Au programme, mise en place des ferraillages puis ligaturage.
Pas physique pour deux sous mais j’ai quand même le dos et les genoux ruinés… Toute la journée dans cette position, ça use…
Par contre, mon histoire de taquet en béton est au poil, ça tient nickel sans bouger.
Ça commence a prendre forme et j’en suis pas mécontent ! Parce que voir que ça n’avance pas sur son chantier, y a de quoi décourager le plus motivé des autoconstructeurs 🙂
J’ai aussi ligaturé ma tresse pour la mise a la terre. j’ai essayer de rajouter un peu de soudure sans grand résultat. j’espère que ça suffira.
Puis pose des premiers coffrages.
Comme vous pouvez le voir, j’ai découpé des entailles pour passer les semelles filantes. Ça permet de couler le tout en plusieurs fois, tout en restant solidaire. ( Enfin, j’espère… )
J’en ai posé que 3. Je vais les couler demain et voir comment ça se comporte avant de faire la suite. Les entailles pour les semelles filantes fragilisant quand même un peu le bouzin. Pas la peine de perdre du temps si ça tient pas le choc…
Demain coulage de ces trois la, puis selon leur comportement, je m’occupe du reste.
Samedi matin, j’ai fini de décaisser les erreurs de trajectoires avec, pour ne rien gâcher, encore une petite séance de perfo.
Il était temps que j’en finisse, ça commençait a me sortir par les trous de nez.
J’ai aussi positionné la boucle de décharge de l’éventuel plancher chauffant.
Éventuel car très onéreux. En fonction du budget, on verra par la suite, si c’est pertinent suivant qu’on a mis la doudoune en plein hiver ou pas.
D’ailleurs, on a mis de coté, pas mal de chose prévue, de cette manière.
Poele de masse, par exemple. ( Si, si, Thomas, c’est bien moi qui t’es cassé les arpions, en utilisant tout mon charme pour te convaincre de la genialitude du poêle de masse, je sais… oui, j’ai honte… 🙂 ).
Il n’est bien sur, pas vraiment remis en cause car bioclimatique ou pas, par – 20 °, il sera pas de trop, le pépère. Mais surement en version réduite. Faut dire que c’était pas difficile, vu que la première version, au regard de sa taille pouvait chauffer les doigt dans le nez, le village en entier et le début des communes avoisinantes :-).
Mais de cette manière, ça préserve notre trésorerie qui n’est pas extensible ( Notre but étant de finir la maison en priorité, on verra par la suite les « accessoires » de luxe ou de confort ) et ensuite, on se dit que la maison étant conçue sur les principes du bioclimatisme, elle est donc théoriquement très peu gourmande en énergie et chauffage.
Il serait donc idiot d’investir des sommes quasi indécente dans du matos pour s’apercevoir par la suite que c’était inutile. On prévoit donc tout ce qu’il faut pour faire les travaux nécessaire sans s’embêter pour un coup dérisoire. Aucun risque financier ( disait mon banquier 🙂 ). 25 m de toyo a 30 €, c’est pas la fin du monde si tu t’en sert pas. Par contre, si tu le prévoie pas, c’est acht’ plus cher par la suite. Pareil pour les serpentins du plancher. Il sera posé et mis en attente. C’est aussi un plus, en cas de revente de la maison. L’acheteur peut faire ce qu’il veut, sans gros travaux.
Pour revenir a ma boucle de décharge, avec une grande surface de capteur, prévue pour un plancher chauffant, il est conseillé de faire passer un tuyau en pleine terre afin de refroidir le capteur en plein été. Ça préserve l’installation.
Une autre solution est de se servir, de ce trop plein de chaleur pour chauffer une piscine. Mais, bon, ce n’est pas vraiment prévue ( Inutile, vous dites ? rhhôô comme vous y allez ! 🙂 ) Donc, en pleine terre, ça réchauffera les vers de terre.
J’ai aussi passé le câble en cuivre que je « brancherais » sur les ferraillages pour ma prise de terre.
Puis, j’ai commencé a mettre en place mes ferraillages. Et la, nouveau « problème » technique.
Ayant décider de me passer de béton de propreté, il faut que je surélève, mes ferrailles pour un enrobage optimal et je pensais caler ça avec des cailloux comme pour l’atelier mais non, ça marche pas. Ça tient mais dés que t’éternue trop fort, ça se casse la gueule. Alors quand ça va se prendre une brouette de béton sur le coin de la figure… le but étant que ça tienne et surtout de niveau, ça le faisait pas.
Donc, après réflexion ( ça m’arrive de temps en temps, si, si… ) j’avais l’option bout de parpaing, découpé a la bonne taille mais ça faisait pas mal de parpaing de flingué pour rien alors, j’ai préféré me fabriquer des taquets en béton en coupant des bouts de reste de tuyau de drainage, a la bonne taille et les remplir de béton. Ça me fait donc des beaux taquets stable et tous a la même hauteur. Je verrais, si je peux enlever le plastique par la suite mais si je n’y arrive pas, vu l’épaisseur, ça ne fera pas de faiblesse et y a des chances que le plastique soit encore la quand le béton se sera désagrégé 🙂
Une fois sec, y aura plus qu’a les positionner a chaque angle de mes pieds de poteaux et roule ! je coule par dessus et ni vu, ni connu, j’t’embrouille !
Cette semaine, je met en place tout ça, si je rentre pas trop tard du boulot, je ligature l’ensemble et peut être… enfin… si les vents sont favorables… le week end prochain, je commence a couler.
Séquence biologie et carnet rose.
En creusant, j’ai pas arrêté de trouver des vers de terres, comme ça, comme en quasi hibernation.
Bizarre, n’est t’il point ? Bin, en fait, apparemment, ça doit être la saison des naissances chez les vers de terres et ils se foutent au frais, dans ce genre de cavités pour mettre bas
La preuve ? Poussez madame! C’est un garçon 🙂
C’est t’y point mignon ? Moi, je pensais que ça pondait des œufs, bin non, apparemment. Au moins, la, c’est pas très grave si c’est la tète ou le derrière qui se présente 🙂
Samedi, fin de la mise a niveau, puis vérification avec l’aide de mon assistante préférée.
Bien, très bien. Une différence de niveau ne dépassant pas 4 cm. Sur des longueurs pareil, c’est plus que raisonnable et moi, ça me va très bien.
Bon, passons aux choses qui fâchent. On a refait le piquetage définitif en fond de fouille. Bon, bin, le blanc jurassien est un délice mais ça fausse les mesures…
Pour faire simple, y a une couille dans le potage ! 🙂 Va falloir que je recreuse. Et j’en ai marre. Vraiment…
Vous voyez, ou il est l’organe cylindrique reproducteur masculin ?
La faute a ma gueule, bien sur, mais surtout a mes piquets qui était pas d’une rigidité folle et surtout au mètre de différence entre les ficelles qui m’ont servi pour le premier piquetage et le fond de la fouille. Et bien sur, c’est le piquetage de fond de fouille qui doit être nickel.
Bin, voila, y en a d’autres, des comme ça. Pas de grosses modifs, plus des rattrapages mais j’en ai plein le fondement. Vrai de vrai. 4 week end, que je suis dessus… Et faut que je finisse cette semaine, si je veux commencer a couler le week end prochain. Un bon gros coup de mou, la…
Donc, au regard des conditions de travail inacceptable que je m’impose, je m’envoie un préavis de grève reconductible afin de m’imposer des négociations, en vue de l’application de mes revendications qui sont les suivantes : je veux un tractopelle, même d’occaz, plusieurs toupie de béton avec pompes gratos, un hamac pour mes pauses syndicales et un pack de bières dans le frigo auto régénérant.
Je vous invite donc, a ma manif de soutien contre moi même qui se passera dans mon jardin. Départ sous mon pommier avec plusieurs tour des fouilles pour finir a la porte de l’atelier. Allez, camarade, tous avec moi ! Faut me faire rendre gorge, salaud de patron que je suis !
Ce week end, c’était mise a niveau, avec plus ou moins de boulot, pour chaque pied de poteau.
C’est la, que tu te dis que la lunette de chantier était pas en trop. J’avais des écarts de 2 cm mini a 15 cm…
Donc, pioche et binette pour racler la terre en trop.
Puis tassage de l’argile avec le persuadeur qui a trouvé une seconde utilités
Et pour finir vérification… essoufflé le gonze…
Eu’l toyo rouge, c’est ma futur boucle de décharge pour les capteurs solaires. Autant la passer maintenant dans les fouilles, ça évitera de creuser une tranchée exprès, par la suite.
Et toujours mon copain d’amitié qu’il a fallu retravailler au corps…
Mais le fourbe a appelé un de ces potes… Laissons le capitaine haddock, exprimer a nouveau, le fond de ma pensée…
Il était caché le saligaud… Et c’est reparti pour le perfo…
Après 2 ou 3 heures de perfo… Plein le fondement, je vous dit pas…
Une fois, les pieds de poteaux mis a niveau, il faut faire de même avec les tranchées entre pied de poteau…
A ma droite, fait 🙂 A ma gauche, pas fait 🙁 …
Bon, bin, j’ai pas fini… Me reste encore quelques tranchées a mettre de niveau, chose que sera faite, le soir en rentrant du boulot, si je veux pouvoir commencer a couler le week end prochain.
Sinon, cette semaine, j’ai fini les coffrages des pieds de poteaux.
Montage.
Avec ses renforts de contreventement pour les manipuler plus facilement et ses renforts latéraux. Et a quoi, qui servent tes renfort latéraux ? Bin, a passer un bout de ligature en bas et en haut pour rigidifier le tout et éviter que ça fasse le ventre, une fois le béton coulé.
Puis recyclage de fond de pot de vernis, lasure, pour étanchéifié le tout.
Donc, cette semaine, va falloir turbiner pour finir ces rognutudgus de mise a niveau. Puis, mise en place des coffrages s’il ne pleut pas avant coulage ce week end.
Ce week-end, fin du creusage des plans d’inventions, comme dit Julie 🙂
Il a fallu rattraper le week-end dernier, passé a regarder la pluie tomber, par citerne entière…
Donc, au menu, creusage ( enfin élargissement ) des pieds de poteau ainsi que la dalle du poêle.
A ce sujet, on a encore réduit la dalle du poêle et donc légèrement modifié les plans de la maison. On avait encore prévue trop grand donc on est passé définitivement a 4 m², ce qui est déjà pas mal du tout.
V’la ce que ça donne maintenant.
Avec 4 m², y a déjà la place de mettre un beau bébé… puis, ça nous simplifie aussi l’histoire.
Donc, samedi matin, mode jean claude vandamme, ON. Tu think la pelle, s’tu veux, tu fais body avec la pioche, t’es aware, quoi ! Donc, encéphalogramme de la grenouille et tu pelle et tu pioche !
Décaissage de la terre pour la dalle.
Mode DDE attitude 🙂 On rigole mais qui ne s’est pas cogné des pelletées de terre ou d’autres choses, dans le genre ne peut comprendre les gars de la DDE dont on se moque régulièrement avec leur soit disant, fainéantise 😉 J’y ferais pas a longueur de journée, moi…
Je me suis fait un petit cadre de la dimension des pieds de poteaux, que je superpose au ficelle de tracé pour avoir l’emplacement théoriques des semelles isolées.
Puis, on élargit le tout avec plus ou moins 10 cm de marge pour faciliter le coffrage et le positionnement précis des poteaux.
Au sujet du coffrage et vu qu’il faut toujours écouter les bons conseils 😉 , je vais finalement coffrer mais en plusieurs partie. Je vais d’abord couler tous les pieds de poteaux ainsi que la semelle pour la dalle du poêle. Puis une fois sec, je coulerais les semelles filantes entre poteaux. Ça me permettra de les faire plus facilement a la bétonnière, sans être obligé de courir et surtout se passer de toupie qui vendent le béton au prix du caviar. C’est une sacré gain de temps, j’en doute pas mais ça fait vraiment trop cher…
Bbbeuueeuu !!! Jean claude vandamme est mon maitre !
Une fois fini, ça donne ça :
Heeuuu, j’ai un petit coup de mou, moi… une petite sieste peut être avant d’attaquer ? non ! au boulot, feignasse ! mais heuuu, bon d’accord…
Et mon copain d’amitié ! The jurassik caillasse ! En plein milieu ! La ou il faut pas ! Sal.. de coch…
Laissons le capitaine haddock exprimer mon opinion quand au positionnement inopportun de ce caillou
Bon bin, y a plus qu’a appeler Mr Dewalt a la rescousse… Ca va bourre piffer sévère !
Tu l’as vu le coup de soleil ? Moi, je le sens bien, en tout cas 🙂
Dewalt, vainqueur a l’usure ! 1h30 de boulot quand même et un perfo, qui a eu bien chaud. Il faudra peut être y revenir un poil pour positionner les coffrages de niveau mais rien de bien terrible, le gros du boulot est fait. Heureusement qu’il y en avait qu’un…
Puis avec ma jolie assistante, on a commencé a mettre de niveau tout ça, grâce a ma nouvelle lunette de chantier. Trouvé d’occaz’, a pas cher, ça permet de se passer de louer un laser de chantier qui tape dans les 45€/jours. En deux jours de location, j’ai payé ma lunette que je pourrais revendre.
Pour ceux que ça intéresse, la différence avec un laser tournant, c’est qu’il faut être deux, un a la lunette ( c’est une grosse paire de jumelle, en gros ) qui prend les mesures sur la pige gradué que le deuxième tient, contrairement a un laser tournant ou le laser se reporte automatiquement sur la pige. Pour un autoconstructeur, y a pas photo, entre 100 et 150 € d’occaz pour une lunette et 500€ mini pour le laser, le calcul est vite fait…
Puis, comme j’en avais vraiment plein le fondement de peller, je me suis mis sur la préparation des coffrages.
A l’ ALCG ( Assoc de lutte contre le gaspillage ) j’ai trouvé un lot de planche d’aggloméré a 20 € le tout, qui iront parfaitement pour les coffrages ( perdue de toutes façons ) des pieds de poteaux. J’ai complété ce qui me manquait chez pagot savoie avec toujours de l’aggloméré. C’est sur que l’aggloméré, c’est pas ce qui a de mieux mais en tant que coffrage perdu, c’était ce qu’il y avait de moins cher. En planche de coffrage sapin, c’était le double du prix…
Donc, je vais quand même leur passer une couche, de fond de pot de vernis que je collectionne pour éviter que le bois pompe trop l’eau du béton et qu’il se désagrège. Je pense pas que ça arrive mais, bon, par sécurité…
Festool PôôôWWâââ !!!
Mes futurs pieds de poteaux
Voila, le week-end prochain, mise en place précis des ferraillages puis vérification du positionnement des coffrages que je mettrais en place, juste avant de couler, histoire qu’ils prennent pas trop la flotte.
Et le week-end suivant, bétonniere man is coming soon !
Au menu, décaissage de la terre écroulé, que j’ai mis de coté pour la futur barbotine. Le gel ayant fait son œuvre, elle était complétement effrité, ce qui devrait réduire grandement le temps de preparation de la barbotine. ( Plus la terre est fine, moins, il faut la laisser tremper avant touillage ).
Vu qu’on a un soleil du tonnerre depuis deux semaines, la terre a eu bien le temps de sécher, ce qui a facilité le travail ( l’argile mouillé, c’est une catastrophe a la pelle, ça colle et c’est lourd ).
Le tas de future barbotine en cours de bâchage pour éviter l’eau et la transformation en jungle tropicale. Ca fera pas toute la maison mais on va gagner du temps quand même.
Puis, décaissage des angles que je n’avais pas pu faire avec la minipelle, le bras de l’engin n’étant pas assez long.
Pause syndicale…
Un revenant ! Le caillou farceur ! Saleté, va ! en plein milieu de ma tranchée… On va voir si on peut faire avec sinon, perforateur pour lui maraver la chetron. Je suis pas rendu, moi…
Reste a prendre les niveaux, z’avec mon niveau qui doit arriver dans la semaine, puis égaliser les tranchées bien nickel, réfléchir et étudier s’il faut coffrer ou pas, puis poser le ferraillage, ligaturer le tout et bétonner tout ça.
Jeudi avec l’aide de Maurice et de son motoculteur, on a préparé le potager.
Estelle s’était deja cogné le retournement a la bêche des 90 m² du futur potager ( avec racine énorme, en bonus gratis offert ), le motoculteur ne travaillant qu’un terrain deja travaillé. Ca lui a bien pris un bon mois…
J’avais un peu honte de lui avoir laisser tout faire mais bon, faut bien que je bosse un peu aussi…
Ensuite Maurice est venu passer le motoculteur. Je lui avais bien dit de me le laisser mais le jurassien est têtu 🙂 .
Et, la, j’ai carrément honte… C’est un boulot de taré, je vous dit pas. Vous voulez faire du sport ? Achetez un motoculteur ! Pfiouu! Faut le tenir le bestiau, un vrai mustang. Impressionnant ! Pour te décalquer les bras et le dos, y a pas mieux !
Le maitre et l’élève… Comme ça, maitre ? Oui, vas z’y et fait gaffe a cette charogne, ça pousse ! Oui, maaiiiitre !
Huuuu, Jolly jumper, reste avec moi !
Puis après avoir remercié Maurice, Nivelage du terrain avec quelques pelletées de sables…
Découverte d’un verdeterozore, facile 30 cm, le bestiau ! Jamais vu un ver de terre si grand !
Puis ratissage final. Et une bonne transpirée !
Et le futur parking a salade !
Le coin a fraise. Presque trop petit pour Julie et moi, fraisopathe notoire, en phase terminale 🙂 Faudrait inverser, les 15 x 5 m en fraise et le p’tiot potager pour les légumes 🙂 .
Voila, y a plus qu’a planter le casse croute des limaces 🙂
Après que le potager est calmé radicalement mes ardeurs et ma bonne volonté, je me la suis coulé douce ( oui, je sais, comme les fondations qui devrait l’être, aussi… coulé… ).
Avec Estelle, on a re-vérifier le piquetage pour attaquer le week end prochain, le dégagement des tranchées ( si, si, on y croit très fort ).
Une petite photo, des ferraillages des trois poteaux que je n’avais point en photo, la semaine dernière.
Puis rangement et réaménagement de l’atelier provisoire pour pouvoir fabriquer les poutres en I. La, je peux découper sans regret, le mur a la scie sauteuse pour passer des grandes longueurs.
Ca ferait presque ( en imaginant très fort ) atelier de lutherie. Non ? bon d’accord…
Puis nettoyage de la porte de l’atelier, de toute la chaux qui restait de la dernière couche de finition. Pareil pour les fenêtres, qui s’en sont pas remisent…
Puis, glandouillage et un peu de lutherie. la partie du week end que j’ai préféré, dit donc ! C’est fou, non ?
Allez, cette fois ci, c’est parti, la maison est sur le feu ( mais je sens qu’elle va mijoter encore un bon moment, avant de pouvoir la déguster 🙂 ).
Ce week end, preparation des ferraillages, pour mes fondations isolées mais pas trop. Pas trop, car entre chaque pieds de poteaux, on va mettre une petite longrine légère, qui aura pour fonction de « chainer » les fondations isolées entre elle ( je suis prudent, limite parano avec les fondations. Non, Thomas, pas de bambou, ni de chaux, n’insiste pas ! 😉 ) et accessoirement monter deux rang de parpaing qui serviront a poser mon plancher en paille.
Au menu, la découpe des onze bout de treillis métalliques qui vont faire la semelle et après, mise en place des ferrailles carré en 15×15 pour les pieds de poteaux puis ligaturage en règle.
Les bouts de ferrailles qui dépassait ont été tordu, vers l’intérieur pour « chainer » le tout, la ligature de fil de cuivre recuit venant finir, de bloquer le bouzin.
C’est sportif… et ça fatigue les bras…
Et les douze pieds de poteaux. Pourquoi douze ? Parce que je sais pas compter et que j’en ai un de trop… Arf !
Puis dimanche, j’ai fait la semelle qui va se trouver a la jonction de mon angle avec trois poteaux, espacé de seulement un mètre.
Donc, au lieu de les faire en individuel, j’ai fait une découpe et placé les 3 pieds de poteau a leur place respective. Ca fait qu’une seul pièce qui sera plus costaude, a mon avis. J’ai bon ? Non, parce que je me suis bien amusé avec Estelle qui me filait un coup de main. Un bordel, je vous dis pas. Autant les semelle isolées, si ton pied de poteau, n’est pas pil poil au milieu, tu peux tricher quand tu le pose, l’important étant que le pied de poteau soit au bon endroit mais avec ce machin, la, faut vraiment que les pieds de poteau, soit placé au poil, sinon, les poteaux d’ossatures devront jouer a david coperfield 🙂
J’ai oublié de prendre une photo mais c’est ceux qui vont venir la:
Pour info, le gros machin, au milieu, c’est la dalle pour mon poêle de masse.
Puis aidé d’Estelle, on a re-vérifié nos tracés pour les fondations, histoire d’être juste. Çà a, un peu bougé dans l’hiver mais rien de bien grave, juste quelque repositionnement qui se joue au centimètre.
Jeudi, pelle zé pioche… Va falloir virer toute la terre qui s’est écroulée. Le seul avantage, c’est que, c’est de la magnifique terre a barbotine ! On va donc, la mettre de coté, la bâcher et la garder précieusement pour les enduits terres. Toujours ça, de moins, a tamiser, malaxer etc …
Mais j’ai quand même réussi a faire quasiment, tout ce que j’avais prévu.
J’ai commencé par la construction d’un tipi pour notre petite indienne.
Et un superbe habillage, en restant de housse de couette et de chiffon.
Petite indienne satisfaite, papa content 🙂
Puis mon puzzle de pierre ou comment remonter un mur au tempérament taquin. Moins marrant, déjà…
Finalement, ça n’a pas été si compliqué que ça, j’ai un poil chargé en mortier mais au moins, ça devrait tenir.
Heuuu… ou qu’elle va, celle la ?
Le haut du mur tait plus pénible car ayant épuisé mon stock de grosse pierre, il a fallu faire avec des p’tiote et surtout beaucoup de mortier.
Et une fois sec. Pas vraiment une copie de l’original mais tant que ça se recasse pas la gueule, c’est très bien comme ça. De toutes façons, je doute qu’il fasse de vieux os, ce mur. Il y a d’autre endroit ou il fait le ventre et un jour ou l’autre, ça va surement a nouveau s’écrouler…
Et pour finir, accrochez vous a votre slip… mon deuxième volet !!! OOOOooooo !!!!! AAAAAAaaaaa !!!!!
En passant, z’avez vu les traces de pattes de chats qui monte, sur le rebord de fenêtre ? Des coups de pompes dans le derch’ que ça mérite ! Même pas foutu de s’essuyer les pattes avant de faire les acrobates. Ca va qu’ils ont madame et Julie dans la poches, sinon, ça serait piège a loup sous la fenêtre ! ( je déconne bien sur, mais fait ch… quand même. )
Puis réparation de la plomberie avec pose d’un mega réducteur de pression en sortie de compteur car, ça avait une fois de plus pété, maçonnage d’un nouveau taquet pour bloquer le portail, réaménagement de l’atelier pour un futur passage des 4,5 m de poutres en i dans le combiné et plein de petite chose a faire depuis des plombes.
Maintenant, on va pouvoir attaquer sereinement les fondations.
Le week end prochain, on va commencer a préparer le ferraillage.