La maison ostraglagluck, 256 pièces, un tournevis, le tout a monter soit même sans effort

et le tout sans grue, bien sur ! heuuu… arf ? 🙂

découpe finie et vindieu, y en avait !

enfin presque finie. il me reste quand même deux, trois bricoles mais dans l’ensemble, tout est a la bonne taille, forme, y a presque plus qu’a monter tout ça.

j’ai du rab’ aussi, soit un morceau de 4 m en 10×20. je préfère parce qu’au fur et a mesure que je découpais, je voyais le tas de bois descendre dangereusement et me disais que j’allais manquer, que je m’étais forcement planté dans mes calculs. bin, non, pour une fois…

limite meuble ikea, non ?

les arbalétriers et les entraits retroussé.

et les entraits et jambe de force

reste donc a faire les tenons de liens, les mortaises de panne ainsi que la découpe des pannes et les mortaises d’arbalétrier, le tout avant le week end prochain ( ça serait parfait ) pour un montage des fermes, le dit week end prochain, et un levage, le week end suivant.

et pourquoi donc que t’es pressé comme ça ? car j’ai trouvé une solution de levage, en la personne d’un gars propriétaire d’une grue légère et mobile qui devrait convenir pour lever nos fermes.

mais, car il y a un mais, ça serait trop simple, il faut que ce soit fait pour le week end du 16/17  juillet car il part en vacance dans la foulée et ne revient que 3 semaines plus tard. et trois semaines plus tard pour moi, c’est trop tard. déjà que ça va être tendu pour tout finir avant l’hiver, si on paume 3 semaines, on est cuit.

alors, le ponçage… on va passer un coup de rabot et puis, ça ira bien. tout ce qu’on peut poncer, avant l’échéance fatale sera tenté mais aussi non, on essayera de finir une fois monté. c’est bien moins pratique mais on a pas le choix.

ça va donc être tendu du slip mais même pas peur ! on se reposera plus tard.

pour ce qui est des découpes, c’est relativement simple. très simple pour les entrait et les brochets car on coupe droit. suffit de pas se planter sur la longueur et roule.

bon, la, c’est pas bon pour le dos mais monter les morceaux de 8 m sur tréteaux pour deux trait de scie, c’est de la gourmandise.

les jambes de forces, j’ai pris le temps de faire deux gabarits ( c’est pas les même longueur en bas et en haut ) et j’ai bien fait.

c’te prise de tronche, le tracé de angles ! j’aurais du être plus assidu pendant mes cours de math… ça m’aurait peut être aidé a ne pas passer deux plombes a tracer correctement ces rognutudgu d’angles.

le gabarit fait 20 cm de large. y a plus qu’a poser d’un coté, tracer et mesurer l’entre découpe ( j’invente des mots ), l’écartement entre les deux découpes, quoi ! poser le deuxième gabarit et tracer.

une bonne heure pour faire les deux gabarits mais trois ou quatre de gagné s’il avait fallu tout tracer.

donc, le traçage…

découpe a la festool pôôôwaaa de mon cœur d’amour. ( ça, c’est de l’outil qui va bien 🙂 )

pas top, top mais rattrapé au rabot électrique

elle est pas belle ma jambe de force ? ( non, je ne parle pas de ma jambe imberbe de culturiste bodybuildé )

même punition pour les tenons de liens. eu’l secret, c’est le gabarit ! bis again !

bien plus simple a tracer car avec des angles a 45° mais vu qu’il y en avait… 10+15+13+…. enfin une chié, quoi ! ça fait gagner un max de temps.

pareil que les jambes de forces avec traçage, découpe etc… mais la, une optimisation de la longueur disponible est nécessaire pour en tirer le max et éviter de gâcher du bois inutilement ( d’où les 4 m de rab’, a mon avis ) et un peu de reflechissement du cortex permet aussi de ne pas prendre le morceau de la jambe de force pour celui des liens et haba, c’est balaud, le morceau est trop court pour la jambe de force. allô, la scierie ? heuu… non, lui, je l’appelle plus, ça va me contrarier…

un coup de rail magique avec la pièce de bois posé sur une autre pour éviter quelle se casse la gueule au moment de couper.

je sais, c’est tout con mais la première, j’avions pas reflexionné et j’ai failli me la prendre sur les arpions. tenir la pièce de bois a couper et pousser la circulaire en même temps donne une fois sur deux, des orteils tout noir et gros comme des andouillettes 🙂

voila pour les découpes.

sinon, je crois avoir trouver un moyen de me faire un max de thune !

vous connaissez les héros marvel adapté au cinéma ? genre X men, thor, captain america etc… vu que je les sens un peu a court de super héros, je vous présente…

poussière girl !

elle est colère contre des supers vilains, elle bouge un bras qui projette un super nuage de poussière et les vilains toussent !

c’est pas du scénario, ça ? 🙂

une réplique culte, genre:  je suis ta femme, patrice chhhh… et c’est le carton assuré au box office ! a nous les pépétes, les brouzouf, l’oseille, la twingo décapotable ( avé le bras bronzé sur la portière ) et le fromage dans les nouilles ! la belle vie !

trêve de plaisanterie, le masque est quand même indispensable. on avait attaqué avec des masques jetable mais, c’est quand même pas le top et on en a bouffé quand même pas mal. avec ce genre de masque, ça tient chaud mais y a rien qui passe.

la suite, dans les prochains épisodes, a moins que Hollywood nous contacte pour choisir la couleur de la twingo.

Après l’autoconstruction, la déconstruction…

et ce ne fut pas simple…

je pensais torcher ça, en deux heures max mais j’ai bien mis 5 heures… la rouille n’est pas mon amie.

il a déjà fallu dégager le passage en bougeant tous mes tas de bois pour pouvoir manœuvrer.

puis, je me suis occupé de la flèche. j’ai du couper l’axe qui tenait l’ensemble car il était littéralement soudé par la rouille.

puis j’ai sanglé la flèche au mat du chariot pour éviter de la benner en roulant

et roule ma poule !

et a l’endroit ou elle va patienter un moment… vu que c’est la partie qui n’a pas morflé, on l’a stocké correctement pour une éventuelle utilisation possible en chèvre de charpente ou en pièces détachées pour un autre malchanceux qui aurait plié sa flèche. on sait jamais… l’espoir fait vivre…

et la, on rentre dans le lourd. le mat a couper… au chalumeau, ça doit être assez facile mais j’ai pas de chalumeau. alors, grosse disqueuse et huile de coude.

premièrement levage pour le mettre a niveau, vous savez l’endroit ou il devrait être s’il n’avait pas benné…

et disquage, option ruinage de bras. c’était bien craignos. je me suis pris quelques retour de disque coincé ( trois de foutu ) et au bout d’un quart d’heure, je disquais le strict nécessaire pour finir a la scie a métaux, n’ayant plus assez de force dans les bras pour tenir la machine en toute sécurité. j’ai déjà réussi a ne pas me péter un poignet, ce qui est déjà, en soit, un exploit… c’est quelle est puissante la titine et la moindre erreur ou faiblesse t’envoie balader. a utiliser avec précaution…

a ce stade de l’avancement de la déconstruction, ça fout un sacré coup au moral… autant se faire suer pour finir de flinguer un outil dont on aurait bien besoin, ça fout bien les boules… et, les boules, je les ai chopé méchamment… ça a du jouer, ce coup au moral. ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas énervé comme ça… le capitaine haddock peut venir prendre des cours chez moi 🙂

a cause de cette saloperie ( désolé, je crame mon joker politesse ) de bout de ferraille qui voulait pas tomber.

et obligé de l’enlever car ça déséquilibrait le mat. pareil que pour la flèche et son axe soudé par la rouille mais avec toutes les parties soudées et un énervement puissance 100, une fatigue bien avancé et une persistance de cette merde a vouloir rester accroché, même après avoir coupé l’axe en deux.

résultat, une méga colère noire fluo  🙂 l’aurait pas fallu qu’une équipe de TF1 débarque a ce moment la ( bin, oui, je les aime pas 🙂 ) Obelix baffant du romain en les tenant par le coltar, ça vous parle ? bin pareil mais en plus je les finissais a coup de savate 🙂

donc, fatigue + coup au moral donne de mauvaise condition de travail.

finalement je me suis attaqué a la partie incriminé directement vu que l’axe voulait rien savoir.

une once d’intelligence m’est quand même resté dans cette océan de pétage de plomb. après m’être a nouveau pris un nouveau retour de machine dans les bras qui criait leur mère,  j’ai repris ma scie a métaux. c’est plus long mais plus intelligent.

et enfin, la délivrance… on respire…

après l’avoir déposé comme une bouse derrière mon tas de sable, seul endroit ou il ne gênerait pas trop, il a fallu vider le contrepoids… celui que je m’était autant fait ch… a remplir… c’est a se la prendre et a se la mordre…

vous remarquerez au passage l’état du mat… bien mourru, non ? du joli travail, de la belle ouvrage…

et après avoir attelé l’ensemble, j’ai réussi a la garer dans un mouchoir de poche a l’endroit ou elle devrait pas trop gêner.

enfin, voila, un beau gâchis… mais elle est dégagé et ne nous généra plus pour la suite des travaux.

on comptais faire venir un ferrailleur mais dans le meilleur des cas, le gars vient la chercher gratos mais on récupère nib dessus ou alors, on l’amène et on récupère dans le meilleur des cas, 180 € la tonne, ce qui fait pas lourd… surtout si tu rajoute le transport…

du coup, on prend le temps de la réflexion et on va essayer de la vendre en pièces détaché et on bazardera ce qui restera plus tard.

il faut aussi que j’étudie la possibilité de transformer le châssis en remorque a bois, ce qui pourrait être un bon recyclage.

pour finir, avec la grue dégagé, je me suis remis sur les poutres en I et celle du toit sud sont fini. enfin, une bonne nouvelle. la charpente se fait doucement tailler et poncer. on espère en avoir fini pour le 15 juillet et peut être un levage fin juillet.

reste a trouver une solution de levage. le gars du manitou a qui j’avais demandé de passer pour voir s’il pouvait s’en charger a ruiné ce petit espoir. son engin est trop petit.

reste a trouver, soit un manitou plus gros, soit un camion grue, soit racheter une autre grue… … … nan, je déconne 🙂

Levage de charpente, ca va etre un vrai casse tête…

et pourquoi donc ? mon angle, pardi !

c’est décidément une calamité, cet angle de maison…

suite a notre déconvenue avec la grue, ( comme c’est joliment dit et surtout poliment… avec calme et sérénité… on respire… 1…2…3… CRI PRIMAIRE !!! la… ça va mieux. ) on se tournait vers un levage de l’ossature a l’ancienne avec une chèvre de charpente.

jerome, lecteur de ce blog a eu la gentillesse de nous filer quelques photos accompagné d’explication mais surtout deux vidéo de levage de charpente ou on pige parfaitement le fonctionnement de la bête.  encore merci jerome 😉

puis, on a commencé a cogiter et surtout se rendre compte que ça ne serait pas si simple. la faute a l’angle de la maison.

quelques petites photos sketchup pour bien comprendre:

premier cas de figure:

on monte la ferme centrale ( la plus casse bonbon ) et les deux autre dans la foulée. ( l’autre coté pareil )

premier problème, les pieds des fermes couché qui tape dans la ferme centrale.

deuxième problème: et c’est comment que je la sors ma chèvre de 10 mètre de haut… a part la benner sur le coté… mais avec un mega risque que ça merde et qu’elle se vautre sur les ferme. et vu la chance qu’on a en ce moment, je ne tenterais pas le coup.

deuxième version:

on commence par monter les fermes extérieures en reculant la chèvre ( la méthode de travail normale ) ensuite, on retourne la chèvre pour lever la ferme centrale. mais avec toujours le problème de la sortie de la chèvre. sans compter le retournement de la chèvre.

la première photo, on fait comme si la ferme centrale n’était pas levé, j’ai oublié de l’enlever avant la capture d’écran

et bien sur, on ne peut pas mettre les pannes pour contreventer tant que la chèvre n’est pas sortie.

donc pour la chèvre, c’est pas gagné…

reste la solution engin type manitou télescopique mais d’autre soucis apparaissent.

est ce que l’engin va pouvoir descendre dans mes fondations et surtout passer au dessus de mes murs de soubassement? bin, j’en sais rien, je ne connais pas encore la garde au sol de l’engin qui pourrait s’en occuper.

et un autre détail, c’est le manque de place pour manœuvrer. va falloir que la gars sache le piloter son bouzin…

enfin, voila, on a le cortex en surchauffe pour essayer de trouver la solution idéale…

si vous avez un éclair de génie qui pourrait nous aider, n’hésitez pas a nous en faire profiter 🙂

Et a la fin, c’est nous qu’on va gagner !

décantation effectué ! on respire, on pète un coup et ça va mieux

alors deux solutions:

soit appeler TF1 pour qu’il viennent chez nous faire un reportage sur « le cauchemar de l’autoconstruction » ( grosse voix, musique dramatique ) et leur expliquer des sanglots dans la voix, comment que c’est dur et que, a cause du chantier, je suis déjà alcoolique et que ma femme se drogue parce qu’elle en peut pluuuus !( larme abondante filmée en plan serré )

non ?  ha ouais… z’avez raison, qu’ils aillent se faire voir ! 🙂

soit se retrousser les manches et envoyer du bois pour la finir, cette maison.

dans notre malheur ( y a pire, bien sur ) on s’en sort bien, pas de bobo, pas de dégât sur le chantier.

les poutre en I, stockées en attente d’être monté sur le toit ont eu méchamment chaud aux miches et on va dire que la façon dont la grue s’est vautré devrait me faciliter la tache pour la dépioter et la virer de notre chantier.

alors, bon, c’est 3000 € de foutu mais on fait avec. la citerne de recup’ d’eau de pluie attendra…

le hic, quand même, c’est par quoi, on va la remplacer… parce qu’en racheter une, ça va pas la faire. deja, on a pas le budget et surtout, ça m’a vacciné.

on s’oriente vers le levage a base de chèvre de charpente. faut d’ailleurs que je vois si je ne peux pas réutiliser les deux partie de flèches de la grue qui n’ont pas morflé pour les gogotransformer en chèvre de charpente. ça serait un genre de recyclage…

par contre, je ne trouve pas des masses d’infos au sujet de ces chèvres, des plans de montages, les façons de les utiliser etc… donc, je suis preneur de toutes infos sur le sujet.

enfin, voila, on a bien les boules mais on continue, cette rognutudgu d’ossature et son toit sera monté avant l’hiver comme prévue ! et pis c’est tout ! et tartagueule a la récré si tu dis le contraire !

PS: vend moteur de grue, câble acier divers et varié, lève palette, télécommandes ou toutes pièces de grue. faut bien qu’on se renfloue un peu 🙂

PS 2: je m’est pas trompé dans le titre sur comment que je cause de l’orthographe. je l’ai juste emprunté a l’excellent francois ruffin et son non moins excellent canard: fakir ( http://www.fakirpresse.info/ )

va, va, chercher bonheur chez ton marchand de journaux

C’est définitivement pas notre année…

voila, c’est fait, la grue est morte.

en la repliant tout a l’heure pour essayer de réparer mon problème de câble emmêlé, le câble de pliage a lâché ( enfin, je vois que ça ) et le mat est parti se vautrer sans demander son reste.

pas de bobo, une grosse peur, bien sur et… du dégoût, de la colère, de la tristesse, un découragement immense et une immense claque derrière les oreilles.

le chantier est donc en stand by, le temps de laisser décanter tout ça et de trouver une solution pour débarrasser ce tas de ferraille.

Charpente presque taillée !

on va commencer par les emmerdes diverses zé varié qui s’acharne sur nous depuis 1 mois.

on en était resté a bigmat et son running gag de l’habillage velux de la mauvaise couleur.

bon, bin, c’était pas fini, je viens de m’apercevoir qu’il m’ont oublié un élément du conduit de cheminée et bien sur celui qui va m’intéresser rapidement: l’élément inox/inox de sortie de toit. le reste est en inox intérieur et galva extérieur ( moins cher de 50 € le mètre ) et il y a bien sur, un délai de 4 semaines… je veux bien être sympa mais la, franchement, de bon tarifs ne font pas tout… c’est a croire qu’il le font exprès…

un autre comique: mon scieur ! alors lui, il doit faire un élevage de clown et s’en béqueter un, au petit dej’ tous les jours.

j’aurais du avoir mon bois, il y a exactement 3 semaines et j’ai reçu la dernière fournée hier après midi. il m’a livré en 5 fois ! et il nous manquait a chaque fois quelques chose…

pour couronner le tout, je devais avoir une livraison vendredi dernier et un coup de fil pour m’avertir, histoire d’aller chercher le chariot élévateur chez mon loueur d’engins local.

et j’ai bien eu ma livraison… samedi… quand le loueur est fermé.

donc, il a fallu vider a la grue. grue qui en levant une charge mal positionné a reçu un espèce d’effet rebond dans les câbles qui se sont fait un malin plaisir de sortir de leur tambour… donc le câble d’avance et recul ( celui situé a 16 mètre de haut… tant qu’a faire… ) est hors service car complètement emmêlé…

on a perdu la matinée de samedi a essayé de réparer sans succès. donc a l’heure d’aujourd’hui, la grue est en panne.

j’exagère pas beaucoup quand je dis qu’on est maudit…

c’est tout ? bin, non. il me refait une livraison mercredi matin. et il pleuvait comme vache qui pisse depuis la veille. eau + argile donne pataugeoire sans nom.

et qui c’est qui a embourbé le chariot ? et qui c’est qui a encore perdu une matinée ? c’est mon voisin qui est venu me sortir avec son tracteur. voila, voila…

le lendemain, le terrain ayant légèrement épongé la flotte, j’ai pu remettre ça mais avec prudence… du coup, mon bois se retrouve au tout début du chantier, bien loin de l’espace de travail. et qui c’est qui va se les cogner  a la main ?

et je ne parle pas de la météo qui s’est acharné, nous laissant seulement 3 jours sur la semaine pour travailler dehors.

avec un temps pareil, grande idée que j’ai eu, de dégager de la paille de la serre pour qu’on puisse travailler a l’abri sinon, on aurait pas fait grand chose. il aurait pas fallu inviter un travailleur de plus mais on a réussi a se débrouiller.

Thomas ( totobricolo dans les liens ) me disait récemment  » à vaincre sans peine, on triomphe sans gloire »

mouaip’… j’échange de suite la gloire contre la fin des emmerdes a la chaîne qui nous colle au basque.

c’était la rubrique, « on en a plein le fondement « 

passons au truc sympa !

déjà, la venue de Nicolas. une super semaine de boulot, d’échange, de discussion et même de débat enflammé au soir tombé autour d’un bon petit whisky ( a boire avec modération mais la bouteille n’ a pas fait la semaine 🙂 ) enfin, une vrai bonne semaine au niveau boulot mais surtout humain.

dés samedi matin, on a commencé a tailler ce qu’on avait de disponible: les pieds de poteaux

le premier jour a été peu productif, le temps de s’organiser, de trouver les bonnes techniques de travail ( sans compter la demi journée a essayer de réparer la grue… )

il était prévue de tout faire a l’ancienne mais on s’est vite aperçu qu’il fallait moderniser un peu la technique grâce a la défonceuse. j’en reparle plus bas.

avant de tracer, on coupait une des extrémité a l’équerre grâce a la scie circulaire festool et son rail pour tirer droit sur toutes les faces

puis après avoir fait sauter les morceaux scié, on finissait a la scie japonaise

et pour résultat, une face bien nickel. bon, pas tout le temps mais un coup de rabot électrique réglait l’affaire rapidement

puis après avoir tracé, il y avait plus qu’a tailler.

nico en pleine action !

il a trois opérations a réaliser. les mortaises, le plus long, les défonces pour les entraits et les blochets qui sont assez rapide et le  » U  » qui recevra la panne et qui est une vrai misère a faire.

le plus facile, les défonces d’entrait.

la circulaire réglé a une profondeur de 5 cm, on réalise plusieurs trait de scie assez rapproché

puis on fait sauter les trait de scie au ciseau a bois

et on fini avec un coup de disqueuse avec un disque a poncer spécial bois. donc assez rapide.

ensuite, la mortaise. la, beaucoup plus long.

on perce a 8 cm de profondeur avec une mèche de 3 cm de large, ce qui nous donne l’emplacement de la futur languette du tenon.

puis on fait sauter a l’ébauchoir ce qui dépasse.

en passant, l’ébauchoir ( ciseau de charpentier ) est indispensable. pas qu’un ciseau a bois ne convienne pas mais l’ébauchoir est déjà plus long, plat et on y tape avec une masse, ce qui fatigue le bras mais ne fait pas de cadeau au bois.

avec un ciseau a bois classique, outre la longueur insuffisante, on est gêné par le manche et on doit multiplier les coups de maillet pour obtenir le même résultat qu’avec l’ébauchoir.

ensuite, on taille la pente a 45 °

puis, on « coupe  » le fil du bois en suivant le tracé pour éviter qu’en creusant l’embrèvement, on arrache le bois

puis creusage de l’embrèvement.

on creuse jusqu’à avoir les 3 cm de profondeur finale

et on fait sauter le reste en suivant la pente. et ça, c’est balèze a faire… et c’est la que la suprématie de l’ébauchoir est indiscutable.

on enlève le plus gros comme avec un ciseau classique

et on retourne l’ébauchoir pour changer de face et fignoler la pente et c’est la que la longueur et l’épaisseur de l’ébauchoir est indispensable. le manche d’un ciseau classique empêcherait de travailler a plat et le travail serait donc plus long et bien moins propre

et ça donne une surface bien nickel sur toute la longueur

un petit coup de crash test pour vérifier si tout va bien

et mis a part le petit jour que l’on voit dessous, c’est pas mal du tout.

même punition pour l’embrèvement de la jambe de force mais sans la rainure de 8 cm de profond.

et vu que c’est plus long ( 58 cm ), c’est encore plus difficile a réaliser une face droite sur toute la longueur

et des mortaise, il y en a un paquet a tailler… soit 4 mortaise par poteaux… celle des liens, des jambes de forces et celle des arbalétriers.

pour les arbalétriers, j’ai décidé de me passer de la languette du tenon. c’est un coup a se faire péter la gueule par un charpentier mais je trouvais que cela enlevait bien trop de bois a mon goût. donc, il y aura juste l’embrèvement mais vu que l’arbalétrier est boulonné dans le blochet, ça ne devrait poser aucun problème. il me semble bien aussi en avoir discuté avec Thomas qui me conseillait pareil.

z’avez vu le sourire du gars, fier de son travail ? pour des novices en taillage de charpente, on s’est bien débrouillé ! ( mode je me la pète grave OFF )

l’opération bien casse pied, c’est la découpe du « U » pour les pannes. avec une mortaiseuse a chaîne, ça doit se faire en 5 mn mais avec sa b… et son couteau, t’en bave sévère.

plusieurs technique ont été testé sans vraiment trouver la technique qui évite de s’embêter.

le sciage étant le plus efficace mais la plus longue et la plus fatigante. un coup de perceuse en fond de gorge pour faire tomber le morceau scié des deux cotés

et ciseau a bois pour finir le travail. c’est tout ce qui dépasse qu’il faut enlever. et avec le fil du bois dans ce sens, c’est pas facile.

alors tout ça, c’est la méthode manuel. seul problème, la vitesse d’exécution.

j’ai donc pris le temps de me fabriquer un gabarit pour défoncer la pente de l’embrèvement plus rapidement

le premier était bien trop léger mais a permis de tester l’angle de la pente.

gabarit validé ! on a bien nos 3 cm de profondeur et une pente constante sur toute la longueur

et le final, bien plus épais et costaud

et le résultat, il ne reste plus qu’a reprendre les angles. 5 mn top chrono, alors qu’il me fallait bien 1/2 heure a l’ébauchoir.

vu l’efficacité du bouzin, je me suis fendu d’un deuxième gabarit pour les jambes de forces

pour un résultat, tout aussi nickel.

c’est ce qui s’appelle, « perdre du temps pour en gagner ». surtout qu’il a fallu remettre en service ma défonceuse dont le système de serrage automatique du mandrin était HS. il a fallu que je démonte quasiment la bécane pour le virer et que j’ai accès a l’arbre de la défonceuse que je peux désormais bloquer avec une clé.

david ( paille01 dans les liens ) m’avait bien prêté sa défonceuse bricodép’ mais elle ne m’a pas du tout mais alors pas du tout inspiré confiance. désolé david… mais elle est limite dangereuse. ça vibre, ça bouge dans tous les sens, les fraises tombe en plein travail… ça craint du slip, une machine comme ça…

après cette innovation technologique de première bourre, on s’est organisé avec nico qui s’occupait du traçage et des défonces d’entrait et de blochet pendant que je faisais les mortaise a la défonceuse. et la, ça a commencé a dépoter grave. la ou manuellement, on faisait 1 poteau et demi par jour, on est passé a  presque 4 poteaux/jour.

si c’est pas du travail d’équipe !

a ma droite, l’Attila des vibration dans les pognes, la défonceuse !

et a ma gauche,  la ravageuse d’épaule de travailleur, la perceuse et son support !

on était quand même bien content d’arrêter en fin de journée. c’est finalement assez physique et avec des mouvement très répétitif qui use facilement son bonhomme.

sans compter le déplacement des poutres a la main qui pèse une vache morte. mais bon, on est des warriors ! jean claude vandamme n’a qu’a bien se tenir !

les poinçons sont pas mal aussi dans leur genre. une pièce assez courte mais avec des mortaises sur toutes les faces et la pointe a tailler. on met autant de temps que pour un poteau de 4 m…

pour la pointe, on taille grossièrement a la tronçonneuse électrique et on finit au rabot électrique

et le résultat…

on a aussi décidé de poncer toutes les faces apparentes de la charpente. ça va être long mais ça risque de faire vraiment sympa

brut de sciage:

et poncé:

ça fait quand même vachement plus joli. et c’est essentiellement madame qui s’y colle. heuuu, ma puce ? t’as une poussière sur l’épaule… 🙂

au rayon excentricité: mes têtes de poteaux de la ferme du milieu

avec les pannes qui se rejoigne dans l’angle, j’ai pas trouvé mieux a faire. ça permettra de boulonner les pannes et d’assurer le coup avec du feuillard.

voila, il me reste juste deux poinçons a tailler et bien sur le reste de la charpente, les arbalétriers, les jambes de forces etc… mais c’est de la rigolade, comparé aux pieds de poteaux.

il reste encore du boulot mais on a fait le plus gros, le plus long et le plus casse pieds avec Nicolas et je suis bien content du résultat, compte tenu des circonstances de ce début de chantier calamiteux.

pour finir, une fois de plus, un grand merci a Nicolas pour cette semaine ou je t’ai pas épargné ( limite esclavagisme 🙂 ).

Comme un lion dans une cage !

« tout corps plongé dans un flux d’emmerdement pivote afin de lui offrir sa surface maximale » Pierre Dac

voila, tout est dit…

j’ai reçu ma colle aujourd’hui. celle dont je suis tombé en panne dimanche matin… donc a part passer mes membrures dans la machine grâce a la fraise a rainer triple plateau, ne nécessitant plus qu’un seul passage et un gain de temps considérable, que Thomas ( totobricolo dans les liens ) m’a gentiment prêté ( la bisouille, kamarade ) je n’ai pas avancé les poutres en I depuis trois jours.

bon… oui, mais t’as du boulot sur la charpente ? bin… presque… je suis aller moi même chercher des pieds de poteau hier et recommencer aujourd’hui afin d’avoir du boulot sinon j’aurais vraiment plus rien a faire.

mon scieur, choisi pour sa proximité, en pensant que j’aurais le bois plus vite va me couper le reste pour les fermes, que vendredi, et encore parce que j’ai méchamment insisté. il était parti pour me faire ça lundi… bin, pourquoi pas… môôôsieur a le sens de l’humour ? môôôsieur a mangé un clown ?

si tout va bien, lundi, j’aurais les pannes et le reste.

donc, j’ai du boulot pour demain, vendredi si je suis en avance, je me remet un peu sur les poutres en I en espérant que mon scieur tienne ces engagement.

pour revenir sur big mat, il m’ont relivré l’abergement de velux. le premier ayant été refusé car de couler grise. bôa, pas grave, vous m’en recommandez un de la couleur des tuiles. pas de problème, bien sur, on s’excuse, hein ?

et le nouveau que j’ai reçu aujourd’hui est de quel couleur ? attention, c’est très dur comme question ( pour vous aider, referez vous a la citation de pierre Dac en début de post )

résultat, pas un de mes fournisseurs n’a assuré, pas un. même les transporteur de mon groupe… c’est une constance dans l’effort… et c’est des coup a vous saper le moral de façon très efficace.

rajouter la dessus, l’équivalent en pluie de ce qui n’est pas tomber depuis deux mois, qui vient de dégringoler en deux jours transformant le chantier en bourbier total et surtout empêchant le gars qui a posé trois semaines de vacances pour avancer sur son chantier, de bosser et qui se la met sous le bras en maudissant joel Coladdo du bulletin météo de France inter.

un épisode nuageux menaçant de tourner a l’orage est localisé sur le jura, avec un prédominance a la pluie battante dans le secteur de champagnole et une variation saisonnière tournant au déluge sur le village de montrond.

tu sais ce qu’elle te dit la variation saisonnière !

du coup, on a sorti de la paille de la serre qu’on a stocké sur palette et bâché afin de pouvoir tailler a l’abri. vaut mieux être prudent…

alors voila, je suis légèrement tendu du slip, entre les problèmes d’approvisionnement et la météo qui ne devrait pas s’arranger la semaine prochaine,  j’ai bien l’impression que j’ai perdu trois semaines de vacances. merdum, tiens !

Un groupe électrogène de kéké.

il fallait que je trouve un pot d’échappement pour mon groupe électrogène.

donc petites annonces et au moins cher, tant qu’a faire…

bon, j’ai trouvé. 20 € le pot d’échappement de… subaru impreza ! brombrom !

vindieu, avec ça, je gagne 5 kWA sur mon groupe 🙂

y a plus qu’a lui rajouter une casquette, un béquet arrière d’avion de chasse et un autocollant « vive le tunning » pour pouvoir aller me la péter en boite de nuit 🙂

au final, c’est bien moins bruyant et c’est tout ce que je lui demande.

je lui ai fait un petit entourage en palette pour la sécurité sur le chantier ( y a un énorme volant moteur qui fait la jonction avec la génératrice qui est a l’air libre, si t’approche ton tee shirt, il se fera un plaisir de te l’embarquer fissa et le bonhomme avec ) ainsi qu’une toiture palette-plastique pour le protéger un minimum de la pluie.

je vais peut être lui faire un entourage en laine de roche pour étouffer le bruit du moteur lui même qui fait maintenant plus de bruit que l’échappement. enfin… si j’ai le temps…

Fabrication des poutres en I

ou comment économiser pas mal de thune facilement.

pour info, il me faut 871 ml. si je suis le devis d’un copain a 13 € le ml, ça nous la donne a 11 323 €. si je suis le devis qu’on m’a donné pour des poutres nailweb ( http://www.nailweb.com/ ) a âme en acier, on arrive a 27 000 €… gloups !

après calcul,  je suis a 5.16€ du ml soit 4500 €. bois, OSB et colle compris. y a pas photo, n’est t’il point ?

alors on ne compte bien sur pas le temps passé mais c’est le principe de base de l’autoconstruction… et il faut aussi une toupie avec son entraîneur, sinon, c’est pas la peine.

attention, le prix donné est en fonction des prix très raisonnable, obtenu chez bigmat. en particulier la colle… j’ai cherché a m’en procurer ailleurs pour ne pas tomber en panne et j’ai vite oublié. le meilleur prix trouvé sur le net est 150 € les 5 L. chez bigmat, 50 €, les 5 L … c’est pas pour faire de la pub a bigmat mais ils ont bien assuré niveau tarifs.

pour recap’ et en TTC, le bois est a 290 € du mètre cube, l’OSB a 5.5 €  du m² et la colle 50 € les 5 L.

fin de l’aparté « prix de revient ».

maintenant construction.

après avoir rapproché l’OSB avec la grue, j’ai commencé par le découper. la, aussi, la festool et ses rails de guidages sont indispensable.

comme je disais dans un précédent post,  le but du jeu est de tirer 4 longueur de 31 cm dans 125 cm de large, soit 1 cm pour les traits de scie.

ça donne ça pour la dernière coupe. le petit point rouge, au niveau du bastaing, c’est la qu’il faut couper. 5 mn, quoi…

sinon, après avoir testé la coupe 3 par 3, je suis passé a 4 par 4, profondeur maximal autorisé par ma circulaire. ça va tout de suite plus vite.

les serres joints servent a ne pas faire bouger les panneaux quand je les déplaçe. on garde une coupe net et précise tout le temps.

et le résultat… y a juste le nécessaire pour mon toit. faudra remettre ça, pour le plancher.

on a aussi affiné la technique de collage.

je les faisais 2 par 2 car la colle a un temps ouvert de seulement 15 mn. donc deux et basta, faut mettre en presse.

j’ai donc rajouté une aire de collage indépendante de la première, ce qui nous permet de serrer la première fournée et de passer a la suivante dans la foulée.

madame encolle les membrures pendant que je monte les poutres.

une fois en presse, il faut 3 heures avant de démouler.

avant de les manipuler, je rajoute un bout de feuillard au jonction de membrure. c’est indispensable sinon rien qu’en les bougeant, on risque de les casser. autant en pression, tu pourrais danser le kazatchock dessus, autant en flexion latéral, c’est aussi fragile que du verre. on a d’ailleurs failli en casser une en la manipulant.

ensuite, c’est la découpe. on coupe a 90 ° d’un coté et en pointe de l’autre.

je me suis fabriqué un gabarit pour la pointe. bien plus simple que de tracer a l’équerre a chaque fois.

on mesure la longueur finale

puis on trace au gabarit

ensuite premier passage de la scie

et on retourne pour finir le travail

enfin, le résultat:

voila, prête a être posé !

les chutes de membrures seront retaillé pour fermer les poutres, a peu près comme ça.

allez encore un peu de boulot mais ça va bien se passer.

Ca s’arrange a nouveau…

la grue marche et mon niveau de stress est redescendu a un seuil acceptable.

finalement, ce n’était pas le moteur mais un fil coupé dans le boîtier électrique. mon électricien m’a réparé ça en un quart d’heure.

on se connaît pas assez pour se rouler des pelles mais j’étais tellement content que dans un moment d’égarement, j’aurais pu lui sauter dessus. 🙂

on en est resté a une bière offerte. plus correct… pis il mesure une tête de plus que moi 🙂 ( qui a dit, c’est pas difficile de mesurer plus d’une tête que toi ? 🙂 )

donc grue ok.  j’ai pu déplacer mon groupe avec le lève palette et le mettre a sa place définitive.

pas rassuré aussi… le moteur en route sur le lève palette. accident interdit !

la moumoute en laine de roche, c’est pour étouffer un petit peu le bruit du bouzin. j’ai perdu quelques décibels mais c’est pas encore ça. j’ai trouvé un pot d’échappement d’occaz,  je vais essayer de le monter dessus. ça devrait lui calmer sa joie.

allez quelques photos de la grue:

dépliage en route. bien enlever tout les câbles attaché pour les besoins du transport et revérifier un petit coup avant.

on serre bien les fesses et on met son cerveau en pause.

première étape, réussie.  on enlève le reste des goupilles et autres blocages et c’est reparti. la par contre, c’est impressionnant. c’est plus le cerveau qui est en pause mais tout le bonhomme 🙂

et… tadaaam ! ( pas oublier de reprendre son souffle )

super content le gars et puis vient la découverte du moteur qui cague… sniff…

vous connaissez l’expression  » on dirait une poule qui a trouvé un couteau » ? bin, en v’la  une illustration 🙂

au rayon des trucs qui merdouille encore: mon bois de charpente que je n’aurais pas avant mardi si tout va bien… mon scieur m’en a amené une partie ce matin mais ce dont j’avais besoin en dernier: les solives du plancher de l’étage… des fois c’est a se les prendre et a se les mordre.

voila, voila… si tout va bien ( ironie, rire jaune, regard qui tue ) on devrait tomber en panne de colle pour les poutres en I avant la fin du week end… colle manquante que je devrais recevoir lundi si les vents sont favorable. quand ça veut pas…

m’enfin, on peut encore bosser, c’est le principal… ce qui est sur c’est que mon ossature et sa toiture fini pour la fin de mes vacances, je peux me brosser.

si on arrive a monter l’ossature, ça sera déjà pas mal… faut dire qu’on est vraiment pas aidé.