Quid de la santé mentale d’enduit girl et de bétonman ? car ils sont revenus et du coup, on s’inquiète…

hébé, oui… la question se pose…

nan, parce qu’ils savent qu’ils vont prendre cher, ils le savent ! ils sont parfaitement au courant ! qu’ils vont en chier, qu’ils vont poser la tête sur l’oreiller pour s’endormir aussitôt, qu’ils vont être fourbu comme un vieux bourrin sur le retour ou se réveiller courbaturé comme un cycliste qui se dope pas et l’impression d’avoir mis une pile au meilleur marathonien !

tout ça, ils le savent et ils reviennent ! c’est des malades. ou des gens bien. mais faut bien dire, qu’ils sont pas clair, on est d’accord ? ou peut être, que c’est des personnes hautement recommandable. bon, bon, faut pas exagérer quand même, hein… car béton man a quand même réussi ( sous la torture, j’ai mon honneur ! ) a me faire regarder la fin de la finale de la coupe du monde. et ça, c’est limite impardonnable ! et en plus, il fait rien qu’a regarder le site de l’équipe sur mon ordinateur quand il vient, et je sens bien que, lui aussi, il souffre. la carte mère surchauffe, le disque dur gratte frénétiquement et le processeur monte a 15 ghz… faire du mal, a un pôv ordinateur… dans quel monde, on vit !

avec la venue, d’enduit girl et de bétonman, on s’est tous mis sur les enduits intérieur. j’ai, du coup, mis en stand by, les fenêtres car on aimerait finir la couche de corps rapidement pour que ça sèche le plus longtemps possible.

a ce sujet, ça cague dans la colle. car ça ne sèche pas. avec la météo automnale actuelle, c’est la misère. et on envisage sérieusement l’achat d’un déshumidificateur de chantier pour assécher au maximum les enduits avant de rentrer dans la maison et de chauffer. car j’ai moyen envie de rentrer avec des enduits pas sec et une humidité qui se fera la malle dans les murs. on étudie la question mais ça nous parait la meilleure option pour l’instant.

béton man a retrouvé sa bétonnière et ces baignoires de terre préféré et s’est occupé de la préparation de la terre. il a pas remué la queue mais presque, il courrait comme un foufou autour des bassines, essayer de faire des choses pas clair a la bétonnière,  levé la patte sur les baignoires pour finir par se rouler sur le tas de terre. ça faisait plaisir a voir. quand on vous dit qu’il aime ça ! 🙂

et les enduits girl sister ont commencé par finir, les cloisons, a qui, estelle avait déjà mis une bonne gifle.

puis elles se sont mis sur la couche de corps. avec la même recette que pour la couche extérieur, éprouvé l’année dernière. j’étais parti pour laisser, de coté, la couche sur les cloisons mais vu, comment, on dégueulasse la maison, ça risque d’être tendu pour travailler proprement quand on sera dedans. donc, encore un peu de boulot, en plus.

ne pas oublier de cloutage des tour de fenêtres, nécessaire a l’accroche des enduits sur le bois.

on a eu aussi la visite de christine, notre nouvelle voisine qui s’installe avec david dans l’ancienne poterie de bernard et liliane. elle est venu s’essayer aux enduits terre pour refaire leur salle d’expo.

de mon coté, j’ai attaqué les enduits du cellier, endroit sans courant d’air et qui risque de prendre un moment a sécher correctement.

et agad’, si c’est beau, l’ensemble. nous, on kiffe grave, en tout cas !

actuellement, les deux chambres des ch’tio sont finie ( sont content les ch’tio ! ) et estelle a attaqué notre chambre aujourd’hui. de mon coté, j’ai fait la moitié du cellier.

au sujet de nos problèmes mycologique, après avoir passé une couche de bouillie bordelaise sur toutes les cloisons attaqué et devant l’inutilité de la chose, on a décidé de chauler le bouzin. donc avec une couche de lait de chaux, ça devrait régler le problème. du moins, on espère…

et, et, et… pour finir, la bétonnière qui nous a lâché. quand on en a besoin, bien sur. sans trop m’y connaitre, je crois que le roulement est mort 🙂

alors, elle est pas foutue, ça se change mais c’est pas simple. ça se passe a base d’arrache moyeux et de chauffage a coup de chalumeau, au préalable. voila, voila. donc, la, j’ai pas le temps. on verra cet hiver.

du coup, un copain nous prête la sienne en attendant et on devrait donc s’en sortir mais ça fait ch…

ça et les enduits qui sèche pas, ça commence a me les brouter sévère et nous fait envisager un report de déménagement, un peu trop lointain a notre gout. c’est toujours prévu pour cette année mais bien plus tard que prévu et ça…

en conclusion, même si je les taquine, un gros, gros merci a isabelle et laurent d’être revenu, une fois de plus, nous aider. ça nous touche vraiment. ( on leur a promis que l’année prochaine, il toucherait pas a un seul outil et passeront de vrai vacances reposantes ). je m’engage même a regarder une étape du tour de france a la télé… heuuu, bin, en fait, non, je déconne, mais c’est parce que j’ai pas la télé, que mon ordi est en panne, que j’ai pas payé mon fournisseur d’accès a internet, que y a plus de pile dans la radio et qu’on a pas de smartphone.

n’oublions pas aussi lucie qui a fait office de baby sitter avec une patience a tout épreuve et qui a, aussi donné un coup de main avec julie, sur les enduits. un grand merci et un gros bisous a elle.

allez, demain grosse journée, en perspective. les davigel boys viennent nous filer un coup de main et les enduits du RDC devrait prendre une bonne baffe sur le museau.

11 commentaires sur « Quid de la santé mentale d’enduit girl et de bétonman ? car ils sont revenus et du coup, on s’inquiète… »

  1. joli travail, ca sent l’emménagement.

    On a aussi eu des éclosions champignoniques et pour limiter la récolte on a pulvériser de la javel un peu diluée (?). Un coup de brosse et adieu les omelettes aux champi : )

    Allez on vous envoi de l’air sec pour le séchage .

    Stebanie

    1. salut

      on avait aussi vu ça, le coup de la javel mais perso, je déteste ( et c’est peu de le dire ) l’odeur de la javel, donc, ça m’a pas parlé plus que ça. j’espère que la chaux suffira…

      l’air sec n’a pas marché, j’ai passé toute la journée sous la flotte a préparer des bétonnières, ( que j’ai ressorti le cirée jaune de pécheur )
      comme on dit dans le jura, je me suis fait gôôôger 🙂

  2. Bien, alors chose promise… chose à faire en plus !! Accrochez-vous…

    Je m’y présente, je suis actuellement en train de terminer un doctorat en histoire de l’art, spécialité architecture contemporaine thématisation architecture environnementale.

    Mon mémoire de master portait grosso modo sur l’histoire de l’architecture environnementale en France. J’y ai traité de quelques approches techniques et historiques et notamment de la question de la construction paille qui est devenu mon petit cheval de bataille (j’avais visité la Feuillette avec sa propriétaire qui en était plus que satisfaite).
    La vérité est qu’une fois qu’on connait un minimum la question architecturale et que l’on s’est penché sur la paille on se demande sincèrement pourquoi il existe encore du parpaing-polystyrène-laine trucs… Question de bon sens.
    On trouvera une brève mise en perspective de l’histoire de l’architecture environnementale ici : http://romainremaud.free.fr/PDF/constructif%20avec%20ref.pdf

    En ce qui concerne les consommations d’énergie et la ressource pétrolière on voit tous à peu près le problème et la prise de conscience (comment ça encore relative ?) à laquelle on assiste actuellement est bien plus souvent du à la recherche de l’économie financière qu’a un réel engagement écologique. Mais il faut se souvenir qu’après l’air et l’eau, la ressource la plus utilisée sur la planète est le sable et que son extraction et son transport pose d’importants problèmes. De l’eau et du sable, voila une pierre de plus dans le jardin du béton même s’il l’on peut comprendre qu’il soit parfois très sécurisant… Entre parenthèse, sa solidité est aussi un inconvénient car il est très difficile à démanteler et à recycler lorsque l’on veut rendre un terrain à la nature (mais c’est pas grave Patrice, faudra juste penser à bien tout casser en partant hihihi).
    Tient, une question en passant, je suis sûr que tu as dû envisager d’autres solutions mais pourquoi les as-tu écartés ? N’as-tu pas pu être rassuré sur la solidité des alternatives ? Les assos (Castors ou Greta) n’ont pas de formations ou d’info solide sur les fondations alter ?
    La maison écolo avait fait un dossier sur les fondations me semble t’il.

    Bref sois bien sûr que l’on cherche un peu la petite bête et qu’entre la conception exigeante et les 2 pieds dans la fouille… Après tout le béton est un matériau à peu près inerte, non-toxique en lui-même, et la quantité mise en œuvre chez toi est très faible (bon si l’on ajoute la mousse PU… C’était bien la sans iso-cyan au moins ?)

    Bref nonobstant ce prolégomènes, déjà fort long, je voulais profiter de l’audience que tu m’offres pour évoquer une question qui peu à peu est devenue centrale pour moi dans la quête d’une architecture vraiment environnementale. Je préfère toujours le terme d’environnementale à celui d’écologique car il embrasse une réalité bien plus large.
    Une maison se doit bien sûr de respecter l’environnement — au sens de nature environnante — et donc réduire ses consommations et la pollution qu’elle engendre au maximum. Mais elle constitue également un environnement pour l’usager, autant celui qui se trouve dedans que celui qui se trouve dehors. Dans ce cadre, il est donc mieux que la maison n’empoisonne pas ses habitants (oui aussi, donc à l’électricité biotique sur laquelle ta réflexion cout/efficacité est fort valable mais j’ai également vu la pose de RJ 45 pour limiter le recours au WIFI ce qui en plus limite l’usage des « objets connectés » http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/09/comment-devenez-accros-objets-connectes-254113)

    Mais le point qui m’intéresse le plus maintenant, c’est le lien qui se crée entre l’usager, le passant et la construction. C’est l’un des avantages de l’autoconstruction. Pas un boulon, pas une vis ou une pelleté de caillou qui ne soit passé entre les mains des constructeurs (j’apprécie beaucoup le fait que tu aies poussé le vice jusqu’à la construction des huisseries, en matière de construction comme en matière de cuisine, il me semble tout à fait valable de limiter au maximum le recours aux produits transformés). Tu (je devrais dire vous bien sur) as donc un lien particulier avec ta maison et elle devient pleinement ton environnement, celui que tu t’es choisi et construit. Cela lui donne une grande valeur, y compris en terme de confort de vie.
    De très nombreux architectes l’ont bien compris et si l’on ne peut construire soi-même sa maison, ce que l’on peut comprendre, l’architecte devient le lien entre le client et sa maison. Il apporte également sa propre vision et si elle ne doit pas prendre le pas sur la volonté du client, par le choix que fait ce dernier, il inclut l’architecte dans la constitution de son environnement. Le client se dit ainsi, je choisis cet architecte parce que j’apprécie ce qu’il fait (comme on choisit l’auberge Koun pour la qualité de son mont d’or patate savagnin et de ses pain d’épices) et l’architecte se doit de se pencher sur les volontés de son client, l’orienter et l’aider dans ses choix. Cela lui demande une certaine humilité dans le rapport à son statut de créateur, d’artiste, dont il se doit de limiter le caractère démiurgique au mieux.
    Ces architectes existent et son plus nombreux qu’on ne le croit et ceux là ne construisent jamais deux fois la même maison. Un client, un terrain/ un lieu, une réponse et donc une maison !!
    La relation client/architecte peut donc être comprise comme une construction par alliance et elle n’empêche en rien la forte implication, au moins émotionnel, du client dans la constitution de son environnement de vie. Ce lien émotionnel avec le bâtiment, qu’on y habite ou que l’on passe devant, se comprend assez facilement si l’on considère que l’adolescent qui souhaite repeindre sa chambre en orange avec des bandes roses et vertes cherche à personnaliser son environnement, à créer ses propres liens avec lui. Il passe par la conception mais aussi, par exemple, par le recours à l’artisan dont le passage est visible. On peut ainsi se dire : cet escalier, par exemple, n’a pas été construit par une machine, c’est un homme qui l’a conçu et construit pour cet endroit. Il s’y est impliqué, y a travaillé. L’escalier, mais cela peut être bien d’autres choses, devient un médiateur entre deux hommes et constitue un lien affectif avec la maison.

    Le vrai poison est à chercher du coté des constructeurs… Sur ce point, la réflexion de l’excellent Tho (qui a eu affaire à eux je crois) est assez juste.
    Mais en plus de placer l’écologie sur un plan purement économique, ils tuent l’idée de lien entre un homme et sa maison. La même maison en plusieurs exemplaires, alignés les unes à cotés des autres, et ce de la banlieue de Marseille à celle de Brest annihilent l’unicité de l’être humain, sa spécificité et par conséquent déshumanise celui qui y vit. Ils uniformisent également (tout comme IKEA) le mode de vie. On ne vit pas de la même manière à Aix en Provence ou dans le Jura mais on vit toujours de la même façon dans ce type de logement.
    Plus grave encore — car on pourrait penser que s’il n’y avait personne pour les acheter, il n’y aurait personne pour les vendres et que ceux qui y vivent n’ont que ce qu’ils méritent (ce qui nous absout confortablement de notre responsabilité de faire passer ce message à ceux qui n’ont pas mené cette réflexion) — ces machins tuent également les spécificités régionales, les paysages et leurs particularismes. L’homme de l’en dehors, le passant, subit ainsi pleinement ces ensembles immobiliers et ils constituent alors pleinement et réellement une pollution (et nous ne parlerons pas ici du problème écologique du mitage que le lotissement engendre nécessairement)…

    Il est évident que je schématise un peu mais c’est le cœur de mes recherches et je peux me montrer bien trop bavard…

    Pour prolonger un peu la réflexion sur le lien affectif, http://romainremaud.free.fr/PDF/Psychologie%20urbaine%20_%20chant….pdf
    Et sur la question de la forme architecturale, http://romainremaud.free.fr/PDF/Psychologie%20urbaine%20_%20chant….pdf

    Le mémoire est disponible en ligne, mais ça demande un peu plus de courage…
    http://romainremaud.free.fr/Articles.html

    Bien des salutations.

    PS) Je ne sais si la question des volets est réglé mais sinon, pourquoi pas des volets coulissants avec le rail sur le volet et les roulements sur le tableau de fenêtre (2 en haut, 2 en bas de chaque coté) donc sans rail apparent ?
    Genre ça
    http://www.cmpbois.com/articles/sib-volets-coulissants-sans-rail-apparent.html , http://www.apg06.fr/fr/divers/volets-coulissants_205
    ça doit bien pouvoir se bricoler… J’ai pas le temps de sketchuper mais si tu me dis comment envoyer un mauvais schéma…

    1. ha oui, en effet, c’est du développement 🙂

      alors plutôt que de répondre a l’arrache, si je peux reprendre ton commentaire, j’en ferais bien le sujet d’un post. ça me permettrais d’y répondre précisément car en effet, tu soulève beaucoup de sujet qui m’intéresse et me questionne en tant  » qu’écolo  » ( termes devenu bien trop générique et galvaudé et finalement abscons ).
      et si d’autre veulent en causer, je pourrais plus facilement faire des mises a jour. si ça te botte, on fait comme ça.
      par contre, tu me laisse un peu de temps ? le week end, c’est chantier plein pot 🙂

      1. Ohoh, mais je pense qu’il n’est point question de t’en vouloir si tu manque de temps… Il semble que tu aies deux ou trois choses en cours… Fait donc comme bon te semble. J’ai simplement bien apprécié ton travail sur le blog et je souhaitais modestement apporter ma petite contribution à un débat qui me semble important. Il faut profiter de l’élan qui entoure l’écologie en matière de construction pour provoquer un débat plus général…

        Bienzavousss

        NB) La javel est l’un des moyens les plus sûr (avec le chalumeau Hihihi) pour éliminer la moisissure… Plusieurs lavages (4 ou 5) avec un mélange eau/ javel neuf à chaque fois puis plusieurs rinçages avec une eau propre à chaque passage… Malheureusement la javel est un toxique important, un polluant (libère du chlore tout au long de sa vie) et se combine assez facilement pour former des organochlorés qui, pour le coup, sont une vrai saloperie… A réserver à des cas de moisissure grave (une vrai saloperie aussi) , ceux qu’on ne peut éviter en écartant les meubles de 5cm du mur. Dans ton cas, je pense que cela va se régler dès que l’humidité des enduits se sera suffisamment évaporée et que chauffage et VMC seront en place. Sinon, vinaigre blanc, percarbonate de soude, bicarbonate de soude, borax (naturel mais toxique). J’ai aussi entendu parler de l’ he d’arbre à thé dilué à 1 pour 50… Et pas tout en même temps gourmand (bien qu’on trouve des recettes mélangeant vinaigre blanc, bicarbonate et he d’arbre à thé)! Après jdit ptet une connerie mais un simple lait de chaux avant la couche de finition et c’est marre!!

        Quand Chuck Norris entre dans une salle de bain, c’est la moisissure qui nettoie les murs!

  3. De toutes façons des spores de champignons tu en as partout, y compris dans l’air que tu respire, le tout c’est de ne pas leur laisser le loisir de se plaire quelque-part et d’y choisir de grandir. Le deshumidificateur élecgtrique me parait indispensable (et de toutes façons c’est indispensable pour toute activité bois où on a besoin que tous les collages se fassent au même taux d’humidité comme, au hasard, la lutherie). Franchement un déshumidificateur « frigo » (avec l’air qui passe sur une grille refrigérée) qui sont à la fois les plus économiques à l’achat et les plus robustes c’est tout sauf de l’argent en l’air. Ça marche vraiment bien et tu seras étonné de la quantité de flotte que ça récupère, même dans une pièce fermée. Tu lui adjoint un petit hygromètre digital d’ambiance à trois francs-six-sous (parce l’hygromètre integré des deshuidificateur je n’en n’ai toujours pas vu de fiable) et vraiment, tu ne le regretteras pas.
    Veille par contre à prendre le bon modèle à la puissance adaptée au volume d’air qu’il devra gérer.

    1. j’y avais pensé aussi, a une utilisation future et je voulais justement te poser la question car il me semblait bien que t’en avais un dans ton atelier. c’est quoi, un modèle  » domestique » ? j’en ai vu dans les 300 € en neuf, ça serait suffisant ? les modèles de chantier tape plus dans les 1000 / 1500 € neuf et la, ça commence a faire des pions… faut que j’écluse les petites annonces…

      1. Le deshumidificateur est à choisir en fonction du volume d’air à traiter. Et bien entendu pas de miracle… plus le volume est important plus il faut du gros et plus ça coute cher…
        Un comme le mien qui permet de traiter en permanence l’atelier d’une trentaine de m2 ça coûte 150€ en GSB, mais dans ton cas et pour l’immédiat ce ne sera pas suffisant.
        En ce qui te concerne et avec l’hiver jurassien il te faudra peut-être opter pour un modèle qui a aussi une fonction humidificatrice (pour les jours de gel prolongé, les instruments et plus généralement les assemblages délicats en bois n’aiment pas ça du tout) mais évidemment ces modèles sont les plus chers… Reste que pour humidifier, une serviette mouillée posée sur un radiateur en fonte ça marche aussi très bien… mais t’auras pas de radiateur en fonte…
        Une chose importante, ne regarde pas trop les deshumidificateurs au silicagel, sur le papier ils font tout mieux, et c’est vrai que qaund ils marchent ils font tout mieux mais ils tombent aussi plus facilement en panne et il coûtent bien plus cher. Les modèles classiques à réfrigération (l’air est remis à température avant de sortir) sont bien plus robustes et plus économiques.

  4. nous aussi on a eu qq champignons qu’ont poussé sur les enduits de la ptite maison, des tout pareils que les tiens. on vivait dedans, on les a laissé tranquilles, et quand l’enduit a fini par sécher (après plusieurs mois !), y’avait plus de champi, et ils sont jamais revenus… moi ça m’inquiète pas ton truc, faut po psychoter, tous les champignons ne sont pas lignivores…

    par contre, enduire sur des cloisons remplies de terre paille pas sec, ça ça m’inquiéterait… j’aurais peur que la paille mouillée à l’intérieur ait le temps de composter avant de sécher…
    je dirais bien évite, ou fonce sur le déshumidificateur de chantier.

    consulte le bouquin de marcom sur le terre paille, y’a des infos sur le séchage.

    la bise !

    signé l’excellent tho ! (roooh l’aut, eh… mes chevilles ! 😉

    1. je sais, ça me rassure pas aussi, ça fait une sacré épaisseur a sécher… mais vu comment on dégueulasse, habité et avec les meubles, ça va être un enfer.
      c’est ça, ou on entre l’année prochaine et pyscologiquement, un report de déménagement, je suis pas sur que ça le fasse. j’en ai marre et faut qu’on rentre.
      vais regarder le bouquin cité, je le connais pas.

      et tes chevilles sont ravissantes, m’sieur l’enormissime. il vous en prie. 🙂

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