Ca reproute dans la colle…

on pensait en avoir fini des soucis et bin, non, raté.

j’ai bien reçu mon groupe électrogène ( alléluia, osana, bibopeuloula ) qui marche très bien, bien qu’un peu bruyant ( C’EST UN DIEEESEEELL ??? on entend bien qu’il est pas en panne disait coluche 🙂 )

après une petite frayeur du a un mauvais branchement électrique ( nââân, déconne, une erreur de branchement électrique ? toi ? j’y crois pôôô ) qui a été réparé par un électricien compétent ( on va pas perdre de temps, je suis une brêle en électricité, je suis une brêle et pis c’est tout ) j’ai pu déplié la mémère ce matin.

tout bien nickel, vrai content, j’ai rien oublié, un bon gros stress forcement mais tout bien nickel.

oui mais… v’la t’y pas que le moteur de rotation a décidé de prendre sa retraite anticipé. arggghhh !!! ( pour pas dire put… de bord… de mer… de vind… de chi… a la c… on est des gentlemans quand même 🙂 )

pour pas perdre de temps une fois de plus, j’ai pas cherché a comprendre, direct chez un bobineur pour me dire si c’est grave docteur. réponse demain.

mes poutres avance doucement mais mon bois de charpente n’est toujours pas la. je devrais recevoir les solives, demain, ce dont j’ai besoin en dernier, bien sur…

allez haut les cœurs, ça va bien finir par rouler tout seul…

on y croit !

Première poutre en I collé !

samedi matin, en attendant mon bois, j’ai commencé a couper l’OSB.

je me suis racheté un rail de 1400 pour faire les coupes d’un seul trait. vu que j’ai très peu de marge, c’est plus prudent ( et plus rapide ).

ils sont raccordés avec les pièces de raccord que festool vend. par contre, 16 € le bout de ferraille avec des vis taraudé pour le bloquer, ça fait cher. sans compter qu’il en faut bien deux pour avoir une rigidité suffisante. m’enfin, ça marche…

le but du jeu étant de tirer 4 longueur de 31 cm dans 125 cm de large, soit 1 cm pour les trait de scie . c’est la que la précision de la festool est indispensable.

mais ça passe !

une fois, le bois reçu, je me suis attaqué a la rainure des membrures.

après avoir foiré les deux premiers ( que j’ai retourné et dont je me servirais pour les angles ) a cause d’un mauvais réglage pour le premier et d’une mauvaise manipulation pour le deuxième, j’ai pigé le truc pour que ça se passe bien.

des servante a rouleaux en entrée et sortie de table, réglé au poil de cul sont indispensable pour maintenir le bouzin bien droit a l’entrée de la toupie. sinon, la gravité fait son office et ça donne des rainures bâtarde et pas vraiment droite.

l’entraîneur est une fois de plus indispensable. sans, il faut oublier de suite.

le truc embêtant du jour, c’est la rainure de 12 mn… bigmat n’ayant pu me trouver de l’OSB 4 en 10 mn d’épais, je me suis rabattu sur du 3 mais en 12 mn.

mais ma fraise a mortaiser ne permet que 10 mn sur un seul passage… donc, j’ai gagné le droit de me cogner deux passages.

le preum’s donne ça.

et le deuze mange le reste

bon, bin, c’est long quand même… quand je vois le tas de bois a passer deux fois dans la bécane…

et pendant ce temps la…

feignasse !

et maintenant le collage.

j’avais prévu dans coller une fournée de 6 mais par sécurité,  je n’en n’ai collé qu’une, pour voir si tout ce passait bien. et j’ai bien fait.

méthode a revoir complètement.

j’ai passé la colle au pinceau ( comme préconisé sur l’étiquette ) mais ça ne va pas du tout. t’en fout plus a coté et sur les bords que dans la rainure.

pour demain, je me suis dégoté un ancien bib de colle que je vais utiliser pour déposer la colle au fond de la rainure. en écrasant l’OSB, la colle devrait dégueuler sur les cotés et donner une bien meilleure répartition de la colle.

autre chose, le « banc de serrage ». chose toute bête a laquelle j’aurais pu pensé avant… les tiges filetées, elles vont pas mal mais sont bien trop longue… a recouper de moitié demain car dévisser sur 50 cm pendant une plombe pour enlever le bastaing et revisser pendant une nouvelle plombe pour le serrage, multiplié par 18 tige filetées… ça le fait pas. sans compter que la colle ne m’attend pas.

allez, peut mieux faire… et c ‘était la première. on ne peut que s’améliorer.

Finalement, tout s’arrange…

c’était serré mais tout le monde a assuré.

bigmat a rattrapé le coup en me livrant le bon OSB avec la colle manquante, vendredi en fin d’après midi.

allez c’est parti!

vendredi après midi, date officiel de début de chantier, on a sorti la machine a bois avec estelle en attendant nos livraisons.

comme sur des roulettes, que ça c’est passé.

j’ai commencé par visser les planches de coffrage en début de parcours, histoire quelle ne se fasse pas la malle des quelles aurait eu du poids dessus.

j’ai abandonné l’idée de la canne pour la sortie en mode 4X4.  j’ai découpé une encoche dans mon diable servant a passer le milieu du bâti et afin qu’il ne puisse pas glisser en arrière.  une fois crocheté de cette façon, estelle a poussé et j’ai dirigé, les roues du diable reposant aussi sur les planches de coffrages, ça s’est passé sans encombre. arrivé comme une fleur sur la palette de réception.

j’ai ensuite ressorti ma canne pour manœuvre et faire pivoter la bécane d’un quart de tour

y avait plus qu’a habiller le tour de machine de palettes pour être a niveau, sortir l’aspi et brancher le tout.

deux bonnes bâches pour les protéger et roule ! on a même eu droit a un crash test d’étanchéité avec un orage version musclé et pas de soucis.

la, au moins, je peux travailler et tourner autour de la machine. la seule chose embêtante dans tout ça, c’est le bâchage et débâchage qui prend un peu de temps ( surtout quand c’est pour une petite averse de 5 mn… ) mais de toutes façons, je n’aurais pas pu faire autrement avec les membrure de poutre en I de 5 m…

samedi, fin de matinée, je suis aller récupérer mes membrures de poutre en I que mon scieur m’a déposé en haut du village chez un de ces collèges disposant d’une fenwick.

je les aurais bien vider avec ma grue mais mon groupe est toujours absent… y a du progrès, il a enfin été enlevé vendredi après midi, donc, avec un peu de chance, je l’aurais mardi.

j’ai donc gagné une dizaine de voyage avec ma remorque ( la pôôôvre… ) pour redescendre tout ça.

on a bien essayé d’en charger une partie avec le fenwick du gars mais en posant les paquets, j’ai cru que ma remorque allait exploser… mais vraiment, je lui ai dit mentalement « adieu, tu m’aura quand même bien servi », avant de beugler au gars de remonter avant de tout casser.

bon, raté, en avant pour la transpiré…

les 5 m et 4.5 m, il manque quelques 4.5 m mais dans l’ensemble, j’ai de quoi faire.

les 4 m, je les ai laissé sur la remorque et j’ai commencé par la.

enfin, voila, a part le groupe elec manquant encore a l’appel, j’ai pu bosser, c’est le principal. en gros une demi journée de perdue…

la charpente arrive dans la semaine. je vais donc, mettre un grand coup sur les poutres en I, en attendant.

et puis vous savez quoi ? ça sent bon le bois ! m’en faut pas plus pour être heureux…

Ca proute dans la colle…

il est des jours ou il me faut ressortir mon capitaine haddock préféré pour exprimer ma très grande contrariété…

au menu du jour, nous avons un groupe électrogène qui se trouve toujours a Nice alors qu’il aurait du être enlevé mercredi et livré demain…

alors, si les vents sont favorable, que les oracles sont dans de bonne disposition et que la pente est dans le bon sens, je l’aurais avec toutes les réserves usuelles, mardi au plus tôt mais je vois bien l’affaire pour mercredi…  sous réserves… peut être… enfin, du moins, je pense. j’ose espérer ?

c’était la première bonne blague du jour. vu que j’étais chaud, mon marchand de matériaux a suivi.

livraison de tuile ( pas pressé ), de la zinguerie ( incomplète mais pas pressé aussi ) du velux ( velux OK mais habillage de la mauvaise couleur… mais encore une fois, je suis bon prince, c’est pas pressé ) non, ce, sur quoi, j’ai insisté, ce que j’ai demandé impérativement pour ce week end, c’est l’OSB pour attaquer mes poutres en I, faute de grue.

pas compliqué, 60 panneau bord droit en 12 d’épais et en 2500 x 1250… et, et, et… 60 panneaux ( il avait presque bon ) mais rainuré bouveté et en 2500 x 675… mais facturé en 2500 x 1250… en plus de ça, ils ont le sens de l’humour.

sans oublier la colle PU qu’ils ont oublié aussi. en gros, tout ce dont j’avais besoin pour ce week end.

aurais je le sens de l’humour demain en les appelant ? j’en doute fort…

vais je faire une préparation psychologique avant de les appeler afin de me montrer courtois dans la mesure du possible ? je me tâte.

vais m’inspirer de mon mentor barbu amateur de juron bien senti ? sur une échelle de probabilité de 1 a 10, je me situe a 9.88 a la louche 🙂

allez, on respire, ça va bien se passer.

Un coup de main ? mais bien volontiers !

ça y est, on est dans les starting block !

le chantier est fin prêt, les premiers arrivages de bois, le groupe électrogène et la livraison de matériau pointe le bout de leur nez, vendredi si tout va bien.

on commence par les poutres en I, ça me laisse quelques jours pour en faire le max avant l’arrivée de la charpente.

donc, si vous avez que ça, a faire, on aura du boulot pour toutes les âmes de bonne volontés.

au programme, poutre en I, rabotage, ponçage, taille de botte de paille etc…

le tout sur 3 semaines, a partir de vendredi.

début juin, nicolas vient nous filer un coup de main pendant deux semaines mais plus on est de fou…

voila, voila. on passe aussi en mode abandon de blog. le résultat des courses pour le 15 juin.

Et maintenant une page de pub ! PROTOOL, c’est trop de la balle !

bin, oui, c’est franchement pas une habitude mais…

faut que je vous cause de mon nouveau jouet.

rhhâââ, vindieu de vindieu ! ça, c’est du matos !

pour rappel, j’avais eu quelques soucis ( pléonasme ) avec ma visseuse makita MXT que j’avais payé un bras.  et je parle pas de la disqueuse makita qui a battu le record de durée de non travail  ( 10 mn avant de cramer… )

donc, fallait que je repasse a la caisse car une visseuse, c’est l’outil indispensable.

après avoir écumé les sites internet des fabricants et les vendeurs du coin, il en ressortait que possédant deja une bonne perceuse ( bosch bleu ) la fonction perceuse ne m’était pas indispensable et plusieurs vendeurs m’ont orienté vers les visseuses a choc.

c’est pas très connu car ça coûte très cher et ça ne fait que visseuse…

le principe est le même que les boulonneuses des marchands de pneu, c’est un marteau qui « tape » sur le mandrin dans le mécanisme interne et qui visse donc par a coup et non en force. ça rentre quasiment tout et sans faire forcer le moteur.  c’est les « chocs » qui travaille a la place du moteur. par contre pour le perçage… pas sur que ça le fasse.

donc, un bon « mono » produit mais qui tape dans les 500 €…

puis je suis tomber la dessus: http://www.bosch-pt.fr/boptocs2-fr/Artisanat/Industrie/Outils/FR/fr/gw/Visseuses+%C3%A0+chocs+sans+fil/104636/GDR+10%2C8-LI/24265/index.htm

même principe mais en moins puissant que les machine a 500 €. on les trouve dans les 200 € avec une visseuse classique supplémentaire. et vous remarquerez qu’avec un si petit machin, c’est deux fois plus puissant qu’une visseuse pro en 14.4 v.

donc je me tâtais sur ces produits entre les différentes marques.

bosch bleu: garantie 3 ans mais pas les batteries

dewalt: excellente réputation mais garantie 1 an… et pas les batteries non plus

et le challenger: metabo. garantie 3 ans visseuse et batterie

bon, makita… heuu comment dire… hors concours ! 🙂

et puis par le hasard de mes errances sur le net, je suis tombé sur une promo PROTOOL. et la, de suite, ça m’a parlé !

PROTOOL, c’est la gamme charpente de festool.

étant plus que satisfait de ma scie circulaire plongeante festool, je me suis penché sur les caractéristiques du bestiau et la, j’ai cru qu’il l’avait fait rien que pour moi.

ils se sont dit: l’autoconstructeur jurassien a sûrement besoin, d’une perceuse, d’une visseuse et d’une visseuse a choc si ca suffit pas. et pourquoi faire deux machines quand on peut tout faire avec la même. hein, pourquoi donc ?

bah, voila, c’est la différence avec les autre marques et qui fait que c’est du vrai matos de pro.

donc, grâce a ce sélecteur:

on passe du vissage avec débrayage automatique pour les vissages fin, a la fonction perceuse et pour finir a la visseuse a choc de bourrin qui dépote ! 200 Nm !  ( 50-60 Nm de moyenne pour une visseuse classique pro ). le tout garantie 3 ans machine et batterie incluse. et la garantie festool, c’est le top du top ! en cas de problème, ( quoi ça ??? ) ça retourne direct chez festool, pas chez un sous traitant qui s’occupe de 50 marques et qui regardera votre machine quand il aura le temps…

le petit plus, protool-festool, le mandrin centrotec qui permet de passer rapidement du porte embout,  au mandrin, en passant par le renvoie d’angle. tres pratique dans le feu de l’action. par contre, le prix des accessoires te font réfléchir a deux fois si t’en a vraiment besoin 🙂

bon, je l’ai essayé tout a l’heure et y a pas photo ! les tires fonds et les vis de 180… comme dans du beurre ! par contre, ca fait du barrouf’ ! en utilisation prolongé, fonction visseuse a choc, il vaut mieux porter un casque anti bruit !

enfin voila, c’est vraiment de l’excellent matos ! c’est plus cher ( hors promotion ) mais ca les vaut largement et finalement pas tant que ca, car vous avez l’equivalent de deux machines qui couterait dans les 700 €.

alors vu que je suis sympa comme gars, voila le lien ou je l’ai acheté : http://outilmania.fr/perceuse-visseuse-batterie-li-ion/4380-perceuse-visseuse-a-chocs-protool-idc-15-2-tec-li.html.

310 €, c’est même plus un bon prix ! c’est du pousse a la consommation !

c’est la première fois que je commande chez eux mais ils sont super sérieux. reçu en 48 h et frais de port gratuit.

c’est de la vente flash, donc, je suppose qu’il ne faut pas trop traîner.

kit de déplacement machine a bois

ça se vend dans le commerce ces bêtes la, mais ça coûte un bras ( 160 € de moyenne… ) ça fait une peu cher pour bouger sa machine…

donc, super bricolo bill est reviendu et en s’inspirant des kit commerciaux, il a pondu ça.

une premières version avec roue caoutchouc a foiré, le poids de la machine écrasant complètement le caoutchouc, donc roue polyamide spechiole charge lourde.

de l’autre coté, le bitonio qui sert de support de levier fabriqué avec deux renfort d’angle de volet. c’est juste, juste mais ça tiens le coup…

et la canne qui sert de levier. c’est pareil, l’angle coudé demanderais a être renforcé pour éviter qu’il ne faiblisse.

ça se bouge pas avec deux doigt mais plutôt a deux personnes. un qui dirige et l’autre qui fait bouger la baleine morte. c’est que ça pèse une machine a bois… et j’ai viré tout ce qui peut être viré pour gagner du poids. m’enfin, ça marche et ça m’est revenu a 50 € max.

pour la sortir, il va falloir faire une rampe nickel, sinon, ça m’étonnerais que je puisse lui faire prendre l’air. il me faut au moins la sortir de l’atelier, après je peux la choper a la grue.

Aire de fabrication de poutre en I

Vu qu’on va se lancer dans une quasi production industriel de poutre en I, je me suis dit qu’un endroit spechiole fait pour, serait plus pratique et ferait gagner un peu de temps.

j’ai commencer par ratisser l’endroit choisi en fonction de la place disponible et surtout du passage de bulldozer qui m’a  méchamment mâché le travail. ( et je l’en remercie grandement… )

puis quelques brouettes de sable pour essayer de mettre  a niveau l’ensemble.

et enfin, palletisation en règle ! on a 9.60 ml, ce qui devrait amplement suffire.

ensuite, vissage de liteau pour assembler le tout mais surtout le rigidifier et finir de mettre l’ensemble de niveau.

si tout va bien, y a de quoi en faire 6 d’un coup. bonnard, non ?

reste a décider si je bricole un système de serre joint a base de tige fileté pour mettre les poutres en légère compression le temps du séchage.

eul’ tho me dit que c’est pas nécessaire car le pouvoir fascinant de la colle P.U travaille pour toi mais par acquit de conscience… puis, ça aurait aussi le mérite de maintenir l’ensemble en évitant que ça se casse la gueule au premier coup de vent.

enfin, voila, niveau préparation de chantier, on est tout bon et même en avance dit donc ! chose très très exceptionnel pour nous…

maintenant, je dois reflexionner intensivement sur la façon de sortir ma machine a bois de l’atelier tout en pouvant la rentrer facilement en cas d’orage, le tout pour me permettre de raboter ma charpente avec une aisance certaine. non, parce que le rabot électrique de touriste, suivi d’un quart d’heure de ponçage pour rattraper les traces de rabotage, je suis pas rendu, moi… alors qu’avec la robland qui va bien, en un passage, c’est fait et bien fait.

et le premier qui me dit que maffel ou protool vendent de magnifique rabot de charpente d’un largeur suffisante pour ne faire qu’un passage, je lui répondrais qu’avec la grue et son groupe électrogène, mon budget gros outillage est mouru et enterré 256 pieds sous terre. et puis j’ai un combiné a bois a rentabiliser, moi !

Préparation de la grue finie.

Ce week-end,  j’ai fini de préparer la mémère pour un dépliage rapide et une utilisation dans les plus bref délais.

il restait a finir de remplir les lests et la badigeonner de graisse dans tous les coins.

pour le remplissage, il a fallu monter d’un étage… et le roi de la palette a encore frappé.

quelques palettes, une planche de coffrage, le tout saupoudré d’une bonne transpirée et roule !

le premier coté. la pente est rude…

et le deuze, avec une pente tout aussi rude mais avec un facteur « bonhomme fatigué » qui augmente proportionnellement la pente…

même avec de l’élan… rognutudgu de rognutudgu!

j’ai aussi graissé a peu prés tout ce qui coulisse, il y en avait besoin.

et pour finir, le groupe électrogène arrive le 15 mai si tout va bien et donc, dépliage dans la foulée.

Mon troisieme bras bionique est arrivé !

j’avais pensé a louer chuck norris pour le montage de mon ossature mais il peut pas, il a sauvetage de monde le mercredi aprém’ et pétage de gueule en tout genre le reste de la semaine.vendredi après midi,  j’ai donc eu droit a un cours de pliage et dépliage de mémère, ce qui s’est avéré très très utile.

mine de rien, y a pas mal de chose a savoir, de sécurité, de truc et astuce a connaitre. donc merci a mon vendeur d’avoir pris le temps de tout m’expliquer.

j’ai d’ailleurs fait dans la foulée un petit fichier récapitulatif avec photo pour le futur heureux acheteur de notre grue.

samedi, je suis monté dans le haut jura la récupérer avec mon transporteur et son porte char.

ce fut un petit peu rocambolesque car même avec un porte char surbaissé, on était a 5.1 m de haut, ce qui est bien trop haut pour la majorité des ponts. ( 4.5 m en moyenne )

il a déjà fallu soulever quelques câbles téléphonique pour sortir du village et une bonne connaissance des hauteurs de pont du jura a permis au chauffeur de faire quelques détours pour éviter les plus bas de plafond.

mais il a fallu que l’avant dernier pont nous embête… on a dut dégonfler les pneus de la grue et même comme ca, une des poulie a frotté un poil le pont.

pas de dégât mais j’ai méchamment serré les fesses 🙂

en gros deux bonnes heures de stress pour moi…

m’enfin, elle est dans le terrain, en place et a l’endroit voulu pil poil. et vu la taille de la grue et la place de disponible, c’était pas gagné.

bon, c’est pas tout ca, il faut la caler et surtout la lester…

un niveau a bulle et bonne dose d’huile de coude.

et ensuite une bonne transpirée…

un lit de caillou qu’on avait sorti des fondations et le reste de notre sable a béton feront le lest. entre les aller retour avec la brouette et le chargement en hauteur, ca fait les bras…

j’ai remplie la moitié avant de rendre les armes.

j’ai fini la journée en graissage divers et varié des roulement, poulie etc… c’est quand même une vielle dame et il faut en prendre soin.

j’ai plus qu’a trouver un groupe électrogène qui va bien et on passera au dépliage de la bête.