Et c’est repartis pour les enduits 2.0

Ce week end, truelle, chaux, sables, courbatures…

Je me suis attaqué au pignon arrière pendant que madame s’occupait des cotés de la maison.

Bbon, alors dans l’encyclopédie des conneries a ne pas refaire, je peux rajouter un chapitre de plus.

Les murs en paille, qu’ils soit pas droit, cela a un charme certain mais faut quand même pas pousser mémé dans les orties.

Nous, c’est pas qu’ils soit pas droit, noooonnn, c’est juste qu’on a voulu les faire ressembler a la mer de la tranquillités… Oui, c’est ça, sur la lune… vous savez, la ou y a tout plein de cratère et de bosse…  et qui dit cratère et bosse, dit va falloir reboucher tout ce bordel, nom de dieu ! et c’est long… trééés long… Et on gagne pas de temps… Ni d’argent…

Bien fait pour ma gueule ! J’avais qu’a faire attention.

On en est deja a 150 kg de chaux aérienne. Juste la chaux, sans le sable, ni l’eau… ha bah ça en fait de l’enduit a étaler… Et surtout a fabriquer… Et on a pas fini…

En passant, vu qu’on a dit que c’était moi qui faisait les conneries pour vous éviter de les faire vous même, je m’en va vous narrer la recette de l’enduit de rebouchage colmatage a la chaux aérienne. Ça peut toujours servir et on commence a connaitre les justes proportions qui donne un enduit ‘ al dente » onctueux a souhait qui colle tout seul.

Les ingredients: chaux aérienne en 25 kg, eau, sable, deux grosse poubelles plastique de 100 L et un malaxeur.

D’abord partager la chaux en deux dans les deux poubelles, soit 12.5 kg de chaux, si vous avez écouté vos cours de math quand vous étiez plus jeune.

Par poubelle, verser un seau de 10 L de flotte et touiller le tout, jusqu’à obtention de l’équivalent d’une crème mont blanc qui est tout sauf bonne pour votre régime.

Rajouter ensuite 4 seau de 10 L ou 8 grosses pelletées de sable. Re-touiller le tout et c’est maintenant que tout se joue. Pour obtenir le mélange adéquate, il faut rajouter juste ce qu’il faut d’eau. En fonction de s’il a plu récemment sur votre sable ou pas.  Ça se joue au litre prés. Au pif, avec un sable pas trop mouillé, c’est environ deux litres. Le mieux, c’est d’y aller litres par litres, parce que si c’est trop liquide, c’est pas glop et difficilement rattrapable.

Il faut obtenir un enduit qui se transforme facilement en boule dans la main mais qui dégouline pas et qui n’est pas trop ferme. Une véritable alchimie…

Vous verrez de suite la différence entre le bon et le mauvais enduit. Garantie !

Après avoir essayer différent dosage et ordre de preparation, c’est celle la, qui est la plus mieux bien, pour nous. Donc, a vous de jouer !

Sinon, pour finir quelques photos.

Le travail de monsieur… mouais… bôf…

le travail de madame… c’est beaucoup mieux, de suite, non?

La différence vient de la technique d’application. Môssieur a pour mentor, jean claude vandamme et donc balance l’enduit a grand coup de truelle sur le mur puis l’écrase impitoyablement sur le mur. Forcement, ça laisse des traces.

Madame dépose délicatement l’enduit a la main et le caresse dans le sens du poil pour lui donner un zouli aspect bien lisse comme il faut. Et la différence se voit, non?

Bon, puisque madame sait y faire, je vais peut être la laisser finir toute seule ? Hein? Oui, ma puce ? Ta main dans ma gueule ? Bin pourquoi ?!? Me casser les deux genoux ? Wooaa comme t’y vas, ho ! Oui, bon d’accord, j’y retourne…

Et ça, c’est mon calvaire personnel, rien qu’a moi tout seul… le malaxeur et sa fonction première: te ruiner les bras, le dos, les reins et le reste aussi… l’enfoiré… ça use c’te saleté… vrai de vrai. Tu les sens, bin les 1700 W…

Et pour finir, une devinette. c’est quoi t’est ce, que ces traces sur mon enduit tout frais, tout beau?

Sachant que je passe rarement par la fenêtre pour rentrer dans la maison et après enquête rapide, il se pourrait qu’une représentante noir et blanche de la race féline, se fasse botter le cul rapidement si elle persiste a squatter mon rebord de fenêtre et donc dégueulasser mes enduits. Non mais !

 

Et c’est repartis pour les enduits !

Vu que le week end dernier, on a glandouillé sévère, on s’est dit qu’il faudrait penser a bosser quand même un peu. Et vu qu’on a toujours nos enduits a finir sur l’atelier, bin, fallait s’y coller.

Et ta projeteuse de la mort qui tue, me direz vous ? Et bien, je vous répondrais qu’on ne parle pas des choses qui fâche ! Cette garce est en panne et on a du mal a trouver la panne. Donc, vu qu’on a assez perdu de temps, comme ça l’attendre, bin, on va se les cogner a l’ancienne…

Donc ce week end, égalisations et lissages, des plus grosse bosses et rebouchage des cratères les plus prononcés.

Estelle en bas

Et moi, sur le pignon, a faire l’acrobate sur l’escabeau ( mais avec mon fidèle baudrier et ma corde attaché au faitage. grande idée que j’ai eu, ( oui, je sais, je suis modeste 🙂 ) d’avoir laissé un point d’accroche, la haut, pour les interventions ultérieurs ).

Voila, y a encore du boulot… Je pensais que ça serait la dernière couche mais il faudra un dernière couche bien propre avant le badigeon car il y a des endroit ou c’est vraiment pas droit.

En passant, si vous avez rien a faire les week end prochains, et que vous voulez faire un peu d’enduit avec nous, vous savez comment nous joindre 😉 ( Non ? alors agad’ en haut a droite, rubrique: pour nous contacter )

Bon, sinon, je sens qu’une question vous taraude ! Si, si, je le sais ! Mon deuxième volet ? Biiinnn, heeeuu, il est bien. a sa place. Dans l’atelier, en attente de finition. Quand je le pose ? Heuu… quand j’aurais le temps ? Tout n’est qu’une question de priorité !

Et la priorité avec les enduits, c’est d’installer cette foutue cuisinière a bois. Enfin, elle, elle y est pour rien, c’est plutôt le conduit de fumée qui m’emmerde prodigieusement ( désolé, pour la grossièreté mais c’est vraiment ce que je ressens et des fois, faut que ça sorte, ça fait du bien, comme lâcher une caisse en loucedé, ça détend 🙂 mais je m’égare ).

Alors résumons. deux solutions. Soit conduit tout inox isolé qui passe par la porte de garage et remonte le long du mur. La traversé de toit ne pose pas de problème car il y a juste le pare pluie a découper. Mais… ça coute la peau du fondement et des bijoux de familles. Estimation a la louche, mini 500€ mais plus vers les 800 €. Ce qui vous en conviendrez, n’est pas du tout, mais alors pas du tout raisonnable. L’occaz est jouable mais rarement en dessous de 500 €.

Deuxième version. le passage intérieur. La, plus besoin de conduit isolé. Bonnard, quoi. Bin non… car la réglementation stipule qu’il faut un écart au feu entre le conduit et la moindre pièce de bois de 16 cm en conduit simple et de 8 cm en conduit isolé. Et pour que ça passe mon plancher, il me manquerait 10 cm ( 5 x 5 cm de chaque coté ) . Pareil pour mon passage de toit… qui lui, en plus est en paille. Ça risque d’être rock n’roll de faire la trémie pour le tuyau… donc a moins de mettre un bout de conduit isolé a ces deux endroit, je l’ai dans l’os. De plus, ça risque de pas casser des briques, esthétiquement parlant. Bon, je préfère avoir chaud plutôt que de trouver ça beau mais quand même.

Ze last chance tient dans une petite annonce que j’ai trouvé ou le gars vend de l’isolant spechiole conduit que tu met autour du tuyau. Ce qui me permettrait de passer les points critiques a 8 cm d’écart au feu. Et le tout pour un prix, pour une fois, très raisonnable. j’attends de ces nouvelles.

Si ca marche pas, ya basta, la cuisinière retourne au local et on continuera a chauffer a l’électrique. Pas glop mais ça arrêtera de me les briser.

donc, voila, le week end prochain, on remet le couvert avec les enduits et vous êtes les bienvenue, si ça vous tente.

Suite et fin du premier volet. Et oui… Un seul volet…

Ce week end, comme le week end dernier, volet.

Le week end dernier, ça a été, rabotage, ponçage et huilage du premier volet, le second, n’étant pas encore complétement collé.

Et bin, un peu de boulot quand même… virer la colle, raboter bien propre, racler, poncer etc… ça m’a prit une journée…

Après donc, avoir racler, poncer, etc…  j’ai fait les petites défonces pour les gonds.

Puis après, pose des gond, ça donne ça.

Plié.

Déplié.

Et puis bon, c’est pas tout ça, mais faut les poser et c’est la, que ça se complique. Car des volets en trois partie, c’est trois bonne raison pour se faire ch… Les gond doivent être pil poil, tous au même endroit sinon, ça modifie l’épaisseur du volet et ce n’est plus plat, une fois déplié. La hauteur des gond est aussi importante, c’est ballot de dire ça mais ça se joue sur des poils de culs qui font que ça colle nickel ou ça frotte. Et moi, ça a plus frotté qu’autre chose…

La, par exemple, ça frotte 🙂 merd…

Une fois, tout mis d’aplomb, il y a encore les arrêts de volets a poser… Et la aussi, pas simple. Après un grattage de l’enduit pour que ça passe et un essai dans ce sens…

Bin, ça sera finalement dans l’autre sens, avec le bouzin vissé directement dans l’appuie de fenêtre. Je suis chez moi, je fais ce qu’il me plait, na ! 🙂

Et pourquoi, que t’as fait comme ça, doudoudidonc ? Car je ne pouvais pas faire de pré-trou a la visseuse ( Trop bas, ça frottait ) et les visser avec un pré-trou, c’est deja du sport ( y en a d’ailleurs un qui a explosé sur un serrage, un peu trop violent ) alors sans pré-trou et sur cinq centimètre, laisse béton. Et puis, j’aime pas faire comme tout le monde 🙂

Et pour finir, vu de l’intérieur:

Vous remarquerez les petits verrous, en bas. C’est le problème des volets en trois partie, c’est vague comme volet, pas clair 🙂 Et cela dénote un certain manque de rigidité, du a la multiplication des points de pivot. Donc, faut bloquer kekpart sinon, ça flotte.

Il manque d’ailleurs sur la photo, une barre amovible qu’on va rajouter en travers sur toute la longueur pour rigidifier le tout car le loquet du milieu, remplie pas vraiment son office. Ça va faire limite, fort knocks mais bon…

Et vu de dehors. Nous, on aime bien le résultat. Pas vraiment conventionnel mais justement ça change. On va d’ailleurs peut être les faire pareil, pour la maison mais pas en trois partie ( Ces deux la, me suffisent comme ça 🙂 )

Voila, pour les temps futurs, outre la pose du deuxième volet, on essaye de trouver un conduit isolé, double paroi pour notre cuisinière a bois a un prix raisonnable ( vous avez un tuyau ? MmOOuuaaaahhahaha, t’as mangé un clown ? 🙂 ), Histoire de se chauffer quasi gratos et ensuite, je me met sur les nouvelles toilettes sèches. Et un peu d’enduit, si le temps est favorable. Et puis… rien, ça suffit comme ça.

Les volets de l’atelier.

Non ! si, si ! enfin des volets !

Vu que ma feignassite aiguë n’est toujours pas guérie, j’ai décidé d’attaquer, enfin, les volets de l’atelier. Pour la menuiserie, je suis moins malade, c’est la vue des parpaing qui m’indispose 🙂

Comme d’hab, pas conventionnel du tout, car et d’une, j’ai fait avec le bois dispo ( du chêne ) et de deux, je suis obligé de les faire en 3 partie par coté, en éventail car en un seul morceau, ils butteraient sur les chevrons. Bin oui, le grand débord de toit, c’est bien mais c’est surtout bas, surtout avec une pente comme la mienne.

Et le résultat. une futur partie de trois.

Version collé

Si tout va bien, je pose le premier ce week end. Des volets… Hââââ des volets…

Les briques de terre crue, résultat des courses.

Alors, c’est la version  » peu de sable  » qui a attrapé la queue du mickey. Les version « paille » sont hors compétitions car elles ont moisie… Peu, mais moisi quand même. Bon, il est vrai que nous avons, en ce moment, une humidité ambiante a rendre jaloux un breton et voir même qu’on pourrait directement élever des poissons rouges, a même le sol mais bon, ça doit pas moisir. Pas bon ca. Donc exit.

La « nature » a tendance a fendre mais on s’y attendait. Et la « beaucoup de sable », bin, y a beaucoup de sable. Et a tendance a s’effriter.

Alors après, une semaine de séchage, bin, elle sont pas sèches. On peut les manipuler, elle ne se casse pas mais ne sont pas sèche. les angles sont plus dur mais a mon avis avant qu’elle soit sèche a cœur, on aura le temps d’en faire quelques autres.

Sinon, Estelle s’est récupéré du boulot et donc, après un premier essai a l’ancienne et touillage manuel…

Elle est vite passé a l’artillerie lourde. Toujours aidé de Julie qui adôôôre se mettre de la terre partout. On l’a tellement tanné de faire attention, a la chaux que maintenant qu’elle a le droit de toucher, elle y va gaiement 🙂

A la betonniere ( neuse ? je sais jamais ) c’est achement plus rapide. Il a fallu quelques essais pour trouver la bonne méthode mais apparemment, faut mettre tous les ingredients en même temps et envoyer le bouzin. Il n’y a que comme ça, que ça ne se compacte pas et reste homogène.

Ensuite, remplissage des moules.

L’installation de madame.

Voila, c’est pas compliqué a faire mais c’est tout de même du boulot et prend pas mal de temps. Pour l’instant, il nous faut juste de quoi maçonner notre cheminée, pour l’atelier et pour le reste, on les fera tranquillement.

Premiers essais de brique de terre crue.

Ou pour être exact, premiers essais d’adobe de terre crue ( oui, je sais, je ramène ma culture, ça le fait grâââve. tout le monde n’a pas eu le privilège de s’instruire grâce a pif gadget et au journal de mickey 🙂 ).

Brique de terre crue qui vont servir a tout ou presque. Maçonnage du conduit de cheminée de l’atelier ( on s’est renseigné aujourd’hui, sur le prix d’un conduit a maçonner ( a empiler pour être précis ) et comment dire…heeuuu … bin, on va le faire nous même ! ), construction du poêle de masse, construction de notre mur capteur qui sera au niveau de la serre et surtout maçonnage de notre dalle en terre.

Ça va en faire kek’ z’une… Mais bon, on a un gros tas de terre qui nous prend de la place et le faire diminuer grâce au brique, va nous faire, et cela de façon proportionnel et mathématique, gagner de la thune et de la place. Bonnard, quoi !

Pour les gabarits, je suis parti sur du 20 X 10 X 10 cm. C’est un poil épais mais avec ces dimensions, ça devrait faire pil poil l’épaisseur de notre dalle et plus, c’est épais, moins t’en a faire et a maçonner. maintenant, reste a vérifier le temps de séchage et la solidité. Faut trouver le bon compromis.

La terre n’est pas tamisé du tout. sont juste exclu de la futur brique, les plus gros cailloux, les touffes d’herbes et les vers de terre.

Pour la première, la terre nature, sans rien.

Pour la réussite de la deuxième, il est primordial de se faire aider par une petite fille aux anges, d’aider son papa mais surtout de se coller de la terre partout et accessoirement de se tremper la tête dans le seau d’eau, dés que papa a le dos tourné 🙂 …

Après, pour la réalisation de la brique, en elle même, il faut être détenteur de la technique spécifique et inédite, transmise de génération en génération par des moines tibétains, lors d’un stage initiatique de trekking sur l’Hymalaya, habillé en tong et short de plage. Mais comme vous m’êtes fort sympathique, je m’en vais vous la dévoiler.

 » De la terre, tu prend, dans le moule, tu la dépose et dans les coins, tu tasse de tes mains. Puis de finir de remplir jusqu’en haut, tu dois « . citation du dit moine précédemment cité, qui a du trop regarder, l’empire contre attaque 🙂

Un petit coup de truelle pour égaliser…

On a donc fait plusieurs mélanges pour tester le tout. Donc, une nature, une avec un peu de sable, une autre avec plus de sable, une avec le restant, de plus de sable et de la paille et pour finir, une nature avec paille.

Tout ça, pour voir, laquelle remporte la palme de la brique qui va bien, celle qui ne fissure pas trop et se tient le mieux.

Résultats des courses, ce week end.

J’ai aussi pris le temps de mettre un coup d’huile sur ma porte de garage, qui s’en est toujours pas remis. C’est que c’est fragile psychologiquement, une porte de garage. Agad’, si c’est pas bô ça ! Et dire qu’il y en a qui peigne leur porte, bardage, volet en bois. ou pire, mais la, ça frise l’internement psychiatrique, pose des portes et volet en PVC, HhhaaaaaaarrGGghhhh !!!!!

Fin des vacances, va falloir se remettre un petit peu au boulot.

Ca y est, l’épisode vacance prend fin. Théoriquement, c’était une semaine de vacance ( la semaine du 15 aout ) mais même si j’ai repris le boulot, on a décidé de prolonger encore avec ce week end.

Ce fut court mais bénéfique. Et on a pas mal réfléchis a la suite des travaux.

Donc après concertation avec madame, on a décidé de lever le pied car on ne finira pas le chantier a ce rythme la. Trop de fatigue, de stress et surtout peu de temps pour profiter de la famille. Bosser, c’est bien mais savoir se reposer, c’est aussi important.

Bon, on va quand même essayer de finir, avant la neige, les fondations et peut être de monter le mur de soubassement mais ça sera tout en gros œuvre, jusqu’au printemps.

Par contre, on va quand même finir l’atelier, qu’on en parle plus.

Au programme, toujours la dernière couche d’enduit avec son badigeon, une paire de volet a fabriquer, un nouveau toilette sec, plus pratique et l’installation d’une cuisinière a bois, pour le chauffage. C’est ça, qui risque d’être le plus coton. Par soucie d’économie, on a décidé de maçonner le conduit en adobe de terre crue, parce que les boisseaux, c’est bien gentil mais c’est pas donné et le conduit tout prêt, en inox coute la peau du fondement et le fondement avec :-).

De plus, on va « insérer » un four a pain dans le bouzin pour la belle saison, qui nous permettra de faire craquer la vrai pizza et pain au levain au feu de bois. C’est t’y pas une bonne idée ? Et ça va nous permettre de tester nos briques et de s’initier au maçonnage en provision du poêle de masse, de la maison.

Et pour finir, j’ai encore la nouvelle saison d’affouage ( bois de chauffage ) qui arrive. Donc, on va pas trop chômer mais on va quand même y aller cool.

Et pour changer de sujet, vous vous rappelez, du beau gosse poilu aux yeux bleu?  Celui la :

Bon, bin, il a grandit… Si, si, c’est bien lui, apparemment, tous les chatons ont les yeux bleus et perdent cette couleur en grandissant

Et il était pas vraiment orphelin…

Maman a bien bossé… La petite noire est une vrai teigneuse. Elle se frite volontiers avec « mimi » qui est, quasiment deux fois plus grosse qu’elle et généralement lui met une dérouillée du tonnerre de Zeus 🙂  Faut la voir, tous les poils hérissés 🙂 la terreur de montrond !

Faut dire aussi, que « mimi » se laisse aller sérieusement et se transforme volontiers en carpette, couverture chauffante et ronronnante, demandeuse de câlins, a coup de miaulement répété. Du chat sauvage, il en reste plus grand chose… Agad le travail …

Bon, faudrait pas qu’ils se reproduisent de trop mais en tout cas, ils se sont judicieusement partagé le territoire, mimi, pionçant dans la grand serre du fond et les autres, dans la serre du devant. Les souris n’ont qu’a bien se tenir !

Voila, mardi, on va essayer de fignoler les tranchées de fondations avec ma douce pendant que Julie sera pour la première fois a l’école. Et mademoiselle attend ce jour avec impatience ! Et les parent aussi, avec un peu d’anxiété sur comment ça va se passer.

Et qu’on me parle plus de mini pelle !

Plein le fondement de la mini pelle ! Vrai de vrai !

Bon, sinon, ça y est, c’est fini. Y a encore du boulot a faire a la pelle pour ramasser ce qui s’est plus ou moins écroulé et il faut que je finisse les jonction de tranchée que je n’ai pas pu finir a la mini pelle. Bah oui, c’est pas tout ça, de creuser mais il faut pouvoir sortir. faudrait pas choper le syndrome du gars qui scie la branche d’arbre sur lequel il est assit :-). Donc finition a la pelle, pas mécanique.

Sinon, on a fait le piquetage et tracé a la bombe, l’axe des tranchées. Théoriquement, il faut tracer les cotés de la tranchée mais bon, en visant l’axe, le godet fait 50 cm de large, dimension de mes fondations. je ne me suis donc pas fait ch… avec ça.

Une fois tracé au sol, on a piqueté les axes avec un ficelle reliée, a des poteaux en extérieur du terrain, histoire de pouvoir retendre la ficelle et retracer au sol, si le marquage s’effaçait au passage de la mini pelle. Ce qui ne fut pas de trop.

Après, il n’y avait plus qu’a… en réfléchissant un petit peu quand mème, histoire de pas me retrouver bloquer par un ordre de creusage de tranchée mal pensé. C’est tout con, mais c’est pas si simple que ça…

Et ze connerie a ne pas faire… Accrocher mon tuyau d’eau Veolia que j’avais posé la semaine dernière… Je vous dit pas les boules que j’ai…

C’est maintenant que ça commence a être chaud pour slalomer entre les tranchées

Et toujours évacuer la terre… C’est long et c’est gonflant, méchamment gonflant…

J’ai malheureusement du, me taper une séance de brise roche. Au piquetage, on avait légèrement reculé la maison pour éviter le bout de montagne découvert, la semaine dernière et ça passait pilpoil. Nickel ! Et bin, non… J’ai trouvé une de ces copines … donc, brise roche… Niveau résultat, je sais pas ce que ça va donner car je suis pas très doué avec c’tte bête la. C’est pas d’une précision exceptionnelle et c’a a tendance a ripper facilement, ce qui fait que tu passe des plombes sur le même endroit.

Le boulot pour la semaine ( Chuis en vacances, enfin presque… ) C’est de finir tout çà bien propre mais selon ma forme, mon courage car j’ai décidé de me forcer a glander pendant cette semaine. Donc, si tout va bien, je vais essayer de faire ça dans la semaine. Enfin, peut être, je vais étudié la question, si les vents sont favorables…

Mini pelle, mini pelle et encore mini pelle…

Ce week end, encore un peu de mini pelle.

Au programme, pose du regard pour la flotte et le puits canadien, creusage de la tranchée pour l’arrivée d’eau et enfin, décaissage de la terre pour les fondations.

j’ai commencé par déplacer une partie de ma gaine électrique que j’avais enterré de façon a ce qu’elle arrive dans le garage qui n’existe plus. 🙂 Donc, j’ai juste déterré, de quoi ne pas être embêté pour les fondations.

Puis j’ai fignolé la fosse pour les regards a la pelle. Le premier qui dit, que j’ai un air de famille, avec kojak, je lui mord la rotule droite 🙂

Avec mon bras bionique qui valait trois milliard ( au moins ), j’ai ramené les regards en soulageant au passage, ma remorque qui a moyennement apprécié, le poids que je lui avait mis sur le coin de la tronche.

Puis, pose du premier étage, en serrant les fesses pour pas, le vautrer au fond, comme une bouse.

Que les regards soit de niveau n’était pas d’une importance folle mais bon, tant qu’a faire les choses bien… Mais voila, une caillasse en avait décidé autrement, pour changer un peu.. J’ai donc pris la pioche pour essayer de faire sauter la partie qui m’embêtait… Et ma douce passant par la, a réfléchit a ma place… 🙂 Dit donc, au lieu de te faire suer a la pioche pourquoi que tu prendrais pas ton perfo burineur qui va bien ? Heeuuu… Ha ba oui, tiens…

Deuxième étage de la fusée, tout doucement, tout doucement…

Une petite fille qui prend soin des oreilles de son papa

Perçage du trou pour passer la gaine du puits canadien

Et le résultat avec les gaines pour la citerne d’eau de pluie

Puis creusage de la tranchée pour l’eau « potable » de la mafia Veolia.

Le bout de gaine bleu qui dépasse, c’est le futur tuyau d’arrosage de madame, venant de la citerne d’eau, celle de Veolia continue jusqu’au regard du compteur

Et rebouchage. c’en est déprimant… S’appliquer pour faire de zouli tranchée bien droite pour les reboucher dans la foulée… y a pas idée… 🙂

Et une fois de plus, rebouchage des trous entourant le regard

Et passons aux choses sérieuse. Décaissage de la terre végétale et surtout évacuation, de la dite, terre. Cette fois ci, j’ai pris le temps de la gicler, au fond du terrain, Chose que je n’avais pas faite pour l’atelier et qui nous a bien fait ch… par la suite. Donc, cette fois, on a préféré perdre du temps, pour en gagner. Logique, non?

Et je peux vous dire que faire voyager le terre sur quelque chose, comme une trentaine de mètre, c’est long. Et je met un coup de godet, et je tourne, et je vide le godet et je retourne et je re remplis le godet et je re re retourne et… et… j’en ai le mal de mer 🙂

Et le résultat de 13 heures passé sur la mini pelle.

Et pour bien finir la journée et vraiment, juste pour me faire ch… Dans le dernier angle, qu’est que j’ai trouvé ? Un bout de montagne. Rien que ça. elle a mis des centaines de milliers d’années pour se former, a traversée les ages, juste pour moi, c’est sympa, non? Pour m’emmerder, comme ça, pour le fun. Agad, s’il est pas beau l’ bestiau ! Je suis bon, pour le brise roche…

Allez, ça sent la fin, le week end prochain, c’est torché.

Le puit canadien ou le jeu du caillou farceur

Vendredi, j’ai fini avec Laurent ( mon beauf ) de poser la clôture. On a fait simple et pas cher. Piquet en bois et du grillage a mouton qui sera réutilisé plus tard pour nos futures tondeuses autonome bêlante.

Pendant que Michel est monté, nous chercher la mini pelle, en haut du village avec son tracteur.

Samedi, j’ai attaqué par le dessouchage des arbres, qu’on avait fait tombé le week end dernier, histoire de me remettre les commandes de la mini pelle dans les pognes.

Wooo, la belle bête ! Elle a résisté la bougresse !

Et puis, j’ai attaqué la tranché du puits canadien en commençant a suivre le tracé qu’on avait fait avec Laurent. A l’origine, on suivait le coté de la maison et on partait vers le fond du terrain en faisant une boucle pour revenir a coté du point de départ.

Oui, mais c’était sans compter sur le caillou farceur… Haaa, le blagueur, un vrai boute en train, c’t’empaf…

Alors moi, tout guilleret, je creuse tout bien comme il faut ( m’enfin, presque. Pour les deux mètres de profondeurs prévue, la mini pelle est pas suffisante, il faut la taille au dessus, c’a sera donc 1.6 m de profond ), un mètre, deux, trois et paf, caillou farceur ! Un bestiau a éclater au brise roche, grand comme une maison… Bon, pas grave, on va dévier un poil pour l’éviter. alors recreuse, un, deux mètres… et re paf, caillou farceur !!! et merd… bon, heuu, la, c’est pas gagné… Puits canadien, qu’il a dit le gars ? Bon, en désespoir de cause, j’ai tenté le coup de faire le contraire de ce qui était prévu, c’est a dire de partir sur le devant du terrain et heureusement, le caillou farceur avait griller toutes ces cartouches. J’ai quand même quasiment paumé la matinée a slalomer entre les cailloux…

Il creuse, il creuse…

Et paf ! caillou farceur !!!

Changement de direction

Et la fin de la tranchée, qui arrive dans un regard que je vais maçonner pour y faire arriver le puits canadien et son siphon pour l’évacuation des condensats ainsi que les arrivées de flotte, celle de veolia et celle de la citerne. Peut être même que s’il reste un peu de place, je vais y coller la pompe pour la citerne d’eau de pluie, comme ça, elle sera hors gel et même si elle est bruyante, dans son trou, on l’entendra pas.

Et maintenant transpirons z’un peu. La mini pelle ne faisant pas dans le détail, il y a toujours des mini éboulis qui retombe dans la tranchées et donc, qui qui doit les virer les mini éboulis ? Hein ? Ma gueule ? Gagné !!!

La position est bien sur, parfaite pour pelleter, ça vous flingue juste un rein, le droit pour moi. Après, une matinée a se faire secouer sur la mini pelle, c’est un vrai bonheur…

usé le gars…

Après avoir démêlé le toyo, il a fallu le mettre en place. Au début, j’ai utilisé la technique jean claude vandamme, dites du: je tire comme un bœuf et je réfléchis ensuite 🙂 Bon, une fois crevé, j’ai réfléchis ( si, si, ça m’arrive ). On se l’est fait en plusieurs fois. Non, parce que 50 mètres de tuyau en 160 de diamètres avec des virages qui frotte, faut vraiment être jean claude vandamme pour réussir a les tirer :-). finalement, je tirais quelques mètres qu’Estelle faisait suivre et après, je le faisais rouler dans la tranchée. Achement mieux comme ça. Pas aware mais moins fatiguant.

Et l’arrivé dans le futur regard maçonné

Ensuite rebouchage. je pelletais la terre pendant qu’Estelle l’arrosait abondamment, histoire de liquéfier la terre entourant le tuyau.  Tout ça, pour que la terre pénètre bien dans les stries du tuyau et que l’échangé thermique, soit le plus optimal possible.

Et rebouchage complet de la tranchée et tassage a coup de chenillette.

Ensuite, j’ai sorti la projeteuse que j’avais coincé derrière un tas de terre, au lieu de la sortir, avant de commencer a creuser ( j’ai oublié de réfléchir une fois de plus… )

La, par contre, j’ai bien réfléchis en la sortant. Pas vraiment envie qu’elle aille rouler une galoche, a notre bagnole toute neuve 🙂

Et pour finir la journée, un petit coup de jet, a mon auxiliaire de travaux motorisé.

Au final, 13 heures passé sur la pelleteuse, a se faire secouer, 43 mètres de tranchée, a fignoler a la pelle ( manuelle ), ont eu raison de mon dos. Na bobo !!!

Mais… Mission accomplie et mieux que je pensais au début. On a 43 mètres de tuyau ( 50 de prévue ) enterré a 1.60 de profondeur en moyenne ( 2 mètres prévue ) et une pente pour évacuer les condensats pas trop dégueulasse ( pas d’une précision redoutable mais bon… ) Après, le deuxième caillou farceur, je me suis posé la question de savoir, si je n’allais pas abandonner l’idée du puits canadien (  ‘vais pas faire des tranchées partout en espérant pas tomber sur une caillasse… ).

Allez, le week end prochain, re-mini pelle et les fondations de la maison ( isolé ou filante, vatte is ze couechtionne… )