enfin presque finie. il me reste quand même deux, trois bricoles mais dans l’ensemble, tout est a la bonne taille, forme, y a presque plus qu’a monter tout ça.
j’ai du rab’ aussi, soit un morceau de 4 m en 10×20. je préfère parce qu’au fur et a mesure que je découpais, je voyais le tas de bois descendre dangereusement et me disais que j’allais manquer, que je m’étais forcement planté dans mes calculs. bin, non, pour une fois…
limite meuble ikea, non ?
les arbalétriers et les entraits retroussé.
et les entraits et jambe de force
reste donc a faire les tenons de liens, les mortaises de panne ainsi que la découpe des pannes et les mortaises d’arbalétrier, le tout avant le week end prochain ( ça serait parfait ) pour un montage des fermes, le dit week end prochain, et un levage, le week end suivant.
et pourquoi donc que t’es pressé comme ça ? car j’ai trouvé une solution de levage, en la personne d’un gars propriétaire d’une grue légère et mobile qui devrait convenir pour lever nos fermes.
mais, car il y a un mais, ça serait trop simple, il faut que ce soit fait pour le week end du 16/17 juillet car il part en vacance dans la foulée et ne revient que 3 semaines plus tard. et trois semaines plus tard pour moi, c’est trop tard. déjà que ça va être tendu pour tout finir avant l’hiver, si on paume 3 semaines, on est cuit.
alors, le ponçage… on va passer un coup de rabot et puis, ça ira bien. tout ce qu’on peut poncer, avant l’échéance fatale sera tenté mais aussi non, on essayera de finir une fois monté. c’est bien moins pratique mais on a pas le choix.
ça va donc être tendu du slip mais même pas peur ! on se reposera plus tard.
pour ce qui est des découpes, c’est relativement simple. très simple pour les entrait et les brochets car on coupe droit. suffit de pas se planter sur la longueur et roule.
bon, la, c’est pas bon pour le dos mais monter les morceaux de 8 m sur tréteaux pour deux trait de scie, c’est de la gourmandise.
les jambes de forces, j’ai pris le temps de faire deux gabarits ( c’est pas les même longueur en bas et en haut ) et j’ai bien fait.
c’te prise de tronche, le tracé de angles ! j’aurais du être plus assidu pendant mes cours de math… ça m’aurait peut être aidé a ne pas passer deux plombes a tracer correctement ces rognutudgu d’angles.
le gabarit fait 20 cm de large. y a plus qu’a poser d’un coté, tracer et mesurer l’entre découpe ( j’invente des mots ), l’écartement entre les deux découpes, quoi ! poser le deuxième gabarit et tracer.
une bonne heure pour faire les deux gabarits mais trois ou quatre de gagné s’il avait fallu tout tracer.
donc, le traçage…
découpe a la festool pôôôwaaa de mon cœur d’amour. ( ça, c’est de l’outil qui va bien 🙂 )
pas top, top mais rattrapé au rabot électrique
elle est pas belle ma jambe de force ? ( non, je ne parle pas de ma jambe imberbe de culturiste bodybuildé )
même punition pour les tenons de liens. eu’l secret, c’est le gabarit ! bis again !
bien plus simple a tracer car avec des angles a 45° mais vu qu’il y en avait… 10+15+13+…. enfin une chié, quoi ! ça fait gagner un max de temps.
pareil que les jambes de forces avec traçage, découpe etc… mais la, une optimisation de la longueur disponible est nécessaire pour en tirer le max et éviter de gâcher du bois inutilement ( d’où les 4 m de rab’, a mon avis ) et un peu de reflechissement du cortex permet aussi de ne pas prendre le morceau de la jambe de force pour celui des liens et haba, c’est balaud, le morceau est trop court pour la jambe de force. allô, la scierie ? heuu… non, lui, je l’appelle plus, ça va me contrarier…
un coup de rail magique avec la pièce de bois posé sur une autre pour éviter quelle se casse la gueule au moment de couper.
je sais, c’est tout con mais la première, j’avions pas reflexionné et j’ai failli me la prendre sur les arpions. tenir la pièce de bois a couper et pousser la circulaire en même temps donne une fois sur deux, des orteils tout noir et gros comme des andouillettes 🙂
voila pour les découpes.
sinon, je crois avoir trouver un moyen de me faire un max de thune !
vous connaissez les héros marvel adapté au cinéma ? genre X men, thor, captain america etc… vu que je les sens un peu a court de super héros, je vous présente…
poussière girl !
elle est colère contre des supers vilains, elle bouge un bras qui projette un super nuage de poussière et les vilains toussent !
c’est pas du scénario, ça ? 🙂
une réplique culte, genre: je suis ta femme, patrice chhhh… et c’est le carton assuré au box office ! a nous les pépétes, les brouzouf, l’oseille, la twingo décapotable ( avé le bras bronzé sur la portière ) et le fromage dans les nouilles ! la belle vie !
trêve de plaisanterie, le masque est quand même indispensable. on avait attaqué avec des masques jetable mais, c’est quand même pas le top et on en a bouffé quand même pas mal. avec ce genre de masque, ça tient chaud mais y a rien qui passe.
la suite, dans les prochains épisodes, a moins que Hollywood nous contacte pour choisir la couleur de la twingo.
c’est décidément une calamité, cet angle de maison…
suite a notre déconvenue avec la grue, ( comme c’est joliment dit et surtout poliment… avec calme et sérénité… on respire… 1…2…3… CRI PRIMAIRE !!! la… ça va mieux. ) on se tournait vers un levage de l’ossature a l’ancienne avec une chèvre de charpente.
jerome, lecteur de ce blog a eu la gentillesse de nous filer quelques photos accompagné d’explication mais surtout deux vidéo de levage de charpente ou on pige parfaitement le fonctionnement de la bête. encore merci jerome 😉
puis, on a commencé a cogiter et surtout se rendre compte que ça ne serait pas si simple. la faute a l’angle de la maison.
quelques petites photos sketchup pour bien comprendre:
premier cas de figure:
on monte la ferme centrale ( la plus casse bonbon ) et les deux autre dans la foulée. ( l’autre coté pareil )
premier problème, les pieds des fermes couché qui tape dans la ferme centrale.
deuxième problème: et c’est comment que je la sors ma chèvre de 10 mètre de haut… a part la benner sur le coté… mais avec un mega risque que ça merde et qu’elle se vautre sur les ferme. et vu la chance qu’on a en ce moment, je ne tenterais pas le coup.
deuxième version:
on commence par monter les fermes extérieures en reculant la chèvre ( la méthode de travail normale ) ensuite, on retourne la chèvre pour lever la ferme centrale. mais avec toujours le problème de la sortie de la chèvre. sans compter le retournement de la chèvre.
la première photo, on fait comme si la ferme centrale n’était pas levé, j’ai oublié de l’enlever avant la capture d’écran
et bien sur, on ne peut pas mettre les pannes pour contreventer tant que la chèvre n’est pas sortie.
donc pour la chèvre, c’est pas gagné…
reste la solution engin type manitou télescopique mais d’autre soucis apparaissent.
est ce que l’engin va pouvoir descendre dans mes fondations et surtout passer au dessus de mes murs de soubassement? bin, j’en sais rien, je ne connais pas encore la garde au sol de l’engin qui pourrait s’en occuper.
et un autre détail, c’est le manque de place pour manœuvrer. va falloir que la gars sache le piloter son bouzin…
enfin, voila, on a le cortex en surchauffe pour essayer de trouver la solution idéale…
si vous avez un éclair de génie qui pourrait nous aider, n’hésitez pas a nous en faire profiter 🙂
on va commencer par les emmerdes diverses zé varié qui s’acharne sur nous depuis 1 mois.
on en était resté a bigmat et son running gag de l’habillage velux de la mauvaise couleur.
bon, bin, c’était pas fini, je viens de m’apercevoir qu’il m’ont oublié un élément du conduit de cheminée et bien sur celui qui va m’intéresser rapidement: l’élément inox/inox de sortie de toit. le reste est en inox intérieur et galva extérieur ( moins cher de 50 € le mètre ) et il y a bien sur, un délai de 4 semaines… je veux bien être sympa mais la, franchement, de bon tarifs ne font pas tout… c’est a croire qu’il le font exprès…
un autre comique: mon scieur ! alors lui, il doit faire un élevage de clown et s’en béqueter un, au petit dej’ tous les jours.
j’aurais du avoir mon bois, il y a exactement 3 semaines et j’ai reçu la dernière fournée hier après midi. il m’a livré en 5 fois ! et il nous manquait a chaque fois quelques chose…
pour couronner le tout, je devais avoir une livraison vendredi dernier et un coup de fil pour m’avertir, histoire d’aller chercher le chariot élévateur chez mon loueur d’engins local.
et j’ai bien eu ma livraison… samedi… quand le loueur est fermé.
donc, il a fallu vider a la grue. grue qui en levant une charge mal positionné a reçu un espèce d’effet rebond dans les câbles qui se sont fait un malin plaisir de sortir de leur tambour… donc le câble d’avance et recul ( celui situé a 16 mètre de haut… tant qu’a faire… ) est hors service car complètement emmêlé…
on a perdu la matinée de samedi a essayé de réparer sans succès. donc a l’heure d’aujourd’hui, la grue est en panne.
j’exagère pas beaucoup quand je dis qu’on est maudit…
c’est tout ? bin, non. il me refait une livraison mercredi matin. et il pleuvait comme vache qui pisse depuis la veille. eau + argile donne pataugeoire sans nom.
et qui c’est qui a embourbé le chariot ? et qui c’est qui a encore perdu une matinée ? c’est mon voisin qui est venu me sortir avec son tracteur. voila, voila…
le lendemain, le terrain ayant légèrement épongé la flotte, j’ai pu remettre ça mais avec prudence… du coup, mon bois se retrouve au tout début du chantier, bien loin de l’espace de travail. et qui c’est qui va se les cogner a la main ?
et je ne parle pas de la météo qui s’est acharné, nous laissant seulement 3 jours sur la semaine pour travailler dehors.
avec un temps pareil, grande idée que j’ai eu, de dégager de la paille de la serre pour qu’on puisse travailler a l’abri sinon, on aurait pas fait grand chose. il aurait pas fallu inviter un travailleur de plus mais on a réussi a se débrouiller.
Thomas ( totobricolo dans les liens ) me disait récemment » à vaincre sans peine, on triomphe sans gloire »
mouaip’… j’échange de suite la gloire contre la fin des emmerdes a la chaîne qui nous colle au basque.
c’était la rubrique, « on en a plein le fondement «
passons au truc sympa !
déjà, la venue de Nicolas. une super semaine de boulot, d’échange, de discussion et même de débat enflammé au soir tombé autour d’un bon petit whisky ( a boire avec modération mais la bouteille n’ a pas fait la semaine 🙂 ) enfin, une vrai bonne semaine au niveau boulot mais surtout humain.
dés samedi matin, on a commencé a tailler ce qu’on avait de disponible: les pieds de poteaux
le premier jour a été peu productif, le temps de s’organiser, de trouver les bonnes techniques de travail ( sans compter la demi journée a essayer de réparer la grue… )
il était prévue de tout faire a l’ancienne mais on s’est vite aperçu qu’il fallait moderniser un peu la technique grâce a la défonceuse. j’en reparle plus bas.
avant de tracer, on coupait une des extrémité a l’équerre grâce a la scie circulaire festool et son rail pour tirer droit sur toutes les faces
puis après avoir fait sauter les morceaux scié, on finissait a la scie japonaise
et pour résultat, une face bien nickel. bon, pas tout le temps mais un coup de rabot électrique réglait l’affaire rapidement
puis après avoir tracé, il y avait plus qu’a tailler.
nico en pleine action !
il a trois opérations a réaliser. les mortaises, le plus long, les défonces pour les entraits et les blochets qui sont assez rapide et le » U » qui recevra la panne et qui est une vrai misère a faire.
le plus facile, les défonces d’entrait.
la circulaire réglé a une profondeur de 5 cm, on réalise plusieurs trait de scie assez rapproché
puis on fait sauter les trait de scie au ciseau a bois
et on fini avec un coup de disqueuse avec un disque a poncer spécial bois. donc assez rapide.
ensuite, la mortaise. la, beaucoup plus long.
on perce a 8 cm de profondeur avec une mèche de 3 cm de large, ce qui nous donne l’emplacement de la futur languette du tenon.
puis on fait sauter a l’ébauchoir ce qui dépasse.
en passant, l’ébauchoir ( ciseau de charpentier ) est indispensable. pas qu’un ciseau a bois ne convienne pas mais l’ébauchoir est déjà plus long, plat et on y tape avec une masse, ce qui fatigue le bras mais ne fait pas de cadeau au bois.
avec un ciseau a bois classique, outre la longueur insuffisante, on est gêné par le manche et on doit multiplier les coups de maillet pour obtenir le même résultat qu’avec l’ébauchoir.
ensuite, on taille la pente a 45 °
puis, on « coupe » le fil du bois en suivant le tracé pour éviter qu’en creusant l’embrèvement, on arrache le bois
puis creusage de l’embrèvement.
on creuse jusqu’à avoir les 3 cm de profondeur finale
et on fait sauter le reste en suivant la pente. et ça, c’est balèze a faire… et c’est la que la suprématie de l’ébauchoir est indiscutable.
on enlève le plus gros comme avec un ciseau classique
et on retourne l’ébauchoir pour changer de face et fignoler la pente et c’est la que la longueur et l’épaisseur de l’ébauchoir est indispensable. le manche d’un ciseau classique empêcherait de travailler a plat et le travail serait donc plus long et bien moins propre
et ça donne une surface bien nickel sur toute la longueur
un petit coup de crash test pour vérifier si tout va bien
et mis a part le petit jour que l’on voit dessous, c’est pas mal du tout.
même punition pour l’embrèvement de la jambe de force mais sans la rainure de 8 cm de profond.
et vu que c’est plus long ( 58 cm ), c’est encore plus difficile a réaliser une face droite sur toute la longueur
et des mortaise, il y en a un paquet a tailler… soit 4 mortaise par poteaux… celle des liens, des jambes de forces et celle des arbalétriers.
pour les arbalétriers, j’ai décidé de me passer de la languette du tenon. c’est un coup a se faire péter la gueule par un charpentier mais je trouvais que cela enlevait bien trop de bois a mon goût. donc, il y aura juste l’embrèvement mais vu que l’arbalétrier est boulonné dans le blochet, ça ne devrait poser aucun problème. il me semble bien aussi en avoir discuté avec Thomas qui me conseillait pareil.
z’avez vu le sourire du gars, fier de son travail ? pour des novices en taillage de charpente, on s’est bien débrouillé ! ( mode je me la pète grave OFF )
l’opération bien casse pied, c’est la découpe du « U » pour les pannes. avec une mortaiseuse a chaîne, ça doit se faire en 5 mn mais avec sa b… et son couteau, t’en bave sévère.
plusieurs technique ont été testé sans vraiment trouver la technique qui évite de s’embêter.
le sciage étant le plus efficace mais la plus longue et la plus fatigante. un coup de perceuse en fond de gorge pour faire tomber le morceau scié des deux cotés
et ciseau a bois pour finir le travail. c’est tout ce qui dépasse qu’il faut enlever. et avec le fil du bois dans ce sens, c’est pas facile.
alors tout ça, c’est la méthode manuel. seul problème, la vitesse d’exécution.
j’ai donc pris le temps de me fabriquer un gabarit pour défoncer la pente de l’embrèvement plus rapidement
le premier était bien trop léger mais a permis de tester l’angle de la pente.
gabarit validé ! on a bien nos 3 cm de profondeur et une pente constante sur toute la longueur
et le final, bien plus épais et costaud
et le résultat, il ne reste plus qu’a reprendre les angles. 5 mn top chrono, alors qu’il me fallait bien 1/2 heure a l’ébauchoir.
vu l’efficacité du bouzin, je me suis fendu d’un deuxième gabarit pour les jambes de forces
pour un résultat, tout aussi nickel.
c’est ce qui s’appelle, « perdre du temps pour en gagner ». surtout qu’il a fallu remettre en service ma défonceuse dont le système de serrage automatique du mandrin était HS. il a fallu que je démonte quasiment la bécane pour le virer et que j’ai accès a l’arbre de la défonceuse que je peux désormais bloquer avec une clé.
david ( paille01 dans les liens ) m’avait bien prêté sa défonceuse bricodép’ mais elle ne m’a pas du tout mais alors pas du tout inspiré confiance. désolé david… mais elle est limite dangereuse. ça vibre, ça bouge dans tous les sens, les fraises tombe en plein travail… ça craint du slip, une machine comme ça…
après cette innovation technologique de première bourre, on s’est organisé avec nico qui s’occupait du traçage et des défonces d’entrait et de blochet pendant que je faisais les mortaise a la défonceuse. et la, ça a commencé a dépoter grave. la ou manuellement, on faisait 1 poteau et demi par jour, on est passé a presque 4 poteaux/jour.
si c’est pas du travail d’équipe !
a ma droite, l’Attila des vibration dans les pognes, la défonceuse !
et a ma gauche, la ravageuse d’épaule de travailleur, la perceuse et son support !
on était quand même bien content d’arrêter en fin de journée. c’est finalement assez physique et avec des mouvement très répétitif qui use facilement son bonhomme.
sans compter le déplacement des poutres a la main qui pèse une vache morte. mais bon, on est des warriors ! jean claude vandamme n’a qu’a bien se tenir !
les poinçons sont pas mal aussi dans leur genre. une pièce assez courte mais avec des mortaises sur toutes les faces et la pointe a tailler. on met autant de temps que pour un poteau de 4 m…
pour la pointe, on taille grossièrement a la tronçonneuse électrique et on finit au rabot électrique
et le résultat…
on a aussi décidé de poncer toutes les faces apparentes de la charpente. ça va être long mais ça risque de faire vraiment sympa
brut de sciage:
et poncé:
ça fait quand même vachement plus joli. et c’est essentiellement madame qui s’y colle. heuuu, ma puce ? t’as une poussière sur l’épaule… 🙂
au rayon excentricité: mes têtes de poteaux de la ferme du milieu
avec les pannes qui se rejoigne dans l’angle, j’ai pas trouvé mieux a faire. ça permettra de boulonner les pannes et d’assurer le coup avec du feuillard.
voila, il me reste juste deux poinçons a tailler et bien sur le reste de la charpente, les arbalétriers, les jambes de forces etc… mais c’est de la rigolade, comparé aux pieds de poteaux.
il reste encore du boulot mais on a fait le plus gros, le plus long et le plus casse pieds avec Nicolas et je suis bien content du résultat, compte tenu des circonstances de ce début de chantier calamiteux.
pour finir, une fois de plus, un grand merci a Nicolas pour cette semaine ou je t’ai pas épargné ( limite esclavagisme 🙂 ).
deux après midi passé dessus… et que je te mesure, re mesure, mince, ca va pas, on recommence. et on re mesure et on recommence etc… etc…
on est parti sur la ferme du milieu. on l’a centré et commencé a mesurer. oui, mais 2 cm de décalage sur 9 mètre de long, ca fait vite un gros écart…
et le pire, c’est qu’il faut tout recommencer a chaque fois. on trace d’un coté, ca tombe pas trop mal mais arrivé de l’autre coté, raté… un pied de poteau trop excentré. bon, raté, alors on re décale la ferme du milieu en prenant en compte l’écart. et jusqu’à tomber au bon endroit.
de quoi mettre a rude épreuve ma patience légendaire 🙂
au final, 2 fois 3 heures de boulot et d’innombrable allée retour dans les fondations.
bon, allez, c’est fait. c’est pas impeccablement centré mais c’est pas trop dégueulasse. puis on ajustera au mieux au montage.
au rayon, mauvaise nouvelle. le planning. celui la, avec mon angle bâtard vont être inscrit sur ma top list des enquiquineurs de premières.
le bois devrait être livré pil poil pour mes vacances donc, ca va être rikrak mais mon souci actuel, c’est l’OSB 4.
sur les trois fournisseurs contacté, pas un n’en stocke et surtout, il m’ont tous dit qu’il aurait du mal en avoir car le fournisseur cague dans la colle sur l’approvisionnement. et c’est du 4 qu’il me faut pour les poutre en I… ( spécial fait pour )
donc, pour l’ossature, ca devrait le faire mais les poutres en I, pas sur que je sois livré a temps pour faire la toiture pendant mes seules et uniques vacances de l’année ( particularité de ma boite… on pose les vacances trois mois avant et après on touche plus a rien avant octobre. t’as pas intérêt a te louper ! ).
voila, voila, on croise les doigts…
Allez pour finir, un petit site qui m’a bien fait marrer: http://thereifixedit.failblog.org/
des fois je me trouve limite sur la sécurité de mon chantier, bin, la, je suis rassuré 🙂
un ou deux exemples:
un de mes disciples qui a oublié de réfléchir 🙂
et une bonne bricole pas très élégante mais astucieuse. le mitigeur de la mort qui tue !
j’etais parti sur de la poutre en i classique comme ca :
mais apres reflexion sur la fabrication et ces difficultées éventuelles de réalisation, suivi d’une discussion avec nico, j’ai retrouvé cette photo d’un salon montrant une poutre en I « sandwich » : http://autoconstruction-ecologique.fr/2007/04/24/isolation-de-la-toiture-en-paille-quelques-idees/
et ca donne, en plus clair:
alors du coup, je me tâte. la n° 2 me plait bien car vachement plus simple a fabriquer. de l’osb, un peu de colle pour la forme et quelques vis ou clou et roule.
de plus, elle est a mon sens plus solide. elle reprend le principe de la poutre en i, c’est plus fin mais plus costaud car les tasseaux latéraux sont plus haut.
avec la n°1 et en exagérant, si le collage est mal fait, elle peut rompre. avec la 2, en prenant soin de bien croiser les jonctions d’osb et les tasseaux latéraux plus la colle pour la gourmandise, c’est peu probable qu’elle casse.
et encore un avantage, la finesse doit faciliter l’insertion des bottes de pailles.
par contre, ca doit être plus tendu a mettre en place car moins de surface d’appui et il doit falloir les contre venter impérativement avant insertion de la paille sous peine de transformer son alignement de poutre en domino cascade.
enfin voila, je me tate…
allez faites z’y donc péter votre savoir en me disant que je me goure. ca sera pas la première fois…
enfin des nouvelles… on a était bien occupé ces dernier temps.
il a fallu qu’on libère le local que la mairie nous louait pour stocker nos meubles, la dites mairie voulant le récupérer. en échange, on gagne un garage situé un étage en dessous du local. c’est pas comme si c’était loin mais c’est un week end de paumé quand même.
le permis de construire est re-déposé, advienne que pourra ! mais il serait quand même ach’t bizarre que ça pose problème vu que c’est quasiment le même que le précédent. m’enfin on sait jamais et c’est quand même un petit soucis qu’on garde dans un coin de la tête. on avait pas besoin de ça mais on fait avec.
puis la maquette est quasi fini. elle dépote du slip voir même qu’elle pousse mémé dans les orties !
on est vraiment content du résultat et on regrette pas notre choix de la laisser apparente dans la maison.
j’ai refait le « socle » et je m’étais bien gouré. maintenant ça correspond tout bien nickel, mis a part quelques écarts dut, a des millimètres en trop ou en moins qui reporté a la taille de la maquette arrive a faire des 5 ou 6 min d’écart comme ici.
sans compter qu’a cet endroit, ça va être a coup sur une source d’énervement intense. les pannes étant déversé, ça fait deux angle de découpe pour jointer les pannes nickel. l’angle des pannes déversé et l’angle de la maison. je sais pas si vous voyez mais si vous suivez pas, vous êtes excusé tellement c’est tordu comme assemblage. de grand moment de bonheur en perspective !
j’ai rajouté aussi des liens sur le débord des pannes ( celle qui vont dépasser de la maison et qui font le débord de toit ) sur les conseils de thomas ( paix et félicité sur 30 générations, a toi et ta descendance ( oncle et tante accepté, cousins par alliance sur demande écrite ) ) car dépassant de 1.45 m de la ferme, ça risquait fortement de ployer. pas de rompre mais en tout cas, de faire une toiture pas droite.
j’ai pas eu le temps de mettre les liens sur les pannes intermédiaires mais une fois bien découpé ( angle batard, la aussi) , ça devrait ressembler a ça. ce fut tendu pour leur trouver un point d’appui mais ça passe.
niveau lien, j’ai chargé. je pense qu’il y en a plus que nécessaire mais je préfère. il n’y a finalement que du coté de la baie vitré et de la porte fenêtre ou je ne peux pas en mettre mais ça devrait le faire quand même. va falloir que le loup souffle a sans faire exploser les poumons pour la foutre par terre notre maison 🙂
je pense aussi avoir trouvé la solution pour assembler mes pannes au niveau de l’angle de la maison. vous en pensez quoi ?
sinon, le week end prochain, c’est la vrai reprise.
nettoyage des fondations, préparation et mise en place des coffrages puis coulage pour début avril si tout va bien et que les températures le permettent. (on tape encore du 0 ° dans la nuit )
il manque les liens de panne et les pannes intermédiaires mais dans l’idée, ça ressemblera a ça. ça a de la gueule, non?
au rayon des choses qui vont pas, les jonctions des pannes avec la ferme du milieu proutte dans la colle…
soit je me suis gourré dans la longueur de mes pannes soit c’est le socle du bas que représente le mur de soubassement qui est mal foutu. mais il manque 10 a 15 cm facile ( échelle taille réelle, bien sur 😉 ). y a plus qu’a tout re-vérifier pour trouver l’erreur.
de l’autre coté, c’est mieux mais c’est l’assemblage qui me semble peu respectueux de l’art de la charpente. ( les vis ne sont la que pour faciliter l’assemblage de la maquette, vous fâchez pas ! )
pas glop, hein ? mais c’est assez bâtard comme assemblage avec l’angle. je me demande s’il vaut pas mieux couper la mortaise au ras des blochets et de poser les pannes sur le haut du poteau avec pour fixation des équerre ou du feuillard a clouer. z’en pensez quoi, les cadors de la charpente ?
une autre vue générale
sinon, le permis est en passe d’être re-déposé avec ces 5 exemplaire de 26 pages… ça a du changer entre temps car pour le premier on a pas souvenir de l’avoir déposé en 5 exemplaire… c’est pas cher le papier. mais bon, c’est comme ça.
bon, alors, le permis, il faut pas le modifier… mais le refaire complètement… ouaaaiiiss, yooupiiii…
et pourquoi donc ? car il est valable deux ans… j’avais déclaré la première partie des travaux ( l’atelier ) et la validité du permis de deux ans pour la maison m’est sorti de la tête.
A rajouter a la longue liste d’erreur, oubli, approximation, plantage etc… faites depuis le début de ce chantier. m’enfin… comme dirait Gaston…
au final, c’est pas si dramatique car s’il faut le refaire au complet, ça reste quand même un genre de modification de l’ancien qui généralement, est accepté rapidement (sauf grosse modif’, ce qui n’est pas notre cas ). et puis, ça nous permet de tout remettre a plat et que tout soit fait dans les règles de l’art.
on va en profiter pour modifier deux choses qui nous ont semblé perfectible.
l’escalier qui ne bouge pas mais qui voit sa cloison changer de coté afin qu’il se retrouve dans le salon. avant, on devait passer par le hall pour monter a l’étage ce qui n’est pas le plus commode, vous en conviendrez. le hall d’entrée devant servir de « sas de décompression » pour les courants d’air, la poussière, le chauffage, c’était pas logique que ce soit un axe piétonnier central de la maison.
la deuxième modif se passe dans le salon, la serre bioclimatique ayant été abandonné, le mur capteur du salon n’a plus vraiment d’intérêt. on va donc le reculer d’un mètre et par une formule mathématique d’une complexité rare, le salon va s’en trouver agrandi et mieux proportionné. c’est beau les mathématiques, non ? 🙂
pour finir, j’ai monté les fermes de ma maquette et comme pour l’atelier, je ne regrette pas. pour le touriste de la charpente que je suis, ça me permet de visualiser concrètement l’ensemble. de prendre conscience des dimensions, de la façon de monter ce légo géant sans trop se faire ch… de vérifier les assemblages, les fragilitées éventuelle au niveau des assemblages etc… et de faire une super maison de poupée pour mon petit trésor. que du bon !
et le premier qui dit que je suis un père indigne a chourrer les playmobils de ma gamine… c’est marqué sur la boite, de 7 a 77 ans ! Playmobil pôôôôwaaaa !
Mais heuuu… Z’etais pas bien mes plans ? Bah, y avait de l’idée mais peut beaucoup mieux faire. Ha, oui ? T’es sur ? ….. Certain !
Ce que j’ai donc fait avec les précieux conseils de Thomas ( paix et félicité sur toi et ta famille sur 10 générations reconductible tacitement ).
Alors ma première version était potable… Vu de loin, a des milliers de kilomètres… Y avait de l’idée mais aussi plein de paramètres a prendre en compte et dont je ne soupçonnais même pas le début de commencement de leur existence et qui, une fois pris en compte donne une charpente plus belle et surtout ‘achement plus solide. Et moi, j’aime bien quand c’est solide.
Alors, dans une vision pédagogique et des fois que ça puisse servir a quelqu’un, pour ne pas faire les même erreur que moi, je m’en vais vous filer les tuyaux du gars Thomas ( richesse et prospérité sur toi et ta famille, pour une durée indéterminée ).
Pour commencer, je remets a nouveau, les noms des différentes pièces de charpentes, nécessaire pour la bonne compréhension générale de ce qui va suivre.
Puis mes plans, avant, après.
L’ancienne version. ( Désolé, c’est pas exactement la bonne photo mais l’originale s’est paumée dans le cyberspace, la ou personne ne vous entend crier )
Et la nouvelle
Voila, a regarder comme ça, ça varie pas des masses. Bin, si, justement…
Alors pour commencer, le nombre de panne. J’en ai rajouté une de plus, de chaque coté pour ne pas dépasser les 1.7 mètres d’entre panne. Déjà, c’est plus solide et pour le montage de la charpente, c’est plus pratique pour s’appuyer dessus pour clouer les chevrons, les poutres en I, etc… ( déjà, 1.7 m, c’est limite pour des gars comme moi qui ne nous cognons jamais la tête, même dans la maison des sctroumphs ). On recommande 1.5 mètres d’entre panne, en dessous, ça commencerait a faire beaucoup de panne et ça serait de la gourmandise.
Après, les jambes de forces, je m’étais inspiré d’un dessin dans un bouquin de charpente. Mais les faire descendre jusqu’en bas, c’est plus costaud car ça se triangule avec l’entrait dans lequel, on peut coller un boulon et ça évité des tenons mortaises qui fragilise le bouzin. Accessoirement, c’est aussi plus joli.
Alors, les contrefiches, a quoi qu’elles servent ? A faire joli ? Point du tout, malheureux ! Vous remarquerez que les têtes des jambes de force arrivent sous la panne intermédiaire basse et que les contrefiches se retrouvent sous les pannes intermédiaires hautes. Tout ça, dans le but de reprendre les forces exercées par les pannes. Des béquilles quoi… Ce qui est quand même pas mal, pour consolider la charpente, une fois de plus. Y pense a tout, ces charpentiers…
Ce paramètre la, m’avait complétement échappé… bah oui, c’est ballot… on dit merci qui ? Allez tous ensemble ! Merci Thomas ! ( Haleine fraiche et dentition parfaite sur toi et ta famille jusqu’à ce que le cul te pèle )
Autre chose trééés importante, qui avait aussi été relevé par Mourad Manesse ( lien a droite ). L’entrait et ma formidable idée de faire une jonction de l’entrait au niveau du poteau central. L’entrait en deux partie, quoi. Chose idiote ( si,si… ) inutile et dangereuse. Ou comment faire le nécessaire pour gravement fragiliser l’ossature. Donc merci aux deux charpentier d’avoir eu l’œil ( Tournée générale de paix et félicité pour toi aussi, Mourad, c’est moi qui régale 😉 ) L’entrait, c’est en un seul morceau, sinon, ça fait un mikado géant !
Et pour finir, le calcul des pannes. La, aussi, pas que c’était pas solide, mon histoire mais un dimensionnement de panne, ça ne se fait pas comme ça. Bah, oui, y a des calculs avec plein de chiffre, de multiplication, de coefficient de pente, d’enneigement, de charge statique etc… Du coup, j’tais pas loin mais j’avais pas bon, quand même. Maintenant, ça supporterais un troupeau d’éléphant nourris exclusivement a la pizza au nutella.
Les jonctions ont aussi été modifiées, les embrèvement et tenon mortaise respecte aussi des critères assez stricte qu’il vaut mieux respecter.
Voila, maintenant, ça va être costaud et plus joli. c’est pas bien ça ?
Un grand merci a Thomas pour son coup de main et le temps passé a me conseiller. La bise, mon copaing’ .
Et une autre merci chaleureux a Mourad ( ‘tain qu’est ce qu’elles sont jolies tes charpentes ! )