haaaba, c’est sur qu’on y voit plus clair comme ca !

pour une fois, on a dérogé a notre règle du « faites le vous même »

pour faire place nette pour le début de chantier et l’arrivée de la grue et du bois ( rhâââ lovely ! du bois ! j’en ai le zizi tout dur, rien que d’y penser 🙂 ), il fallait qu’on dégage les tas de terre que j’avais poussé sur les cotés a la mini pelle.

j’avais trouvé un gars qui avait un manitou télescopique pour faire le boulot et du coup, on a eu droit a ca…

mais heuuu… le manitou ? bin, ca ira plus vite avec ca ! haba, c’est sur que vu sous cet angle…

en fait, eu’l fiston, c’est le terrassier du village, le même qui doit me récupérer ma grue. bon, bin, comme ca, la boucle est bouclée !

alors, bien sur, ca n’a pas moufté et en une heure, les différents tas de terre se sont retrouvé au fond du terrain. propre nickel !

et voila le travail ! par contre, j’ai eu un peu peur pour mon puits canadien… vu le poids de l’engin, j’ai cru qu »il allait s’enfoncer dans les tranchées qui était juste tassé avec le poids de la mini pelle. au final, pas trop de dégât. enfin, j’espère…

‘tain, j’en ai bavé pour tout faire a la pelle! escroc ? moi ? bôôôaa, a peine…

finalement, ca fait un gros tas de terre… reste plus qu’a le bâcher pour que la verdure ne repousse pas et qu’il soit fin prêt pour les enduits.

sinon, niveau planning, on est dans les starting block !

j’ai rangé mon atelier ! naaan déconne ! et attend attend… j’ai aussi trié toutes les boites de vis que je balançais en vrac au futur et a mesure de leur non utilisation ! ( méthode  » rangement bibi  » déposé 🙂  ) woow pînaise, va pleuvoir des vaches !

je suis aussi en pleine chasse a la palette pour faire l’aire de fabrication de poutre en I et pour monter les fermes au propre.

enfin, préparation intensive pour une arrivée de grue une semaine plus tôt que prévue et donc pour une fois, on est presque en avance sur notre planning!

non, non, vrai de vrai, même pas un 1er avril en retard.

allez… la pression monte !

Fondations… finies ! hôôô yeah ! mode hibernation ON. (re) hôôô yeah !

tout est dit ! 🙂

j’ai d’abord fini de rattraper mes approximations en remettant tout mes pieds de poteaux a la bonne hauteur.

pour rappel, l’erreur vient d’un oubli de réflexion préalable a la bonne utilisation d’un niveau de chantier. donc vous le saurez, même en laissant en place le trépied, il ne faut pas démonter la lunette pour la mettre a l’abri des intempéries. sinon, ca cague complètement les mesures. c’est con mais fallait y penser. arf ! 🙂

pour le gros œuvre, j’ai tenté plusieurs techniques.

pré perçage a intervalle régulier, pré disquage pour faciliter le burinage et pour finalement tout faire au perfo. le pré travail n’apportait guère plus de facilité mais en faisait perdre bien plus.  j’ai ensuite re-coulé un mortier a prise rapide pour remettre au propre et avoir une surface nickel pour pouvoir poser les pieds de poteaux.

en tout cas, c’est du costaud ! ce qui est au final rassurant et surtout le résultat espéré. je me serais pas fait suer pour rien.

and the last photo of the mother fucker fondations  ( in english with un accent texan prononcé, ca passe mieux 🙂 )

une fois fini, reprise des niveaux ( sans démonter la lunette 🙂 ) et s’il faut savoir avouer ces âneries, il faut aussi savoir se jeter des fleurs.

donc… mode « je me la pète » ON.

2 cm de différence sur la totalité du bouzin. c’est pas nickel mais venant de moi, ca relève de l’exploit ! et oui, il m’en faut peu pour être heureux ( selon la philosophie de mon mon maitre jedi personnel:  l’ours baloo )

mode « je me la pète » OFF  ( promis, ca se reproduira plus, j’ai une réputation a tenir, moi ! 🙂 )

au rayon, j’ai pas eu le temps ( l’envie ? 🙂 ): le  coulage de la dalle du poêle de masse. mais ca urge pas donc… pour l’année prochaine.

pour finir, une petite photo des dents du bois. peut être mon alien ou son cousin proche. vu les chicots qu’il se trimbale, il se pourrait bien que j’ai trouvé a quoi ressemble mon empêcheur de dormir en toute sérénité.

saleté va ! ( quoi que, dans du bois de chauffage, il fait ce pourquoi il est conçu. il nettoie le bois mort… mais saleté quand même, son pote n’avait qu’a pas manger mon atelier !  )

trouvé dans une buche de mon bois de chauffage complément contaminé par lui et ces potes. c’est assez impressionnant, le gruyère que ca fait. il devait y en avoir une vingtaine de visible. la buche contaminé a été impitoyablement cramée sur le champs dans le bruleur a végétaux et jojo les chicots écrabouillé sans aucun remord.

il a d’ailleurs été instantanément recyclé en protéine pour chat sauvage gourmand 🙂

et dire qu’il y en a qui achète du sheba 4 étoile a l’estouffade de saumon de l’atlantique méditerranéen septentrional sur son lit d’écrasé de pomme de terre…

t’en foutrais, moi ! un poignée de croquette par jour pour pallier la fin de saison de la souris jurassienne accompagné de tout ce qui traine a portée de moustache, ca vous fait des vrais matou de compét’. sheba 4 étoiles… pfff !

allez, je vais rejoindre maitre baloo dans son hibernation bien mérité. vous me réveillez au printemps ?

Pendant que certains s’amusent avec leur bout de bois, d’autres bossent sérieusement, eux !

bah oui, pendant que je me faisais ma recréation porte d’entrée, Estelle n’a pas chaumé et fait fumer la pelle et la pioche.

elle a dégagé la terre  pour la pose du plancher en I et remis a niveau l’intérieur des fondations.

j’ai limite honte de pas lui avoir filer de coup de main sur ce coup la… exploiteur, va!

propre, net, nickel ! si c’était pas ma douce, je l’embaucherais !

et voila le travail !

Flûte, alors ! j’ai sâââli mon smôôôking !

haaa, bravo ! gros dégueulasse ! 🙂

hein, que j’ai eu une bonne idée de mettre ma tenue de bal intégrale ? le goudron, ça se passe facilement mais c’est légèrement salissant…

vendredi, j’ai encore coffré et bétonné pour la mise a niveau. j’ai pas pu tout finir, j’avais pas assez de serre joint. j’aurais bien aimé car ça commence a me brouter sévère…

puis samedi, goudronnage. très facile d’utilisation ( mieux que le latex que j’avais passé sur l’atelier ) . ça se passe en deux couches et si possible la deuxième dans l’heure qui suit. avec une brosse a encoller le papier peint, ça se passe bonnard.

pendant ce temps la, Estelle jouait du croc et étalait encore de la terre… pas fini cette histoire…

aujourd’hui, j’ai fini les coffrages et bétonné dans la foulée. donc, a part la dalle du poêle de masse, le béton, j’en ai fini et ça, c’est une vrai bonne nouvelle !

j’ai aussi commencé a étaler le sable de mise a niveau de la dalle. reste a y coller une feuille plastique, de la ferraille et le mélange chaux bille d’argile que m’a filé stebanie.

et pour finir, quelques photos de notre assurance anti souris. la nouvelle cuvée est arrivée. chapi et chapo… 🙂

ceux la, occupent la grande serre avec leur môman et les cousins, la petite. ils ont bien reparti leur territoire et sont assez efficace vu qu’on les voit régulièrement entrain de se faire des tartares de souris.

Parpaing fini ! heuuu… youpi !

héééé oui ! je devrais plus toucher de parpaing avant longtemps. au moins jusqu’à la citerne de récup’ d’eau de pluie qui sera construite dans… ppffiou… disons… heeuuu… pour être le plus précis possible ( je consulte mon planning extensible… ) donc, disons, dans… heuu… wow ! ha quand même ! tant que ca ? naaan… déconne ! bon d’accord…

donc, montage des parpaings autour du poêle toujours pour poser mes poutres en I.

et j’ai attaqué le réagréage pour bien tout mettre de niveau.

j’ai commencé aussi a savater mes pieds de poteaux pour les mettre aussi de niveau. je vous dit pas le travail. une chose est sur, c’est du costaud ! après la bonne question est : comment se fait t’il que je me soit planter comme ca… ca me laisse perplexe… vraiment… mais bon, on est plus a une annerie prête, hein ? qui a dit, haba, ca c’est sur ? 🙂

puis on a commencé a étaler la terre et ca fait tout de suite plus propre. une impression de fini, pas désagréable du tout.

pour finir on a rempli le poêle de masse. ca sera prêt a couler mais pas sur qu’on ait le temps cette année de faire la dalle. on verra bien, mais on arrive a 3° le matin, ca commence a être juste.

le passage du tuyau d’arrivée d’air.

et le caillassage en règle…

j’attaque ce week end le goudronnage, fini les derniers coffrages et après ca sera juste du brassage de terre pour terminer.

j’ai hâte d’en finir, et je vous parle même pas de ce que pense mes mains. je me colle un méga mal de pogne en ce moment. endormissement, engourdissement, décharge électrique, blocage matinal ( pas facile pour étaler la confiture 🙂 ) c’est pas agréable du tout. z’ont besoin de vacances…

sinon, j’ai fini de passer la première couche de chaux sur mon conduit de cheminée, ce qui fait acht’ plus mieux bien. restera une couche plus fine pour gommer les plus gros chcrochcrogno et pis basta !

on a aussi du reprendre la bâche de la petite serre qui s’était détendu et formait des poches d’eau. c’est Estelle qui s’y est collé. encore un peu de terre brassé…

voila, encore une chouille de boulot avant l’hiver mais on tient le bon bout.

Parpaing, ca sent la fin 2.0

après la vérification des niveaux, on s’est dit qu’une hauteur de parpaing en plus, c’était pas mal pour l’aération du vide sanitaire.

mais… en montant ce deuxieme rang, il y avait quelque chose qui me chiffonnait.

puis j’ai trouvé. trop haut. bien trop haut… avec ce rang supplémentaire, ca nous aurait fait une hauteur finale a 80 cm au dessus du sol extérieur fini. et prendre un escalier pour rentrer chez soi, ca le fait pas pour une maison de plein pied.

j’aurais pu m’en apercevoir avant de poser une bonne dizaine de parpaing ( un seul aurait suffit… ) mais que voulez vous… c’est pas a un bourricot qu’on apprend a faire la grimace au parpaing. et vice versa… … … … fatigué, moi ?

bon… exit la bonne heure de boulot et une bétonnière de mortier a la poubelle.

avec 20 cm de vide sanitaire, il devient important qu’une bonne ventilation s’opère. donc, en plus des 8 m par 30 cm de haut de chaque coté de la maison, j’ai creusé des petites aérations dans la rangée centrale pour faciliter la circulation d’air.

c’est pas grand chose mais ca fera surement un courant d’air.

puis le rang de chainage du poêle.

et quelques découpes plus tard…

ensuite ferraillage…

et pour finir coffrage et coulage.

puis les supports de plancher extérieur. c’est quoi donc, t’est ce que, ces machins ?

et bien vu que les plans ont changé légèrement entre le moment ou j’ai coulé les pieds de poteaux et notre décision de ne plus intégrer la paille a la charpente ( plan version n°457862-54.9 ), les murs ont donc été poussé de pas grand chose mais il leur faut quand même une rallonge.

le problème, c’est qu’il y a une partie du parpaing dans le vide intersidéral des fondations.

bon, c’est quand même pas le grand canyon et 10 cm dans le vide, ca craint pas vraiment du slip. et bien si !

j’aime dormir l’esprit tranquille donc deux bonnes chevilles et tirefonds, de beaux rêves a l’horizon !

ca devrait suffire, non ? … heuuu… non.

alors, je vais rajouter des vis psychologiques, pardi !

si le parpaing doit basculer dans le vide ( si ca se peut ! ) les vis prise dans ce sens vont l’empêcher de basculer et de s’écraser… heuuu… au moins 5 cm plus bas !

anxieux, moi ? rhhôôô comme vous y allez !

bon allez, la, le problème est réglé ! … … … biiin… enfin… si on veut…

par sécurité… quand même et par acquis de conscience, j’ai doublé les extrémités. on est jamais trop prudent. et j’aime bien dormir, je vous ai dit !

vous noterez que je n’ai mis qu’un seul tire fond sur le deuxième parpaing de sécurité. faut quand même pas pousser, hein ?

une louché de béton plus tard…

allez reste, a y poser un parpaing par dessus pour être de niveau, faire la dalle du poêle, goudronner, rabattre la terre, fignoler les niveaux, finir mon conduit de cheminée ( un jouuur, peut etre… ) couper mon bois pour cet hiver ( 6 ° cette nuit ! allez heuuu, l’été est pas fini ! ).

encore une chouille de taf avant la pose hivernale.

PS: en parlant de dalle, est ce que quelqu’un connaitrait les proportions de billes d’argile a mélanger pour faire une dalle isolé ? pas encore trouvé sur le net donc, je suis preneur de toutes infos. merci d’avance !

Parpaing, ca sent la fin ! quelle bonne odeur, n’est t’il point ?

j’ai posé les derniers hier avant fignolage et ca commence a ressembler a quelque chose.

en tout cas, bien content qu’il n’y en ai pas plus a poser. c’est vraiment un calvaire ces cochonneries. m’enfin, c’est fait.

reste a vérifier, grâce au niveau qu’on a pris hier, si on a bien travaillé ou s’il va falloir encore ce faire suer.

allez kek’ photos

la dalle du poêle de masse.

interdiction de me chatouiller sinon, j’explose 🙂

allez, c’est bon, tu peux respirer !

plus qu’a finir de boucher les trous que je me garde pour finir mon mortier de fin de journée.

le tuyau sera l’alimentation en air pour le poêle.

double rang. et c’est pourquoi donc que c’est fait pour ? et bien, c’est la, que vont se rejoindre les poutres en I du plancher, au milieu, dans l’angle central de la maison. il vaut mieux qu’elle porte sur 20 cm chacune plutôt que sur 10 cm, non? tant qu’a faire… je vais aussi doubler le poêle de masse pour qu’elle pose aussi sur quelque chose de solide.

and the end ! le rang au premier plan ne va être monté que sur une hauteur pour faire l’aération du vide sanitaire. le reste sera fermé avec du grillage serré galvanisé pour éviter de le transformer en maternité a félin. ca me fera 16 m par 30 cm de haut d’aération. ca devrait suffire, non ?

la chaux, ca attaque mais le ciment, bien que moins agressif, ne donne pas sa part au chien. je me suis trouvé des super gant costaud ( les précédents ont fait deux jours… ) mais qui ont l’inconvénient d’être étanche et une fois que de l’eau mélangé avec du ciment stagne au bout des doigt, ca donne ca. et ca fait mal !

donc, reste a faire la mise a niveau générale, le goudronnage, la dalle du poêle de masse et rabattre la terre.

en parlant de la dalle du poêle. on veut bien sur, l’isoler pour ne pas se créer un méga pont thermique. oui, mais comment. par l’extérieur, bien sur mais avec quoi ? et bien je vais vous le dire cher lecteur ! ( ca me rappelle quelqu’un, cette façon de poser des questions et de donner les réponses dans la foulée 🙂 )

il faut des matériaux imputrescible et a ma connaissance, n’existe que le liège ou le polystyrène. j’exclue de fait le polystyrène pour éviter de me faire péter la gueule par les gars de la Mayenne :-), reste donc le liège mais quelle épaisseur ? c’est quoi a votre avis le bon compromis isolation prix ?

et la dalle, chaux chanvre sur 20 cm, ca le ferait ?

merci d’avance pour vos z’avis z’eclairé !

Premier rang de parpaing ( plotet ! qu’on dit dans le jura, vindieu ! )

et c’est parti pour une trop longue série de pose de parpaing…

je me doutais bien que dans mes souvenirs, j’aimais pas ca, bin, c’est confirmé, j’aime pas ca.

et franchement, j’admire les mâcons, qui se cogne ce boulot a longueur de journée… la retraite a 30 ans qu’il faudrait leur filer !

samedi, première fournée. eu’l tonton jean pierre ayant posé les ficelles, j’avais plus qu’a envoyer.

dans l’idée, c’est très simple. tu suis les ficelle pour aller droit, tu tartine généreusement de mortier et tu met tout ca, de niveau au maillet.

ca, c’est la théorie…

parce que pour te flinguer le dos, y a pas mieux… le poids des parpaings, le dos toujours plus ou moins cassé en deux, la misère…

ouille !

puis le mortier doit être nickel sinon, tu te fais suer. trop sec, t’arrive mal a l’étaler, a mettre de niveau les parpaings et trop liquide, ca tient pas… tout un art.

sans compter qu’une fois que le mélange est parfait, ca sèche en moins de temps qu’il ne faut pour poser deux parpaing et du coup le mélange n’est plus bon et tu te refais suer.

pour résumer, tu te fais suer. le béton des fondations, c’est quasiment de la rigolade, a coté. je comprend même pas qu’on monte des maisons avec ces cochonneries…

dimanche, semi repos avec une chouille de vtt le matin et coup de peinture sur mon pôv portail qui attendait ca, depuis deux ans ( bin, oui, je prend mon temps, c’est l’influence de la suisse toute proche )

et lundi, rebelote pour inaugurer mon premier jour de RTT de ma vie ( ca fait bizarre… j’ai cru que mon boss me faisait une blague 🙂  )

même causes, même effets. deux longueurs et basta. le dos en compote.

m’enfin, c’est déjà pas mal. 16 m de réalisé, c’est une bonne moyenne.

il en reste pas mal mais ca devrait pas trop trainer.

PS: quand on a pas de tête, on a une femme. qui c’est qui avait oublié le passage pour électricité ? c’est moi ! heureusement que madame est la…

PS2: je sais pas quel modèle c’est mais c’est du sacre bestiaux ! splendide la mémère !

Fondations finie… héééébé, c’est pas trop tôt !

bin oui, mais beton man est reviendu accompagné du tonton du nord ( alias ch’ti man, alias assurancetourix ) . du coup, c’est enfin terminé. il reste du boulot mais on a fait un grand pas en avant.

récapitulatif des épisodes précédents :

a la sortie du mois de vacance que je me suis gracieusement octroyé ( si, si, c’est moi le patron, je fais ce que je veux ) ,  j’ai préparé, réparé les coffrages, nettoyé la terre écroulé ( en enlevant le ferraillage parce que passer la truelle sous les ferrailles pour nettoyer, j’y étais encore dans 10 ans ) des trois dernières longueurs entre pied de poteaux, remis en place les ferraillages et je n’ai plus eu qu’a attendre les super héros.

il a fallu aussi venir au secours des chatons perdus sous peine de les couler dans le béton 🙂  ( donne deux chatons ( voir plus, y a la deuxième fournée qui devrait pas tarder … ) contre bon soin)

vendredi, une fois mes ouvriers sur place, on a nettoyé les fouilles centrale et celle du poêle de masse.

Laurent et moi, au nettoyage des fouilles, Isabelle au balayage de la terre des fondations pour la future pose des parpaing et eu’l tonton jean pierre a commencé a poser les ficelles pour les parpaing. puis en fin de journée, on a construit le coffrage du poêle de masse.

puis samedi, eu’l tonton et Laurent ont bétonné sévère pour couler les trois dernières longueurs restante entre poteau pendant que je finissais le placement du coffrage du poêle de masse qui fut couler dans l’après midi. a trois, ca dépote grave !

mais mon dieu, les supers pouvoirs ont changé de main ! bétonnière man est devenu brouette man !

sur les photos qui suivent, vous pouvez observer un beau spécimen d’auto-constructeur doté d’une grande expérience de la bétonnière car c’est aussi un auto-constructeur rénovateur de son chez soi deu’l nord.  du coup, c’est les d’jeun’s qui peinait a suivre l’ancien. 🙂

Isabelle a l’étalage du béton.

ca va être un tout petit poêle de masse… 🙂

admirez la précision du geste, le volontarisme dans l’action, l’œil vif, les sens aux aguets, les muscles surpuissant qui mettent a l’agonie son t shirt a la limite du sort réservé a ceux que l’incroyable hulk détruisait dans chaque épisodes !   j’ai envie de pleurer tellement c’est beau, un super héros en pleine action 🙂 🙂  ( je l’entend déjà dire, enfoiréééé… mais moi aussi, je t’aime ! )

la pose syndicale que je leur ai généreusement accordé car oui, je sais être humain avec mon personnel.  je sais, je suis trop bon 🙂

retour au boulot avec le coulage du poêle. gros boulot… plus de béton, fatigue, chaleur ? en tout cas, on en a plus bavé.

et toujours jean pierre a la bétonnière ! infatigable…

et comme l’année dernière, aiguille vibrante maison pour chasser l’eau et l’air en trop.

et le résultat…

usé les gonzes…

et pour samedi, c’était déjà bien suffisant. un grand merci a Laurent et jean pierre pour leur coup de main. avec des amis, ca va plus vite et c’est moins fatiguant.

je n’oublie pas aussi,  Josette qui s’est occupé de l’intendance avec Estelle et Isabelle qui nous a filé un coup de main au nettoyage et a l’étalage du béton.

un grand merci vous tous.

dimanche repos ! faut pas contrarier le petit jésus 🙂

lundi, coulage des dernières longueurs avec Laurent.

mais mon dieu ! bétonnière man est reviendu ! 🙂

admirez la précision du geste, le volontarisme dans l’action, l’œil vif, les sens… je l’ai déjà dit ? oui, mais il mérite ! 🙂

et qu’on ne me parle plus de fondation !

ce week end, mur de sous bassement. après il restera le goudronnage et l’étalage de la terre pour mettre a niveau tout ca.

Bétoniere man est reviendu !

Profitant d’un week end a rallonge, Laurent et sa petite famille a donc débarqué, pour nous filer un coup de main, pour le moins, très apprécié.

Vendredi matin, pendant que dame Isabelle récoltait les pommes de terres…

Sieur Laurent a passé un bon coup de rotofil car c’est bien une chose que j’ai tendance a négliger sciemment et sans aucun remord 🙂

Pendant ce temps la, je fabriquais mes planches de coffrage, en palette dépiautée.

Et le résultat… En v’la de la planche de coffrage, a pas cher.

Puis, après mise en place les coffrages et calage « a la, va comme j’te pousse » mais de manière efficace quand même, béton…

Bin, chaud, quand même… 30°, ça tape fort pour faire du béton… pis, moi, bon prince ( et surtout bien fatigué ) j’avais prévu de faire deux longueurs, cool, quoi.

A 18 h, on fini la deuxième, v’la t’y pas que bétonnière man pète une durite et se remet a faire tourner ces super pouvoirs pour une longueur de plus. Hé, ho, non mais ça va pas, chuis fatigué moi ! Et bin, il a rien voulu savoir le fourbe ! On a fini a 19 h… sec… vidé… ruiné… A 8 bétonnière en moyenne par 3 longueur, par 30 °, c’est too much. Vraiment… même si Laurent m’arguait du fait, qu’a deux, on va plus vite et qu’il vaut mieux profiter d’un coup de main pour avancer, c’est too much 🙂 Mais bon, faut pas contrarier un super héros.

Bétonnière man, en pleine action !

Et le résultat pour vendredi

Samedi rebolote. Mais en version plus chaud (35 °) et plus, casse pieds pour la première longueur. Pas d’accès pour benner les brouettes directe dans les coffrages, donc vidage a la truelle et pelle… On va gagner du temps…

Les pansements sur votre serviteur sont le résultat d’une gaufre de compét’. Je me suis fait embarquer, par le poids de la brouette en traversant sur la planche, avec réception dans la tranchée et les ferrailles a béton. Ça fait mal… vrai de vrai. Je m’en sors pas trop mal, sachant qu’une ferraille recourbé est venu rencontré de façon assez agressive ma tête, au niveau de ma tempe. Bien au milieu. Un peu plus a gauche ou a droite, c’était l’oreille ou l’œil… Quand on dit qu’un accident est vite arrivé… M’enfin, plus de peur que de mal.

Comme la veille et d’un commun accord avec Laurent, on s’était prévue deux longueurs, bien suffisante au regard du boulot de la veille et de la chaleur écrasante.

Arrive 18 h et la fin de la deuxième longueur ainsi que pour moi l’espoir bien mérité d’une bière bien fraiche et revoilà bétonnière man qui répète un câble… et merd… étant en manque théorique de matière première, je saute aussitôt sur l’occasion pour lui faire changer d’avis, en caressant secrètement l’espoir de n’avoir pas assez de sac de béton pour continuer mais après vérification, y avait juste le nombre exact… mais heuuuu ! bon, bin, allez…

No comment, sur l’état des travailleurs…

Pis, hô joie, hô bonheur, binouse !

pis, dodo…

Voila, crevé mais ça fait plaisir de voir avancer le chantier et même si j’aurais préféré me contenter de deux longueurs par jours, Laurent a quand même bien eu raison, de me botter le train pour en faire une de plus, a chaque fois.

Donc, un grand merci a lui et ses super pouvoirs ! 🙂