Samedi, j’ai passé la journée a essayer de me reconvertir dans la mécanique. La projeteuse ne voulant toujours pas démarrer, je commençais a me faire du soucis en me disant qu’on s’était fait enflé. Mais bon, le gars l’avait démarré donc… y avait un truc pas clair.
Mes connaissances en mécanique frôlant l’ignorance totale, j’ai essayé de tripatouillé un peu partout en reflexionnant un poil et ouvrant le bouchon de réservoir tout en humant le délicat parfum du gasoil, je fus étonné de sentir une odeur de vernis… y une couil.. dans le bocal !
J’ai donc fait la vidange du réservoir, pris une douche de gasoil au vernis et refait le plein et hô joie, hô miracle, elle a démarré au quart de tour… ouf ! le gasoil était quasiment d’origine. Cuit et archi cuit.
Vous noterez l’extrême finesse de ma réaction quand elle a démarré 🙂 Tout en subtilités et nuance 🙂
Bon, sinon, tout marche bien. Le touilleur touille, la vis sans fin visse et la benne, benne. Royal !
Dimanche, glandouillage intensif et comble du luxe, après midi baignade ! non ! siiii !!!
Et lundi… hahaha… comment dire… On a méchamment morflé !
Debout 5 h, pour récuperer le camion que finalement mon boss a bien voulu me prêter et chargement d’une première fournées de 500 bottes, avec l’aide des voisins et de dominique lugand, le fournisseur de la paille.
Pendant ce temps la, David, tel le chevalier blanc sur son fier destrier est arrivé, pour une fois de plus, nous filer un coup de main.
Guy, passant par la, fut embauché pour replacer la projeteuse qui gênait dans le passage pour rentrer la semi. Quel ne fut pas son erreur !!! il aurait du fuir en courant et en hurlant comme un dément mais non, il s’est gentillement proposé, une fois de plus aussi, pour nous filer un coup de main a vider les bottes.
Je blague mais un grand merci a tous les deux pour le coup de main. Sans vous, on était dans la mouise jusqu’au cou.
Reprenons. Une fois, a la maison et après un premier essai infructueux pour rentrer la semi dans le terrain et éviter de se cogner les bottes a la main jusqu’au fond du terrain, on a démonté un battant du portail.
afin que je fasse rentrer la fameuse semi, au poil de cul prés. 50 cm de portail en moins et c’était cuit…
Et le bébé tout bien garé
Après comme d’hab, une échelle pour faire glisser les bottes et en avant, dans la joie et la bonne humeur !
La pause syndicale…
Et ce qu’on a rangé, avant la pause repas.
On avait deja bien transpiré mais alors, après le repas, pas pareil… Une chaleur… La serre remplissant parfaitement son rôle ainsi que le manque d’air, nous ont carrément mis a genoux…
HHÔÔÔôôôô plus que deux bottes ! Pour ce voyage…
Julie, Albane et Lucie se sont proposé pour balayer la semi et c’est avec plaisir qu’on les a laissé faire 🙂 Nous, on était écroulé comme des sacs, la langue pendante 🙂
C’était pas tout ça, mais il en restait encore 300 a aller chercher… j’avoue que j’ai pensé a laisser tomber pour la journée car on était crevé et David ne pouvait pas rester plus longtemps. Mais après divers coup de fils, il est apparu que ça n’allait pas être possible et que si on finissait pas aujourd’hui, j’étais pas prêt de récupérer l’intégralité de ma paille… et il était deja 16 h…
Bon, bin, on s’y recolle toujours avec l’aide de Guy, qui est venu charger avec moi, les voisins de Dominique qui nous avait aidé au premier voyage, ayant disparu ( j’en ai vu un qui se planquait derrière les silos a grains, en se disant pourvu qu’il me voit pas, pourvu qu’il me voit pas 🙂 ).
A l’arrivée, Dominique nous a suivi pour nous filer la main ainsi qu’Antoine, le fils de Guy. Et ils étaient pas de trop.
Cette fois ci, je n’ai pas reculé, jusqu’au fond du terrain car j’ai failli y rester avec le camion en le sortant. Il a, comme qui dirait, patiné… ha, bin, c’est fait pour faire de l’autoroute, ces bêtes la… Un peu de terre sous les pneus et il sait plus ou il habite. Donc, j’ai pas voulu retenter le coup.
On a donc vidé le maximum dans la serre de devant.
Une fois pleine, on a utilisé la remorque pour trinqueballer les bottes restantes jusqu’à l’autre serre. Simple, n’est t’il point?
Et on a fini a 20h 30… raides, éclatés, défoncés, atomisés, usés…
Un grand merci a David, Guy, Antoine, Dominique, le papa de Dominique, les voisins de Dominique pour leur coup de main respectif.
Une fois de plus, sans vous, on était mal. Donc, un gros bisou sur votre truffe humide !
Bon, bin, maintenant dodo. Ha non, tiens, on a encore du boulot… Bon bin, plus tard alors.
Le week end prochain, môsieur va faire mumuse avec sa mini pelle préféré et creuser son puits canadien.