même technique que les autres, on change pas une équipe qui gagne.
par contre, encore une truc qui m’échappe… autant de l’autre coté, les poutres arrivaient pil poil au niveau de la centrale autant de ce coté, j’ai deux centimètre de décalage en hauteur… pourquoi ? bin… heuuu…
m’enfin, bon, c’est posé. on verra bien a la pose des liteaux si ça pose problème. va sûrement falloir tricher une chouille.
on a ensuite mis la paille. ce fut bien plus pratique car les échelles de toit était de l’autre coté du toit avec l’échafaudage en dessous. j’ai pu mettre les bottes sans me transformer en contorsionniste du cirque bouglionne.
puis pare pluie et nous v’la avec un toit sud étanche. ( enfin… )
allez, je suis en vacances deux semaines et ma mission si je l’accepte est de finir cette…
et oui, le doute m’habitant, je m’en vais faire appel a votre savoir légendaire ! oui, oui, celui qui est transmis de génération en génération depuis au moins la nuit des temps ( faudrait voir a penser a le noter quelque part quand même ! )
donc, pour nos murs, il n’y aura pas de double ossature bois pour caler la paille.
on a choisi le même principe que les maisons en paille porteuse, a la différence que dans notre cas, c’est l’ossature qui porte la toiture. faire une double ossature, c’est presque de la gourmandise. ça double le volume de bois, ce qui fait perdre beaucoup d’intérêt a l’ossature poteau poutre. donc out !
les bottes de paille seront monté comme des parpaing, mis en tension régulièrement avec des sangles pour éviter le problème du tassement naturel de la paille et bloqué avec du feuillard.
la ou je me pose des questions, c’est sur le dimensionnement des dormants de fenêtre. agad’ le croquis !
pour la partie basse, je pense que la paille en dessous permet d’utiliser une section de bois réduite ( 27 mn ou 35 mn d’épais )
pour les montants, je suis parti sur du massif en 5 cm d’épais mais arrive ze couechtionne… comment calculer la section de la partie haute ?
autant les fenêtres qui se trouve sous les rampants n’auront pas beaucoup de botte de paille par dessus, autant les fenêtres des pignons vont prendre cher au niveau du poids.
y a quand même 8 m de hauteur et les fenêtres sont l’une au dessus de l’autre. donc celle du bas risque de supporter pas mal de poids et avec 1.20 de largeur, il faudrait pas que ça flanche au milieu.
alors, voila, que choisir ? un méga linteau en massif, genre 10 cm d’épais mini ? voir du contreplaqué en 3 cm d’épais ?
donc… bonjour mesdames et messieurs, non, je ne suis pas un voleur, non, je ne vous demanderais pas de l’argent, mais si vous aviez juste un petit conseil a m’offrir, cela rendrait ma journée plus agréable et me permettrait de me sentir moins bête, a votre bon cœur mesdames et messieurs !
on a enfin attaqué l’angle de la toiture… trois jours de beau de prévu, une RTT sous le coude nous donne un quart d’angle de toiture de fait.
on a commencé a poser la poutre centrale. bizarrement… ça s’est passé comme sur des roulettes ! les angles de découpe sont bon, la hauteur aussi ( alors, la, mystère, j’étais persuadé de m’être planté… ) et mis a part l’inconfort de la pente en angle, tout s’est bien passé ! What The Fuck ! ( ou dans sa variante canadienne: ouate de phoque )
je suis passé ensuite a la découpe en angle des bout de poutres. et j’ai épuisé mon stock de chute de poutre en i crash test pour tenter de trouver la bonne méthode.
juste 6 essais avant de trouver une découpe, a peu prés potable, pas parfaite mais ça fera l’affaire.
finalement, on a posé la première poutre. et si l’angle est pas trop dégeu…
je m’ai gourré sur la longueur… arghhh ! bin, y a plus qu’a couper ce qui dépasse et le tout dans une position très confortable.
la première poutre, je l’avais mesuré avec mon télémètre laser et faut croire que c’était pas une bonne idée. pour les suivantes, j’ai donc fait une cale, de la largeur de l’entraxe des poutres et qui m’a servi de base pour mes mesures.
et pour les suivantes, il n’y pas eu d’autre erreur de longueur.( il progresse tous les jours le gars… )
j’ai ensuite découpé en angle quelque botte afin de mettre le plus possible de paille dans les angles
et y avait plus qu’a monter la paille. mais la, pas pareil…
pour rappel, pour les pans de toit droit, on posait les poutres d’un coté et on passait de l’autre pour y glisser la paille en étant en face des poutres. mais la, point d’échafaudage de l’autre coté pour monter les bottes de paille car on l’utilise pour monter les poutres en i et encore moins d’échelle de toit comme point d’appui.
donc, il a fallu opérer en mode acrobate. et j’en ai grave ch… se tenir soi même, en même temps que la botte tout en essayant de l’enfiler dans les poutres et le tout en équilibre très précaire, ça use grave.
en fait, j’en ai vraiment bavé pour les premières. ensuite, madame a réfléchit a ma place 🙂 et avec l’échelle de toit entre les poutres, ça serait pas mieux ?
en effet, c’est vachement plus facile. toujours rock n’roll une fois, en haut mais pour la montée, c’est ach’ mieux.
j’ai merdouillé la première botte en angle. j’ai oublié de faire la rainure sur les angles et je l’ai un peu trop tassé. résultat, la poutre centrale qui fait la gueule…
j’ai bien essayé de remonter la botte mais j’ai abandonné tellement elle était écroulé de rire en me voyant pousser, taper, pied de bicher… queud’ ! une fois dedans, c’est plié, ça bouge plus. j’ai réussi a rattraper le coup au serre joint et mis un bout de feuillard pour bloquer le tout.
pour cette angle la, on a fait un coffrage en pare vapeur car il dépassait de la toiture et n’avait pas de volige dessous. et on l’a ensuite remplie de ouate de cellulose.
puis on a enquillé les autres bottes.
rempli les angles avec de la ouate de cellulose.
pour finir par un litelage en règle. on va pouvoir attaquer l’autre coté.
allez, ça sent la fin. y a encore du boulot mais on y croit !
et pendant ce temps la… ‘tain… une vie de chat… ça doit vraiment être terrible
la suite demain. c’était juste, que… il fallait que ça sorte, ça m’a presque fait pleurer les yeux tellement j’étais émotionné devant un tel spectacle qui signifie que je vais bientôt pouvoir ranger les échelles et le harnais. et ça… franchement… tiens, allez, ce soir je me saoule la gueule au champomy !
non, parce que nous, la toiture… boaf… y a encore du boulot.
deux semaines peu productive. le week dernier nous a permis de faire un mini break en allant fêter les 60 balais du paternel. manger un morceau en compagnie de vrai gens, boire quelques canons, rigoler un bon coup et surtout OUBLIER CE PUT%**$/§ DE TOIT le temps d’une journée, ça fait du bien par ou ça passe.
et puis, la routine a repris et au regard de la météo nationale dans son ensemble, il n’est pas nécessaire de développer sur le climat jurassien. ( pis on commence a se répéter, le running gag, ça marche un temps )
sinon, j’ai fini les poutres manquantes pour les découpes d’angles. il fallait pas énorme mais ça manquait.
j’ai aussi fabriqué les poutres centrales.
j’ai fait une découpe d’angle sur la longueur de la poutre pour qu’elle épouse la forme de l’angle. c’est pas parfait et il faudra sûrement adapter, en situation, la hauteur mais dans l’idée, c’est pas mal.
un passage a la circulaire avec le bon angle
et y a plus qu’a coller
pour l’autre coté, j’ai collé par dessus, les chutes de l’angle.
et pis, c’est tout…
on a trois jours de beau en prévision ou on va essayer d’avancer cette foutue toiture.
foutue toiture ? bin, vous dire que j’en ai marre, c’est juste un semblant de début d’imitation d’euphémisme.
parlons, des choses qui fâchent. le chantier participatif est cuit. on sera difficilement prêt a temps. on a déjà prévenu les quelques personnes qui voulait venir que les murs en pailles tout ça, tout ça, ça serait plutôt le plancher en paille. si tout va bien. ou pas.
m’enfin, j’ai même plus d’avis sur la question.
au moins, y a un petit loulou, qui s’ennuie pas 🙂 c’est toujours l’attraction du moment.
PS: je me suis aussi acheté une belle scie a ruban a l’ancienne toute en fonte. un magnifique outil comme on en fait plus.
c’était pas vraiment prévu mais l’occasion faisant le larron et la scie se trouvant dans le village d’à coté et a un prix ridiculement bas, j’ai craqué…
le bestiau ne rentrant pas dans l’atelier provisoire, il a fallu lui faire une annexe. le roi de la palette a encore frappé 🙂
royal, non ? bin j’en sais rien. je l’ai pas encore essayé… la faute au moteur triphasé.
j’aurais cru que c’était simple mais d’obscures histoires d’électricité capricieuse ( la peste soit cette engeance ) avec des phases associé a des condensateurs qu’il faut calculer en µ, ( gné ?!? ) des variateur de fréquence mono/ tri et non pas tri/tri, des modifications de poulie en fonction de la vitesse du moteur vont pas tarder a me faire virer chèvre… mèèèèè heuuu !
alors cher lecteur, si par hasard, tu as un moteur 3cv ( 2.2kw ) monophasé 220 v en 1500/tmin, ou un variateur de fréquence d’une puissance de 3 cv ( 2.2 kw ) en mono /tri et le tout a un prix raisonnable, je te serais gré de me contacter afin que nous puissions faire affaire et qu’accessoirement, je te roule une galoche du tonnerre de zeus, si ça me permet de faire tourner cette belle machine. 🙂
ça y est, on a enfin réussi a finir ( presque ) le coté est de la maison.
plein le dos… car bien sur, la météo nous a bien pété les rouleaux et la fatigue s’accumulant, ça commence a me sortir par les trous de nez.
mais c’est pas grave, on arrive a la partie la plus mieux drôle qui va me permettre d’énumérer l’intégralité du répertoire des insultes du capitaine haddock, pour le plus grand bonheur de mes voisins.
m’enfin, bon… a la fin, c’est nous qu’on va gagner !
comme d’hab’, entre deux averses, on a réussi a mettre la paille dans le toit nord. même technique que pour l’autre coté. ça marche bien, pas de raison de changer
par contre, il a fallu que je rabote trois poutres qui remontait du pif. ça faisait un gros écart avec leur voisines. dans les 3 cm. pourquoi, qu’elles rebiquaient vers le haut comme ça… elles étaient peut être contente de me voir… kof, kof… désolé 🙂
ensuite, la routine…
par contre déplié, le parepluie au fur et a mesure, c’est une grande idée. c’est pas très pratique au niveau du chevauchement des laies du haut, pas simple aussi de rester droit en déroulant le bouzin, mais au moins, ça nous a permis de faire un rang ou deux, bâcher, laisser passer l’averse et recommencer.
j’ai du finir le litelage, en mode speedy gonzales car hier s’annonçait pas trop degeu et j’avais de la main d’œuvre volontaire pour prendre une bonne transpirée. fallait pas rater le coche.
j’ai fini le litelage jeudi soir et on a pu poser les rives en zinc vendredi
puis on a cloué les tuiles de rives. pour info, il y a deux trous sur ces tuiles. un apparent qui va recevoir un clou calotin avec un chapeau qui assure un semblant d’étanchéité. le deuxième trou, celui du haut, reçoit un clou classique, ( si possible en inox ) car la tuile suivante vient le recouvrir.
pour l’autre coté, estelle a une fois de plus, vaincu son vertige pour me filer un coup de main. je n’arrivais pas positionner correctement les rives. trop courbaturé, souple comme un manche de pioche, j’arrivais a rien. super estelle a donc tatané grave sa gueule a son vertige et m’a filé un coup de main. a deux, c’est vachement plus simple.
agad’ les huit mètres de haut ! un poil crispée mais huit mètre de haut quand même.
et hier matin, debout 5 h pour finir de poser la faîtière et une chouille de litelage
et gerald est reviendu me filer un coup de main.
on a fini de poser les tuiles de rives
avant que kevin viennent prendre sa transpirée
trois pour tuiler, c’est pil poil.
kevin s’est mis a bas a l’approvisionnement de tuile
pendant que je récupérais les paquets de tuiles pour les passer a gerald qui les posaient.
et comme ça, c’est fou ce que c’est plus rapide.
on a ensuite inversé les rôles. le kevin, il est beau, il est musclé mais après avoir monté une palette de tuile a la poulie, ces bras de puissance de force brute, ont commencé a manifester un certain mécontentement.
en tout cas, les 30 °, on les a bien senti… caramba ! cette transpirée !
on a fini le premier coté a 15 heures et malgré le temps de déménager la poulies et les glissières, on a mis une bonne claque a l’autre coté.
et en fin de journée, on en était la. je devrais pouvoir finir tout ça, tranquillement cette semaine. a moins bien sur, que ce fourbe de joel collado se remette a trémousser son postérieur pour nous concocter une danse de la pluie localisé et tout ça pour que môôôsieur justifie son salaire de chroniqueur météorologique sur radio france. y en a qui recule devant rien, pour faire son intéressant !
et le meilleur moment de la journée ! rhhââââ, siffler de la bière bien fraîche après une bonne journée de boulot et le tout, en très bonne compagnie, ça vaut tous les chateaux petrus et champagne hors de prix de la terre, servi par un gonze qui a un manche a balai qui dépasse de dessous sa queue de pie !
bon, que dire a part, un grand merci a gerald et kevin pour leur coup de main. j’ai bien gagné une semaine de boulot grâce a vous.
maintenant, il va falloir passer aux choses qui fâchent : l’angle. et sa noue, son arretier, son velux, son conduit de cheminée… plein de choses réjouissantes…
PS: quand il n’y en plus, il y en a encore. les deux serres sont habités… les souris ont a intérêt a prendre des cours d’ultimate fight avec chuck norris
on avance pas. on déprime. c’est pas l’envie de bosser qui manque mais depuis deux semaines, ça n’arrête pas. comme un peu partout en France, il me semble mais chez nous, c’est la fête ! aux escargot, limaces et autres grenouilles.
sans vouloir faire ma pleureuse, ça nous bouffe vraiment le moral. c’est la dernière partie du chantier ou on a besoin de beau temps pour être tranquille par la suite et paf ! enfin plutôt plouf ! on s’attendrait presque a voir des saumons remonter le terrain et des ours qui les attendent au tournant, le cul posé sur les fondations de la maison.
ce qui me pourrit la vie, c’est de voir la charpente se transformer en éponge. vu qu’on a complètement débâché pour pouvoir bosser, elle s’en prend plein sa gueule. et le bois mouillé, c’est pas cool. ça risque de pourrir, d’attirer les insectes et je me demande même si ça ne risque pas de fragiliser l’ensemble de la structure. le bois mouillé est quand même vachement moins costaud… tant de travail et le voir s’abîmer connement, y a de quoi déprimer le plus fervent des adeptes de l’optimisme en toutes circonstances.
m’enfin, bon…
le week end dernier, Gérald ( alias le grand machin ) est venu nous filer un coup de main.
on a fini de poser les poutres coté sud grâce a notre nouvelle poulie de la mort qui tue. c’est de la bonne poulie en ferraille, toujours a deux flasque mais plus grosse et avec un coup de graissage, ça monte tout seul. les bras des travailleurs qui l’utilisent l’en remercient.
vu qu’on commence a avoir la technique, on a pu finir avant midi
on est ensuite passé a la paille pour réussir a faire trois rang. c’est un peu moins productif mais le temps de mettre en place les échelles, poulies et tout le bazar, ça bouffe pas mal de temps.
et j’ai fini avec Estelle, le lundi après midi après le boulot.
et après, temps de chiotte. et travail entre deux averses, a toutes blindes. on a tellement peu de temps de dispo pour bosser que dés qu’il fait beau, je me tape des journées de 12 heures pour essayer de rattraper le retard…
en une semaine, week end compris, on a réussi a posé les poutres du toit nord. et pis, c’est tout. ouuééé…
voila, on en est la, après deux semaines… j’ai quand même posé cette après midi, la première partie du litelage du coté sud. c’est plus discret que la visseuse a choc, pour un dimanche après midi…
cette semaine a venir est encore prévue pluvieuse, donc pour la paille coté nord, c’est cuit.
on va donc déménager la paille de la serre noire qui a un petit problème d’étanchéité…
il faut aussi que je rainure des bottes de pailles, on en aura pas assez pour finir le toit. ça m’occupera en attendant le soleil…
enfin, voila. pour finir le toit pour fin juin, c’est plié…
j’allais oublier ! un grand merci a Gérald pour son coup de main !
pour finir, dans notre paille, on trouve pas de souris mais des chatons et la cuvée 2012 est arrivée. ça tire sur le noir, cette année. noir, tigré noir et bicolore.
je peux vous dire que c’est l’attraction du moment pour Julie et Renaud 🙂
la météo étant pour une fois avec nous, on a pu avancer.
après avoir fini le litelage du premier pan de toiture, j’ai pu finir de poser la dernière rive en zinc.
je ne sais pas trop si la jonction se soude traditionnellement, mais j’ai pensé que déjà, la boulonner comme je l’ai fait a 9 mètre de haut, c’était coton alors, avec le fer a souder… j’ai préféré passer mon tour… boaf… ça nous arrache pas les yeux donc, ça fera bien l’affaire.
j’ai ensuite liteler l’autre versant.
c’est long a faire mais pas compliqué. il faut au départ calculer son « pureau », c’est a dire l’espacement entre chaque tuile.
pour les nôtres, on avait droit a 33 et 37 cm. et en fonction de la hauteur de toit, on divise jusqu’à tomber au plus juste.
on pose le premier liteau de niveau et parallèle au faîtage et ensuite a l’aide de ce genre de pige, ça va tout seul pour régler l’espacement.
il faut aussi doubler le premier rang de liteau pour compenser la tuile qui n’y est pas. si on ne le fait pas, le premier rang de tuile pique du nez. c’est un bon moyen de recycler les chutes, vu qu’il ne sert que de point d’appui. pas de charge, ni de contrainte dessus.
pour le pan nord, l’alignement des poutres en I a merdouillé grave. au niveau de l’égout, la ou est fixé la gouttière, j’avais des écarts de 2 a 3 cm dans l’alignement. du coup, ça gondolait pire qu’a Venise. on a du découper ce qui dépassait pour que ce soit d’équerre.
pas dramatique mais embêtant. la deuxième merdouille m’a bien plus cagué. cette fois ci, c’est la hauteur des poutre qui n’était pas raccord. j’avais 4 poutres légèrement plus haute que les autres. et une fois de plus, pour poser les liteaux, ça proute dans la colle. je pense qu’ on a du foirer au moment du collage des poutres.
a nouveau, ce n’est pas dramatique mais très très embêtant et surtout beaucoup de temps perdu car il a fallu rattraper la hauteur sur chaque liteau… 4 poutre par 21 liteaux… heureusement, a partir du milieu du toit, les écarts se sont estompé et je n’ai plus eu a modifier la hauteur du liteau.
j’ai ensuite posé la faîtière qui va recevoir les tuiles faîtières.
contrairement a l’atelier ou j’avais scellé ces même tuiles a la chaux, j’ai préféré la pose cloué avec closoir ventilé. et franchement, y a pas photo. on peut les poser au fur et a mesure de l’avancement du tuilage, on est pas obligé de monter avec un sceau de chaux de 30 kg dont on met la moitié a coté avec pour effet de dégueulasser les tuiles se trouvant en dessous et c’est surtout bien plus confortable, ça évite d’être a califourchon sur le faîtage avec des tuile qui vont agresse le fondement, une truelle entre les dents et le seau de chaux en équilibre sur la tête.
de plus, cette pose a sec est conseillé sur les maison en bois ou souple. la chaux risquant de fissurer avec les mouvements de la maison.
j’ai ensuite posé les tuiles de rive. et ça, c’est rock n’roll. entre le clou qui commence a se tordre alors qu’il est impossible de l’enlever sans casser la tuile, le coup de marteau foireux qui vient mettre un jeton a la tuile, y a de quoi faire un arrêt cardiaque a chaque tuile. et au prix de ces tuiles, t’as pas intérêt en foirer de trop.
notez la marge entre les tuiles et le zinc. juste, juste…
et le premier rang…
j’ai ensuite posé l’autre coté pour pouvoir poser le fronton. il faut découper les deux dernière en angle afin qu’elle se rejoigne sous le fronton.
tu l’a vu la tête de constipé du gars qui n’en mène pas large sur son perchoir ?
et il n’y a plus qu’a poser le fronton. la aussi, au prix du morceau de tuile, faut avoir le coup de marteau assuré…
et un beau pignon zingué. ça fait massif mais on trouve ça bien sympa. même le nombre de boulon est a notre goût.
bon, y a plus qu’a envoyer de la tuile !
première technique pour monter les tuiles. on montait avec Estelle une dizaine de paquet de tuile sur l’échafaudage a l’aide de notre poulie.
et je passais sur le toit et Estelle sur l’échafaudage. Estelle me passait les tuiles et je les posais. bon, ça fonctionne mais c’est juste épuisant. monter, descendre avec des tuiles dans les pognes, ça fait transpirer…
pendant ce temps la, un petit bout de ferraille passait devant la maison. y avait intérêt a garer ces pompes 🙂
et après quelques heures de boulot…
on a posé une bâche pour protéger la fin de toit qui n’a pas de tuile a cause du décalage. bon, le pan de toit nord, c’est fait…
suivant… et changement de technique pour monter les tuiles.
avec mon pôpa, on avait commencé a bricoler a truc pour monter le tuile en partant du bas. mais, ça demandait qu’a se casser la gueule une fois sur trois. avec les bout de bois de test, c’était pas bien grave mais avec les tuiles, ça craint du slip.
j’ai donc rajouté des bord aux glissières pour guider le bac et rajouter une sangle par dessus pour que ça ne parte pas en arrière.
bon, ça monte mais ça fait les bras. après cette journée, Estelle pouvait vous prendre au bras de fer, les doigt dans le nez 🙂
quelques heures plus tard…
pour les tuiles de rives, il a fallu ruser. en effet, il faut mettre le coté clou face au vent dominant et j’étais bien sur pas dans le bon sens.
je soulevais donc, la tuile précédente et a l’aide d’un poinçon, j’arrivais a enfoncer le clou jusqu’au bout. pas très pratique mais largement faisable. mais toujours avec, la hantise du coup de marteau foireux…
une bâche provisoire comme pour l’autre coté et roule !
et samedi matin, avec l’aide de « nano », un copain de boulot, on a déplacé l’échafaudage et commencé a poser les poutres de l’autre coté de la maison.
voila, voila. les vacances se terminent, ça va ralentir sec et je dirais presque tant mieux car je morfle grave ma race, au niveau des mains.
après deux semaines de travail hyper intensif ( 10 heures de boulot minimum par jour ), les cordes de poulies, la paille, les tuiles, elle en peuvent plus et moi aussi. ça fait 3 nuit que je ne dors pas a cause de la douleur et je crois qu’il va falloir que je lève le pieds si je veux finir cette toiture.
cette semaine, le temps repassant a la pluie, je vais en profiter pour me reposer. ou pas. m’enfin, on verra…
allez, on a fait bien moins que prévu ( comme d’hab’ ) mais c’est fait et pas trop mal fait.
pour finir, un grand merci a nano de s’être levé a 5 h du mat’ pour venir me filer un coup de main. ça change pas beaucoup des horaires du boulot mais bon le week end, généralement, on dort.
ça, c’est finalement bien passé et c’est bien moins fatiguant que la première méthode. méthode validé et adopté.
Il y a deux mois environ, deux étudiantes en architecture ( Anaïs NENERT et Mélody DOY ) m’ont contacté pour répondre a un questionnaire sur l’autoconstruction. ce n’était pas le premier questionnaire auquel on répondait mais c’est le premier sur lequel on a un retour.
et ça fait plaisir car si on répond bien volontiers a ce genre de questionnaire, on a rarement des retours malgré nos demandes.
en tout cas, ces étudiantes viennent gentiment de me faire parvenir le résultat de leur travail et l’autorisation de vous le faire partager.
c’est une étude anthropologique ( je dirais sociologique ) sur le milieu de l’autoconstruction mais aussi de l’utilisation d’internet comme outil de propagation du savoir et des idées ( mon dada personnel 🙂 ).
c’est très bien écrit et très intéressant. et ça mérite d’être diffuser. vous pouvez donc le télécharger ici :
ça va pas aussi vite que prévu, comme d’hab’, mais on se contente de peu.
en tout cas, on a 1/3 de la maison, fin prêt a être tuilé.
les orages de dimanche dernier ont continué lundi et mardi et le moral a baissé proportionnellement inverse au nombre de mètre cube de flotte qui sont tombé…
tout était trempé, notre plancher de chambre en ouate de cellulose a ramassé sur les extrémité, les bottes de paille stocké sous la maison, ont morflé aussi… enfin, bon, ça n’allait pas fort en début de semaine.
on a eu de la chance quand même pour the ultimate orage de dimanche et ces grêlons. a quelques kilomètres de chez nous, c’est des bestiaux de la taille d’une balle de golf qui sont tombés en quantités. pas sur que mon parepluie aurait résisté a un tel traitement… avec deux jours de pluie dans la foulée, ma toiture paille aurait morflé grave et mon moral aussi. donc, on s’en sort bien.
mercredi, Ô joie, Ô miracle, pas de pluie, on en a profité pour poser la poutre de rive du toit nord. pas vraiment rassuré, le travailleur en altitude… le bois mouillé, ça glisse… j’ai pas fait le malin, ce jour la..
pour ce pan de toit, la poutre, étant plus longue, vient recouvrir celle du toit sud. ça simplifie les choses et surtout ça supprime très facilement le pont thermique de la faitiere qui est souvent difficile a gérer.
cette fois ci, le support de poulie est vissé par dessus les poutres. ça perce le parepluie au niveau des membrures mais je pense que ça ne doit pas être dramatique. sachant que le parepluie est sensé être une sécurité , les tuiles devrait suffire a rendre étanche le bouzin.
pour les rives en zinc, j’ai reflexionné une chouille, cette fois ci. au lieu de me gaver d’OGM au pesticide sur l’aire de repos de fukushima afin de me faire pousser un troisième bras, je les ai pointé avec une vis pour les tenir en place. ensuite il n’y a plus qu’a boulonner.
puis on a eu le temps d’en poser une deuxième et de mettre en place le parepluie.
pour ce coté, j’ai préféré mettre de suite en place le parepluie afin de le dérouler au fur et a mesure qu’on pose les bottes de paille. c’est plus pratique, moins casse gueule et ça permet de couvrir rapidement au cas ou le temps tourne.
les liteaux pour bloquer l’ensemble et roule.
le lendemain, grand beau temps, on a donc pu posé un max de poutre.
j’ai aussi coupé les bouts de poutre en angle a 45° afin de pouvoir poser la faîtière par dessus.
ensuite, pareil que la semaine dernière, mis a part la mort de nos poulie a moufle démultiplié qui nous ont fait perdre du temps a essayer de leur trouver des remplaçantes. mine de rien, elle en auront pris plein leur gueule, les pauvres…
pour rappel, c’est ces même poulies qui nous ont levé toutes les pannes de la charpente, l’année dernière et se sont cogné toutes les poutre en I du toit sud et la moitié du toit nord.
m’enfin, j’ai trouvé de quoi les remplacer mais avec une flasque de moins. et c’est malheureusement plus dur a lever avec un rang de démultiplication de moins.
c’est madame qui est contente…
vendredi, mon pôpa est venu nous filer un coup de main. on a fini de poser les deux dernières poutres et on est passé a la paille.
on a modifié un poil, la technique. la ou, avec Élodie, on montait la paille sur l’échafaudage et ensuite sur le toit, eu’l père m’a suggéré l’idée que ça serait pas plus mal qu’on supprime les intermédiaires et qu’on fasse partir la paille du sol.
ça évite des manip’ inutile et ça permet de ne travailler qu’a deux, en cas de besoins.
deux membrures qui arrive jusqu’au toit, une ame de poutre en I de mon futur plancher pour passer les liteaux et mes échelles de toit ( a qui on a cassé tous les angles a la meuleuse afin de ne pas trouer le parepluie malencontreusement ) retourné afin qu’elle repose sur les liteaux
mon pôpa me grimpe les bottes
pendant que je fais de l’escalade sur le versant opposé
j’en ai aussi moins bavé pour rentrer les bottes. et ce, pour une raison toute simple, qui ne m’a pas percuté l’esprit pour les premières. la botte de paille a un sens. bin, oui, en sortie de botteleuse, les brins sont plus ou moins couché dans le sens de l’avancement de la paille dans la botteleuse et je ne faisais pas attention a ce détail et je me retrouvais donc a essayer de rentrer les bottes a rebrousse poil. et la, ça coince. par contre, si je me soucie de son bien être, que je la caresse dans le sens du poil, madame n’est pas contrarié et rentre quasiment toute seule. et que d’énergie économisée pour le clampin qui s’évertue a les faire rentrer dans le mauvais sens…
bon, des fois, ça marche pas… et faut pas me péter les rouleaux ! non mais !
donc après divers errements, afin de mettre en place la technique de la mort qui tue et des soucis d’emmêlement récurent de corde avec les poulies, on a quand meme réussi a torcher 4 rang. plus que 5 pour le lendemain.
le lendemain avant de commencer les nouveaux rangs, j’ai passé un coup de soufflette pour évacuer, la paille du toit. ça permettra en cas de pluie que ça ne reste coincé dans les liteaux car la paille mouillée, pour l’enlever par la suite…
on a aussi réglé définitivement le problème de poulie en éloignant les brins et en reprenant mon support pour hisser les poutre sur le toit. avant, tout était accroché a un mousqueton, ce qui faisait que tout les brins de corde se touchait, frottait et s’emmêlait très rapidement.
avec ce nouveau système, c’était bien mieux. ( la corde jaune permettait a mon père de redescendre la poulie facilement )
on a du faire des demi bottes pour chaque rang et on a pu tester notre cercleuse.
on l’a acheté pour les murs. dans l’idée, on aimerait compresser les bottes au fur et a mesure du montage des murs avec des sangles a cliquet et les cercler régulièrement afin qu’elle garde la compression. ça permettrait aussi de contreventer l’ensemble. m’enfin, c’est l’idée et les murs, on y est pas encore.
la, ça nous permet de bien recomprimer les demi bottes. car, on a beau tirer sur les ficelles comme un âne, les bottes ne peuvent pas avoir le même taux de compression que les bottes originales. avec la cercleuse, un coup de cliquet et elle moufte pas.
et on a fini, ( sur les rotules ) hier, en fin d’après midi, par agrafer le parepluie.
ce matin, j’ai fini de poser le litelage du toit sud et une subite envie de feignasser m’a pousser a buller cette après midi. des fois, ça fait du bien.
demain, fin du litelage, pose de ma dernière rive en zinc et tuilage de cette partie.
je voulais tuiler une fois que tout aurait été posé mais, avec une météo capricieuse, il me semble plus prudent de rendre étanche cette partie de maison. sans compter, qu’on aura pas a rebouger les échafaudages. et ça, c’est déjà un gros plus.
enfin, voila, la toiture ne sera bien sur, pas fini, a la fin de mes vacances mais, on y aura mis une bonne gifle. avec une météo plus clémente, je pense qu’on aurait presque pu finir sans la pose des tuiles. mais bon, allez, comme d’hab’, ça avance et c’est déjà ça.
et un grand merci a mon pôpa pour le coup de main et ses bonnes idées.