et pour les moins jeune d’entre vous, en lisant le titre, je suis sur que vous vous êtes mis a fredonner la célèbre musique de benny hill. je sais, de rien, ne me remerciez pas. ( et je suis sur que vous continuez, la. et si c’était pas le cas, maintenant c’est fait. 🙂 )
pour nous, en ce moment, c’est un peu ça, tout le temps. pire que des furets ! on galope dans tous les sens.
car si nous avons convenus avec madame, d’un commun accord et sans trop se forcer, de rentrer dans cette foutu maison avant l’hiver, il s’avère que finalement, c’est pas de tout repos et voir même que ça frise le chalenge. mais même pas peur.
mais bon, la couche de corps sur les murs : tcheck !
et il fallait bien que je mette de coté, la menuiserie, pour aider Estelle sinon, ça ne l’aurais pas fait. reste quelques retouches et les cloisons a finir. mais ça devrait être plus rapide. pas d’épaisseur a rattraper et un support droit devrait grandement faciliter la tache.
bon, rien de bien nouveau, bétonnière, terre, sable, taloche, tout ça, tout ça…
a part, gerald qui est revenu nous filer un coup de main. paix, félicité et bisous mouillé sur lui et ces proches, sur 14 générations. ( extension de garantie + 20 ans, disponible, pour la modique somme de 257 journée de coup de main a utiliser par l’auteur de ces lignes selon son bon vouloir. mais bières offertes, hein !)
donc, en vrac, quelques photos.





au rayon des bonnes nouvelles, l’été est enfin la ( … ) et ça commence enfin a sécher… au rayon des mauvaises, on ne coupera pas au déshumidificateur, ne serait ce, par sécurité. et on a de nouvelles traces de moisissures. ça fait des taches blanchâtres sur les enduits. on en voit sur les premières photos du cellier. bon… a part les brosser, quand elles seront sèches…
bon, ça, c’est fait. bon, bin, alors… menuiserie ! et les marchands de viagra font faillite… rhôôô, ma robland ! mon amûûûûr !!! rhâââ ton chariot coulissant, huuummm, tes tables en fontes amovibles et cet entraineur… tu me fait tourner la tête, grande folle.
bon, alors fenêtre mais surtout portes.
j’ai commencé a lasurer les premières fenêtres. pour info et sur les conseils d’amis et de mon fournisseur qui a confirmé le tout, j’ai passé une couche de cetol novatech de chez sikkens qui sert de couche de protection primaire, suivi de deux couches de Cetol Filter 7 Plus.
apparemment, ces produits sont la référence et c’est ce qu’il faut mettre pour ne pas être embêté. tout ceux avec qui j’en ai discuté donne une durée de 5 ans avant de devoir remettre une couche.
on a choisi la couleur buis. c’est un bon compromis entre la teinte qui reste assez clair et la présence de pigment, qui est indispensable pour stopper ou du moins réduire l’impact des U.V sur le bois. et sur le chêne, c’est primordial car c’est un bois avec des tanins très prononcé et il vaut mieux éviter qu’il ressorte sinon, ça donne des trace noire toute moche.
un petit coup de ponçage préliminaire…

un petit coup de ciseau a bois dans les angles pour enlever les traces de colle ou la ponceuse ne peux pas passer.

et lasure.


les trois couches sont passé, reste l’autre coté a faire.
et maintenant les portes. et même si l’été est revenu ( wooo ponponette ! ), les nuits commencent a devenir fraiche avec des 8 °, certaines nuits. donc, il fallait s’énerver sur les dernier collages pour éviter de devoir coller les portes dans notre, néanmoins spacieux, 24 m2. entre la table et le buffet, tout en mettant le canapé debout. et madame désapprouve.
donc, deux portes, une d’entrée et une porte fenêtre pour l’arrière de la maison, le tout assemblé en rainure languette.
j’ai commencé par faire les fenêtres. pour rappel, sur mon premier plan, les montants n’était pas assez large pour pouvoir mettre les crémones de portes. d’où le rajout de la fenêtre.
tu les vois les deux portes ?

donc, un bâti classique et les fenêtres a ajuster au poil de fondement pour qu’il n’y ait pas de jour.
on était parti pour faire un petit chanfrein autour des fenêtres ( comme sur la porte de l’atelier ) mais finalement, on laisse jointer le tout, pour faire un ensemble assez homogène. m’enfin, nous, on aime bien.

et après une bonne matinée a ajuster l’ensemble…

puis fignolage des rainures


puis avec l’aide de madame, montage a blanc.

et collage. bin, ça en fait des pièces a encoller… et avec un vent et un courant d’air assez prononcé qui accélérait le temps de prise de la colle, benny hill n’était pas loin…




et mis en presse.

et même punition pour la porte fenêtre.

un ch’tio coup de ponçage avec mon avion de chasse ( aussi bruyante qu’efficace comme machine… )

et tâââdâââm !!!

simple, efficace mais néanmoins doté d’un certain classicisme, digne de l’école mourniere de la porte qui ferme.
bon, le chêne, c’est chouette mais ça pèse un âne mort. je déconseille donc vivement a tout témoin de Jéhovah ou représentant de commerce aventureux de tenter le coup du pied dans l’entrebâillement de la porte pour éviter de se faire éconduire de façon cavalière. y a risque de devenir un sujet d’étude pour un spécialiste de la reconstitution des os du pied, voir d’amputation sans anesthésie.
reste a faire les dormants et les défonces pour les crémones. encore un peu de boulot mais on tient le bon bout.
maintenant que les portes sont faites, on va pouvoir relever toutes les côtes de vitrage et aller jouer au marchand de tapis chez les fournisseurs de vitrage.
pour finir, comme je n’ai pas assez de boulot a l’heure actuelle et de meuble a faire dans le futur, j’ai fait l’acquisition, d’une petite tranche de séquoia qui devrait se transformer en table basse du meilleur effet.

bon, la c’est du brut, qui a vécu, mais j’ai raboté un coup et l’on peut apercevoir la belle couleur du séquoia, qui de rougeâtre a tendance a se teinter couleur chocolat au soleil. miam !

l’avantage, c’est qu’il y a une face de rectifiée ce qui devrait grandement faciliter le boulot.

bon, allez, on retourne galoper comme des furets !