Une question me travaille et j’aurais besoin de vos avis éclairés.
Voila, le week end prochain, je dois attaquer les fondations de la maison.
Je suis parti sur des semelle filante classiques mais je me pose la question de savoir si des fondation isolées ne serait pas suffisante… Dans l’option que l’on a pour l’instant choisi, on devrait monter deux rang de parpaing qui ne vont finalement servir qu’a porter le plancher. Je trouve que ça fait beaucoup de béton pour pas grand chose. Financièrement et écologiquement parlant, c’est pas forcement pertinent. Pour ce qui est, de mon sol, on a 80 cm d’argile pur et après, plus d’un mètre d’un mélange de caillou et d’argile ultra compacte. Plus profond, c’est de la roche. Voila, vos avis m’intéressent…
Samedi, j’ai passé la journée a essayer de me reconvertir dans la mécanique. La projeteuse ne voulant toujours pas démarrer, je commençais a me faire du soucis en me disant qu’on s’était fait enflé. Mais bon, le gars l’avait démarré donc… y avait un truc pas clair.
Mes connaissances en mécanique frôlant l’ignorance totale, j’ai essayé de tripatouillé un peu partout en reflexionnant un poil et ouvrant le bouchon de réservoir tout en humant le délicat parfum du gasoil, je fus étonné de sentir une odeur de vernis… y une couil.. dans le bocal !
J’ai donc fait la vidange du réservoir, pris une douche de gasoil au vernis et refait le plein et hô joie, hô miracle, elle a démarré au quart de tour… ouf ! le gasoil était quasiment d’origine. Cuit et archi cuit.
Vous noterez l’extrême finesse de ma réaction quand elle a démarré 🙂 Tout en subtilités et nuance 🙂
Bon, sinon, tout marche bien. Le touilleur touille, la vis sans fin visse et la benne, benne. Royal !
Dimanche, glandouillage intensif et comble du luxe, après midi baignade ! non ! siiii !!!
Et lundi… hahaha… comment dire… On a méchamment morflé !
Debout 5 h, pour récuperer le camion que finalement mon boss a bien voulu me prêter et chargement d’une première fournées de 500 bottes, avec l’aide des voisins et de dominique lugand, le fournisseur de la paille.
Pendant ce temps la, David, tel le chevalier blanc sur son fier destrier est arrivé, pour une fois de plus, nous filer un coup de main.
Guy, passant par la, fut embauché pour replacer la projeteuse qui gênait dans le passage pour rentrer la semi. Quel ne fut pas son erreur !!! il aurait du fuir en courant et en hurlant comme un dément mais non, il s’est gentillement proposé, une fois de plus aussi, pour nous filer un coup de main a vider les bottes.
Je blague mais un grand merci a tous les deux pour le coup de main. Sans vous, on était dans la mouise jusqu’au cou.
Reprenons. Une fois, a la maison et après un premier essai infructueux pour rentrer la semi dans le terrain et éviter de se cogner les bottes a la main jusqu’au fond du terrain, on a démonté un battant du portail.
afin que je fasse rentrer la fameuse semi, au poil de cul prés. 50 cm de portail en moins et c’était cuit…
Et le bébé tout bien garé
Après comme d’hab, une échelle pour faire glisser les bottes et en avant, dans la joie et la bonne humeur !
La pause syndicale…
Et ce qu’on a rangé, avant la pause repas.
On avait deja bien transpiré mais alors, après le repas, pas pareil… Une chaleur… La serre remplissant parfaitement son rôle ainsi que le manque d’air, nous ont carrément mis a genoux…
HHÔÔÔôôôô plus que deux bottes ! Pour ce voyage…
Julie, Albane et Lucie se sont proposé pour balayer la semi et c’est avec plaisir qu’on les a laissé faire 🙂 Nous, on était écroulé comme des sacs, la langue pendante 🙂
C’était pas tout ça, mais il en restait encore 300 a aller chercher… j’avoue que j’ai pensé a laisser tomber pour la journée car on était crevé et David ne pouvait pas rester plus longtemps. Mais après divers coup de fils, il est apparu que ça n’allait pas être possible et que si on finissait pas aujourd’hui, j’étais pas prêt de récupérer l’intégralité de ma paille… et il était deja 16 h…
Bon, bin, on s’y recolle toujours avec l’aide de Guy, qui est venu charger avec moi, les voisins de Dominique qui nous avait aidé au premier voyage, ayant disparu ( j’en ai vu un qui se planquait derrière les silos a grains, en se disant pourvu qu’il me voit pas, pourvu qu’il me voit pas 🙂 ).
A l’arrivée, Dominique nous a suivi pour nous filer la main ainsi qu’Antoine, le fils de Guy. Et ils étaient pas de trop.
Cette fois ci, je n’ai pas reculé, jusqu’au fond du terrain car j’ai failli y rester avec le camion en le sortant. Il a, comme qui dirait, patiné… ha, bin, c’est fait pour faire de l’autoroute, ces bêtes la… Un peu de terre sous les pneus et il sait plus ou il habite. Donc, j’ai pas voulu retenter le coup.
On a donc vidé le maximum dans la serre de devant.
Une fois pleine, on a utilisé la remorque pour trinqueballer les bottes restantes jusqu’à l’autre serre. Simple, n’est t’il point?
Et on a fini a 20h 30… raides, éclatés, défoncés, atomisés, usés…
Un grand merci a David, Guy, Antoine, Dominique, le papa de Dominique, les voisins de Dominique pour leur coup de main respectif.
Une fois de plus, sans vous, on était mal. Donc, un gros bisou sur votre truffe humide !
Bon, bin, maintenant dodo. Ha non, tiens, on a encore du boulot… Bon bin, plus tard alors.
Le week end prochain, môsieur va faire mumuse avec sa mini pelle préféré et creuser son puits canadien.
ca nous arrange parce qu’il y avait de grande chances qu’on se tape les 800 bottes a deux avec ma douce, en namoureux et ca arrange aussi mon boss qui pourra plus facilement me preter un camion, lundi.
donc, vu que ca arrange tout le monde, ca sera lundi !
Et j’ai été super optimiste quand a la taille nécessaire, au stockage des 1100 bottes prévue…
En gros, le gars nous a livré 320 bottes et la serre est déjà quasiment remplie, alors pour les 1100 bottes… Optimiste le gars … 🙂
Du coup, on va stocker le reste, dans la serre du fond, qui devait servir a découper mon ossature a l’abri des intempéries et on a donc passé la journée de dimanche, a ranger le foutoir intégral qu’était devenu le coin ( je suis spécialiste en foutoir intégral, le roi du, je pose les outils un peu partout et après je les cherche, pendant des plombes en beuglant comme un âne 🙂 ).
Sinon, il va falloir que je trouve un porte char ( semi remorque plateau ) pour samedi car a 250 € le voyage en tracteur et sachant qu’il en reste 2, ça fait un coup de 750 € de transport… quand on en avait discuté, il m’avait dit ( ou du moins j’avais compris ) qu’il avait un camion et qu’un voyage avec quelques aller retour avec ma remorque suffirait. bin, non pas de camion main un tracteur et donc 250 € le voyage. donc, porte char… Je vais voir avec mon boss, s’il peut me prêter une semi
Sinon, la paille est nickel, a 50 millions d’année lumière, de celle de l’année dernière. Et c’est peu de le dire… La, elle est sèche, les brins sont long et pas cassé et d’un blondeur parfaite. Donc, bien mieux que l’année dernière et moins cher ( a part le transport… )
Ce qu’il ne faut pas faire… quoi donc me direz vous ? Le short et le tee shirt manche courte est fortement déconseillé. On l’avait apprit l’année dernière a nos dépens mais on a oublié. Et oui, les brins de paille, raye, entaille, frotte, griffe. Ho, des toutites griffures, des minuscules coupures mais multiplié par des centaines, ça vous fout les bras et les cuisses en feu. Pas tout de suite mais quand tu prend ta douche et que tu te savonne, wwaaouillle aïe ! 🙂 Ou alors, encore meilleur avec de la transpiration MMmuumMm, un bonheur pour sado maso mais pour un couple d’autoconstructeur tête en l’air, c’est une leçon non retenue qui se rappelle a ton bon souvenir avec perte et fracas :-).
Samedi matin, en attendant la paille, j’ai commencé a poser la clôture qui fermera le chantier. Avec une petite fille, on ne peut plus curieuse, c’est quand même plus prudent.
Jeudi, on a reçu notre projeteuse. Bon, j’ai un soucis de batterie car j’ai pas réussi a l’allumer du week end… j’espère qu’on va réparer tout ça, pour ce week end.
Maurice, le roi du fer a souder nous a réparé la cuve de malaxage qui était » déchiré « .
Pour le week end prochain, finir les enduits et le badigeon de l’atelier et rentrer le reste de paille. Ça suffira bin…
J’avais préparé un sac de chaux aérienne en automne de l’année dernière et laissé reposer jusqu’à maintenant ( avec un peu d’eau par dessus pour qu’il ne sèche pas ). Résultat, nickel. De la belle chaux en pâte, a pas cher.
Bernard, ‘eul potier m’a filé 500 g des 60 kilo de pigment ocre, qu’il a dans son grenier. ( d’ailleurs, il m’a dit qu’il en vendait a pas cher, pour ceux que ça intéresse… ). 662 g avec le poids du pot de fromage blanc
Il faut diluer les pigments dans un peu d’eau, a part, pour éviter les grumeaux.
Sploutch !
On touille le tout, au malaxeur…
Çà doit avoir la consistance d’un lait assez épais mais pas crémeux et sans « traces » de pigment non mélangé.
Pour 20 kg de pâte, théoriquement, il faut 60 l d’eau en plus. Pensez a déduire l’eau du mélange des pigments. 50 l d’eau plus les 10 litres d’eau pigmenté ( je précise car j’ai failli oublier… )
Finalement, c’est tout con, un badigeon. De l’eau, des pigment et bien sur, de la chaux.
En ce moment, on a un peu ralenti la cadence, ce qui nous a aussi permis de recevoir la famille. Ça change les idées avant début aout, qui lui sera rempli au taquet de chez taquet.
Au programme pour ce mois ci, qui est généralement dédié a se faire griller la couenne au bord d’une rivière, fondation et son mur de soubassement, drainage ( haaa, le drainage… rien que d’y penser… ) puits canadien, et citerne de récup’ d’eau de pluie, qui a considérablement pris du volume ( on passe a 30 m3 ).
On devait faire les enduits de l’atelier, le week end dernier, mais une magnifique projeteuse a enduit que j’ai acheté avec David ( http://paille01.free.fr/ ) devrait arriver aujourd’hui. Vous comprendrez donc que l’on ai mis en stand by les enduits, fait a la main 😉 . Si tout va bien, l’atelier va se faire tartiner la tronche d’enduit avant la fin du mois.
On attend encore la paille qui ne saurait tarder, peut être ce week end…et dire qu’on avait de la main d’œuvre, le week end dernier… on est bon pour brasser les 1100 bottes a trois… le livreur, Estelle et ma gueule… une bonne journée en perspective.
Sinon au rayon des bonnes nouvelles, la modification du permis a été accepté ( pour une fois, ça n’a pas trainé ) et le maire qui était passé pour discuter du futur achat de la grue de David ( niveau réglementation etc… ) nous a apprit qu’on allait surement pouvoir se passer d’assainissement autonome car le village allait enfin erre raccordé au tout a l’Égout, début 2010 ( avec épuration par filtre planté ) et qu’ils allaient commencé de notre coté du village.
Donc, dans les 7000 € d’économisé. C’est t’y point une bonne nouvelle ? bon, j’ai tenté de l’embrasser sur la bouche mais il m’a dit que la décence et sa bonne éducation l’obligerait a me mettre un bourre pif, si je tentais le coup 🙂
Enfin, voila, on prépare doucement le mois d’aout, histoire de pas perdre de temps quand on y sera. Je sens que ma pôvre semaine de vacances va être usante. Je vais être content de reprendre le boulot…
Ce week end, on en a quasiment pas ramé une :-). On avait prévu de faire les enduits mais Mr météo a dit qu’il allait pleuvoir des cordes donc…
Samedi, on a fait les magasins de bricolage pour essayer de se décider une bonne fois pour toute, sur la « déco » de la maison. Carrelage ou pas, pierre, tommette, la salle de bain etc… et… on est toujours pas décidé…
Aujourd’hui, j’ai terminé les plans de mes fermes et commencé a mettre en œuvre la maquette de l’ossature. Ça prend beaucoup de temps pour la réaliser mais, ça permet vraiment de se faire une idée en 3D de ce que ça peut donner, voir si tout colle bien, vérifier ces cotes etc…non, parce qu’imaginer le tout, c’est un peu ce qu’on fait en dessinant les plans mais on en oublie forcement, ( surtout si on fait pas tout d’une traite ), et il est difficile de tout faire de tête. Y a pas marqué macintosh sur mon front :-).
Par exemple, j’ai abandonné le plan de la serre pour l’instant, car je n’arrive pas a voir dans ma petite tête comment le tout va se goupiller ( intégré a l’ossature, en saillie, les jonctions avec la paille, la toiture, les tuiles, le zingage, etc…. de voir l’ossature monté, ça sera surement plus facile pour définir les différente côtes de la serre.
Cette fois ci, pas de balsa mais du douglas. j’ai des chute a la pelle et ça sera plus joli et costaud.
Des photos ?
Les plans. Il y a quatre fermes identiques et une plus large, celle de la noue. C’est celle qui me pose le plus de soucis… Ze kouéchtionne is: est ce que ça va tout bien tomber comme il faut ? Car elle est plus large, de pas grand chose mais elle est en angle donc, les pannes devront être biseauté, les chevrons, rapporté etc…
Quand je pense a tout ça, je maudis intérieurement la DDE d’avoir refuser notre premier plan avec sa maison droite et de nous avoir contraint a faire cet angle et donc cette noue et donc, cette ferme bâtarde, etc…
Un toit droit, c’est quand même plus simple a faire, non?
Les fermes en pièce détaché en attente d’être monté. en taille réelle, ça doit faire un poil, plus de volume…
Et la première partie que j’ai eu le temps de finir de monter. Ça tient avec des petit clous pour équerrer le tout et un peu de colle finira de bloquer le reste.
Dimanche et toujours avec l’aide de beau papa, on a enfin posé les chéneaux.
On a commencé par remonter la planche que j’avais mis pour les poser.
Puis on a posé une tuile, histoire de voir ou elle allait tomber dans le chéneau et… bin, comme d’hab, quand j’ai posé mes tuiles cet automne, j’ai du calculé comme un organe génital masculin…
En gros, en l’état, les chéneaux ne servait a rien… La tuile sortait de 10 cm… Et oui…
Alors me direz vous, comment que t’as fait. Bin, comme d’hab, je me suis fait suer ( doux euphémisme… )
On a du virer le rang de tuile supérieur pour pouvoir remettre un liteau plus haut…
Puis, on a commencé a poser les supports de chéneaux. Alors dans mon idée, on prenait le cordeau et on claquait un belle ligne droite avec la pente suffisante pour l’écoulement.
Mais en utilisant cette méthode, on a eu l’impression d’avoir une pente trop forte.
Alors beau papa a eu l’idée de poser le premier support, poser le premier morceau de chéneau et prendre le tuyau d’arrosage pour vérifier par le fait, la pente.
Et finalement, c’était point bête du tout. On a réglé l’écoulement pil poil de cette manière. Pas très orthodoxe mais efficace.
Et un petit test d’étanchéité pour vérifier le tout
Et même punition de l’autre coté
On a aussi posé les crochets a neiges, fortement recommandé dans nos contrées neigeuse…
Et on a reposé les tuiles dans la joie et la bonne humeur…
On a pas eu le temps de souder le tout mais on y a mis une bonne claque, quand même.
Et le résultat, c’est en jette une toiture finie, non ?
Samedi dernier, en attendant beau papa qui devait venir nous rendre visite, j’ai fini d’enduire les parties que j’avais laissé nu pour les laisser sécher.
La face avant :
Et la face arrière :
Vu la super stabilité de mon échafaudage et l’obligation d’utiliser l’escabeau pour arriver jusqu’en haut, j’ai préféré remettre ma panoplie du parfait grimpeur. Quand t’as l’impression de danser le twist sur un escabeau a 7 m de hauteur, c’est plus prudent 🙂
Dans l’après midi, une fois, beau papa arrivé, je l’ai embauché pour finir de monter la serre.
Estelle avait creusée les tranchées dans la semaine, y avait plus qu’a poser la bâche… noire car il ne me restait plus que ça et au prix que la bâche transparente coute, le noir est parfait 🙂
Il a fallu ajuster un peu a coup de pioche
Puis on a passé la bâche. L’astuce consiste a attaché un bout de la bâche a une corde, que l’on balance de l’autre coté et y a plus qu’a tirer.
Et un tir parfait ! Si, si, regardez bien !
Une fois mise en place
Y avait plus qu’a enterrer la bâche dans la tranchée creusée par Estelle
Puis rabattre l’excédent de bâche par dessus et recouvrir a nouveau de terre
Et pour finir rabattre les bouts de bâches aux extrémités