Le secret, c’est supprimer les ponts thermiques.

et avec ma ligne de paille qui avait pourri, j’en avais un tout petit de 50 cm par 7 mètres de long. une paille, quoi… ( police de la vanne pourrie ! attention, alerte jeu de mot foireux, flashé a 8/10 sur l’échelle roucassienne )

donc, le challenge consistait a remettre des bottes de pailles par en dessous et en remontant alors qu’elle ont été mise par le dessus et en descendant. ( oui, j’adore me faire ch… sinon, c’est pas drôle, voyons… )

j’ai commencé par découper les flancs des poutres en I afin de pouvoir insérer la botte

puis a l’aide de sangle et de mes poulies préférées, on a tiré les bottes par le bas. enfin tiré… on s’est pété les bras, oui ! une fois dedans, ça pouvait aller mais l’insertion… sportif !

et une fois arrivé en bout de poulie, on finissait au persuadeur ( lourd, le persuadeur… )

on en a profité pour insérer des réservations pour passer les tuyaux des futurs éventuels capteur solaire, que j’avais complètement zappé au moment de la toiture.

et le résultat…

puis j’ai remis les flancs précédemment découpé avec une chouille de colle et quelques vis.

restera plus qu’a rhabiller les rampants proprement mais ça, on verra plus tard…

vendredi, je me suis aussi remis sur mes poutres en I du plancher et j’ai poncé les excès de colle pour pouvoir mettre mes fonds osb.

pour finir, mon pied de poteau abîmé. suite a vos conseils et surtout a l’aide de toto la bricole ( comme d’hab’, quoi ! ) je ne devrais rien toucher. je vais quand même consolider par en dessous avec du bois ( reste a trouver la meilleur technique ) pour être sur du coup, mais je vais m’épargner le remplacement du poteau abîmé qui s’avérait bien compliqué.

le futur me dira, si je me goure mais ça devrait le faire.

plus qu’a espérer que ce n’étais qu’un accident de début de saison et que les emmerdes ne vont pas, a nouveau s’accumuler a un rythme aussi soutenu que des dons de vielle dame très riche a des hommes politiques.

La soudure a l’arc ou l’art de faire des gros pâtés de métal fondu.

je me suis lancé dans la soudure a l’arc.

ça faisait un moment que je voulais essayer mais j’avais une bête appréhension a utiliser un poste a souder. et finalement, si l’utilisation se déroule assez facilement, réaliser de belle soudure, c’est pas pour tout de suite.

des gros pâtés de métal fondu qualifie bien la qualités de mes soudures. bon, certes, c’est pas beau mais ça tient.

et c’est ma remorque qui a servi de crash test.

au denier voyage a la déchetterie, j’ai vidé la remorque et jeter l’ancien plancher en contreplaqué marin qui traînait par terre…

donc, cette fois ci, on a investi un peu de sous mais on part sur du costaud et du revendable facilement dans le futur.

j’ai donc renforcé le châssis et soudé des profil en U sur les coté qui recevront des planches pour faire les ridelles.

puis viendra une tôle galva pour le plancher.

avec ça, on devrait avoir du costaud.

reste a réparer mon portail et mon portillon qu’un pilote m’avait flingué en y rentrant dedans avec son 4×4 après avoir évité de rentrer dans la maison d’en face.

Un problème de charpente.

je me suis remis sur mon plancher et ses poutre en I et par hasard, j’ai remarqué un petit problème qui m’inquiète vach’t très beaucoup…

le pied de poteau ci dessous a morflé. il s’est « écrasé » et le centre s’est enfoncé dans le centre du poteau. de pas grand chose mais suffisamment pour que ce soit visible a l’œil nu

c’est un des trois pieds de poteau regroupés dans la noue.

d’où ça vient ? je soupçonne le premier hiver ou l’on a bâché la charpente et ou il y a eu du ruissèlement sur les poteaux et dans mes souvenirs, celui la particulièrement.

est ce que le bois, a force d’être mouillé a perdu de sa résistance et a permit cet enfoncement ? ça doit être ça… mais ça ne me rassure pas.

je sais pas trop quoi faire… est que je bricole un pied de poteau supplémentaire autour de l’ancien pour renforcer le bouzin ? ou est ce que je dois étayer pour refaire une partie de mon pied de poteau pour jouer la sécurité ? ( cas extrême, j’espère… )

le coté rassurant, c’est que le poteau, n’est pas mouillé au touché et ça ne doit donc plus bouger. maintenant, est ce que c’est sain…

surtout, qu’une fois que mon plancher sera en place, je n’y aurais plus accès. donc, faut que je traite le problème rapidement.

voila, voila, un souci de plus, pour bien commencer la saison.

Dormant de fenêtres, sketchup est mon ami…

allez, nouvelles versions de mes dormants de fenêtres… comment ça, encore ?

et pourquoi donc ? car dans la derniere version, on utilisait des panneaux trois plis.

l’avantage de ces panneaux, c’est que ça nous permettait de faire les dormants de la largeur de la paille + enduit, de se passer d’ossature secondaire car la largeur permettait de bloquer l’ensemble dans la paille, de monter nos murs sans se faire suer et sans trop de découpe ainsi qu’avec une bonne continuité dans l’empilement des bottes, d’accrocher ces foutus volets aux ras des mur sans bricolage et d’avoir une belle finition sapin blanc qui nous plaisait bien.

et puis j’ai demandé un devis a mon marchand de matériaux préféré et je pense que lui et son fournisseur se touche un peu la nuit. en 27 mn d’épais, on tape dans les 29 € ht du M2, ce qui a la louche nous donnait la modique somme de 1500 € pour l’ensemble de nos dormants. c’est c’lâââ, ouiii…

donc exit, le trois plis. on revient au point de départ. et ça sera: double ossature.

ça m’embête car ça fait double emploi avec la charpente. et ça fait pas mal de bois supplémentaire, juste pour les fenêtres, sans compter que ça va faire plein de découpe bâtarde avec les bottes de pailles.

mais, bon, la, je commence a avoir épuisé toutes les solutions.

donc, du classique et pis c’est tout.

et pour les volets ( qui me les brisent menu menu ) soit on mettra des volets roulants ( mais ça nous botte pas des masses ), soit on bricolera un système en 4 morceaux comme ça et ça fera bien l’affaire.

et si ça fait pas l’affaire, au pire, un magnifique rideau opaque en tissu massif, du plus bel effet, qui ne manquera pas d’égayer nos fenêtres, de la façon la plus délicieuse qui soit, tout en me permettant de sauver d’un arrachage certain et d’une sauvagerie que ne renierait pas le célèbre Attila, le peu de ma chevelure restante, jadis luxuriante, qu’il me reste sur mon crane légèrement dégarni, certes, mais d’une proportion parfaite, digne du nombre d’or ( éééé oui… non, mais ! … ha non ? z’etes sur ? mais heuuu…)

et niveau tarif, si on pète le 500 € tout compris, c’est la mort du petit cheval. plus raisonnable, n’est t’il point ?

sinon, on s’est décidé sur la « forme » finale de la baie vitrée et de la porte fenêtre.

pour la baie vitrée, elle sera a trois panneaux et fixe. plus simple et moins cher. et vu qu’elle sera coté salon, l’ouverture éventuelle ne se justifie pas. puis coller une porte dans une longueur de 3.5 ml, ça fait tout sauf beau.

pour la porte vitrée, on était parti sur une porte plus un panneau fixe vitrée mais esthétiquement, ça cassait pas des briques. donc, ça va donner ça.

le plus, c’est que je pourrais mettre les ventaux latéraux supérieur en oscillo-battant. pour faire rentrer l’air frais, les nuits d’été, c’est bonnard.

pour finir, on se tâtait pour savoir si on faisait une dalle en terre. et même si les bouquins traitant du sujet affirme qu’il n’y a pas de problème d’usure prématurée d’une dalle de terre, si elle est correctement réalisée et qu’on évite d’y danser le kasatchok en talon aiguilles, on a préféré trouver un compromis. donc, moit’ moit’.

la partie salon ou l’on aura tendance a squatter le canapé, faire la sieste ou toute autre activité de fainéant assumé, on fera la dalle en terre, qui plus est, permettra de récupérer quelques calories dans la partie situé derrière la baie vitrée.

et dans la partie du cuisine, salle a manger, ou les va et vient seront permanent, on mettra du parquet.

niveau boulot, ça doit se valoir et niveau coût, ça économisera quelques roro sur la surface qui passe en terre.

on continue de plancher le sujet mais ça devrait rester comme ça.

PS: je vous ai déjà dit, que sketchup est un logiciel formidable ?

PS2: j’ai rajouté une captcha pour poster un commentaire. je suis désolé de vous imposer ça mais je me fais spammer régulièrement malgré les plugins qui vont bien et qui en vire déjà une bonne partie mais comme je n’ai, ni besoin de viagra, ni d’enlarge mon pénis, ( merci, ça ira 🙂 ) et ça commence a me fatiguer de devoir virer ces cochonneries.

c’est la version sympa et c’est juste une bête addition a résoudre et non pas la version texte illisible, floue, tordu et de travers qui sont impossible a déchiffrer.

mille excuse par avance

Les dormants de fenêtres et leurs volets, un casse tête insoupçonné…

suite a vos commentaires et avis, plein de bon sens, j’ai revu ma copie sur mes dormants.

en vrac, je récapitule mes âneries.

tige fileté traversante = pont thermique

bois recouvert d’enduit = risque de casse avant même que les volets leur fasse le moindre mal.

donc, mon idée de base que j’avais fignolé aux petits oignons et dont j’étais très fier… bin… poubelle.

et en reprenant un peu, tout vos avis et conseil, j’ai pondu un nouveau croquis.

je garde le principe de toto et je me contenterais d’un simple tampon caoutchouc sans renfort dans l’enduit.

et vu que certain insinue ( t’as de la chance que t’es mon maître jedi préféré sinon je t’aurais fait manger une pleine plâtrée de lasagne chevaline cuisiné au micro onde ) que j’ai le ventre court et le bras saillant ( ou l’inverse ) on va bloquer les volets mais aussi les manipuler avec ce genre de fixation qui éviteront de devoir prendre un escabeau pour ouvrir nos volets. car mine de rien, on arrive a 50 cm de profondeur et même pour des grand mayennais, ça commence a faire loin.

voila, le premier qui dit que mon nouveau croquis vaut queud’, je lui mord l’œil !

La problématique des dormants de fenêtres et de leur volets, associés a des murs en paille

La paille, c’est beau, ça sent bon, ça isole du tonnerre et c’est écolo.

mais… pour accrocher quelque chose a des murs en paille, ça se complique. et quand on parle des volets, c’est encore plus problématique.

les dormants de fenêtres, ok, s’il sont prévu a la bonne taille, intégré dans la paille, pas de problème, normalement.

mais les volets… en admettant qu’il soit fixé de manière traditionnelle au dormant, la vocation de tout volet qui se respecte sera de venir exploser l’enduit en cas d’ouverture énergique ( dites, je peux ouvrir les volets ? noooon, chuck ! noooon ! pas de sidekick dans les volets !!! pitié ! laisse, on va le faire ! ) ou ne serait ce, qu’en cas de vent prononcé, ça risque de vibrer et a la longue, notre belle enduit terre chiadé au petit oignon risque ressembler a un vieux crépi tout pourri.

donc, on s’est fait fumer les boyaux de la tête pour trouver cette solution qui nous semble la plus approprié grâce en partie, a une compilation de vos conseils avisés  ( pour rappel dans ce post. )

bon, ça empêchera pas que l’enduit s’abîme dans le temps mais ça devrait quand même allonger sa durée de vie a cet endroit. du moins, on l’espère…

La glandouille, un art méconnu mais j’te jure, c’est trop stylé !

oui, je cause le d’jeunes et oui, on est reviendu. pas vraiment en pleine forme mais ça fera bien l’affaire, hein ?

ce fut un hiver difficile. les autoconstructeurs était fatigués, le corps harassé et cassé par le dur labeur passé. les tenardiers les avait contraint a finir cette foutue toiture s’il voulait avoir leur croûton de pain noir quotidien. les coups de fouets n’était jamais bien loin et… et… c’est causette qui met le chocolat dans le papier d’alu…

non, sans rire, on avait bien besoin de repos. plus que les autres années. le physique mais aussi le moral était bien bas. les emmerdes a répétitions de cette année et le coup de la neige précoce sur le plancher avait fini d’achever notre moral en titane d’adamantium.

on a donc bâché, fait au mieux pour protéger et j’ai personnellement débranché le mode chantier. plus en parler, plus y penser, juste faire autre chose. je ne suis même pas encore retourné voir sous la bâche, les dégâts éventuels ( qui ne manqueront pas… ).

m’enfin, ça va mieux et de toute façon, va bin falloir y retourner. donc, on s’auto-botte le cul et on est reparti dans la joie et la bonne humeur.

voila, c’est de début de la saison 6 ! et oui, déjà… bon, c’est une reprise technique car ça caille encore pas mal dans nos contrées.

donc, un fauteuil, un ordi et une pelletée de calcul divers zé varié a me cogner.

agad’ ! ça, c’est pour cet été et pour l’hiver prochain… bon, pas mal de boulot virtuel mais quand je vois ça, ça me déstabilise le trou de balle ( non ?  ça se dit pas ? hôôôbooon ? les règles de la bienséance vont me péter ma gueule ? )

ça fait un peu foutoir, mais promis, je m’y retrouve dans tout ça. au passage, ça s’appelle une carte mentale et je l’ai fait a l’aide de ce site ( http://framindmap.org/ ). ça permet de mettre en ordre toutes ces idées ou le déroulement du chantier etc… c’est acht’ pratique pour dégrossir le boulot et essayer de ne rien oublier.

coté blog, j’ai remis a jour la page de téléchargement des formations, entre autre, la formation paille que j’ai légèrement repris et modifié.

je prépare aussi un article que je mettrais aussi en pdf téléchargeable, sur la construction de nos poutre en I. apparemment, ça intéresse quelques personnes, donc…

j’ai aussi mis en place un flux RSS pour vous abonner et suivre le blog depuis votre lecteur RSS. il me semble que c’était déjà possible mais en faisant une manip’. la, y a qu’a cliquer et c’est quasi automatique. par contre, toujours pas de facebook, ni twitter, ma religion me l’interdit.  ( je sais, c’est mal. )

au passage, toujours sur le blog, un truc qui nous surprend toujours.

notre hébergeur nous envoie toutes les semaines un rapport d’activité du blog.

bon, a mon sens, ça ne sert qu’a pouvoir se la péter en société en balançant les chiffres de visite que ce genre de rapport donne et pourvoir affirmer qu’on est un bloggeur influent ( no comment… ) ou encore permettre de blinder encore plus, son site de pub ( si, si, il reste 1 cm2, en haut, a droite ) pour espérer récupérer les miettes que google voudra bien te donner.

bon, nous, on s’en fout un peu, y a pas de pub sur notre blog, on raque tous les mois pour se permettre ce luxe et si j’influence quelque chose, c’est le langage des gamins qui pourrait me lire 🙂

m’enfin, je m’éloigne du sujet initial, a savoir le rapport et la catégorie pays qui visite notre blog. et il s’avère que les united states of america mettent la pile régulièrement au lecteur français mais aussi européen au sens large.

et quand on voit les villes… hô chi minh city… ça laisse perplexe…

je connais pas trop le degré de fiabilité de ce genre de stat’ mais c’est marrant de penser que mes âneries pourrait être lu dans le monde entier de l’univers.

donc, au cas ou, un grand bonjour fraternel a vous tous !

et pour finir, une petite photo de la maison sous la neige qui nous a bien gâté cette année.

Du fond de notre tanière…

on vous souhaite de passer de très bonne fête.

pareil pour la bonne année, tout ça, tout ça, qu’elle soit meilleure que la précédente ( pourvu que ça marche pour nous )

et pour paraphraser le grand philosophe Obelix ( le vrai, pas l’autre imbécile qui paye trop d’impôt, le pauvre ) dans l’œuvre majeure: Les douze travaux d’Asterix :

Quand l’appétit va, tout va !
Quand l’appétit va, tout va !
Vidons les futailles, à nous la ripaille
Quand l’appétit va, tout va !

et puis, y a celui la aussi. toujours aussi drôle 🙂

Bah, j’ai tout l’hiver pour faire mon plancher. Tranquille, kôôâ. et bin, non, raté.

vouloir gagner du temps peut gravement nuire a votre chantier en cours.

on en avait marre, on voulait arrêter pour cette année mais bon, on s’est dit que le plancher, c’est jouable puisque qu’a l’abri sous la maison et qu’on pouvait se le faire en mode rastafari.

mais c’était sans compter sur la très joueuse neige poudreuse précoce de cette année, accompagné d’un chouette vent de travers, qui nous a joué, un bien mauvais tour.

mais…mais… les 5 cm qui recouvre tout, y compris la paille dans ton plancher, a la moindre hausse de température, risque de fondre et de s’insinuer au plus profond de tes bottes afin de les faire pourrir jusqu’à l’os, en reproduisant le même phénomène que dans ton toit ? mais, mais, c’est horrible !

boaf… non, non, on a l’habitude. on est tellement vacciné contre les tuiles diverses zé varié qu’a mon avis, seule la chute d’une météorite géante sur mes pompes pourrait me faire lever un sourcil étonné.

voila, voila, nous avons passé les heures suivante cette neige précoce, a déplacer tout le bazar qu’on avait stocké a l’abri ( arf ! ) puis balayer, ratisser la neige pour en évacuer le maximum et espérer limiter la casse. on verra au printemps les éventuels dégâts qui ne manqueront pas.

maintenant, je m’en vais vous narrer les rocambolesque aventures du début de la fabrication de notre plancher.

la neige arrivant déjà sur l’échelle de loi de l’emmerdement maximum a des hauteurs conséquentes, il aurait été dommage de ne pas essayer de faire péter les scores en ne se faisant pas ch… pour ce plancher. on a un standing a respecter.

j’envisageais dans un précédent post d’embaucher jean claude vandamme afin de kickboxer mes bottes pour les faire rentrer entre les poutres en I. et bien, j’aurais du…

j’ai bien essayer de les rentrer a la bourrin mais queud’, même pas en rêve.

alors, on sort de suite la grosse artillerie et on remet en service ma poulie, mon support et ma sangle a cliquet pour entourer la botte et la tirer.

avec ça, ça a du aller tout seul ? hého, tu sais a qui tu cause, la ? on dit « monsieur » s’il te plaît.

lors d’une traction, certes très musclé, sur la poulie, ma sangle a cliquet qui entoure la botte a pété… bon, surprenant mais pas grave, on va prendre plus costaud.

c’était sans compter sans le support en bois avec les cornières de ferraille de renfort qui m’a permis de monter toutes mes poutres en I sur mon toit, tout ça, tout ça…. qui a cassé… gné ?

bon, j’en refait un avec une chute de panne en 10 x 20 cm. si ça pète… je vote pour jean francois copé

bon, mon honneur sera sauf, mais pour finir, c’est juste la corde de la poulie qui a pété… WHAT THE FUCK !

on pourrait croire que c’est pour la blague, mais non, juré craché, ça m’est vraiment arrivé. alors, on dit pas « monsieur » ?

par la suite, on a passé un coup de taille haie sur les deux face pour enlever le surplus de paille et faciliter le passage. y a eu du mieux mais on en a bavé quand même.

et malgré ça, il a fallu en tataner quelques une, au persuadeur pour les faire rentrer.

pour le rang, avec des vrais bout de poteau dedans, on a finalement choisi de mettre de la laine de bois de chaque coté et d’insérer par le dessus, une botte recoupé a la bonne largeur.pas de soucis, pour une fois…

et le résultat

j’ai aussi bouché l’espace entre mon regard et le plancher pour éviter les courants d’air grâce a de la mousse expansive. pas glop comme produit mais pas trop le choix.

j’en ai aussi utilisé avant de mettre la paille pour boucher entre le bas des poteaux et le fond en OSB, toujours pour éviter les courants d’air qui serait inévitablement remonté par la.

puis on a tout déménagé sur le plancher en espérant finir l’autre coté…

et… et… la neige est arrivée.

on a donc tout nettoyer, bâché par dessus et on va monter les échafaudages en pignons pour protéger au maximum des futurs neige. après advienne que pourra.

reste a finir 6 poutres en I. on se tâte pour savoir si on insiste pour finir, au moins ça ou si on envoie tout bouler pour rentrer dans notre grotte d’hibernation.

le choix est difficile…

PS: question pour les as de la charpente.

j’ai remarqué qu’un de mes poteaux avait pris une forme inquiétante. il s’est cintré en bas, genre banane et c’est assez flagrant…

c’est grave docteur ?

j’en ai un autre qui s’est vrillé sur lui même mais ça m’inquiète déjà moins. quoi que…

alors je peux dormir tranquille ? vous en pensez quoi ?

Bon, faut dire ce qui est, le douglas, c’est quand meme un peu de la drouille.

attention message pas objectif du tout et rédigé sous le triple combo de la colère, de l’amertume et d’un grand sentiment de ras le bol.

toi, lecteur assidu de ce blog et peut être futur éco-constructeur, tu as sûrement du lire, dans des livres traitant du sujet, sur ce blog et sur bien d’autre que le douglas était le bois miracle pour qui veut construire de la façon la plus naturelle possible.

la légende qui court a son sujet prétendrait que ce bois est naturellement classe 3 et qu’il n’est donc pas nécessaire de le traiter plus que ça, contrairement a l’épicéa qui doit être traiter obligatoirement, par exemple.

et bien, sache que non, ce n’est pas la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu, que jean francois copé n’a sûrement pas lu, l’un de ces propres précédent livre intitulé      « promis, j’arrête la langue de bois  » ( oui, je sais, ça fait toujours marrer ), que finalement chuck norris n’est finalement qu’un acteur de série Z ( un mythe s’écroule… )

en effet, le douglas peut se faire boulotter par des insectes vorace, que les champignons s’y développe très bien et que finalement, ce n’est que le processus naturel si bien foutu, de dégradation des arbres en foret qui se retrouve chez toi.

version bébête :

version champignons :

version pourrissement, friable au toucher :

de la belle ouvrage, n’est t’il point ?

c’est quoi donc qui est attaqué de la sorte ? mes membrures de poutre en I. et du coup, il nous reste 6 poutre a fabriquer, juste 6, bord… de biiiip !

et pour finir ces foutus poutre en I, il va falloir recommander du bois, les repasser dans la machines etc…

le tout, avant les grands froids ? j’y crois moyen.

bon, au moins, cette année, on va pouvoir se chauffer a la bourge. 300 € le stère, une affaire non ?

une fois de plus, beaucoup de temps, de fric, dépensé en vain…

PS:

pour être objectif, il faut avouer que le bois était stocké dehors mais sous bâche et sur une palette. on aurait pas du avoir de problème. le douglas jurassien doit être particulièrement savoureux, ça doit être ça.

en deuze, ça reste toujours mieux que du sapin mais il faut dénoncer cette idée reçu et prévoir un traitement adéquate, en fonction de la situation. je pense que le jura étant très humide, le classe 3 naturel ne suffit pas. on pense d’ailleurs a traiter toute la charpente avec un traitement léger, juste pour assurer le coup.

en troize, oui, la solution, c’est d’utiliser du douglas purgé d’aubier mais c’est pas le même prix et sur 24 m3 de bois, ça fait une grosse différence.

pour finir, et pour m’aider dans ma cure de désintoxication de gros mots, très vulgaire, je te propose, cher lecteur, de remplir toi même les blancs ci dessous, de la phrase qui m’aurait permis d’exprimer ce que je pense de tout ça, tout en me permettant de garder un semblant de savoir vivre.

…… de …… de ……… de …….. d’……. tu peux te….. et te le…… la ou….. ……de….. de douglas de ……

waow ! hébé ! ce que vous êtes vulgaire, je suis choqué ! 🙂

un blog d’une si bonne tenue… vous vous égarez, bande de malotru !