Les anciens sont dans la place, ça va twister !!!

Aujourd’hui, avec l’aide de Michel, Maurice et Bernard, mes voisins, ont a monté la partie charpente de l’ossature.

On a commencé a préparer la panne faitière, en la taillant en biseau.

Ensuite, on a monté les pièces du puzzle

Puis, on a posé les arbalétriers

Qu’on a ajusté avec délicatesse

Toujours en utilisant la technique du moisé…

Une fois, les arbalétriers posés, bloqués au sert joint, on a insérés le poinçon toujours avec délicatesse. 🙂

Et posé les entraits retroussés

Vous remarquerez que les deux entraits retroussés sur les photos ne sont pas posé a la même hauteur.

En fait, c’est grâce a beau papa qui m’a fait remarquer a juste titre que les entraits a 1.50 de hauteur, de partout, ça risquait de nous gêner pour pouvoir accéder librement a l’étage qui sera notre futur chambre.

J’étais partis pour tous les mettre a 1.50 m par soucis de solidité mais après réflexion et vu les sections de bois employées, je me suis dit qu’on pouvait bien remonter l’entrait du milieu, histoire de ne pas avoir a ramper pour aller se coucher 🙂 .Donc, je l’ai positionné a 1.80 de hauteur, ce qui permet a la famille Monvel de passer largement dessous. Bon, les visiteurs ayant mangé trop de soupe étant petit doivent faire attention mais pour nous, c’est nickel.

Et on a posé la première partie de la panne faitière

Et ce fut tout pour la journée, quand même bien remplie.

Un grand merci aux « anciens » qui ont bien assuré le coup.

Faut bin le recouvrir de quelque chose, ce plancher…

Donc, dalle d’OSB.

J’ai préféré l’OSB, au dalle en aggloméré qui sont, a mon sens, une belle daube.

L’OSB, bien que légèrement plus cher est quand même plus costaud, plus beau, sent bon la résine et est un peu plus naturel.

Pour rappel, l’aggloméré est aggloméré, justement, avec de la colle bien chimique tandis que l’OSB est aggloméré grâce a de la résine. Donc, ça reste a peu prés naturel.

Attention, page de pub qui va pas me rapporter un rond mais quand j’aime bien kek chose, j’en cause !

Pour toutes découpes de profondeur précise, c’est une Festool qu’il vous faut. J’ai fait un peu la gueule au moment de l’acheter, au regard de son prix quand même conséquent mais je ne regrette pas une seconde mon achat. Peut être même de pas avoir pris le modèle au dessus, en taille.

Pour ceux qui ne connaissent pas le système, c’est une scie plongeante, a la différence des scies circulaire classique ou la lame est fixe. En gros, sur la Festool, vous pouvez régler la profondeur de sciage, chose impossible avec une classique. Autre chose, la lame s’escamote automatiquement dans le carter dés qu’on lâche la poignée, ce qui réduit grandement les risques d’accident, et ça, j’aime bien 🙂 . Elle est aussi livré avec un rail de guidage. Vous posez le rail sur le trait de coupe et y a plus qu’a envoyer, vous êtes sur de couper droit et au bon endroit. C’est pas formidable ?

De plus, c’est du matos pro donc la revente est quasi assuré car très recherché. Faut quand même y penser, vu le budget que ça représente. si on peut récupérer un peu de thune en fin de chantier, c’est pas plus mal…

D’ailleurs a tous les futurs autonconstructeurs qui nous lisent, n’hésitez pas a investir dans du bon matos de pro ou semi pro. Les merdouilles a 9.99€ ne conviennent que pour monter du meuble ikea.

J’avais une visseuse EAG 12V qui était déjà pas trop dégueulasse, question qualité, bin, elle a pas aimé le surcroit d’activité que le chantier lui occasionnée 🙂 . elle tourne toujours mais sent un peu le cramé 🙂

Du coup, j’ai fait craqué la makita de pro et c’est vraiment du temps de gagné, niveau puissance, tenue de batterie etc… C’est du costaud. Et encore une fois, c’est du matos que je revendrais facilement.

Donc, en investissant, un poil, vous vous ferez moins ch… et vous récupérerez une partie de votre investissement.

Pose du plancher avec l’aide de Guy

On a commencé par passer un petit coup de rabot pour blanchir le bois, histoire que ça fasse un poil plus propre.

Puis coupé les biseaux pour que le papa rentre dans la maman parfaitement

Et on a posé le tout…

Ensuite, on a posé l’escalier escamotable dans la trémie qu’on a lui a réservé

Et le résultat !

Et un grand merci a Guy pour le coup de main !

Allez, on attaque l’ossature !

Alors, premièrement, les pieds de poteaux.

J’ai préférè les modèles réglable en hauteur, au modèle fixe qu’on doit sceller. je me suis dit que si je me gourais au moment de les sceller, j’étais mal.

Ceux la, tu les fixe avec des tire fonds ou des gougeons a frapper donc a moins de percer au mauvais endroit, t’as peu de chance de te tromper.

Ils sont un poil plus cher mais j’ai bien fait de les prendre réglable en hauteur car sur une ferme, on a eu 3 cm en plus a régler en hauteur.

Donc, avec l’aide de beau papa, on a monté tous les pieds de poteau en premier en les contreventant un poil, par sécurité.

Après, on a posé les entraits.

Comme on le voit sur la première photo, et comme je vous l’ai expliqué, les entraits sont aussi moisé, ce qui nous a facilité grandement la tache. On a posé une première planche et la deuxième dans la foulée. puis, on les a alignées et on avait plus qu’a mettre quelques clous pour bloquer le tout.

Même punition pour la deuxième et on a mis par dessus, une planche pour les bloquer.

La première moitié de monté.

On a ensuite posé les premières partie des pannes sablières pour bloquer définitivement cette première partie. Pareil, on voit bien que c’est un magnifique sandwich de planche de douglas, sauce clou et vis.

Les jambe de forces ont aussi été posé pour contreventer. C’est la, que je me suis dit qu’il valait mieux que je ne me soit pas gourer dans mes tracés…

Et on a posé la dernière partie avec la même méthode.

La jonction des deux morceaux de panne sablière.

Ensuite, on a fixé les supports pour le plancher. Le mieux, c’est de poser le plancher directement par dessus les entraits ( partie centrale qui relie les deux poteaux ), c’est plus costaud mais ça augmente la hauteur en conséquence ( ou réduit la hauteur de l’étage, c’est comme vous préférez ) donc de les mettre comme on a fait, permet de gagner 20 cm de hauteur.

On peut aussi utiliser des sabots en ferraille mais, et d’une, c’est pas donné et de deux, c’est pas joli.

Et on a posé les deux planches extérieur, toujours pour contreventer.

Sur cette photo, on voit bien déjà, le « sandwich » de planche et la jonction des fermes et du plancher.

Ensuite, j’ai creusé les mortaises a la défonceuse et au ciseau a bois.

Et j’ai posé les jambes de forces, avec une mortaise pour le bas et pris en sandwich, en haut ( jaaadôôôre les sandwichs 🙂 )

Et quelques clous pour bloquer. On a fini de fixer avec des tiges filetées au jonction.

Et on s’est arrêté la. On y a mis quand même une bonne claque en une journée.

A seulement deux bricoleurs du dimanche, on s’en est pas trop mal sorti, je trouve.

Un grand merci a beau papa pour le coup de main 😉

Le pont thermique du mur de soubassement

Sachant que d’une part, j’ai fait un mur de soubassement de 40 cm de haut pour surélever la paille et la protéger des éclaboussures de la pluie et que d’autre part ma paille, va dépasser horizontalement du mur de soubassement d’environ 30 a 40 cm, et bien, entre le mur et la paille, il va y avoir un méga pont thermique.

Donc après m’être creusé la tête, j’étais parti pour monter un rang de parpaing assez fin a l’aplomb de l’extérieur de ma paille et de combler le vide avec des billes d’argile ( le mieux étant le liège mais j’ai pas encore gagné au loto… ).

Donc, je m’en vais voir mon marchand de matériaux préférè et après étude des couts, il a bien vu que je faisais un peu la gueule… et le voila, qui me dit: et si vous mettez un rang de monomur, ça porte votre paille, et annule le pont thermique, non ? heeuuu, si mais, le monomur, c’est tout sauf donné et ça couterais plus cher que l’option bille d’argile.

eeeet, bien non, mon bon monsieur! vous m’êtes bien sympathique et il faut savoir se sacrifier pour ses meilleurs clients.

Il se trouve que j’ai une ou deux palettes de monomur en 37.5 d’épais qui me reste sur les bras ( me dit t’il, sur le ton de la confidence ) et que, vu que vous m’êtes bien sympathique ( je vend aussi, des encyclopédie a la page par correspondance, on en reparle après ? ) je vais faire un gros effort sur le prix, mais chut, ne le dites pas trop fort, je vais me faire engueuler par mon patron. je réserve ce genre de ristourne a mes meilleurs client, me dit t’il en me tendant le tube de vaseline. 🙂

Non, bon, je me moque mais il m’a vraiment fait le prix de la mort qui tue et le monomur, au lieu de le raquer a 2.30 € pièce, je l’ai payé 30 centimes d’euro ( il voulait vraiment s’en débarrasser… ).

Et finalement, nickel, au niveau des dimensions et surtout du prix !

C’est les suspensions du tagazou qui ont moyennement apprécié la blague. tout juste, si je faisais pas des étincelles 🙂

donc, sinon, ça donne ça:

j’ai humidifié les monomurs.

Avant de lui tartiner la tronche d’un genre d’enduit a base de latex qui imperméabilise le bouzin.

Et avec l’aide de Guy, mon voisin, on a posé du feutre bitumeux par dessus.

Et pour parfaire l’étanchéité et interdire toutes remontées d’eau, j’ai posé de l’OSB en 10 mn d’épais par dessus. C’est la dessus qu’on va poser la paille.

Voila, pour la dalle, c’est fini. Y a plus qu’a monter la cabane.

Et merci a Guy pour le coup de main 😉

Découpe de l’ossature

Pour l’atelier, on a choisit la technique, dites du moisage ou technique du sandwich.

En gros, pour obtenir un poteau de 20 x 20 cm, il suffit de prendre 4 planche de 5 x 20 qu’on assemble et qui nous donne notre poteau en 20 x 20. c’est clair ? non ? bon, photo !

C’est mieux, la ? Alors, l’avantage de cette technique est la rapidité de mise en œuvre et la facilité de conception.

De plus, le poteau en 20 x 20 par 4 m de long, pèse 4 fois moins, logique, non? Ce qui fait qu’on peut quasiment monter l’histoire tout seul.

Bon, un coup de main est bienvenue mais pas besoin d’être plusieurs pour soulever des poutres pleine qui pèse une tonne.

Autre avantage, pas besoin de matos lourd de charpentier qui coute la peau du fondement. Les tenon mortaise se font a la circulaire, tout simplement.

L’inconvénient est seulement esthétique car il faut plus de boulon de charpente pour les assembler et on voit sur la tranche les 4 planches. Pas dramatique mais ça peut ne pas plaire a tout le monde.

D’ailleurs, pour ceux que cette technique intéresse, pensez a bien mettre les cernes du bois comme sur la première photo, en opposition et rentré a l’intérieur, histoire que quand le bois va sécher, les planches ne vrillent pas dans le mauvais sens sinon, ça risque de faire pas beau du tout.

Enfin, voila, je ne sais pas si on fera pareil pour la maison mais pour l’atelier qui doit être monté rapidement, c’est parfait.

Mon nouveau joujou est arrivé et fin de l’atelier provisoire

Et vu que j’ai des gouts de luxe, j’ai fait craquer la Robland, modèle semi professionnel.

Avec l’aide de beau papa, on a habillé l’atelier avec de l’OSB de 10 mn puis on a bâché le toit de l’atelier provisoire, bâche qui servira aussi de pare pluie.

Vu que c’était ma première expérience d’acrobatie toituriére ( néologisme, il est vrai, quelque peu cavalier 🙂 ) je peux vous assurer que j’étais pas fier…

Puis par la suite, j’ai posé les tôles du toit, ce qui termine ce magnifique atelier a pas cher. Une vraie œuvre d’art… contemporain, si, si…

bin, maintenant, y a plus qu’a s’en servir !

La paille est arrivée mais c’est pas de la premium quality…

Le camion a débarqué ce matin et on a le week-end pour le vider.

Ça, c’est la bonne nouvelle et l’unique…

J’avais précisé a mon vendeur qu’il me fallait des bottes sèches, mais sèches, hein, c’est tréééés important, c’est pour construire une maison, hein? Pas pour servir de dunlopillo aux vaches. On est d’accord ?

Maaaiis ouuii, qui m’dit, le gonze, sec de chez sec, tes bottes, elles seront !

résultat:

Sans commentaires, n’est ce pas ? Il y avait une cinquantaine comme ça… Et une autre cinquantaine, plus au moins humide, qu’on a du garder sous peine de courir, aller en chercher d’autres…

Du coup, mon calcul de botte était bon a foutre a la poubelle… Et au lieu de les mettre a plat, on va les mettre debout…

Il a du voir marqué pigeon sur mon front. J’étais pressé, j’ai pas eu le temps d’en chercher ailleurs, c’était pas une bonne année pour la paille et en plus, je les ai payé 3.15 € pièces ( sauf bien sur les mouillées qu’il a récupéré ). Ce qui est très cher. En moyenne, ça tourne entre 1 et 2 euros au taquet.

J’avais bien trouvé un paysan, juste au dessus de chez moi, qui voulait bien m’en faire mais en plus d’être en petit canal ( 25cm X 35 cm au lieu de 35 X 45, si mes souvenirs sont exact ) il me les vendait encore plus cher, même en m’offrant le transport en plus ( môssieur est trop bon ). Donc, lui, il m’a carrément pris pour un âne et sa paille, il se l’ai gardé.

Bon, sinon, beau papa était la, une fois de plus, pour nous filer un coup de main et c’était pas de refus.

On a adossé une échelle au camion qui nous a servit de toboggan de compét’.

Ça descendait assez vite et valait mieux garer ces pompes, si on voulait pas se faire écraser les arpions. D’ailleurs une mauvaise coordination, a laissé a beau papa, une douleur assez prononcé ( encore désolé ).

J’avions pas vu qu’il s’était appuyé sur l’échelle, histoire de souffler un peu et moi, je lui ai envoyé la botte suivante, qu’il a ramassé dans le bras. oups !

Je plaisante mais il s’est vraiment fait mal. Si j’esquinte mes ouvriers, je vais la finir tout seul cette maison.

Il avait encore mal, une semaine après. Heureusement que je lui ai pas cassé le bras, chose plausible, au regard du poids des bottes gorgées de flotte et de la vitesse qu’elles prenaient. Encore milles excuses, André…

Estelle au déchargement. Mah, non, ma puce, c’est pas haut, et t’as pas le vertige…

Ça fait un joli tas…

Qu’il a fallu bâcher, tout bien comme il faut. Les nuages jurassien sont trééés taquin.

Fin de l’épisode paille.

Encore merci a André ( beau papa pour les intimes ) pour le coup de main, sans lui, c’est pas sur que le camion aurait été vidé dans le week-end.

La maman fourmis s’est lâchée…

Et elle a bien bossé !

Du coup, on est envahi par une armée de grosse fourmis plutôt teigneuse voir même hargneuse.

De plus, ces charmantes bestioles ont des mandibules adapté a leur taille et quand elles vous croquent un bout de gigot, on les sent très bien passer.

Vu que c’est la qu’on stocke le linge, et qu’on a moyennement envie de se retrouver avec quelques unes de ces spécimens dans le slip, il a fallu traiter et les flinguer.

J’aime pas trop faire bobo au fourmis ( par contre les moustiques… je suis un serial killer de moustique, aucune pitié ! gnaark gnark ) mais bon la, fallait faire kekchose.

Notre tente, c’est pas le macumba des fourmis du coin, non mais!

Coulage de la dalle

Après avoir étalé le gravier lavé qui constitue le hérisson, on a mis une couche de sable fin pour égaliser le tout et surtout pour éviter que les graviers perce le plastique d’étanchéités.

après on a donc posé le plastique

mis en place le joint de dilatation

et posé le treillis en le surélevant légèrement, de quelques centimètres, pour que le béton passe bien de partout

voila, y a plus qu’a couler la dalle…

bin, en avant, donc… par soucis d’économie, on a préféré faire fumer la bétonneuse. Ça nous a pris une journée a deux, moi, a la bétonniere et Estelle au vidage de brouette. mais question économie, y a pas photos. Question boulot aussi, y a pas photos…

Et le résultat…

Ce fut une grosse journée de boulot, suivi d’un gros dodo, mais bon…