Bétoniere man est reviendu !

Profitant d’un week end a rallonge, Laurent et sa petite famille a donc débarqué, pour nous filer un coup de main, pour le moins, très apprécié.

Vendredi matin, pendant que dame Isabelle récoltait les pommes de terres…

Sieur Laurent a passé un bon coup de rotofil car c’est bien une chose que j’ai tendance a négliger sciemment et sans aucun remord 🙂

Pendant ce temps la, je fabriquais mes planches de coffrage, en palette dépiautée.

Et le résultat… En v’la de la planche de coffrage, a pas cher.

Puis, après mise en place les coffrages et calage « a la, va comme j’te pousse » mais de manière efficace quand même, béton…

Bin, chaud, quand même… 30°, ça tape fort pour faire du béton… pis, moi, bon prince ( et surtout bien fatigué ) j’avais prévu de faire deux longueurs, cool, quoi.

A 18 h, on fini la deuxième, v’la t’y pas que bétonnière man pète une durite et se remet a faire tourner ces super pouvoirs pour une longueur de plus. Hé, ho, non mais ça va pas, chuis fatigué moi ! Et bin, il a rien voulu savoir le fourbe ! On a fini a 19 h… sec… vidé… ruiné… A 8 bétonnière en moyenne par 3 longueur, par 30 °, c’est too much. Vraiment… même si Laurent m’arguait du fait, qu’a deux, on va plus vite et qu’il vaut mieux profiter d’un coup de main pour avancer, c’est too much 🙂 Mais bon, faut pas contrarier un super héros.

Bétonnière man, en pleine action !

Et le résultat pour vendredi

Samedi rebolote. Mais en version plus chaud (35 °) et plus, casse pieds pour la première longueur. Pas d’accès pour benner les brouettes directe dans les coffrages, donc vidage a la truelle et pelle… On va gagner du temps…

Les pansements sur votre serviteur sont le résultat d’une gaufre de compét’. Je me suis fait embarquer, par le poids de la brouette en traversant sur la planche, avec réception dans la tranchée et les ferrailles a béton. Ça fait mal… vrai de vrai. Je m’en sors pas trop mal, sachant qu’une ferraille recourbé est venu rencontré de façon assez agressive ma tête, au niveau de ma tempe. Bien au milieu. Un peu plus a gauche ou a droite, c’était l’oreille ou l’œil… Quand on dit qu’un accident est vite arrivé… M’enfin, plus de peur que de mal.

Comme la veille et d’un commun accord avec Laurent, on s’était prévue deux longueurs, bien suffisante au regard du boulot de la veille et de la chaleur écrasante.

Arrive 18 h et la fin de la deuxième longueur ainsi que pour moi l’espoir bien mérité d’une bière bien fraiche et revoilà bétonnière man qui répète un câble… et merd… étant en manque théorique de matière première, je saute aussitôt sur l’occasion pour lui faire changer d’avis, en caressant secrètement l’espoir de n’avoir pas assez de sac de béton pour continuer mais après vérification, y avait juste le nombre exact… mais heuuuu ! bon, bin, allez…

No comment, sur l’état des travailleurs…

Pis, hô joie, hô bonheur, binouse !

pis, dodo…

Voila, crevé mais ça fait plaisir de voir avancer le chantier et même si j’aurais préféré me contenter de deux longueurs par jours, Laurent a quand même bien eu raison, de me botter le train pour en faire une de plus, a chaque fois.

Donc, un grand merci a lui et ses super pouvoirs ! 🙂

 

13 commentaires sur « Bétoniere man est reviendu ! »

  1. Putain, quand je vous vois toi, Thomas, et un autre pote faire vos maisons ça me fait souvent envie, enfin surtout pour les trucs qui me parlent un minimum (genre le bois) mais alors le béton… j’en ai mal pour toi (je sais ça te fait une belle jambe)…

  2. Zut de flute de crotte, je me retape tout le message à cause de la question à deux balles.
    Bon c’est pas grave, je disais donc:
    Salut,
    As tu pensé à couvrir tes fondations pour que ton béton ne tire pas trop vite? la chaleur est aussi néfaste pour le béton que le froid.Il risque de s’effriter,si tu ne l’a pas encore couvert, je t’invite a le faire avant que sechage soit terminé.

  3. le béton, ça pue du fi…. euh, pardon, mais c’est vrai !
    allez, courage, plus que 77 m de fondations à couler ! 😀

    ps : moi, c’tait une question à 8 balles !

  4. merci pour vos encouragements, y en a besoin…
    de toute facon, le béton, meme chuck norris, il s’y aventure pas, c’est dire comment ca craint 🙂
    pour jean yves, je sais que c’est pas top mais bon, je suis deja a la bourre grave de grave donc je bosse quand je peux mais en arrosant de temps en temps pour rafraichir le tout… quand j’y pense… pour l’instant pas de fissure. on croise les doigts…
    PS: chuck norris n’a pas besoin de question a deux balles pour poster, chuck norris est une question a lui tout seul 🙂 ( j’adore, c’est infinie, ce genre de connerie et ca marche aussi avec steven seagall 🙂 )

  5. 🙂 🙂 🙂

    moi, c’est celle la : chuck norris comprend jean claude vandamme

    et celle la ; Chuck Norris mange les emballages des carambars. On ne blague pas avec Chuck Norris..

  6. Le dernier homme a avoir serré la main à chuck est Jamel Debouzze.

    ou

    Quand Chuck Norris utilise Windows, il ne plante pas. (mais j’ai quand même un peu de mal à y croire !)

  7. Windows ne demande jamais à Chuck Norris d’envoyer le rapport d’erreur. Bill Gates vient le chercher lui même, avec toutes ses excuses.

    Maitre Yoda a perdu la vie le jour où il a appelé Chuck Norris « Norris Chuck

    bon, faut vraiment qu’on arrete la 🙂
    je me suis payé une tetanisation des joues pendant une demi heure hier a la lecture de http://www.chucknorrisfacts.fr/index.php. j’arrivais meme pas a lire a ma douce leur conneries 🙂
    en passant et pour changer de sujet, j’ose esperer que tu connais ca aussi: http://jtuning.free.fr/ encore plus fort que chuck norris !

  8. salut patrice,
    je suis toujours ton periple depuis l’autre bout de la planete, ou je prépare le mien.
    en regardant tes fondations je me dis qu’elles ne paraissent pas très profonde? je me trompe? dans t’as région il faut bien du 1m pour etre hors gel, non?
    Moi je pense faire des tranchées que je remplirais de tout venant puis un béton de propreté puis une semelle filante hors gel sur 25cm d’epaisseur sur laquelle je monterais des briques de rives, qu’en pense tu?
    Qu’elles sont les raisons qui t’on poussé vers ton choix?

    merci
    et bon courage !

    niko

  9. salut niko !

    par chez nous, c’est a – 80 cm mais au pays du short perpétuel ou tu crèche en ce moment, je ne sais pas trop mais ce genre de carte ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:D%C3%A9partements_de_France_Profondeur-fondations.svg ) doit exister.

    théoriquement, on creuse, on fait un béton de propreté de 5 cm max ( je m’en suis passé ), puis dans le cas de fondations classiques, tu pose tes ferrailles, en mettant des écarteurs ( gros caillou valable, sinon, t’as des truc fait pour, en plastoc ) pour éviter qu’elle traine par terre au fond des fouilles. puis tu coule.
    le type de ferraille dépend du poids de la maison que tu vas y monter dessus, le risque sismique du coin etc…
    le tout venant ne me semble pas nécessaire, a moins d’opter pour des fondation dites cyclopéenne, ou la, il n’y a pas de ferraille et on utilise de la chaux. c’est dit plus écologique comme fondations.
    perso, ca ne me rassure pas trop mais je suis d’un naturel anxieux pour mon chantier :-).
    pour finir, file moi ton mail et je t’enverrai des scan que t’explique la base et te permet de choisir le type de fondation, de ferraille etc… c’est avec ca que j’ai fait mon choix.

    a+

  10. ok merci pour la réponse.

    mon mail : nikodiem@hotmail.com

    je croyais qu’on mettait toujours un peu de tout venant avant de couler une semelle en béton ferraillé. mais c’est vrai que ca peu paraitre super-flu, surtout que les maisons en paille sont des poids plumes à coté de celles en béton.

    niko

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