Le puit canadien ou le jeu du caillou farceur

Vendredi, j’ai fini avec Laurent ( mon beauf ) de poser la clôture. On a fait simple et pas cher. Piquet en bois et du grillage a mouton qui sera réutilisé plus tard pour nos futures tondeuses autonome bêlante.

Pendant que Michel est monté, nous chercher la mini pelle, en haut du village avec son tracteur.

Samedi, j’ai attaqué par le dessouchage des arbres, qu’on avait fait tombé le week end dernier, histoire de me remettre les commandes de la mini pelle dans les pognes.

Wooo, la belle bête ! Elle a résisté la bougresse !

Et puis, j’ai attaqué la tranché du puits canadien en commençant a suivre le tracé qu’on avait fait avec Laurent. A l’origine, on suivait le coté de la maison et on partait vers le fond du terrain en faisant une boucle pour revenir a coté du point de départ.

Oui, mais c’était sans compter sur le caillou farceur… Haaa, le blagueur, un vrai boute en train, c’t’empaf…

Alors moi, tout guilleret, je creuse tout bien comme il faut ( m’enfin, presque. Pour les deux mètres de profondeurs prévue, la mini pelle est pas suffisante, il faut la taille au dessus, c’a sera donc 1.6 m de profond ), un mètre, deux, trois et paf, caillou farceur ! Un bestiau a éclater au brise roche, grand comme une maison… Bon, pas grave, on va dévier un poil pour l’éviter. alors recreuse, un, deux mètres… et re paf, caillou farceur !!! et merd… bon, heuu, la, c’est pas gagné… Puits canadien, qu’il a dit le gars ? Bon, en désespoir de cause, j’ai tenté le coup de faire le contraire de ce qui était prévu, c’est a dire de partir sur le devant du terrain et heureusement, le caillou farceur avait griller toutes ces cartouches. J’ai quand même quasiment paumé la matinée a slalomer entre les cailloux…

Il creuse, il creuse…

Et paf ! caillou farceur !!!

Changement de direction

Et la fin de la tranchée, qui arrive dans un regard que je vais maçonner pour y faire arriver le puits canadien et son siphon pour l’évacuation des condensats ainsi que les arrivées de flotte, celle de veolia et celle de la citerne. Peut être même que s’il reste un peu de place, je vais y coller la pompe pour la citerne d’eau de pluie, comme ça, elle sera hors gel et même si elle est bruyante, dans son trou, on l’entendra pas.

Et maintenant transpirons z’un peu. La mini pelle ne faisant pas dans le détail, il y a toujours des mini éboulis qui retombe dans la tranchées et donc, qui qui doit les virer les mini éboulis ? Hein ? Ma gueule ? Gagné !!!

La position est bien sur, parfaite pour pelleter, ça vous flingue juste un rein, le droit pour moi. Après, une matinée a se faire secouer sur la mini pelle, c’est un vrai bonheur…

usé le gars…

Après avoir démêlé le toyo, il a fallu le mettre en place. Au début, j’ai utilisé la technique jean claude vandamme, dites du: je tire comme un bœuf et je réfléchis ensuite 🙂 Bon, une fois crevé, j’ai réfléchis ( si, si, ça m’arrive ). On se l’est fait en plusieurs fois. Non, parce que 50 mètres de tuyau en 160 de diamètres avec des virages qui frotte, faut vraiment être jean claude vandamme pour réussir a les tirer :-). finalement, je tirais quelques mètres qu’Estelle faisait suivre et après, je le faisais rouler dans la tranchée. Achement mieux comme ça. Pas aware mais moins fatiguant.

Et l’arrivé dans le futur regard maçonné

Ensuite rebouchage. je pelletais la terre pendant qu’Estelle l’arrosait abondamment, histoire de liquéfier la terre entourant le tuyau.  Tout ça, pour que la terre pénètre bien dans les stries du tuyau et que l’échangé thermique, soit le plus optimal possible.

Et rebouchage complet de la tranchée et tassage a coup de chenillette.

Ensuite, j’ai sorti la projeteuse que j’avais coincé derrière un tas de terre, au lieu de la sortir, avant de commencer a creuser ( j’ai oublié de réfléchir une fois de plus… )

La, par contre, j’ai bien réfléchis en la sortant. Pas vraiment envie qu’elle aille rouler une galoche, a notre bagnole toute neuve 🙂

Et pour finir la journée, un petit coup de jet, a mon auxiliaire de travaux motorisé.

Au final, 13 heures passé sur la pelleteuse, a se faire secouer, 43 mètres de tranchée, a fignoler a la pelle ( manuelle ), ont eu raison de mon dos. Na bobo !!!

Mais… Mission accomplie et mieux que je pensais au début. On a 43 mètres de tuyau ( 50 de prévue ) enterré a 1.60 de profondeur en moyenne ( 2 mètres prévue ) et une pente pour évacuer les condensats pas trop dégueulasse ( pas d’une précision redoutable mais bon… ) Après, le deuxième caillou farceur, je me suis posé la question de savoir, si je n’allais pas abandonner l’idée du puits canadien (  ‘vais pas faire des tranchées partout en espérant pas tomber sur une caillasse… ).

Allez, le week end prochain, re-mini pelle et les fondations de la maison ( isolé ou filante, vatte is ze couechtionne… )