Après l’autoconstruction, la déconstruction…

et ce ne fut pas simple…

je pensais torcher ça, en deux heures max mais j’ai bien mis 5 heures… la rouille n’est pas mon amie.

il a déjà fallu dégager le passage en bougeant tous mes tas de bois pour pouvoir manœuvrer.

puis, je me suis occupé de la flèche. j’ai du couper l’axe qui tenait l’ensemble car il était littéralement soudé par la rouille.

puis j’ai sanglé la flèche au mat du chariot pour éviter de la benner en roulant

et roule ma poule !

et a l’endroit ou elle va patienter un moment… vu que c’est la partie qui n’a pas morflé, on l’a stocké correctement pour une éventuelle utilisation possible en chèvre de charpente ou en pièces détachées pour un autre malchanceux qui aurait plié sa flèche. on sait jamais… l’espoir fait vivre…

et la, on rentre dans le lourd. le mat a couper… au chalumeau, ça doit être assez facile mais j’ai pas de chalumeau. alors, grosse disqueuse et huile de coude.

premièrement levage pour le mettre a niveau, vous savez l’endroit ou il devrait être s’il n’avait pas benné…

et disquage, option ruinage de bras. c’était bien craignos. je me suis pris quelques retour de disque coincé ( trois de foutu ) et au bout d’un quart d’heure, je disquais le strict nécessaire pour finir a la scie a métaux, n’ayant plus assez de force dans les bras pour tenir la machine en toute sécurité. j’ai déjà réussi a ne pas me péter un poignet, ce qui est déjà, en soit, un exploit… c’est quelle est puissante la titine et la moindre erreur ou faiblesse t’envoie balader. a utiliser avec précaution…

a ce stade de l’avancement de la déconstruction, ça fout un sacré coup au moral… autant se faire suer pour finir de flinguer un outil dont on aurait bien besoin, ça fout bien les boules… et, les boules, je les ai chopé méchamment… ça a du jouer, ce coup au moral. ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas énervé comme ça… le capitaine haddock peut venir prendre des cours chez moi 🙂

a cause de cette saloperie ( désolé, je crame mon joker politesse ) de bout de ferraille qui voulait pas tomber.

et obligé de l’enlever car ça déséquilibrait le mat. pareil que pour la flèche et son axe soudé par la rouille mais avec toutes les parties soudées et un énervement puissance 100, une fatigue bien avancé et une persistance de cette merde a vouloir rester accroché, même après avoir coupé l’axe en deux.

résultat, une méga colère noire fluo  🙂 l’aurait pas fallu qu’une équipe de TF1 débarque a ce moment la ( bin, oui, je les aime pas 🙂 ) Obelix baffant du romain en les tenant par le coltar, ça vous parle ? bin pareil mais en plus je les finissais a coup de savate 🙂

donc, fatigue + coup au moral donne de mauvaise condition de travail.

finalement je me suis attaqué a la partie incriminé directement vu que l’axe voulait rien savoir.

une once d’intelligence m’est quand même resté dans cette océan de pétage de plomb. après m’être a nouveau pris un nouveau retour de machine dans les bras qui criait leur mère,  j’ai repris ma scie a métaux. c’est plus long mais plus intelligent.

et enfin, la délivrance… on respire…

après l’avoir déposé comme une bouse derrière mon tas de sable, seul endroit ou il ne gênerait pas trop, il a fallu vider le contrepoids… celui que je m’était autant fait ch… a remplir… c’est a se la prendre et a se la mordre…

vous remarquerez au passage l’état du mat… bien mourru, non ? du joli travail, de la belle ouvrage…

et après avoir attelé l’ensemble, j’ai réussi a la garer dans un mouchoir de poche a l’endroit ou elle devrait pas trop gêner.

enfin, voila, un beau gâchis… mais elle est dégagé et ne nous généra plus pour la suite des travaux.

on comptais faire venir un ferrailleur mais dans le meilleur des cas, le gars vient la chercher gratos mais on récupère nib dessus ou alors, on l’amène et on récupère dans le meilleur des cas, 180 € la tonne, ce qui fait pas lourd… surtout si tu rajoute le transport…

du coup, on prend le temps de la réflexion et on va essayer de la vendre en pièces détaché et on bazardera ce qui restera plus tard.

il faut aussi que j’étudie la possibilité de transformer le châssis en remorque a bois, ce qui pourrait être un bon recyclage.

pour finir, avec la grue dégagé, je me suis remis sur les poutres en I et celle du toit sud sont fini. enfin, une bonne nouvelle. la charpente se fait doucement tailler et poncer. on espère en avoir fini pour le 15 juillet et peut être un levage fin juillet.

reste a trouver une solution de levage. le gars du manitou a qui j’avais demandé de passer pour voir s’il pouvait s’en charger a ruiné ce petit espoir. son engin est trop petit.

reste a trouver, soit un manitou plus gros, soit un camion grue, soit racheter une autre grue… … … nan, je déconne 🙂

C’est définitivement pas notre année…

voila, c’est fait, la grue est morte.

en la repliant tout a l’heure pour essayer de réparer mon problème de câble emmêlé, le câble de pliage a lâché ( enfin, je vois que ça ) et le mat est parti se vautrer sans demander son reste.

pas de bobo, une grosse peur, bien sur et… du dégoût, de la colère, de la tristesse, un découragement immense et une immense claque derrière les oreilles.

le chantier est donc en stand by, le temps de laisser décanter tout ça et de trouver une solution pour débarrasser ce tas de ferraille.

Un groupe électrogène de kéké.

il fallait que je trouve un pot d’échappement pour mon groupe électrogène.

donc petites annonces et au moins cher, tant qu’a faire…

bon, j’ai trouvé. 20 € le pot d’échappement de… subaru impreza ! brombrom !

vindieu, avec ça, je gagne 5 kWA sur mon groupe 🙂

y a plus qu’a lui rajouter une casquette, un béquet arrière d’avion de chasse et un autocollant « vive le tunning » pour pouvoir aller me la péter en boite de nuit 🙂

au final, c’est bien moins bruyant et c’est tout ce que je lui demande.

je lui ai fait un petit entourage en palette pour la sécurité sur le chantier ( y a un énorme volant moteur qui fait la jonction avec la génératrice qui est a l’air libre, si t’approche ton tee shirt, il se fera un plaisir de te l’embarquer fissa et le bonhomme avec ) ainsi qu’une toiture palette-plastique pour le protéger un minimum de la pluie.

je vais peut être lui faire un entourage en laine de roche pour étouffer le bruit du moteur lui même qui fait maintenant plus de bruit que l’échappement. enfin… si j’ai le temps…

Ca s’arrange a nouveau…

la grue marche et mon niveau de stress est redescendu a un seuil acceptable.

finalement, ce n’était pas le moteur mais un fil coupé dans le boîtier électrique. mon électricien m’a réparé ça en un quart d’heure.

on se connaît pas assez pour se rouler des pelles mais j’étais tellement content que dans un moment d’égarement, j’aurais pu lui sauter dessus. 🙂

on en est resté a une bière offerte. plus correct… pis il mesure une tête de plus que moi 🙂 ( qui a dit, c’est pas difficile de mesurer plus d’une tête que toi ? 🙂 )

donc grue ok.  j’ai pu déplacer mon groupe avec le lève palette et le mettre a sa place définitive.

pas rassuré aussi… le moteur en route sur le lève palette. accident interdit !

la moumoute en laine de roche, c’est pour étouffer un petit peu le bruit du bouzin. j’ai perdu quelques décibels mais c’est pas encore ça. j’ai trouvé un pot d’échappement d’occaz,  je vais essayer de le monter dessus. ça devrait lui calmer sa joie.

allez quelques photos de la grue:

dépliage en route. bien enlever tout les câbles attaché pour les besoins du transport et revérifier un petit coup avant.

on serre bien les fesses et on met son cerveau en pause.

première étape, réussie.  on enlève le reste des goupilles et autres blocages et c’est reparti. la par contre, c’est impressionnant. c’est plus le cerveau qui est en pause mais tout le bonhomme 🙂

et… tadaaam ! ( pas oublier de reprendre son souffle )

super content le gars et puis vient la découverte du moteur qui cague… sniff…

vous connaissez l’expression  » on dirait une poule qui a trouvé un couteau » ? bin, en v’la  une illustration 🙂

au rayon des trucs qui merdouille encore: mon bois de charpente que je n’aurais pas avant mardi si tout va bien… mon scieur m’en a amené une partie ce matin mais ce dont j’avais besoin en dernier: les solives du plancher de l’étage… des fois c’est a se les prendre et a se les mordre.

voila, voila… si tout va bien ( ironie, rire jaune, regard qui tue ) on devrait tomber en panne de colle pour les poutres en I avant la fin du week end… colle manquante que je devrais recevoir lundi si les vents sont favorable. quand ça veut pas…

m’enfin, on peut encore bosser, c’est le principal… ce qui est sur c’est que mon ossature et sa toiture fini pour la fin de mes vacances, je peux me brosser.

si on arrive a monter l’ossature, ça sera déjà pas mal… faut dire qu’on est vraiment pas aidé.

Préparation de la grue finie.

Ce week-end,  j’ai fini de préparer la mémère pour un dépliage rapide et une utilisation dans les plus bref délais.

il restait a finir de remplir les lests et la badigeonner de graisse dans tous les coins.

pour le remplissage, il a fallu monter d’un étage… et le roi de la palette a encore frappé.

quelques palettes, une planche de coffrage, le tout saupoudré d’une bonne transpirée et roule !

le premier coté. la pente est rude…

et le deuze, avec une pente tout aussi rude mais avec un facteur « bonhomme fatigué » qui augmente proportionnellement la pente…

même avec de l’élan… rognutudgu de rognutudgu!

j’ai aussi graissé a peu prés tout ce qui coulisse, il y en avait besoin.

et pour finir, le groupe électrogène arrive le 15 mai si tout va bien et donc, dépliage dans la foulée.

Mon troisieme bras bionique est arrivé !

j’avais pensé a louer chuck norris pour le montage de mon ossature mais il peut pas, il a sauvetage de monde le mercredi aprém’ et pétage de gueule en tout genre le reste de la semaine.vendredi après midi,  j’ai donc eu droit a un cours de pliage et dépliage de mémère, ce qui s’est avéré très très utile.

mine de rien, y a pas mal de chose a savoir, de sécurité, de truc et astuce a connaitre. donc merci a mon vendeur d’avoir pris le temps de tout m’expliquer.

j’ai d’ailleurs fait dans la foulée un petit fichier récapitulatif avec photo pour le futur heureux acheteur de notre grue.

samedi, je suis monté dans le haut jura la récupérer avec mon transporteur et son porte char.

ce fut un petit peu rocambolesque car même avec un porte char surbaissé, on était a 5.1 m de haut, ce qui est bien trop haut pour la majorité des ponts. ( 4.5 m en moyenne )

il a déjà fallu soulever quelques câbles téléphonique pour sortir du village et une bonne connaissance des hauteurs de pont du jura a permis au chauffeur de faire quelques détours pour éviter les plus bas de plafond.

mais il a fallu que l’avant dernier pont nous embête… on a dut dégonfler les pneus de la grue et même comme ca, une des poulie a frotté un poil le pont.

pas de dégât mais j’ai méchamment serré les fesses 🙂

en gros deux bonnes heures de stress pour moi…

m’enfin, elle est dans le terrain, en place et a l’endroit voulu pil poil. et vu la taille de la grue et la place de disponible, c’était pas gagné.

bon, c’est pas tout ca, il faut la caler et surtout la lester…

un niveau a bulle et bonne dose d’huile de coude.

et ensuite une bonne transpirée…

un lit de caillou qu’on avait sorti des fondations et le reste de notre sable a béton feront le lest. entre les aller retour avec la brouette et le chargement en hauteur, ca fait les bras…

j’ai remplie la moitié avant de rendre les armes.

j’ai fini la journée en graissage divers et varié des roulement, poulie etc… c’est quand même une vielle dame et il faut en prendre soin.

j’ai plus qu’a trouver un groupe électrogène qui va bien et on passera au dépliage de la bête.