Alors, cette baraque ? content ?

avant de remettre a jour le bouzin, on peut quand même causer de la maison dans son ensemble, son efficacité énergétique, la qualités de vie qui ressort du fait de l’habiter et le ressentie générale de son autoconstruction ( et je vais être très franc sur ce point )

alors, alors… avec presque 6 ans de recul, maison efficace ? Hooo que oui !

pour rappel, la maison fait 170 m2 habitable et quelques 300 m3 de volume ( je sais, c’est beaucoup trop mais on en recausera )

l’hiver, avec un simple insert ( le gros modèle quand même ) on tourne a 6 stères de bois pour tout l’hiver, en chauffant aussi l’atelier. donc question efficacité et économie, y a pas photo ! en achetant la stère de bois a 40 € ( non, parce que l’affouage, c’est fini, plein le biiiip ) on arrive pas a 250 € de chauffage par an. comme dirait un bellâtre ricain, woôol else ?

l’été, en aérant au max, la nuit, on a eu sur les dernières canicules, 15 ° de différence ou comment se demander, si on a pas oublié d’éteindre la clim’ en partant alors qu’on en a pas.

donc, efficacités énergétique au taquet et on en est plus que content. ce qui confirme donc, que si y a du pognon a investir pour l’écologie, c’est bien dans l’isolation des bâtiments et des passoire thermiques. de l’emploi et de l’économie. mais bon, je dis ça je dis rien, y a qu’a voir le résultat des dernières élections…

passons au chapitre, qualités de vie. alors, c’est cool. forcement, une grande maison, c’est bien. mais les enfants grandissant, je me dis que plus petit, ça nous aurai couté moins cher en argent et en temps.

mais être a l’aise, surtout après les confinements récent, je pense qu’on a été riche de qualités de vie, par rapport a bien des français.

donc, ça aussi, pas trop a se plaindre, on est un peu des bourges de l’habitation 🙂

donc, donc, super positif cette aventure, nos choix, cette idée d’autoconstruire notre maison ? mouiiiii, bin, mon cœur balance. ou pas.

depuis, le début de ce blog, je me suis fait un point d’honneur a ne pas raconter de craque, de ne pas, me la jouer dédé la bricole, a qui tout sourit et de dire ce qu’on faisait de bien, de correctement, de top moumoute ou carrément, je m’autoroulerais une pelle si c’était possible mais, j’ai toujours aussi raconté les galères, les bêtises, les conneries, les idioties a s’autobaffer, facon bud spencer ( et je sais que ça vous a fait marrer une paire de fois, ne niez pas, bande de sacripan ) car j’ai toujours pensé que le tourner de façon idyllique était néfaste pour déjà, mon honnêteté mais aussi pour ceux qui me lisait et qui aurait pu penser que l’autoconstruction, c’était finger in the noise. car, non, spoiler alert, ça ne l’ai pas.

car, c’est officiel, avec la fin de la fabrication du parquet et sa pose au RDC que je viens de terminer, avec l’aide de madame qui en a fabriqué la moitié, ( enfin presque, reste a poncer et vernir ) , j’en ai officiellement plein le cul de cette baraque. car oui, c’est le terme technique.

des petites troubles digestif ? une constipation passagère ? construisez votre maison, vous aurez un transit nickel, tellement vous allez en chier.

cette maison est devenu pour moi, une purge sans fin, mon sacerdoce, mon chemin de croix et le résultat d’un karma hautement merdique. j’ai du être testeur de rouleaux compresseur sur chaton crôôômignon dans une vie antérieur ou électeur de macron pleinement satisfait de sa politique. pire ! jeune avec macron ! et la, je mérite en plus de la maison, de remplacer les chatons sous le rouleau compresseur

mais, mais… de quoi qui cause ? elle est bien cette maison ou pas ? a comprend plus…

mais oui, elle est bien cette maison mais en 15 ans, j’ai pris 2 x 2 semaines de vrai vacance et c’est tout. le reste du temps, j’ai travaillé. travaillé pour payer les factures dans un métier, réputé pour être tout sauf reposant et travaillé sur cette fucking maison. tous les après midi, en plus du travail alimentaire, du temps ou il fallait la finir pour rentrer dedans et travailler tous les week end, tous les confinements, les chômages partiels sans cesse, sans arrêt, sans repos. et le tout pendant 15 ans.

mais fait donc une pause, bougre d’âne ! dame Estelle me le dit souvent… mais ça n’est que reculer pour pas mieux sauter. faut bien la finir un jour, cette maison et plus on met de temps a la finir moins vite on peut retourner a une vie normale, a base de, qu’est ce que t’as fait ce week end ? je suis aller me baigner, faire du vélo, fait la sieste, de la moto, vu des amis, la vie quoi… et toi ? j’ai fabriqué mon parquet, réparer le mur, souder les gouttières, etc… etc… etc… et quand je regarde l’encyclopédie des choses a faire, ( 17 volumes, relié pleine peau d’autoconstructeur ) j’ai envie de me mettre tout nu et de courir les joyeuses a l’air en hurlant comme un fan du tour de france ( ça faisait longtemps, tient ! -:) )

alors, pour arrêter de faire ma pleureuse, oui, on est très content de la maison, heureusement sinon, je me serais flingué. oui, on est fier d’avoir fait ce que l’on a fait car c’est un truc de taré. oui, on a rencontré énormément de personnes formidable qui nous ont aidé, sans rien demander en retour mais trop, c’est trop.

alors, c’est surement un peu de ma faute en tant qu’auteur des plans et une maison plus petite nous aurait occasionné moins de boulot… mais que voulez vous j’étais jeune, fougueux et un peu con ( surtout con d’avoir eu cette idée ? )

donc, pour être franc, chère lectrice, cher lecteur et potentiel futur autoconstructeur… réfléchis y, a deux puissance 17000 fois avant d’y aller avec ta bonne humeur et ton courage indéfectible.

c’est jouable mais au détriment de ta vie familiale, sociale et un peu beaucoup de ta santé.


hé hô, et moi ? je peux causer dans le poste aussi ? lâche ce clavier, vilain garnement, lâche ! mais heuuu… c’est mon jouet !

heuuuf… dame eftelle fouette donner fon afis, elle m’a delifatement sufferer de laiffer le clafier, hiftoire de fous donner fon afis, donc fu que tiens a garder les felques dents qu’elle a gentiment efargné, je lui fede la place grafieusement

Chers lectrices et lecteurs, à l’occasion de cet article, je viens mettre mon grain de sel en tant qu’auto-constructrice, épouse, mère de famille, photographe, intendante et maitre zen quatrième dan pour supporter l’ours mal léché qui me sert de mari.

Quand nous nous sommes engagés dans cette aventure, nous étions très loin de nous imaginer le nombre d’années que nous allions consacrer à la construction de l’atelier et de la maison afin de vivre plus, en accord avec nos convictions.

Comme vous pouvez, vous l’imaginer, mon regard sur la maison est différent. En tant que mère au foyer pour m’occuper des enfants, l’auto-construction de notre maison s’est ensuite tout naturellement ajouté, avec la charge de travail que cela représente car pour moi, il a toujours été impensable de laisser Patrice se taper, tout le travail.

Comme Patrice, il m’est aussi arrivé d’être fatigué, de ne pas avoir envie de travailler, de me sentir usé corporellement parlant, sans parler des douleurs lié aux travaux (ex : tendinites, courbatures, ….)

En tant que femme, il n’est pas toujours facile de concilier la vie de famille, l’intendance, faire les photos, le jardin et le chantier. Il faut être à la fois très organisé, ne négliger personne, se serrer les coudes dans les coups durs et connaitre ses limites pour ne pas tomber dans le surmenage physique comme intellectuel . De plus, il est important de savoir s’octroyer des moments de repos et aussi de plaisirs (se promener, faire des activités avec les enfants, jardiner, voir des amis, …).

Revenons à la maison, côté qualités de vie, il n’y a pas mieux, les pièces sont spacieuses et on ne se marche pas dessus. J’aime beaucoup la grande pièce car elle est très conviviale. Par exemple, quand on est à la cuisine, on n’est pas isolé des autres personnes qui sont dans la salle à manger ou au salon. De plus, la baie vitrée et la porte vitrée nous font profiter de la vue sur le jardin.

Pour chauffer la maison et l’atelier, nous utilisons très peu de bois (6 stères) et en été la maison garde très bien la fraîcheur après l’avoir aéré la nuit et tôt le matin.

La maison comme l’atelier sont très sain, je n’ai plus les problèmes d’allergies que j’avais avant, dans nos précédents appartements. L’humidité s’évacue directement à travers les murs qui respirent, ce qui assainit grandement la maison. Nous avions prévu une VMC couplée au puits canadien mais je ne pense pas qu’on le fasse un jour, les murs restent bien secs même dans la salle de bain.

La seule chose que je reproche à la maison, c’est la mezzanine en hiver, à cause de la convection, qui provoque un flux d’air froid. Quand on est dans le canapé on est toujours obligé d’avoir une couverture sur les jambes.

En conclusion, je suis très contente de vivre dans notre maison et quand je regarde tout ce que nous avons accomplis, j’en suis très fière même si elle n’est pas finie ou parfaite, c’est la notre.

N’oublions pas non plus, tous les gens qui sont venu nous aider en nous enrichissant de leurs savoir et que nous n’aurions sans doute jamais rencontré autrement. Merci à eux.

Et pour finir, je ne peux ne pas vous quitter sans une parenthèse sur le jardin car pour moi, pas de maison écologique, sans jardin bio. Même si je suis la seule à jardiner à la maison, le jardin m’aide à me vider la tête, à ne pas penser tout le temps a la maison et cerise sur le gâteau, il nous permet de manger plus sainement.

Parquet RDC. J’ai plus de temps que d’argent qu’y disait…

bon, et bien, nous voila arrivé au dernier post de mise a jour, en retard. je sais, il a fallu être patient. et pour l’instant, y aura rien d’autre avant un bout de temps… vous pourrez retourner sur vos xinstatiktok, sans regret.

donc, j’eusse l’idée formidable dans un passé lointain, d’acheter des lames de parquet de frêne brut car le prix était très intéressant, pour du parquet brut et c’est du bois peu usité dans le monde du parquet avec un rendu clair et beau, sa maman. ( il est aussi possible que quelques lames de frêne ondé ou olivier trouvées au hasard de la pile est été mis de coté pour finir en manche de guitare mais chut ! )

et les plus anciens lecteurs se souviendront surement des différentes étapes de sa fabrication qui, avec un combiné a bois ( et son entraineur, ne pas l’oublier sinon, t’es mort ) ne représente pas de difficultés particulière mais un temps de réalisation monstre. et c’est peu de le dire…

au final, on a fini de fabriquer l’ensemble des lames achetée, exæquo avec dame estelle. on doit être a moit’moit, niveau boulot.

ça fait beaucoup de bois, beaucoup, beaucoup, beaucoup de copeaux et un nombre impressionnant d’opération a réaliser. pour rappel, dégauchissage, dressage des champs, rabotage largeur + hauteur sur plusieurs passes ( entre 2 et 3 de moyenne, ce qui fait qu’on doit repasser l’entièreté des lames 2 ou 3 fois pour avoir la bonne épaisseur et hauteur ) découpe des bouts d’équerre, et 4 passages a la toupie par lame pour réaliser les rainures languettes.

alors ça valait le coup, une fois de plus, parce que c’est magnifique, une fois posé mais alors, le temps que ça demande, relativise quand même beaucoup la beauté de l’ensemble 🙂 mais bon, ne serait ce pas, le mantra de cette autoconstruction depuis le début ? 🙂

bon, on le pose ce chrognogno de parquet ?

alors profitant de deux semaines de vacances pour aller faire un peu de VTT, baignade, ballade, sieste… Héhô, réveille toi, t’es pas au club med, vindieu ! au boulot ! mais heuuu.

donc, alors que la version chantier de moi même avec godasse de sécurité, visseuse, cloueuse rangeait de façon bien cavalière, mon double short tong au fond a droite, de mes rêves pour une utilisation futur, j’ai donc profité de deux semaines de vacances pour concrétiser tout ce boulot d’usinage passé.

on a commencé par le déménagement de tous les meubles inutile et on a gardé les indispensables qu’on a déplacé par moitié de salon. gaffe la belle doche est dans la place !

pose des lambourdes avé des cales qui vont bien. alors c’est long. et ch… parce que la surface ne facilite pas une mise a niveau optimale du bouzin. 90 m2 a mettre de niveau… pfiouu…

avec parfois une belle épaisseur de cale…

puis pose du parquet.

pas ouf mais c’est derrière les meubles et invisible. donc, celui qui est pas content, il avait qu’a y faire ! tartagueule a la récré, si tu la ramène ! de plus, il est possible que dans un futur dystopique, hautement improbable, je pose des plinthes. mais est ce que les chats ne font pas de conneries mais c’est pas grave parce qu’il sont crôôômignon ? est ce que les licornes existent ? est ce que plus, j’ai une grosse bagnole, plus je suis un vrai bonhomme ? est ce que le nombre de chevaux développé par le dit vehicule influent sur la taille de mon kiki ? est ce que votre vote m’oblige et je serais le président de tous les francais ? hein ? hein ? donc, tel quel, c’est parfait. hop hop hop, je t’ai a l’œil, toi !

plus mieux bien !

puis j’ai loué une ponceuse a parquet et roule pour quelques heures de boulot… trois passage, grain gros, moyen et fin. faut quand même faire gaffe avec cet engin et pas s’endormir sur un endroit parce qu’en gros grain, tu creuse vite une cuvette et pour la rattraper après…

et finition des endroits inaccessible avec la ponceuse a bande.

et on passe au vernissage. on est parti sur du « rubio ». c’est une huile mono couche qui donne un très bon rendu et surtout se passe en un seul passage ( un des arguments phare quand on a 90 m2 a vernir ).

il y a quand même un dépoussiérage a faire avec leur produit spéciale fait pour, pour laisser une surface bien propre et ouvrir les pores du bois. mais c’est très rapide, on pulvérise et on essuie dans la foulée.

autre argument choc du rubio, c’est la consommation. en gros que dalle. c’est un mélange bi composant a melanger et c’est vraiment pas la peine d’en faire des litres, ça serait gâcher. quelques gouttes et on étale avec une éponge. et c’est tout. a part vérifier qu’il n’y a pas de manque, une fois passé un endroit, pas la peine d’y revenir, y a pas plus d’huile qui pénétrera dans la bois. la, par contre c’est un gain de temps, non négligeable comparé au vernis qu’on avait passé dans l’atelier et qui avait nécessité deux couche avec séchage et ponçage entre couche.

et ça résiste parfaitement a une utilisation quotidienne et au nettoyage a coup de serpillière, on en est a un an de retour et pour l’instant, point de soucis, a part des marques, la ou des pieds en ferraille ( notre bureau a base d’ancienne machine singer ) sont en contact direct. a savoir…

Attention ! message de sécurité a caractère informatif !

par contre, avec le rubio, gaffe ! car l’éponge vendu par le fabricant et le rubio ne font pas bon ménage et provoque une réaction d’auto-combustion si on les laisse en tête a tête sans surveillance. c’est bien précisé sur l’emballage mais en tout petit et franchement un risque pareil mériterait d’être plus souligné. sans compter la peur et la gamelle d’anthologie qui va avec.

et oui, car je me suis gaufré de manière magistrale, peut être la plus belle de tout le chantier.

on avait démonté l’escalier pour poser le parquet, remplacé par une échelle et toujours assuré par quelqu’un ( c’était le temps de la journée ). alors repas de midi, puis une odeur de cramé… bizarre… dehors peut être ? ça s’intensifie… on commence a s’inquiéter, on cherche… demande aux gamins s’il ont pas laissé une bougie allumé etc… et dans la panique parce que ça commençait vraiment a sentir le cramé, je grimpe a l’échelle pour aller vérifier l’étage, sans personne pour la tenir, j’arrive a hauteur du dit, étage et la, l’échelle a décidé de vivre sa vie et de ne plus assurer sa fonction première. je suis donc tombé d’environ 2.5m sur le cul avec le dos qui est venu dire bonjour au mur, de façon musclé . et bien, spoiler alert ! outchh ! je l’ai bien senti passer…

pour au final, s’apercevoir que l’éponge a verni jouait au pyromane. donc, faite gaffe quand même si vous utilisez ce produit, excellent au demeurant mais sur ce coup la, ça mériterait d’être précisé en gros, en gras et en fluo sur l’emballage.

alors c’est pas tout a fait fini car il reste des finitions, comme une lame debout pour faire la jonction de mon angle, finir le couloir qu’on a posé mais pas fini les angles et encore moins verni. mais c’est pour cet hiver, normalement…

et le résultat

alors on est ravi. c’est vraiment ce qu’on esperait, un parquet a l’ancienne, solide, bien veiné et surtout clair pour une bonne luminosité. mais bon, encore une fois, au regard de la masse de boulot que cela a été, un bon lino… ( madame me regarde d’un regard désapprobateur et fait tournoyer son bras, façon obelix baffant du romain. )

et mais, me direz vous, et l’étage ? l’étage ? quel étage, point d’étage chez nous, une maison de plein pied que c’est ! un étage… pfff… n’importe quoi. ( madame vient de boire une louche de potion magique alors qu’elle y a pas droit, je commence a compter mes dents. )

alors, alors, l’étage… comment dire… ha bin, si ! pas envie. clair, concis, efficace. la, tout de suite, c’est non. sans compter qu’il y a de grande chance que l’on ai pas assez de parquet. je pense que l’on peut faire la mezzanine mais ça sera tout. donc quand l’envie me pétera, je m’en occuperais et pour ce qui est des autres pièce, le combiné a bois ayant été moult fois rentabilisé, ça sera parquet acheté mais surement pas fabriqué. plein le…

La cabane au fond du jardin. enfin… la… plutôt les…

Notre ancienne caravane servant de cabane de jardin ayant rendu l’âme, madame s’en est offerte une nouvelle, plus sérieuse.

ça tombe bien, elle a un mari bricoleur… point de bijoux, de parfum qui pue et qui coute un bras, fais moi donc un abri de jardin, mon roudoudou d’amour. qui ça ? moi ? mais heuuu…

on a commencé par dépiauter la caravane qui aura, ma foi, plutôt bien résistée au temps et aux hivers jurassien mais bon, la, on allait pas tarder a traverser le plancher, en rentrant dedans.

souvenir, souvenir du premier hiver et été passé dedans, avec Julie qui avait dans les 2 ou 3 ans…

mine de rien, elle s’est pas laisser faire. pas tout ça de démonter le bouzin, on a fait quelques voyages a la déchetterie aussi…

puis on est passé aux fondations, en pieds de poteau isolé.

et une fois sec, fixation des pieds de poteaux

bon, bin, charpente alors ?

au détour d’une question posée sur ce marvelous blog, on a fait la rencontre de Prisca et Adrien, futur autoconstructeur. hé mais, dit donc, je commence une petite charpente, ça vous dit de voir a quoi ça ressemble et de vous faire les pognes ? hôôô que oui !

après réalisation du plan avec sketchup et de la commande de bois

j’ai commencé a tracer toutes les découpes zé entailles a réaliser

Prisca et adrien, dans le feu de l’action.

ma môman c’est la plus forte !

c’est pas tout, on va peut être vérifier si on a bien bossé.

puis préparation avant levage

et hô hisse !

et pour finir, ça tient tout seul debout ? on est bon !

va pour les chevrons alors ?

puis pose d’un restant de pare pluie

litelage

et pose de bac acier de recup’

enchanté, moi, c’est gribouille, l’inspecteur des travaux fini. ma foi, le bois brut permet une bonne accroche pour mes griffes, des coins et recoins a visiter, de potentiel lieu, de futur nid de souris a dévorer, je valide !

mise en place de l’ossature

puis habillage en planche de sapin

mis en place du plancher intérieur, histoire de pas perdre le « grenier » qui va accueillir l’échafaudage


le bon coin étant toujours mon ami, j’avais trouvé pas mal de mètre carré de pavé autobloquant qui devait servir a faire une allée et qui s’est transformé en dalle d’abri de jardin.

et pour finir, les portes ( les fenêtres, on verra plus tard )

voila de quoi ranger pas mal de bordel.

mais dit donc, il me reste encore un peu de bois… et des tuiles… gogo fabrication abri moto !

Puis le copain Gerald, par l’odeur du bois fraichement découpé, attiré, venant a passer par la, en sifflotant… puis d’un air détaché… mais dit donc, je sens que tu t’ennuie, tu viendrais pas me faire un abri a voiture chez moi ? hein, dit, hein ? hein ? dit ? hein ? hein ? qui ça ? moi ? mais heuuu !

bon, bin… belote et rebolote !

vous avez demandé patrice, ne quittez pas, vous avez demandé….

Un portail tout beau, tout neuf ! ( La fin va vous étonner ! )

sachant que mon portail bricodep rendait l’âme honteusement en perdant régulièrement des morceaux et que le boncoin est mon ami, j’ai trouvé pour un prix dérisoire un beau portail en fer forgé, a l’ancienne mais avec quelques réparations a faire dessus. mais franchement pour le prix…

le copain laurent ( non, pas betonman ) m’a filé des bouts de ferrailles qui trainait chez lui et j’ai pu attaquer une restauration en bonne et du forme.

j’ai donc coupé les morceaux, mangé par la rouille et ressoudé le tout

bon, je suis pas encore le chuck norris de la soudure mais, ça va, c’est solide.

après un passage a l’aéro-gommage pour virer l’ancienne peinture, je lui ai passé un couche d’apprêt.

puis mis en place.

et puis… bin y a pas d’autre photos… je sais pas ou je les ai mise. mais sachez que tout, c’est bien passé, la pose, la peinture et la mise en place de la motorisation.

une affaire rondement menée, me direz vous ? oui, propre, pas trop mal réalisé, des soudures solide mais pas ouf visuellement, le portail en fer forgé en accord avec le mur vintage, une motorisation qui facilite la vie…

et la, c’est le drame, tout bascule….

donc pour rappel, cela faisait environ 4 mois, que nous appuyions régulièrement sur la télécommande du portail pour commander, tel un dark vador d’opérette, l’ouverture de notre beau portail, en ayant une petite larme a l’œil devant le miracle qui s’opérait devant nos yeux ébahi, devant tant de technologie, tant de génie humain, et le tout, honteusement utilisé a des fins strictement utilitaire. mais que serait cette légère honte ressentie quand nous voyions dans le rétroviseur, s’allumer la lumière indiquant que le portail se refermait tout seul, sans condition, juste parce que nous l’avions décidé d’une simple pression, sur une télécommande des plus basique. haaa, ce fut une belle époque…

car, oui, tout bascule en ce début d’hiver et ses premières chute de neige qui envoyèrent de façon peu cavalière, une voiture et son conducteur un peu trop confiant, détruire ces mois de boulot et de plaisir d’utilisation.

en gros, neige + véhicule qui roule trop vite+ virage + portail acceuillant au possible = eeeet meeerrrde

dans notre malheur, au moins, il n’y a pas eu de bobo. une belle peur pour le conducteur et un gros chagrin pour mon beau portail, roi des portails, que j’aimais ta motorisation !

bon, bin, allo, l’assurance ?

alors, ça a été entièrement pris en charge et j’ai pas eu a m’en occuper. ça, c’est un bon point. mais… j’aurais peut être du, m’en occuper…

car on est pas tombé sur les couteaux les plus affutés du tiroir. et du début a la fin…

entre la fabrication du portail qui a demandé 6 mois… pour avoir un portail voilé… plusieurs coup de téléphone et menace pour refaire le boulot correctement, qui a été refait mais pas correctement ( portail plus voilé certes mais avec des soudures dégueulasse ( on aurait dit les miennes ) et des traces de peinture au pinceau sur un portail thermolaqué.

un portail mal posé et tellement rapproché, qu’il frotte en se refermant en flinguant la peinture ou qui bloque en se chevauchant en fonction de la température, une motorisation qui est tombé en panne deux fois, avec, a chaque des délais de 1 ou 2 mois pour l’intervention etc… etc…

au final, je les ai envoyé se faire voir ailleurs et quand j’aurais le courage, je redémontrerais tout et referais les choses correctement…

si j’avais su, j’serais pas venu…

Hulk, pas content ! Crognogno de mur !

Vous avez peut être souvenir que mon mur d’enceinte, devant la maison est tréééés joli ! Hâââ, il est beau, trééés beau… vintage, dans son jus, authentique, tout ça, tout ça… certes… mais vu l’age de l’édifice, la solidité ne fait plus parti de ces préoccupations et j’ai déjà du le réparer deux fois après qu’il se soit effondré lamentablement, tel une promesse de Macron.

Bin, il a remis ça. le fourbe ! comme l’autre, la…

Donc, énervé par la colère et profitant joyeusement d’une pandémie mondiale me renvoyant dans mes pénates, 2 jours par semaine, a coup de chômage technique, je me suis dis que c’était le moment ou jamais de m’occuper de son cas.

Bon, certes il m’a cagué ce foutu mur mais il est beau, trééés beau. donc, démontage de l’ancêtre, pierre par pierre pour essayer de le remonter proprement, si possible a l’identique mais en version sérieux, droit, qu’on peut compter sur lui, pour faire son boulot. pas comme l’autre tocard, hein…

L’endroit qui m’a mis chagrin et par ou, on a commencé…

alors, dans l’ensemble, a part le boulot que ça représente de brasser des pierres et d’essayer de les ranger par taille et état, mon simple perfo a suffit pour déceler les pierres sans trop de casse. ce qui confirme l’utilité de cette remise a zéro maçonnique ( vindieu, on a fait un reboot comme a hollywwod ! j’espère que se sera moins merdique que ce qu’il nous ponde au cinéma. ou alors comme l’autre, la… )

un bon coup de pied retourné a la chuck norris aurait eu raison facilement de l’ancêtre.

Le pied de poteau m’a donné un peu plus de fil a retordre. c’était le seul endroit armé avec un peu de ferraille. mais bon, turbo perfo a vaincu, une fois de plus, les forces maçonniques.

et voila le résultat, un beau tas, de jolie pierre et beaucoup de déchet, terre, ancien mortier et surtout petite pierre inutilisable.

alors c’est pas tout ça, mais faut débarrasser ce bazar ( comme l’autre, ça serait bien aussi ). on a donc loué une benne et avons passé la journée, en famille, dans la joie et la bonne humeur, a la remplir. sans même l’aide de bétonman… tout se perd ma bonne dame !

Un vrai plaisir ! et un concert de ronflement la nuit suivante pour la famille entière. éclatés, qu’on était !

alors t’en qu’a se faire suer, j’en ai profité pour changer mon portail bricodep qui tombait en morceaux et soyons fou, installer une motorisation ! on se refuse rien !

ça faisait un moment que j’y pensais car la nationale qui passe devant chez nous dans un village, limité a 50 km/h, peut ressembler certain jour et en particulier le week end au circuit des 24 heures du mans. donc, un portail déjà ouvert facilite l’insertion dans le flux de voiture arrivant en face et qui s’en batte les joyeuses que tu patiente au milieu de la route, pour rentrer chez toi.

j’ai donc refait aussi le seuil de l’entrée afin de faire un truc solide permettant de passer proprement les gaines pour le portail.

montage du pieds de poteau

Reviens betonman ! me laisse pas tout seul !

puis préparation du puzzle de seuil et sa mise en place

et ça ressemble a ça. par la suite, j’ai remis un peu de goudron pour égaliser et boucher les trous

bon, le portail, c’est en bonne voie. maintenant le mur.

j’ai quand même réutilisé les fondations existante qui m’ont paru bien velu et en bon état. autant de béton et de ferraille d’économisé. on les a nettoyé et dépoussiéré au maximum avant de refaire un béton de propreté bien rectiligne. non parce que l’ancien, c’était la fête du slip !

mais pourquoi donc, que t’as besoin de fondation bien droite ? car le but est de refaire a l’identique mais en version solide et qui s’effondre pas au moindre pet de mouche. de plus, des pierres, on en a récupéré pas mal mais pas suffisamment pour le refaire a l’identique.

donc, j’ai monté un rang de parpaing situé a l’intérieur et utilisé cette base pour habiller avec des zoulis pierres par devant. et ni vu ni connu, j’t’embrouille, l’affaire est dans le sac, un beau mur a l’ancienne coté pile et un coté face version parpaing qui sera recouvert rapidement de végétation ( il pousse l’arbre a kiwi, impressionnant…. )

et maintenant le coté ancien.

cherche la bonne pierre pour aller au bon endroit, allez cherche !

ayééé !!!

plus qu’a refaire un chapeau, tout pareil comme avant…

et nous avons un joli mur a l’ancienne que t’y vois que du feu !

alors, gros, gros boulot… et le chômage partiel a, au moins eu, ce mérite de me dégager assez de temps pour m’occuper de son cas.

et pour une fois, je suis vraiment content de moi. on y voit que du feu. on a pu garder le charme de ce mur ancien ( beauuu, trééés beau, je vous le rappelle ) et être sur qu’il soit reparti pour un bon bout de temps. j’espère pas, comme l’autre…

prochain épisode, le portail !

Isolation et mise en beauté des rampants.

En ce début d’année 2019, on a enfin pris le temps de s’occuper des rampants.

Car mine de rien, par grand vent, la toiture était le point faible de l’hiver, a cause des courants d’air qui se faufilaient sur une belle surface. Le parepluie, la paille et les planches en dessous était tout sauf étanche a l’air.

Nous voila donc, parti pour la pose d’une membrane anti ours blanc 🙂

Le tout agrafé et accompagné d’un petit filet de silicone spécial, pour coller et renforcer l’étanchéité du bouzin.

Allez, dit le, que tu as une envie irrépressible de lustrer ce magnifique crane dégarni ! dis le ! avoue !!!!

Et pour parfaire le tout, une bout de scotch qui va bien pour finir de refermer le tout correctement et de tendre vaillamment un majeur rageur au courant d’air ! non mais hô ! ça caille l’hiver !

Voila… la, c’était fastoche…

Une minute… je vais revêtir mon magnifique collant de super héros elastique et utiliser ma souplesse légendaire pour poser ce foutu pare vent dans les endroit les plus incongrus.

Pendant que je faisais le zouave en altitude et en équilibre précaire, madame s’occupait de reboucher les jonctions avec la charpente, qui elle aussi, provoquait des courants d’air, du a la rétractation de la terre en séchant.

Un petit coup de grattoir pour agrandir et permettre une meilleure pénétration de la terre dans les fentes.

et re-bourre pifs aux courants d’air !

une minute a nouveau, s’il vous plait… j’enfile mon costume de l’incroyable équilibriste et monte mon échafaudage avec l’aide de Julie, pour accéder aux parties les plus rigolote de la maison.

alors pour cette partie et pour m’éviter de la manutention d’échafaudage inutile, j’ai posé le pare vent et le lambris de finition dans la foulée. des fois, je réfléchis…

Bon… et ainsi de suite, vous avez compris le principe. pour qu’au final, ça donne ça.

allez avec moi ! hôôôô ! haââââ ! c’est bôôôô !

Enfin voila. deux mois de boulot mais ça fait classe. et surtout le probleme des courants d’air est réglé. il en reste surement quelques uns dans des endroit inaccessible mais dans l’ensemble, on a ressenti la différence rapidement.

Pose des gouttières définitive et rattrapage d’enduits

Maintenant que l’évacuation d’eau de pluie est posée, faudrait voir à remplacer mes superbe chutes de gaine électrique en plastique massif et d’un rouge des plus seyant mais qui donnait un touche, de pas fini des plus regrettable.

Donc, du zinc de compét’ lavera l’affront de mon manque de volonté assumé quand à mon désir de rayer une ligne de plus, dans l’encyclopédie des choses à faire, finir, commencer, oublier etc…

J’ai commencé par créer les supports qui supporteront les descentes de tuyaux. Un bout de bois taillé en biseau, avec la vis du cerclage de gouttières, le tout enfoncé dans le mur mais trop, pour compenser le placement de la descente de tuyau, mais surtout le mur qui suit plutôt une courbe identique à mon bidou, plutôt que celle d’un fil à plomb, précis, certes mais tellement strict. ( et svelte )

Un petit taquet de terre, bien arrondi ( comme mon bidou ) pour cacher ce que dépasse

et il n’y a plus qu’à mesurer, couper, mettre en place, balancer de jurons à faire rougir mon cher capitaine, à cause de cm, en trop ou en moins, pour finir par être, a peu prés satisfait, du résultat.

C’est sur que le zinc, ça fait plus riche mais surtout moins sagouin

pendant ce temps la, dame Estelle s’occupait de rattraper les enduits, des petites touches par ci, par la, sur des murs assez vallonné ( comme son bidou. heuu… noooon, j’ai pas dit ça ! si ? bon, allez, je l’aime bien ton bidou 🙂 )

et pis c’est tout, pour 2018 !

raccordement des gouttières au puits perdu et pelleteuse, le combo gagnant

bon c’est pas tout ça d’avoir un puits perdu et de belle gouttière, faudrait peut être qu’il se rencontre un jour et les raccorder ensemble pour que l’un comme l’autre serve a quelque chose, m’voyez…

donc je suis aller chercher ma pelleteuse préféré pour creuser les tranchées afin d’y enterrer les canalisations ainsi que les regards qui vont avec.

le tout avec délicatesse afin d’éviter de mettre un malencontreux coup de pelleteuse dans ma baie vitrée

puis découpe, collage des tuyaux, coup de pelle de finition pour la pose des regards etc…

comme d’hab’ dame Estelle a pas donner sa part aux chiens. l’ache la pelle, lâche ! mais tu vas la lâcher cette pelle ? AAggRRooOOO

un boulot bien casse burne car mettre a niveau autant de longueur, c’est tout sauf facile mais bon, gouttière et puits perdu, une grande histoire d’amour commence !

et vu que la pelleteuse était en forme, je me suis attaqué au ( gros ) tas de terre des fondations qui nous restait et qui formait une belle bosse au fond du terrain.

donc, au programme… étaler le bouzin et rattraper un peu le niveau du terrain derrière la maison et sur le coté. et essayer de faire un truc a peu prés propre, histoire que je puisse putter sur le green sans passer dans le roof. comme je cause golf trop bien.

de longue heure, de va et vient , de je tape un godet, je pivote, je benne, je tape… etc… etc… puis étalage avec la lame avant et on recommence. passionnant…

et le résultat, des années plus tard… mais vu avez rien vu… mais… mais… une faille spatio-temporelle ? un bug dans la matrice ? ta gueule, c’est magique 🙂 ça va être le gimmick…

mais bon le résultat est a peu prés la. pas sur que je puisse putter le green quand même… faire une piste VTT, pourquoi pas mais le roof est pas la, du tout 🙂

pendant ce temps et après avoir laché la pelle, après d’âpres négociation et quelques morsures, dame Estelle a eu pour tache ingrate de combler les fissures du, a la rétractation de l’enduit terre. et ce pour calmer les courants d’air qui prenaient leur aise.

la suite, au prochain épisode, quand l’envie me reprendra.

De la bricole, pour le futur jardin

Vu que c’est un peu plus calme, niveau travaux, on s’est mis aux espaces vert.

au menu, un marronnier bien malade a faire tomber et surtout le gros du boulot, la futur serre de madame ou vont pousser moult tomate, piment, potiron et autres ravissements pour les papilles…

bon, le marronnier, pas de problème particulier, a part éviter qu’il benne sur l’atelier, c’est mieux…

puis par le pouvoir ancestral de la tronçonneuse légendaire husqvarna, ce fut rapidement plié.

le coucher, fastoche mais le débiter, pas pareil, y avait du bestiau, quand même. comme on peut voir sur les photos, il était pas au mieux de sa forme.

puis j’ai préparé le terrain pour la serre, grâce au motoculteur de Maurice. un sacré boulot, faut le maitriser ce fougueux destrier. et pour te ruiner le dos, ça se pose la…

puis je suis passé a la rénovation de l’armature de la serre. c’est ce qu’il nous reste de la partie qui s’est écroulé sous la neige. j’ai récupéré aussi de quoi faire les portes de coté, en ressoudant un peu partout pour que ce soit a peu prés d’aplomb.

Jpeg

puis montage et mise en place.

vu que le poste a souder était de sorti, j’ai pris le temps de fabriquer les couvercles des puits perdu.

une belle croix qui s’insère dans des encoches préalablement découpé, le tout recouvert d’une belle tôle galva assez épaisse et on peut danser le kazatchoc dessus, sans problème.

par contre la découpe de la dite, tôle galva… et bin, c’est costaud ces bêtes la. ma disqueuse était contente d’en avoir fini… j’étais parti sur un rond mais ça sera un octogone, du plus bel effet, non, parce que…

et le résultat, des années plus tard… mais vu avez rien vu… mais… mais… une faille spatio-temporelle ? un bug dans la matrice ? ta gueule, c’est magique 🙂