Crash test mur de brique et son enduit

Vu que d’un coté, il nous fallait un porte manteau et que d’un autre, il nous restait des briques, on a décidé de remonter notre mur de brique.

Ça nous permet de voir, comment elle se comporte sur des hauteurs plus importante et de faire des tests d’enduits et de coloration dans la masse.

Alors, le montage, la tenue, ça a l’air d’être satisfaisant. Par contre, c’est lourd ! Il va falloir que je repense mon mur capteur. Je devais le poser sur les poutres en I, juste sous le muret de refend mais vu le poids d’une brique, j’ai peur que les poutres en I ne résiste pas, dans le temps.

Je dirais bien 20 kg, facile, le parpaing de terre multiplié par environ 8 pièces au mètres carré multiplié par 10 mètre ², ça nous fait dans les 1600 kg a la louche… Donc, il va peut être falloir que je pose le mur directement sur le mur de refend. Encore un truc a repenser…

C’est toujours un plaisir de travailler avec de la terre, c’est salissant, on s’en met de partout mais on s’en fout. A part le sable, qui a tendance a raboter, un peu les mains mais le temps que la peau s’y habitue et on n’y fait plus attention.

Puis enduit terre. En suivant la recette que j’avais piqué a David, sur son chantier participatif ( rubrique enduits ).

Une couche pour rattraper les bosse et creux et la semaine prochaine, on teste la coloration dans la masse des enduits terre de finition.

On a trouvé ça dans un bouquin sur les enduits terres ( les enduit terres de Philippe Chastel ). Les premiers test rapide n’ont pas été concluant. J’ai essayé de mélanger un restant de pigment bleu lavande avec de la terre brut. On a obtenu un magnifique vert bleu, la gerbe, du plus mauvais gout :-).

Va falloir tester tout ça. Avec de la chaux, du plâtre, avec d’autres couleurs plus facilement mariable, avec la couleur de notre terre. Enfin, c’est pas gagné.

T’en veux de l’inertie ?

Samedi, journée brique de terre crue.

Je crois que j’ai trouvé la bonne recette pour pas se faire suer et faciliter le démoulage.

Soit une brouette de terre, une dizaine de pelle de sable, 8 L d’eau ( variable suivant la teneur en eau de votre terre ) et toujours un seau bien tassé de paille.

Pour le mélange a la bétonnière et après plusieurs essais, il faut, si possible mettre la moitié de la terre a l’arrêt, jeter une ou deux pelles de sable, mettre en route, rajouter de quoi faire la moitié du sable, la paille et l’eau au complet, laisser tourner une minute et rajouter le reste de terre puis de sable.

Laisser 5 bonne minute, jusqu’à obtenir des  » mottes  » de terre. Enlever le plus gros en bennant la bétonnière puis laissé tourner le temps que se forme de nouvelle motte avec le reste.

Pour l’instant, c’est le mieux, un poil compliqué dans la marche a suivre mais ça marche bien. Le fait de rajouter plus d’eau, facilite le moulage ( plus besoin de tasser au persuadeur ) et le démoulage sans gêner la bonne tenue de l’ensemble.

Y a plus qu’a faire fumer la machine a parpaing ( plotet, on dit plotet dans le jura, vindieu ! ).

Pour les demi briques, soit on les fait comme ça :

Soit quand elle sont encore molle, un bon vieux couteau a pain et roule !

Y a plus qu’a tester avec un moule pour, par exemple, faire une rainure qui servirait a passer un serpentin pour un éventuelle mur chauffant.

Sinon, ceux du week end dernier, secs, ( peut être pas complètement a cœur… ) ont une excellente tenue, pèse une vache mort, ce qui confirme leur futur utilisation en mur capteur, dalle, cloison entre chambre, en version mur chauffant et poêle de masse. ( plus si affinités… ) la ruine des marchand de matériaux 🙂

Et le travail du jour :

Puis vu qu’a, ce qu’il parait le temps, c’est de l’argent, j’ai recoupé un peu de bois avec mon chevalet de la mort qui tue.

C’est vraiment bonnard ce bouzin et carrément économique par rapport a une scie a buche qu’ils vendent un rein et un demi poumon. Et vu que je l’ai acheté a mon… suspens… roulement de tambours… ALCG préféré (  non !!! si, si !!! )  au quart du prix que ça coute, ça fait du coup, a pas cher du tout.

Bon, faudra passer en version tronçonneuse électrique parce que la, c’est pas discret 🙂

Y a plus qu’a refendre tout ça… 🙁

Dimanche, repos du guerrier ! VTT pour ma gueule le matin, pinaise, ça fait du bien ! et vélo z’avec mistinguette en début d’après midi ( j’en avais pas assez dans les pattes 🙂 ), et parce qu’il en faut pour tout le monde, ballade z’en famille, dans la foulée.

Et toujours dans l’optique de pas gâcher, et que même pas fatigué ( j’ai du sang de chuck norris dans les veines ), pose du chapeau de cheminée qui a subi, une cure d’amaigrissement draconienne. J’ai viré 5 cm sur tout, le tour au burin et refait un petit coffrage pour recouler un petit mortier a prise rapide qui m’a fait des angles bien propre, nickel.

Il est moins lourd, c’est vrai… mais a poser sur le toit… le sang de chuck norris n’est pas de trop ! Pis les papas voulait pas rentrer complètement dans les mamans. Il a donc fallu retordre les papas ( ça doit faire mal… 🙂 ) et leur expliquer que la gravité, c’est vers le bas ! pour les faire entrer ( en force ? moi ? vous n’y pensez pas ! )

Et pour terminer le week end, dans un état proche d’une vielle serpillière, maçonnage des briques autour de la cuisinière.

La terre, c’est bien pour tout. Enduit, brique, mortier. c’est vraiment top. Et dans le genre écologique, je crois qu’il n’y a pas mieux. A part le sable rajouté, bilan carbone imbattable.

Salopage en règle, de mon beau parquet. M’en fout, on laisse sécher, un coup de brosse et d’aspirateur et ni vu, ni connu, j’t’embrouille. Alors même pas peur pour mon parquet !

Et pose avec un niveau d’une précision redoutable ( étalonné par la NASA, s’il vous plait )

J’ai vite abandonné la truelle. A la main, c’est plus précis ( je suis pas doué avec les truelles ) mais contrairement a la chaux, ça mange pas les mains.

Les parpaing secs ont servi de base et j’ai ensuite maçonné avec ceux moulé de la veille. Encore bien mou mais maçonnable quand même. ( faut pas monter un mur de deux mètre de haut, bien sur…), ce qui prouve leur bonne tenue.

Recoupage d’un parpaing au couteau a pain.

Et le résultat :

Chuck norris n’étant pas disponible, j’ai remis la cuisinere en place tout seul, comme un grand. Elle est lourde… très lourde… même avec des roulettes derrière…

Et voila, ça va chauffer dur !

Reste a laisser sécher les brique ( un minimum quand même ) puis faire un petit enduit sur les faces extérieur pour faire propre et y aura plus qu’a enfourner le pain de madame et les pizzas de monsieur. miam !

Parpaing de terre crue.

Aujourd’hui, test de ma machine a parpaing manuel.

Nickel ! Un gain de temps, non négligeable.

Le principe, tu mets un support dans le bouzin ( j’en ai une caisse remplie a rabord )

Tu remplis de terre, sable, paille préparé préalablement, a la bétonniere, que tu tasse plus ou moins avec les mains

Pis t’y marave la tronche au persuadeur ( ça sert décidément a tout cet engin ) pour bien tasser, le tout.

Un coup de lissage a la truelle, pour faire propre

Et démoulage avec plus ou moins de facilité ( suivant que t’as huilé les parois intérieur ou pas )

Avec…

Sans…

Et vous obtenez un parpaing de terre tout chaud !

Le tout sur son support, prêt a sécher. En 1 h30, j’en ai fait une dizaine, soit 1 m².

Ça risque de mettre un moment a sécher mais c’est vraiment pratique. Pour faire des briques plus petite, il faut soit mettre moins de terre soit les couper avec une lame assez fine, une fois démoulé ( pas encore testé ).

Content de mon achat, quoi !

PS: La recette des briques: autant de pelleté de terre que de sable, soit environ 10 de chaque et un seau de paille non broyé par bétonnière. Le tout abreuvé, d’environ 2 litres d’eau ( variable selon l’humidité de la terre et du sable )

Les briques de terre crue, résultat des courses.

Alors, c’est la version  » peu de sable  » qui a attrapé la queue du mickey. Les version « paille » sont hors compétitions car elles ont moisie… Peu, mais moisi quand même. Bon, il est vrai que nous avons, en ce moment, une humidité ambiante a rendre jaloux un breton et voir même qu’on pourrait directement élever des poissons rouges, a même le sol mais bon, ça doit pas moisir. Pas bon ca. Donc exit.

La « nature » a tendance a fendre mais on s’y attendait. Et la « beaucoup de sable », bin, y a beaucoup de sable. Et a tendance a s’effriter.

Alors après, une semaine de séchage, bin, elle sont pas sèches. On peut les manipuler, elle ne se casse pas mais ne sont pas sèche. les angles sont plus dur mais a mon avis avant qu’elle soit sèche a cœur, on aura le temps d’en faire quelques autres.

Sinon, Estelle s’est récupéré du boulot et donc, après un premier essai a l’ancienne et touillage manuel…

Elle est vite passé a l’artillerie lourde. Toujours aidé de Julie qui adôôôre se mettre de la terre partout. On l’a tellement tanné de faire attention, a la chaux que maintenant qu’elle a le droit de toucher, elle y va gaiement 🙂

A la betonniere ( neuse ? je sais jamais ) c’est achement plus rapide. Il a fallu quelques essais pour trouver la bonne méthode mais apparemment, faut mettre tous les ingredients en même temps et envoyer le bouzin. Il n’y a que comme ça, que ça ne se compacte pas et reste homogène.

Ensuite, remplissage des moules.

L’installation de madame.

Voila, c’est pas compliqué a faire mais c’est tout de même du boulot et prend pas mal de temps. Pour l’instant, il nous faut juste de quoi maçonner notre cheminée, pour l’atelier et pour le reste, on les fera tranquillement.

Premiers essais de brique de terre crue.

Ou pour être exact, premiers essais d’adobe de terre crue ( oui, je sais, je ramène ma culture, ça le fait grâââve. tout le monde n’a pas eu le privilège de s’instruire grâce a pif gadget et au journal de mickey 🙂 ).

Brique de terre crue qui vont servir a tout ou presque. Maçonnage du conduit de cheminée de l’atelier ( on s’est renseigné aujourd’hui, sur le prix d’un conduit a maçonner ( a empiler pour être précis ) et comment dire…heeuuu … bin, on va le faire nous même ! ), construction du poêle de masse, construction de notre mur capteur qui sera au niveau de la serre et surtout maçonnage de notre dalle en terre.

Ça va en faire kek’ z’une… Mais bon, on a un gros tas de terre qui nous prend de la place et le faire diminuer grâce au brique, va nous faire, et cela de façon proportionnel et mathématique, gagner de la thune et de la place. Bonnard, quoi !

Pour les gabarits, je suis parti sur du 20 X 10 X 10 cm. C’est un poil épais mais avec ces dimensions, ça devrait faire pil poil l’épaisseur de notre dalle et plus, c’est épais, moins t’en a faire et a maçonner. maintenant, reste a vérifier le temps de séchage et la solidité. Faut trouver le bon compromis.

La terre n’est pas tamisé du tout. sont juste exclu de la futur brique, les plus gros cailloux, les touffes d’herbes et les vers de terre.

Pour la première, la terre nature, sans rien.

Pour la réussite de la deuxième, il est primordial de se faire aider par une petite fille aux anges, d’aider son papa mais surtout de se coller de la terre partout et accessoirement de se tremper la tête dans le seau d’eau, dés que papa a le dos tourné 🙂 …

Après, pour la réalisation de la brique, en elle même, il faut être détenteur de la technique spécifique et inédite, transmise de génération en génération par des moines tibétains, lors d’un stage initiatique de trekking sur l’Hymalaya, habillé en tong et short de plage. Mais comme vous m’êtes fort sympathique, je m’en vais vous la dévoiler.

 » De la terre, tu prend, dans le moule, tu la dépose et dans les coins, tu tasse de tes mains. Puis de finir de remplir jusqu’en haut, tu dois « . citation du dit moine précédemment cité, qui a du trop regarder, l’empire contre attaque 🙂

Un petit coup de truelle pour égaliser…

On a donc fait plusieurs mélanges pour tester le tout. Donc, une nature, une avec un peu de sable, une autre avec plus de sable, une avec le restant, de plus de sable et de la paille et pour finir, une nature avec paille.

Tout ça, pour voir, laquelle remporte la palme de la brique qui va bien, celle qui ne fissure pas trop et se tient le mieux.

Résultats des courses, ce week end.

J’ai aussi pris le temps de mettre un coup d’huile sur ma porte de garage, qui s’en est toujours pas remis. C’est que c’est fragile psychologiquement, une porte de garage. Agad’, si c’est pas bô ça ! Et dire qu’il y en a qui peigne leur porte, bardage, volet en bois. ou pire, mais la, ça frise l’internement psychiatrique, pose des portes et volet en PVC, HhhaaaaaaarrGGghhhh !!!!!