Cette semaine, vacance donc mais avec un programme bien chargé.
En gros, finir plein de petit truc que j’ai pas eu le temps de faire, genre… un deuxième volet 🙂
Donc, j’ai commencé par poser le « plafond » dans notre chambre, ce qui nous permettra aussi de mettre une suspension et de ne plus s’éclairer a la lampe de chevet…
Aujourd’hui… suspense… musique angoissante… le deuxième volet !!! non ! si ! déconne ! non, non, vrai de vrai !
Donc rabotage, ponçage et commencement de pose des charnières pour une pose définitive estimé, a lundi après midi, si les vents sont favorable ( non, parce que j’ai un ukulélé a finir en parallèle 😉 hé, ho, j’ai le droit de fabriquer autre chose que des maisons, non mais ! )
Demain, construction de tipi avec Julie et ballade vélocipédique en foret. Et hô, c’est dimanche, hein !
Le week end dernier, ayant enfin trouvé un tracteur, j’ai pu sortir mon bois qui attendait bien rangé depuis début janvier, en pleine foret.
Toute la journée de samedi, on a pas arrêté, mon ami m’ayant prêté le tracteur pour le week end. Donc, tout le monde s’y est mis.
Madame…
Même Julie a donné un coup de main
Et finalement, on a fini de le sortir, jeudi soir ( Sous la pluie, génial ! ) car me restant un dernier voyage, le dimanche matin, en reculant le bouzin, v’la t’y pas qu’une souche bien effilé est venu entamer l’intégrité physique du flanc, d’un pneu avant, qui ma foi, étant d’origine, l’avait moyenne l’intégrité physique. Et un flanc de pneu ouvert… Et une chambre a air qui fuit… Et merd…
Du coup, la course dans la semaine pour faire changer le pneu. J’ai ramené le tracteur avec une semaine de retard… Pas glop !
Pour finir, pas loin de 20 stères sans compter le petit bois.
L’année prochaine, pas sur que j’en refasse, ne sachant pas ou le stocker. Deja, cette année, c’était juste, après ça risque plus de nous gêner pour le chantier qu’autre chose.
Ce week end, on est allé filé un coup de main a David pour ses enduits en terre. Modeste manière de lui renvoyer l’ascenseur, pour la multitude de coup de main, qu’il nous a filé.
De plus, ça nous a fait une petite formation et surtout une première expérience avec la terre.
Bon, c’était deja décidé mais ça a fini de nous convaincre, nos enduits, ça sera terre, de partout. C’est vraiment agréable a poser, y a pas photo.
Et puis pas besoin de s’habiller en cosmonaute, comme pour la chaux. Sans compter la gratuité et le recyclage de la terre des fondations. Bonard, quoi !
Au programme, pose de la couche de corps.
On a commencé par poser une couche de barbotine ( argile + eau, de consistance crémeuse ) pour faire une couche d’accroche puis l’enduit mélangé avec de la paille et du sable.
La barbotine…
Et les crottes de mani comme dit, Julie ( pour les non initiés, mani est le mammouth dans l’age de glace. Si vous voulez un résumé ou le film mot a mot, raconté par Julie, y a qu’a lui demander. Disponible également, Atlantide, frères des ours, Rox et Rouky, Fourmiz, La belle et la bête, Toy story etc… etc…. 🙂 )
Les recettes et différentes proportions :
La barbotine : 10 seau de terre et 5 a 6 litre d’eau
L’enduit par lui même : 3 seau de barbotine, 3 de paille broyé et 3 de sable. Le tout, mélangé a la bétonnière. En commençant par 1 seau de sable, puis 1 de barbotine, laisser se mélanger puis mettre 1 seau de paille et refaire le même ordre pour les deux seaux de chaque restant. Ça a quand mème la fâcheuse tendance a mal se mélanger mais on peut pas faire autrement.
Et en photo :
La barbotine.
Retouillage de celle préparée, la veille, en rajoutant une chouille d’eau.
Puis fabrication d’une autre baignoire.
La terre qui va bien. C’est un tas de terre que David avait mis de coté. L’hiver étant passé par la, il s’est pris pas mal de gel, ce qui a eu pour effet « d’éclater » la terre, de l’éfritter, ce qui est beaucoup mieux pour la preparation de la barbotine, ça se mélange ‘achement mieux que des mottes de terre, bien compacte.
Maintenant l’enduit.
Le sable…
La barbotine…
Et la paille…
Toutouyoutou Toutouyoutou …
Qui a dit salissant ? En effet, mais il en est pour dépenser des sommes folles, dans des instituts de beauté pour des bains de boue alors qu’il suffit d’aller chez David ( ou chez nous plus tard… un message subliminal ? Ou ça ? 🙂 ) C’est gratos !
Et les fameuses crottes de mani…
Y a plus qu’a poser. Bon, la, par contre, comme la chaux… fatiguant ! Mais encore une fois, de pouvoir l’appliquer a main nu, c’est quand même beaucoup mieux et même moins fatiguant.
Et l’application par les divers participant du chantier. J’ai mangé vos prénoms, milles excuses…
Et malheureusement, pas de photo de madame qui prenait les photos…
Et ce que ça donne, une fois fini. Classe, non ?
Et pour finir, une ch’tiote photo de la maison de Camille et David qui a vraiment de la gueule !
Samedi prochain, rebelote, on va encore se rouler dans la boue. Miam !
D’ailleurs, si vous n’avez toujours rien a faire, vous êtes les bienvenues !
Le week end dernier, on a turbiné sec, en prévision de celui de pâques ou on savait qu’on en ferait pas lourd.
Donc, j’ai maçonné le regard et coulé une mini dalle, juste histoire que ce soit pas trop boueux.
Me restant une chouille de béton, j’en ai profité pour couler la dalle du conduit de cheminée.
Et puis le temps que tout ça, sèche, j’ai mis en place les cuves de 1000 l que j’ai ressui a trouver a un prix défiant toutes concurrences ( 15 € pièces ).
Et même punition de l’autre coté. On a du coup, un peu de marge, pour arroser les plantes. Et c’est autant d’économisé, en eau potable et en facture. Les premiers seaux serviront pour la maçonnerie, plutôt que pour le jardin. Je les ai passé au karcher mais bon, par prudence, vaut mieux, bien les rincer.
Bon, et puis, c’est pas tout de mettre en place les cuves, faudrait voir a les brancher sur les chéneaux.
J’ai fait l’acquisition, d’un magnifique fer a souder de zingueur de pro, exprès fait pour…. mais… je sais pas pourquoi, ça chauffe pas assez. J’ai tout essayé butane, propane, y a rien qui chauffe assez. Peut être un problème de pression, au niveau détendeur. Je vois plus que ça. Je sais que les pro, les branchent sur des bouteilles spéciales, mais qui coute un bras. Et puis, une bouteille de gaz, c’est une bouteille de gaz. D’ailleurs, si un pro de la question me lit, ça m’intéresse d’avoir son avis sur la question.
Du coup, mon bouzin ne chauffant pas assez, Bernard, eu’l potier, m’a prêtè un fer a souder classique avé la flamme, et je me suis débrouillé avec. Ca va que c’est de l’acier zingué car le zinc pur aurait fondu. Bon, c’est pas très beau, j’ai bouffé une targette d’étain pour faire 4 soudure mais bon, mission accomplie, les fonds sont posés. Qui a dit, il serait temps !?!
Passons, a la maçonnerie, au béton, au parpaing et autres cochonneries salissantes et fatigantes.
La « dalle » sèche. Admirez le lissage parfait, l’extrême planéité faite au laser pifométrique 🙂
Puis, parpinage
Et ce week end, j’ai fait un ch’tio poteau pour faire monter le tuyau et le fixer dessus afin que ça ne bouge plus ( raison de la fuite précédente et responsable, de tout ce boulot… )
Et le résultat…
Maintenant, si une fuite revient me les gonfler, la, je pourrais m’occuper de son cas, de suite.
Et pour finir, une belle palette recouvre le tout, le temps que je lui fasse une joli plaque en ferraille isolé.
Sinon, retour d’expérience, sur les toilettes sèches et la separation. Essai, non transformé. Il y avait finalement, plus d’odeur qu’avec l’ancienne version, sans separation.
La faute, je pense, a la stagnation dans les récepteurs. Une fuite aussi, a fait que ça coulait aussi a l’intérieur, du a une soudure hasardeuse…
Il y aurait eu la solution de verser un peu d’eau après chaque vidange mais ça perd quand même beaucoup de son intérêt et l’idée d’économie d’eau en prenait un coup.
Donc, démontage et retour a l’ancien système.
On aura essayé. J’essayerais peut être, de repenser le système quand on aura le temps. ( dans 3 ans, a peu prés… )
Pour rappel, j’avais construit une première version étudié pour une poubelle de 100 L. Mais le plastique, c’est pas fantastique et ça retient les odeurs donc en plein air, c’était pas gênant mais a l’intérieur, il y avait quand même une odeur. Et puis 100 L a vider, ça fait les bras…
Il ressemblait a ça:
Alors, j’étais parti pour en refaire un, surtout que j’avais trouvé une cuve en inox ( un pétrin de boulangerie ) gratos, qui convient parfaitement.
Mais j’ai trouvé un vieux tonneau qui faisait pil poil, la taille de la cuve. Je me suis donc dit, pas que tu sois une feignasse mais tant qu’a faire, si tu peux éviter de faire un autre toilette, c’est bonnard, surtout que le tonneau, c’était sympa. Enfin, nous, on aimait.
Et le résultat.
C’était sans compter sans l’age du tonneau. Quand je l’ai ouvert, apparemment, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas vu une goutte de pinard. Il était aussi, bien moisi a l’intérieur. Boaf ! pas grave, je vais gratter le tout, le passer au savon et ça devrait le faire.
Bah, non, ça l’a pas fait. Car même nettoyé, la moisissure est revenu et surtout qu’une fois dans la maison, le bois a séché… Résultat, les lattes qui se font la malle… Heureusement que j’avais pris la précaution de coller quelques vis dans les cerclages sinon ça se cassait la gueule.
Bon, le tonneau, mauvaise idée… Et bin, va pour un meuble adequate. Et cette fois ci, t’en qu’a faire, que ce soit le dernier, non, parce que c’est bien gentil mais j’ai autre chose a faire.
M’étant mis de coté, des morceaux de mon parquet, zouli tout plein, dans l’idée d’en faire quelque chose de sympa, c’était l’occaz.
Ça sera donc un cagoince de bourge. Frêne noir pour le corps et lunette et couvercle en érable ondé, amarante et noyer ( l’ordre reste a déterminer ). Que je vais faire payer pour venir s’y assoir dessus 🙂 .
Et puis aussi, une séparation des solides et des liquides. Un vaste débat anime les partisans des toilettes secs, pour savoir s’il faut séparer ou pas, bin, nous, on a choisi. Car il faut bien avouer, que quand, c’est bien plein, il y a quand même une odeur d’urine désagréable. C’est pas dramatique mais ça peut gêner certain, surtout des visiteurs de passage, pas vraiment convaincu par le concept de recyclage de nos précédents repas 🙂 . Le seul défaut ( si on peut dire ) de la séparation ou plutôt changement d’habitude pour ces messieurs, c’est qu’on fait pipi assit maintenant.
Je suis parti sur un meuble a 16 faces, étant contraint par la largeur de mon restant de parquet. Les meubles a facettes, c’est beau, mais alors a réaliser… Faut que les angles soit pil poil, bien raboté, au bon angle… et a coller… Enfin… bien galère…
Allez quelques photos :
Prêt a être collé. Les chevilles sont la, pour faciliter le collage et rigidifier le tout.
Avant serrage
Puis serrage avec des sangles et en tapotant au maillet caoutchouc pour faciliter le jointage.
Vérification du rayon, histoire de ne pas faire un meuble ovale
Et démoulage
Puis réalisation du couvercle en deux épaisseurs et en croisant le sens du bois.
Collage des deux parties.
Puis après avoir fait une pré-découpe du trou central, j’ai collé le tout. La découpe central permettant de mettre des serres joints a l’intérieur, pour bien serrer le tout.
Malgré la précaution d’avoir croisé le sens du bois, j’ai quand même du me cogner une bonne séance de rabotage pour remettre l’ensemble bien droit. En desserrant, j’avais une vrai chips… gondolé dans les deux sens… Je pense que c’est du, a un passage, en machine a bois a 0 ° Celsius de moyenne et un collage a 22 °. Même en croisant et en serrant bien, de tel écart sont bien plus balèze que mes serres joint. Et pourquoi que t’as pas collé a 0° ? Bin, la colle ne supporte pas le froid…
Maintenant le système de récupération d’urine. La, oui, je me suis fait fumer le cortex ! Bah, oui car le récepteur devait être solidaire du couvercle pour permettre de vider la cuve sans démonter le bouzin a chaque fois.
J’ai donc trouvé un vieux pistolet ( pour quand, on peut plus sortir de son lit 😉 ) en émail que j’ai recoupé et ressouder afin qu’il aille au poil.
Cette partie est donc fixé sous le couvercle et percé au fond. Et juste en dessous, j’ai bricolé un fond de chéneau en cuivre qui sert d’entonnoir, le tout relié, a un tube de cuivre qui sort du toilette.
Et l’évacuation provisoire
Et ce morceau de cuivre, c’est pourquoi t’est ce fait pour ?
Vous voyez pas ? Bin, je tiens a mes bijoux de familles 🙂 Les dames ne sont pas gênées mais les hommes ont quelques choses qui pend et qui n’aiment pas vraiment être en contact, avec un bout de ferraille meulé et surtout, bien coupant 🙂 Pas que ça touche mais vaut mieux être prudent…
Et le toilette fini.
Alors il manque encore les deux bac a copeaux qui viendront sur les cotés mais que je ferais plus tard. Pas le temps et pas la place aussi.
Et bien sur, la cuvette et son couvercle. Ça, c’est pour bientôt, si les vent sont favorables.
Voila, content du résultat. quelques défauts d’aspects mais rien de dramatique. Celui la, c’est vraiment le dernier que je fais !
Samedi, il a fallu que je rejoue de la pelle et de la pioche car on avait des soucis d’évacuations et les canalisation bouchées.
La faute a ma merveilleuse idée de creuser le puits perdu devant l’atelier alors que la sortie se trouve derrière. Ou comment rajouter de la longueur et des angles qui ne facilite pas vraiment une bonne évacuation. Ne cherchez pas pourquoi, j’eusse la formidable idée de le creuser devant, je ne m’en rappelle pas moi même et c’est pas la première fois que j’oublie de réfléchir.
Du coup, faisant fonctionner mes deux neurones a plein régime, j’eu l’idée lumineuse, dans un éclair de lucidité, de le recreuser derrière, en ligne droite, sans coude et avec un tuyau d’un mètre de long. Et bizarrement, ça s’évacue achement mieux… C’est fou, non?
Alors, recreuse, bougre d’âne, ça t’apprendra !
Et avant la pose du tuyau en 110 de large
Maintenant, ça coule bien et plus de problème d’évacuation. Réfléchir, jeune padawan, tu devras, avant d’agir.
Estelle aussi a bien bossé.
Elle a commencé a recouvrir le drainage sur le coté de l’atelier. Une couche de géotextile, une couche de caillasse…
Et le tout, recouvert de terre. Ca fait quand même plus propre.
Elle a aussi disposé des pierres plates style « pas japonais » devant l’entrée ou elle va semer du trèfle entre les pierres. Ça devrait presque ressembler a une vrai maison, cet atelier ! C’est t’y point mignon ? Moi, j’adore, ça fait bien classieux.
Le beau temps s’étant installé pour l’instant, on sort un peu de notre hibernation avec plein de petite choses a faire mais qui vont nous bouffer pas mal de week end avant d’attaquer la maison. Mais on a décidé de finir entierement toutes ces petites choses, histoire d’éviter de courir deux lièvres a la fois.
Au programme, rentrer mes 25 stères de bois, monter le conduit de cheminée sur l’atelier, réparer mon mur écroulé, finir le plafond de chambre ( madame y tient beaucoup 🙂 ) mon volet a poser ( bin, oui, toujours… ) le nouveau, nouveau toilette sec a finir et d’autres babioles. De quoi s’occuper pour un moment…
Mais heuuu… Z’etais pas bien mes plans ? Bah, y avait de l’idée mais peut beaucoup mieux faire. Ha, oui ? T’es sur ? ….. Certain !
Ce que j’ai donc fait avec les précieux conseils de Thomas ( paix et félicité sur toi et ta famille sur 10 générations reconductible tacitement ).
Alors ma première version était potable… Vu de loin, a des milliers de kilomètres… Y avait de l’idée mais aussi plein de paramètres a prendre en compte et dont je ne soupçonnais même pas le début de commencement de leur existence et qui, une fois pris en compte donne une charpente plus belle et surtout ‘achement plus solide. Et moi, j’aime bien quand c’est solide.
Alors, dans une vision pédagogique et des fois que ça puisse servir a quelqu’un, pour ne pas faire les même erreur que moi, je m’en vais vous filer les tuyaux du gars Thomas ( richesse et prospérité sur toi et ta famille, pour une durée indéterminée ).
Pour commencer, je remets a nouveau, les noms des différentes pièces de charpentes, nécessaire pour la bonne compréhension générale de ce qui va suivre.
Puis mes plans, avant, après.
L’ancienne version. ( Désolé, c’est pas exactement la bonne photo mais l’originale s’est paumée dans le cyberspace, la ou personne ne vous entend crier )
Et la nouvelle
Voila, a regarder comme ça, ça varie pas des masses. Bin, si, justement…
Alors pour commencer, le nombre de panne. J’en ai rajouté une de plus, de chaque coté pour ne pas dépasser les 1.7 mètres d’entre panne. Déjà, c’est plus solide et pour le montage de la charpente, c’est plus pratique pour s’appuyer dessus pour clouer les chevrons, les poutres en I, etc… ( déjà, 1.7 m, c’est limite pour des gars comme moi qui ne nous cognons jamais la tête, même dans la maison des sctroumphs ). On recommande 1.5 mètres d’entre panne, en dessous, ça commencerait a faire beaucoup de panne et ça serait de la gourmandise.
Après, les jambes de forces, je m’étais inspiré d’un dessin dans un bouquin de charpente. Mais les faire descendre jusqu’en bas, c’est plus costaud car ça se triangule avec l’entrait dans lequel, on peut coller un boulon et ça évité des tenons mortaises qui fragilise le bouzin. Accessoirement, c’est aussi plus joli.
Alors, les contrefiches, a quoi qu’elles servent ? A faire joli ? Point du tout, malheureux ! Vous remarquerez que les têtes des jambes de force arrivent sous la panne intermédiaire basse et que les contrefiches se retrouvent sous les pannes intermédiaires hautes. Tout ça, dans le but de reprendre les forces exercées par les pannes. Des béquilles quoi… Ce qui est quand même pas mal, pour consolider la charpente, une fois de plus. Y pense a tout, ces charpentiers…
Ce paramètre la, m’avait complétement échappé… bah oui, c’est ballot… on dit merci qui ? Allez tous ensemble ! Merci Thomas ! ( Haleine fraiche et dentition parfaite sur toi et ta famille jusqu’à ce que le cul te pèle )
Autre chose trééés importante, qui avait aussi été relevé par Mourad Manesse ( lien a droite ). L’entrait et ma formidable idée de faire une jonction de l’entrait au niveau du poteau central. L’entrait en deux partie, quoi. Chose idiote ( si,si… ) inutile et dangereuse. Ou comment faire le nécessaire pour gravement fragiliser l’ossature. Donc merci aux deux charpentier d’avoir eu l’œil ( Tournée générale de paix et félicité pour toi aussi, Mourad, c’est moi qui régale 😉 ) L’entrait, c’est en un seul morceau, sinon, ça fait un mikado géant !
Et pour finir, le calcul des pannes. La, aussi, pas que c’était pas solide, mon histoire mais un dimensionnement de panne, ça ne se fait pas comme ça. Bah, oui, y a des calculs avec plein de chiffre, de multiplication, de coefficient de pente, d’enneigement, de charge statique etc… Du coup, j’tais pas loin mais j’avais pas bon, quand même. Maintenant, ça supporterais un troupeau d’éléphant nourris exclusivement a la pizza au nutella.
Les jonctions ont aussi été modifiées, les embrèvement et tenon mortaise respecte aussi des critères assez stricte qu’il vaut mieux respecter.
Voila, maintenant, ça va être costaud et plus joli. c’est pas bien ça ?
Un grand merci a Thomas pour son coup de main et le temps passé a me conseiller. La bise, mon copaing’ .
Et une autre merci chaleureux a Mourad ( ‘tain qu’est ce qu’elles sont jolies tes charpentes ! )
L’hiver étant propice a prendre des kilos, a coup de tartiflette et de raclette, agrémenté de charcuterie diététique, ma plomberie a décidé de me faire faire, un peu de sport…
Donc, la semaine dernière, en début d’après midi, grosse chute de pression au robinet.
Estelle téléphone a Veolia, pour savoir s’il y avait des travaux et non, rien de prévu… Mais il nous envoie un technicien, quand même.
Le gars passe vers 18 h, en même temps que je rentre du boulot. Il ouvre le regard d’arrivée qui s’est transformé en piscine.
Bon, bin, y a comme une fuite ! Après divers test, on s’aperçoit que c’est le tuyau ou était branché les tuyaux d’arrosage qui s’est déboité. Bon, bin, voila, on a trouvé la fuite. C’est deja pas mal, ça aurait pu être un tuyau explosé avec obligation de creuser jusqu’à le trouver. Donc, on s’en sort pas trop mal… mais ça a fuité au taquet pendant toute l’après midi… belle facture en perspective…
Le lendemain, Estelle creuse donc pour que je puisse réparer la fuite en rentrant du boulot.
Jusqu’à trouver le coupable…
Je répare la fuite en m’explosant le dos car le trou est petit, la réparation a faire, en bas et le bonhomme pas vraiment fluet 🙂 Et ça tient… 1 jour…
Le matin suivant, j’ouvre et a nouveau, baisse de pression au robinet.. Et merd… Je vais voir avant de partir au boulot et re-piscine. Rognutudgu !!! Ça a du se re déboiter dans la nuit. Et, allez, une facture encore plus épaisse…
Bon, la, ça m’a cagué, alors exit le regard de 20, qui ne sert finalement a rien, a part constater la fuite mais qui ne te laisse aucune possibilité d’intervention. Samedi matin, j’ai donc creusé un vrai regard de 1.20 m x 1.20 m. dont 20 cm de terre bien gelé qu’il a fallu débiter a la pioche. Une fois passé, cette couche de glace, bonnard, la terre étant gorgé de flotte, ça a facilité l’histoire. Mais alors, les 20 premiers centimètres… L’enfoiré… La terre gelé, c’est costaud ! Vrai de vrai !
Je le maçonnerais a coup de parpaing des que les températures le permettront. Comme ça, si çà veut a nouveau jouer a la pataugeoire, je peux intervenir de suite. Non mais !
Le regard fini, l’ouvrier en vrac.
Vous le saurez, le parpaing agresse le fondement quand on s’assoit dessus. je déconseille 🙂
Les nouveaux raccords, avé robinet de purge pour le tuyau d’arrosage. Purge qui permet de vider le tuyau, donc d’éviter de geler et d’exploser le tuyau.
Et le résultat.
Et un vieux matelas mousse comme isolation, le temps que je maçonne tout ça et lui fasse un beau couvercle isolé
Même si on en rame pas une ( bande de fainéant ! ), ça m’empêche pas de me faire péter le citron sur les plans de charpentes. Je dessine, vérifie, re- vérifie , re-re- vérifie , me demande, si j’ai rien oublié, re-re-re-re vérifie etc… Tout ça, pour n’avoir qu’a tracer et couper au moment stratégique de la découpe de l’ossature, sans avoir le doute de m’être gouré ou d’avoir oublié quelque chose. Bon, je doute pas un instant que malgré toutes ces précautions, je vais bien me planter quelque part ou oublier un ch’tio détail bien casse roubignoles mais on va quand même essayer de limiter la casse. Hein ?… c’est une bonne idée, non ?
Alors, voila la première ferme qui sera reproduite en 4 exemplaire. J’en ai une autre quasiment identique a réaliser mais avec 66 cm de large en plus. Celle du milieu, a l’angle de la maison. C’est pas grand chose, 66 cm mais je suis bon pour refaire les plans de cette ferme du début a la fin… m’enfin… on fera avec…
Avec les cotations intérieurs
Toujours, la même, mais avec tous les noms des pièces, version jargon du métier, a la con qui va falloir connaitre par coeur 🙂 .
Et pourquoi que tu nous montre tout ça ? Bin, pour vous vendre mon logiciel gratos du moment, QCAD ( dans les liens a droite ) .
Pour faire ses plans de charpentes, y a pas mieux. C’est un peu long quand on débute, il faut être soigneux dans ces réalisations mais quand on l’a bien en main, c’est un vrai bonheur a utiliser. Le système de calque permettant de découper entierement sa charpente, morceaux par morceaux, de les coter, d’imprimer juste le morceaux qui vous intéresse ou la totalité etc. Enfin, une fois votre plan tracé correctement, vous en faites ce que vous voulez. Quelques exemples du découpage, morceaux par morceaux. Ca vient toujours du même plan.
Et tout ça, sans débourser un centime. C’est pas beau ça ? On dit merci qui ? Merci les logiciels libres ! Vous les avez toujours pas essayés ? Rahlala, faut tout vous dire… la, a droite, dans les liens, Linux et les logiciels libres. Si, si, allez jeter un coup d’œil ! Vous le regrettez pas!
Enfin, voila, l’essayer, c’est l’adopter. Allez hop, au boulot !
Estelle et patrice, passeur de pommade professionnel quand ça le mérite 🙂