Et qu’on me parle plus de mini pelle !

Plein le fondement de la mini pelle ! Vrai de vrai !

Bon, sinon, ça y est, c’est fini. Y a encore du boulot a faire a la pelle pour ramasser ce qui s’est plus ou moins écroulé et il faut que je finisse les jonction de tranchée que je n’ai pas pu finir a la mini pelle. Bah oui, c’est pas tout ça, de creuser mais il faut pouvoir sortir. faudrait pas choper le syndrome du gars qui scie la branche d’arbre sur lequel il est assit :-). Donc finition a la pelle, pas mécanique.

Sinon, on a fait le piquetage et tracé a la bombe, l’axe des tranchées. Théoriquement, il faut tracer les cotés de la tranchée mais bon, en visant l’axe, le godet fait 50 cm de large, dimension de mes fondations. je ne me suis donc pas fait ch… avec ça.

Une fois tracé au sol, on a piqueté les axes avec un ficelle reliée, a des poteaux en extérieur du terrain, histoire de pouvoir retendre la ficelle et retracer au sol, si le marquage s’effaçait au passage de la mini pelle. Ce qui ne fut pas de trop.

Après, il n’y avait plus qu’a… en réfléchissant un petit peu quand mème, histoire de pas me retrouver bloquer par un ordre de creusage de tranchée mal pensé. C’est tout con, mais c’est pas si simple que ça…

Et ze connerie a ne pas faire… Accrocher mon tuyau d’eau Veolia que j’avais posé la semaine dernière… Je vous dit pas les boules que j’ai…

C’est maintenant que ça commence a être chaud pour slalomer entre les tranchées

Et toujours évacuer la terre… C’est long et c’est gonflant, méchamment gonflant…

J’ai malheureusement du, me taper une séance de brise roche. Au piquetage, on avait légèrement reculé la maison pour éviter le bout de montagne découvert, la semaine dernière et ça passait pilpoil. Nickel ! Et bin, non… J’ai trouvé une de ces copines … donc, brise roche… Niveau résultat, je sais pas ce que ça va donner car je suis pas très doué avec c’tte bête la. C’est pas d’une précision exceptionnelle et c’a a tendance a ripper facilement, ce qui fait que tu passe des plombes sur le même endroit.

Le boulot pour la semaine ( Chuis en vacances, enfin presque… ) C’est de finir tout çà bien propre mais selon ma forme, mon courage car j’ai décidé de me forcer a glander pendant cette semaine. Donc, si tout va bien, je vais essayer de faire ça dans la semaine. Enfin, peut être, je vais étudié la question, si les vents sont favorables…

Mini pelle, mini pelle et encore mini pelle…

Ce week end, encore un peu de mini pelle.

Au programme, pose du regard pour la flotte et le puits canadien, creusage de la tranchée pour l’arrivée d’eau et enfin, décaissage de la terre pour les fondations.

j’ai commencé par déplacer une partie de ma gaine électrique que j’avais enterré de façon a ce qu’elle arrive dans le garage qui n’existe plus. 🙂 Donc, j’ai juste déterré, de quoi ne pas être embêté pour les fondations.

Puis j’ai fignolé la fosse pour les regards a la pelle. Le premier qui dit, que j’ai un air de famille, avec kojak, je lui mord la rotule droite 🙂

Avec mon bras bionique qui valait trois milliard ( au moins ), j’ai ramené les regards en soulageant au passage, ma remorque qui a moyennement apprécié, le poids que je lui avait mis sur le coin de la tronche.

Puis, pose du premier étage, en serrant les fesses pour pas, le vautrer au fond, comme une bouse.

Que les regards soit de niveau n’était pas d’une importance folle mais bon, tant qu’a faire les choses bien… Mais voila, une caillasse en avait décidé autrement, pour changer un peu.. J’ai donc pris la pioche pour essayer de faire sauter la partie qui m’embêtait… Et ma douce passant par la, a réfléchit a ma place… 🙂 Dit donc, au lieu de te faire suer a la pioche pourquoi que tu prendrais pas ton perfo burineur qui va bien ? Heeuuu… Ha ba oui, tiens…

Deuxième étage de la fusée, tout doucement, tout doucement…

Une petite fille qui prend soin des oreilles de son papa

Perçage du trou pour passer la gaine du puits canadien

Et le résultat avec les gaines pour la citerne d’eau de pluie

Puis creusage de la tranchée pour l’eau « potable » de la mafia Veolia.

Le bout de gaine bleu qui dépasse, c’est le futur tuyau d’arrosage de madame, venant de la citerne d’eau, celle de Veolia continue jusqu’au regard du compteur

Et rebouchage. c’en est déprimant… S’appliquer pour faire de zouli tranchée bien droite pour les reboucher dans la foulée… y a pas idée… 🙂

Et une fois de plus, rebouchage des trous entourant le regard

Et passons aux choses sérieuse. Décaissage de la terre végétale et surtout évacuation, de la dite, terre. Cette fois ci, j’ai pris le temps de la gicler, au fond du terrain, Chose que je n’avais pas faite pour l’atelier et qui nous a bien fait ch… par la suite. Donc, cette fois, on a préféré perdre du temps, pour en gagner. Logique, non?

Et je peux vous dire que faire voyager le terre sur quelque chose, comme une trentaine de mètre, c’est long. Et je met un coup de godet, et je tourne, et je vide le godet et je retourne et je re remplis le godet et je re re retourne et… et… j’en ai le mal de mer 🙂

Et le résultat de 13 heures passé sur la mini pelle.

Et pour bien finir la journée et vraiment, juste pour me faire ch… Dans le dernier angle, qu’est que j’ai trouvé ? Un bout de montagne. Rien que ça. elle a mis des centaines de milliers d’années pour se former, a traversée les ages, juste pour moi, c’est sympa, non? Pour m’emmerder, comme ça, pour le fun. Agad, s’il est pas beau l’ bestiau ! Je suis bon, pour le brise roche…

Allez, ça sent la fin, le week end prochain, c’est torché.

Le puit canadien ou le jeu du caillou farceur

Vendredi, j’ai fini avec Laurent ( mon beauf ) de poser la clôture. On a fait simple et pas cher. Piquet en bois et du grillage a mouton qui sera réutilisé plus tard pour nos futures tondeuses autonome bêlante.

Pendant que Michel est monté, nous chercher la mini pelle, en haut du village avec son tracteur.

Samedi, j’ai attaqué par le dessouchage des arbres, qu’on avait fait tombé le week end dernier, histoire de me remettre les commandes de la mini pelle dans les pognes.

Wooo, la belle bête ! Elle a résisté la bougresse !

Et puis, j’ai attaqué la tranché du puits canadien en commençant a suivre le tracé qu’on avait fait avec Laurent. A l’origine, on suivait le coté de la maison et on partait vers le fond du terrain en faisant une boucle pour revenir a coté du point de départ.

Oui, mais c’était sans compter sur le caillou farceur… Haaa, le blagueur, un vrai boute en train, c’t’empaf…

Alors moi, tout guilleret, je creuse tout bien comme il faut ( m’enfin, presque. Pour les deux mètres de profondeurs prévue, la mini pelle est pas suffisante, il faut la taille au dessus, c’a sera donc 1.6 m de profond ), un mètre, deux, trois et paf, caillou farceur ! Un bestiau a éclater au brise roche, grand comme une maison… Bon, pas grave, on va dévier un poil pour l’éviter. alors recreuse, un, deux mètres… et re paf, caillou farceur !!! et merd… bon, heuu, la, c’est pas gagné… Puits canadien, qu’il a dit le gars ? Bon, en désespoir de cause, j’ai tenté le coup de faire le contraire de ce qui était prévu, c’est a dire de partir sur le devant du terrain et heureusement, le caillou farceur avait griller toutes ces cartouches. J’ai quand même quasiment paumé la matinée a slalomer entre les cailloux…

Il creuse, il creuse…

Et paf ! caillou farceur !!!

Changement de direction

Et la fin de la tranchée, qui arrive dans un regard que je vais maçonner pour y faire arriver le puits canadien et son siphon pour l’évacuation des condensats ainsi que les arrivées de flotte, celle de veolia et celle de la citerne. Peut être même que s’il reste un peu de place, je vais y coller la pompe pour la citerne d’eau de pluie, comme ça, elle sera hors gel et même si elle est bruyante, dans son trou, on l’entendra pas.

Et maintenant transpirons z’un peu. La mini pelle ne faisant pas dans le détail, il y a toujours des mini éboulis qui retombe dans la tranchées et donc, qui qui doit les virer les mini éboulis ? Hein ? Ma gueule ? Gagné !!!

La position est bien sur, parfaite pour pelleter, ça vous flingue juste un rein, le droit pour moi. Après, une matinée a se faire secouer sur la mini pelle, c’est un vrai bonheur…

usé le gars…

Après avoir démêlé le toyo, il a fallu le mettre en place. Au début, j’ai utilisé la technique jean claude vandamme, dites du: je tire comme un bœuf et je réfléchis ensuite 🙂 Bon, une fois crevé, j’ai réfléchis ( si, si, ça m’arrive ). On se l’est fait en plusieurs fois. Non, parce que 50 mètres de tuyau en 160 de diamètres avec des virages qui frotte, faut vraiment être jean claude vandamme pour réussir a les tirer :-). finalement, je tirais quelques mètres qu’Estelle faisait suivre et après, je le faisais rouler dans la tranchée. Achement mieux comme ça. Pas aware mais moins fatiguant.

Et l’arrivé dans le futur regard maçonné

Ensuite rebouchage. je pelletais la terre pendant qu’Estelle l’arrosait abondamment, histoire de liquéfier la terre entourant le tuyau.  Tout ça, pour que la terre pénètre bien dans les stries du tuyau et que l’échangé thermique, soit le plus optimal possible.

Et rebouchage complet de la tranchée et tassage a coup de chenillette.

Ensuite, j’ai sorti la projeteuse que j’avais coincé derrière un tas de terre, au lieu de la sortir, avant de commencer a creuser ( j’ai oublié de réfléchir une fois de plus… )

La, par contre, j’ai bien réfléchis en la sortant. Pas vraiment envie qu’elle aille rouler une galoche, a notre bagnole toute neuve 🙂

Et pour finir la journée, un petit coup de jet, a mon auxiliaire de travaux motorisé.

Au final, 13 heures passé sur la pelleteuse, a se faire secouer, 43 mètres de tranchée, a fignoler a la pelle ( manuelle ), ont eu raison de mon dos. Na bobo !!!

Mais… Mission accomplie et mieux que je pensais au début. On a 43 mètres de tuyau ( 50 de prévue ) enterré a 1.60 de profondeur en moyenne ( 2 mètres prévue ) et une pente pour évacuer les condensats pas trop dégueulasse ( pas d’une précision redoutable mais bon… ) Après, le deuxième caillou farceur, je me suis posé la question de savoir, si je n’allais pas abandonner l’idée du puits canadien (  ‘vais pas faire des tranchées partout en espérant pas tomber sur une caillasse… ).

Allez, le week end prochain, re-mini pelle et les fondations de la maison ( isolé ou filante, vatte is ze couechtionne… )

Fondation sur semelle isolé ou filante ?

Une question me travaille et j’aurais besoin de vos avis éclairés.

Voila, le week end prochain, je dois attaquer les fondations de la maison.

Je suis parti sur des semelle filante classiques mais je me pose la question de savoir si des fondation isolées ne serait pas suffisante…
Dans l’option que l’on a pour l’instant choisi, on devrait monter deux rang de parpaing qui ne vont finalement servir qu’a porter le plancher.
Je trouve que ça fait beaucoup de béton pour pas grand chose. Financièrement et écologiquement parlant, c’est pas forcement pertinent.
Pour ce qui est, de mon sol, on a 80 cm d’argile pur et après, plus d’un mètre d’un mélange de caillou et d’argile ultra compacte. Plus profond, c’est de la roche.
Voila, vos avis m’intéressent…

La projeteuse est réparée et la paille est rentrée !

Samedi, j’ai passé la journée a essayer de me reconvertir dans la mécanique. La projeteuse ne voulant toujours pas démarrer, je commençais a me faire du soucis en me disant qu’on s’était fait enflé. Mais bon, le gars l’avait démarré donc… y avait un truc pas clair.

Mes connaissances en mécanique frôlant l’ignorance totale, j’ai essayé de tripatouillé un peu partout en reflexionnant un poil et ouvrant le bouchon de réservoir tout en humant le délicat parfum du gasoil, je fus étonné de sentir une odeur de vernis… y une couil.. dans le bocal !

J’ai donc fait la vidange du réservoir, pris une douche de gasoil au vernis et refait le plein et hô joie, hô miracle, elle a démarré au quart de tour… ouf ! le gasoil était quasiment d’origine. Cuit et archi cuit.

Vous noterez l’extrême finesse de ma réaction quand elle a démarré 🙂 Tout en subtilités et nuance 🙂

Bon, sinon, tout marche bien. Le touilleur touille, la vis sans fin visse et la benne, benne. Royal !

Dimanche, glandouillage intensif et comble du luxe, après midi baignade ! non ! siiii !!!

Et lundi… hahaha… comment dire… On a méchamment morflé !

Debout 5 h, pour récuperer le camion que finalement mon boss a bien voulu me prêter et chargement d’une première fournées de 500 bottes, avec l’aide des voisins et de dominique lugand, le fournisseur de la paille.

Pendant ce temps la, David, tel le chevalier blanc sur son fier destrier est arrivé, pour une fois de plus, nous filer un coup de main.

Guy, passant par la, fut embauché pour replacer la projeteuse qui gênait dans le passage pour rentrer la semi. Quel ne fut pas son erreur !!! il aurait du fuir en courant et en hurlant comme un dément mais non, il s’est gentillement proposé, une fois de plus aussi, pour nous filer un coup de main a vider les bottes.

Je blague mais un grand merci a tous les deux pour le coup de main. Sans vous, on était dans la mouise jusqu’au cou.

Reprenons. Une fois, a la maison et après un premier essai infructueux pour rentrer la semi dans le terrain et éviter de se cogner les bottes a la main jusqu’au fond du terrain, on a démonté un battant du portail.

afin que je fasse rentrer la fameuse semi, au poil de cul prés. 50 cm de portail en moins et c’était cuit…

Et le bébé tout bien garé

Après comme d’hab, une échelle pour faire glisser les bottes et en avant, dans la joie et la bonne humeur !

La pause syndicale…

Et ce qu’on a rangé, avant la pause repas.

On avait deja bien transpiré mais alors, après le repas, pas pareil… Une chaleur… La serre remplissant parfaitement son rôle ainsi que le manque d’air, nous ont carrément mis a genoux…

HHÔÔÔôôôô plus que deux bottes ! Pour ce voyage…

Julie, Albane et Lucie se sont proposé pour balayer la semi et c’est avec plaisir qu’on les a laissé faire 🙂 Nous, on était écroulé comme des sacs, la langue pendante 🙂

C’était pas tout ça, mais il en restait encore 300 a aller chercher… j’avoue que j’ai pensé a laisser tomber pour la journée car on était crevé et David ne pouvait pas rester plus longtemps. Mais après divers coup de fils, il est apparu que ça n’allait pas être possible et que si on finissait pas aujourd’hui, j’étais pas prêt de récupérer l’intégralité de ma paille… et il était deja 16 h…

Bon, bin, on s’y recolle toujours avec l’aide de Guy, qui est venu charger avec moi, les voisins de Dominique qui nous avait aidé au premier voyage, ayant disparu ( j’en ai vu un qui se planquait derrière les silos a grains, en se disant pourvu qu’il me voit pas, pourvu qu’il me voit pas 🙂 ).

A l’arrivée, Dominique nous a suivi pour nous filer la main ainsi qu’Antoine, le fils de Guy. Et ils étaient pas de trop.

Cette fois ci, je n’ai pas reculé, jusqu’au fond du terrain car j’ai failli y rester avec le camion en le sortant. Il a, comme qui dirait, patiné… ha, bin, c’est fait pour faire de l’autoroute, ces bêtes la… Un peu de terre sous les pneus et il sait plus ou il habite. Donc, j’ai pas voulu retenter le coup.

On a donc vidé le maximum dans la serre de devant.

Une fois pleine, on a utilisé la remorque pour trinqueballer les bottes restantes jusqu’à l’autre serre. Simple, n’est t’il point?

Et on a fini a 20h 30… raides, éclatés, défoncés, atomisés, usés…

Un grand merci a David, Guy, Antoine, Dominique, le papa de Dominique, les voisins de Dominique pour leur coup de main respectif.

Une fois de plus, sans vous, on était mal. Donc, un gros bisou sur votre truffe humide !

Bon, bin, maintenant dodo. Ha non, tiens, on a encore du boulot… Bon bin, plus tard alors.

Le week end prochain, môsieur va faire mumuse avec sa mini pelle préféré et creuser son puits canadien.

Première fournée de paille.

Et j’ai été super optimiste quand a la taille nécessaire, au stockage des 1100 bottes prévue…

En gros, le gars nous a livré 320 bottes et la serre est déjà quasiment remplie, alors pour les 1100 bottes… Optimiste le gars … 🙂

Du coup, on va stocker le reste, dans la serre du fond, qui devait servir a découper mon ossature a l’abri des intempéries et on a donc passé la journée de dimanche, a ranger le foutoir intégral qu’était devenu le coin ( je suis spécialiste en foutoir intégral, le roi du, je pose les outils un peu partout et après je les cherche, pendant des plombes en beuglant comme un âne 🙂 ).

Sinon, il va falloir que je trouve un porte char ( semi remorque plateau ) pour samedi car a 250 € le voyage en tracteur et sachant qu’il en reste 2, ça fait un coup de 750 € de transport… quand on en avait discuté, il m’avait dit ( ou du moins j’avais compris ) qu’il avait un camion et qu’un voyage avec quelques aller retour avec ma remorque suffirait. bin, non pas de camion main un tracteur et donc 250 € le voyage. donc, porte char… Je vais voir avec mon boss, s’il peut me prêter une semi

Sinon, la paille est nickel, a 50 millions d’année lumière, de celle de l’année dernière. Et c’est peu de le dire… La, elle est sèche, les brins sont long et pas cassé et d’un blondeur parfaite. Donc, bien mieux que l’année dernière et moins cher ( a part le transport… )

Ce qu’il ne faut pas faire… quoi donc me direz vous ? Le short et le tee shirt manche courte est fortement déconseillé. On l’avait apprit l’année dernière a nos dépens mais on a oublié. Et oui, les brins de paille, raye, entaille, frotte, griffe. Ho, des toutites griffures, des minuscules coupures mais multiplié par des centaines, ça vous fout les bras et les cuisses en feu. Pas tout de suite mais quand tu prend ta douche et que tu te savonne, wwaaouillle aïe ! 🙂 Ou alors, encore meilleur avec de la transpiration MMmuumMm, un bonheur pour sado maso mais pour un couple d’autoconstructeur tête en l’air, c’est une leçon non retenue qui se rappelle a ton bon souvenir avec perte et fracas :-).

Samedi matin, en attendant la paille, j’ai commencé a poser la clôture qui fermera le chantier. Avec une petite fille, on ne peut plus curieuse, c’est quand même plus prudent.

Jeudi, on a reçu notre projeteuse. Bon, j’ai un soucis de batterie car j’ai pas réussi a l’allumer du week end… j’espère qu’on va réparer tout ça, pour ce week end.

Maurice, le roi du fer a souder nous a réparé la cuve de malaxage qui était  » déchiré « .

Pour le week end prochain, finir les enduits et le badigeon de l’atelier et rentrer le reste de paille. Ça suffira bin…

Préparation du badigeon

J’ai commencé a préparer le badigeon

J’avais préparé un sac de chaux aérienne en automne de l’année dernière et laissé reposer jusqu’à maintenant ( avec un peu d’eau par dessus pour qu’il ne sèche pas ). Résultat, nickel. De la belle chaux en pâte, a pas cher.

Bernard, ‘eul potier m’a filé 500 g des 60 kilo de pigment ocre, qu’il a dans son grenier. ( d’ailleurs, il m’a dit qu’il en vendait a pas cher, pour ceux que ça intéresse… ). 662 g avec le poids du pot de fromage blanc

Il faut diluer les pigments dans un peu d’eau, a part, pour éviter les grumeaux.

Sploutch !

On touille le tout, au malaxeur…

Çà doit avoir la consistance d’un lait assez épais mais pas crémeux et sans « traces » de pigment non mélangé.

Pour 20 kg de pâte, théoriquement, il faut 60 l d’eau en plus. Pensez a déduire l’eau du mélange des pigments. 50 l d’eau plus les 10 litres d’eau pigmenté ( je précise car j’ai failli oublier… )

Finalement, c’est tout con, un badigeon. De l’eau, des pigment et bien sur, de la chaux.

Un peu de nouvelles.

En ce moment, on a un peu ralenti la cadence, ce qui nous a aussi permis de recevoir la famille. Ça change les idées avant début aout, qui lui sera rempli au taquet de chez taquet.

Au programme pour ce mois ci, qui est généralement dédié a se faire griller la couenne au bord d’une rivière, fondation et son mur de soubassement, drainage ( haaa, le drainage… rien que d’y penser… ) puits canadien, et citerne de récup’ d’eau de pluie, qui a considérablement pris du volume ( on passe a 30 m3 ).

On devait faire les enduits de l’atelier, le week end dernier, mais une magnifique projeteuse a enduit que j’ai acheté avec David ( http://paille01.free.fr/ ) devrait arriver aujourd’hui. Vous comprendrez donc que l’on ai mis en stand by les enduits, fait a la main 😉 . Si tout va bien, l’atelier va se faire tartiner la tronche d’enduit avant la fin du mois.

On attend encore la paille qui ne saurait tarder, peut être ce week end…et dire qu’on avait de la main d’œuvre, le week end dernier… on est bon pour brasser les 1100 bottes a trois… le livreur, Estelle et ma gueule… une bonne journée en perspective.

Sinon au rayon des bonnes nouvelles, la modification du permis a été accepté ( pour une fois, ça n’a pas trainé ) et le maire qui était passé pour discuter du futur achat de la grue de David ( niveau réglementation etc… ) nous a apprit qu’on allait surement pouvoir se passer d’assainissement autonome car le village allait enfin erre raccordé au tout a l’Égout, début 2010 ( avec épuration par filtre planté ) et qu’ils allaient commencé de notre coté du village.

Donc, dans les 7000 € d’économisé. C’est t’y point une bonne nouvelle ?  bon, j’ai tenté de l’embrasser sur la bouche mais il m’a dit que la décence et sa bonne éducation l’obligerait a me mettre un bourre pif, si je tentais le coup 🙂

Enfin, voila, on prépare doucement le mois d’aout, histoire de pas perdre de temps quand on y sera. Je sens que ma pôvre semaine de vacances va être usante. Je vais être content de reprendre le boulot…