les rabote pour qu’elle fasse 4 mn d’épais, ce qui vous en conviendrait, est très peu, autant pour les clouer que pour la solidité de l’ensemble…

je me doutais bien qu’il faudrait raboter les pare closes mais je pensais que le joint serait beaucoup moins rigide. on rajoute la dessus, la vitre supplémentaire du « blindage » et ça donne 4 mn de pare close. et voila, j’ai donc remis ma baie vitrée dans ma culotte, remercié charlie et guéguette pour leur coup de main et pris une grosse baffe au moral.

parce que, pas vraiment de solution… j’ai bien pensé a raboter les pare closes a 4 mn et en refaire des plus large qui viendrait en recouvrement mais, et d’une, je suis a la rue, niveau bois, de deux, on a sorti la machine a bois de la maison et surtout, l’éventuel temps de réalisation repoussait le déménagement a perpette. voila, voila…

donc, finalement, le silicone est mon ami et mes 250 m de joint de vitrage feront de superbe guirlande de noël. encore un produit, qui je pense, est plus adapté a la fabrication industrielle qu’a l’artisanal. ( m’enfin, si vous connaissez quelqu’un que ça peut intéresser… c’est du vitrax de chez joint dual )

finalement, j’ai testé tout ça, sur les baies fixe de la porte fenêtre et finalement, ça fera l’affaire.

du coup, charlie et gerald sont venu le week end suivant pour retenter le coup. et fallait pas se rater car je devais rendre la paire de ventouse…

et cette fois avec des pare closes de 11 mn, on a pu les mettre en place et retrouver le sourire.

donc siliconage avec un silicone spécial vitrage, le calage du vitrage avec des cales spéciale fait pour et le clouage des pare closes en faisant gaffe de pas clouer le vitrage. hein ? c’est mieux, non ?

puis raclage du surplus de silicone avec une raclette spéciale fait pour aussi, qui est elle même en silicone et qui fait que le silicone n’accroche presque pas dessus. ce qui permet de faire de joli joint sans s’empéguer les doigts, comme dirait mon père 🙂

très pratique, c’te bête la.

et on enquille tant qu’on est chaud !

et finalement, tout s’est bien passé.

j’ai profité d’avoir deux gars, beau et fort pour déplacer l’insert de l’atelier a la maison

et pour qu’ils aient vraiment mérité leur bière, on a déplacé l’escalier provisoire dans l’emplacement du futur escalier.

puis dans l’après midi, j’ai fabriqué une barrière provisoire pour la mezzanine.

et un grand merci a gerald et charlie pour leur coup de main.

pendant la semaine, j’ai commencé a préparer les fenêtres ouvrantes qui viennent sous les baies fixe.

avec au menu, ajustage divers zé varié et intégration de la quincaillerie

puis mis en place des équerres, en commençant par fraiser les trous afin que la tête de vis viennent affleurer.

et le résultat. fermé.

et ouvert

c’est chouette, non ? et en plus, ça va être très pratique pour faire une aération du tonnerre en été, pour faire rentrer la fraîcheur nocturne. beau et utile, quoi !

attend, c’est pas fini, car c’est bon pour le moral, c’est bon bon ! de mon portail, maintenant, je vois une fenêtre ! oui, oui, je sais… c’est fou ! je vous présente donc : la fenêtre des caguoinces ! ( autrement appelé  » mon bureau  » )

bon, vous êtes toujours la ? grand fou, va !

alors, ce week end, je me suis mis sur les fenêtres classique. et c’est du boulot. d’ajustage, de réglage, mis en place des joints etc… c’est bien simple, j’ai mis le samedi entier pour faire la première. le temps de prendre les mesures, de voir, a quel distance mettre les bitonios pour que, une fois la crémone fermé, ça plaque bien mais pas trop pour pas devoir forcer pour la fermer, etc… pas simple tout ça…

les joints

les bitonios ( marque déposé )

traçage des trous pour la poignée

la crémone et sa rallonge

trou d’évacuation de la condensation ( sur les conseils de toto 😉 )

et une fois tout ajusté, y a plus qu’a mettre en place, le tout.

en commençant par faire une rainure pour la pose du joint « compriband » qui permet une étanchéité a l’air des dormants.

puis mise en place du compriband en faisant un petit bourrelet aux angles et sans le tendre, sous peine de le voir se rétracter et ne plus servir a rien.

juste après usage, je vous conseille aussi d’enrubanner votre restant de rouleau de cette manière, sous peine d’une expansion du joint qui pourra rejoindre la poubelle. et au prix que ça coûte… et vraiment de cette façon, sinon il finira par se faire la malle. efficace mais susceptible.

puis pose du vitrage…

et mise en place

et HÔ joie, HÔ bonheur, ça ferme bien et ça coince nulle part. hôôôô yeah !

résultat des courses, trois fenêtres de posé sachant que j’en ai fait deux aujourd’hui, ayant les mesures précise de la précédente fenêtre et donc pas de temps a perdre.

voila, très content le gars. il me reste donc 5 fenêtres classique, les fenêtres triangle qui devrait être assez rapide car fixe sauf une et les portes. donc, c’est pas encore fini mais on en approche.

allez pour cette fois ci, j’en ai fini et bravo au courageux qui ont lu jusqu’au bout. z’êtes des malades !

faut vraiment que je sois plus régulier dans les messages mais c’est vrai qu’en ce moment, on est au taquet avec des journée très très longue et peu de temps dispo. cet hiver, je ferais un message de deux lignes par jour, pour me faire pardonner.

The winter is coming !

allez juste pour dire qu’on est pas mourru, que le winter, il coming grave et qu’on était déjà a fond et malgré tout, on accélère encore un peu, pour au moins, fermer la maison.

donc mille excuse pour ce retard de post, vous allez être bon pour vous cogner, une nouvelle fois, un interminable post qui vous fera penser très fort : mais il va pas fermer sa mouille, celui la !

allez, le post qui ferait passer l’intégrale d’Émile Zola pour la lettre d’information du club de bridge local, pour ce week end ? haaaa, je vous sens fébrile, impatient, tous les sens en alerte… ou pas.

Rognutudgu de fucking charnière !

car dans la longue liste des choses qui m’auront cagué velu, les charnières ou chevilles dites « exacta » sont en train de piquer un sprint et de remonter le peloton de tête, a vitesse grand V.

non, parce qu’a me regarder comme ça, même de profil, j’ai pas vraiment la gueule d’une machine CNC ? et est ce que j’aurais les moyens de m’acheter ce type de machine ? non, pas vraiment… et pourtant je devrais car pour percer les trous pour les mettre en place, faut avoir minimum, l’œil de terminator ( le rouge ) pour analyser, viser et percer au pouilléme de poil de fondement et ainsi pouvoir mettre en place ces fucking charnières sans que ce soit tordu et que ça force.

alors une cheville « exacta », c’est ça.

et dans l’idée, c’est pas mal, c’est réglable en profondeur et en hauteur, ce qui permet d’ajuster au mieux, la fenêtre.

mais le problème, c’est que ça ne tolère aucun défaut de perçage et quand je dis aucun, c’est vraiment aucun. sous peine de forcer au vissage et donc de flinguer la tête de vissage ( j’en ai juste flingué deux, pour l’instant… ) ou d’être tordu et de forcer sur le pivot de la fenêtre. et donc, pas glop.

ha oui, et bien sur, c’est du diamètre 7 et donc incompatible avec tous les gabarit de perçage du commerce type wolcraft.

donc, a la deuxième cheville de traviole ( ça se compte en dixième… ), énervé par la colère, j’ai rebouché tous les trous que j’avais déjà fait.

et j’ai pris deux bonne heures pour me faire un gabarit de perçage, qui j’espère, me permettra de poser ces fucking charnières correctement.

voila, voila, si j’avais su, je serais pas venu et j’aurais mis des charnières classique. c’est quand même bien moins casse roubignoles a poser…

mis a part, ces quelques déconvenus, ça avance bien.

je me suis occupé des dormants de porte et de leur seuil alu. pour bien jointer, il faut reproduire le profil du seuil dans le bas du dormant. donc découpe d’une chute de profil pour dessiner la forme puis scie et ciseau a bois.

pré perçage et vissage dans les montants.

puis mis en place pour tester, le tout.

une entretoise en bois pour rigidifier l’alu et dans la file d’attente de lasurage.

j’ai fabriqué aussi les jets d’eau des portes.

puis on s’est remis sur les portes avec madame avec au menu, défonce pour les  crémones

je craignais ne pas pouvoir les passer a la mortaiseuse mais grâce au fenêtre, c’est passé nickel. madame soutenait le poids et ce fut bien plus simple que prévu.

puis rainurage pour incruster la crémone sur toute la longueur.

je suis ensuite passé au collage des jets d’eau sur les fenêtres.

pour les fenêtres, c’est a peu prés tout. j’ai fini de lasurer la première fournée, a savoir la baie vitré et les châssis fixe.

et j’ai attaqué les fenêtres triangle du pignon. me restera les fenêtres quand j’aurais réussi a percer ces fucking charnières correctement et les portes.

ce week end, je me suis aussi occupé de reboucher le trou du poêle de masse, vu qu’on a prévu de mettre le poêle actuel de l’atelier dans un premier temps avant de décider si on fait un poêle de masse ( et de retrouver la motivation pour le faire car motivation france me dit qu’il est prévu une baisse significative de motivation sur le jura avec une absence totale d’auto-bottage de cul pour se remettre au boulot ainsi que des variations saisonnière de glandage sur canapé très prononcé et qu’une alerte rouge de feignassage aigu est a craindre, tout le long de l’hiver )

j’ai donc remis une couche de liège et recouvert le tout, avec des chute d’osb. comme ça, on a le temps de voir venir…

et pendant ce temps la, madame donne toujours pas, sa part au chien ( pov’ chien, il fait peine a voir… )

encore un pan de mur et le rez de chaussé est terminé. agad, si c’est zouli !

l’est pas balaise, ma douce ?

voila, demain, je passe valider le devis de vitrage et on accélère dans la ligne droite pour rentrer, soyons optimiste, avant fin octobre. et le premier qui dit, pour noël, je vais moi même, en personne, au pole nord, dire au père noël qu’il vous oublie pour cette année et peut être même, les suivantes !