C’est définitivement pas notre année…

voila, c’est fait, la grue est morte.

en la repliant tout a l’heure pour essayer de réparer mon problème de câble emmêlé, le câble de pliage a lâché ( enfin, je vois que ça ) et le mat est parti se vautrer sans demander son reste.

pas de bobo, une grosse peur, bien sur et… du dégoût, de la colère, de la tristesse, un découragement immense et une immense claque derrière les oreilles.

le chantier est donc en stand by, le temps de laisser décanter tout ça et de trouver une solution pour débarrasser ce tas de ferraille.

Charpente presque taillée !

on va commencer par les emmerdes diverses zé varié qui s’acharne sur nous depuis 1 mois.

on en était resté a bigmat et son running gag de l’habillage velux de la mauvaise couleur.

bon, bin, c’était pas fini, je viens de m’apercevoir qu’il m’ont oublié un élément du conduit de cheminée et bien sur celui qui va m’intéresser rapidement: l’élément inox/inox de sortie de toit. le reste est en inox intérieur et galva extérieur ( moins cher de 50 € le mètre ) et il y a bien sur, un délai de 4 semaines… je veux bien être sympa mais la, franchement, de bon tarifs ne font pas tout… c’est a croire qu’il le font exprès…

un autre comique: mon scieur ! alors lui, il doit faire un élevage de clown et s’en béqueter un, au petit dej’ tous les jours.

j’aurais du avoir mon bois, il y a exactement 3 semaines et j’ai reçu la dernière fournée hier après midi. il m’a livré en 5 fois ! et il nous manquait a chaque fois quelques chose…

pour couronner le tout, je devais avoir une livraison vendredi dernier et un coup de fil pour m’avertir, histoire d’aller chercher le chariot élévateur chez mon loueur d’engins local.

et j’ai bien eu ma livraison… samedi… quand le loueur est fermé.

donc, il a fallu vider a la grue. grue qui en levant une charge mal positionné a reçu un espèce d’effet rebond dans les câbles qui se sont fait un malin plaisir de sortir de leur tambour… donc le câble d’avance et recul ( celui situé a 16 mètre de haut… tant qu’a faire… ) est hors service car complètement emmêlé…

on a perdu la matinée de samedi a essayé de réparer sans succès. donc a l’heure d’aujourd’hui, la grue est en panne.

j’exagère pas beaucoup quand je dis qu’on est maudit…

c’est tout ? bin, non. il me refait une livraison mercredi matin. et il pleuvait comme vache qui pisse depuis la veille. eau + argile donne pataugeoire sans nom.

et qui c’est qui a embourbé le chariot ? et qui c’est qui a encore perdu une matinée ? c’est mon voisin qui est venu me sortir avec son tracteur. voila, voila…

le lendemain, le terrain ayant légèrement épongé la flotte, j’ai pu remettre ça mais avec prudence… du coup, mon bois se retrouve au tout début du chantier, bien loin de l’espace de travail. et qui c’est qui va se les cogner  a la main ?

et je ne parle pas de la météo qui s’est acharné, nous laissant seulement 3 jours sur la semaine pour travailler dehors.

avec un temps pareil, grande idée que j’ai eu, de dégager de la paille de la serre pour qu’on puisse travailler a l’abri sinon, on aurait pas fait grand chose. il aurait pas fallu inviter un travailleur de plus mais on a réussi a se débrouiller.

Thomas ( totobricolo dans les liens ) me disait récemment  » à vaincre sans peine, on triomphe sans gloire »

mouaip’… j’échange de suite la gloire contre la fin des emmerdes a la chaîne qui nous colle au basque.

c’était la rubrique, « on en a plein le fondement « 

passons au truc sympa !

déjà, la venue de Nicolas. une super semaine de boulot, d’échange, de discussion et même de débat enflammé au soir tombé autour d’un bon petit whisky ( a boire avec modération mais la bouteille n’ a pas fait la semaine 🙂 ) enfin, une vrai bonne semaine au niveau boulot mais surtout humain.

dés samedi matin, on a commencé a tailler ce qu’on avait de disponible: les pieds de poteaux

le premier jour a été peu productif, le temps de s’organiser, de trouver les bonnes techniques de travail ( sans compter la demi journée a essayer de réparer la grue… )

il était prévue de tout faire a l’ancienne mais on s’est vite aperçu qu’il fallait moderniser un peu la technique grâce a la défonceuse. j’en reparle plus bas.

avant de tracer, on coupait une des extrémité a l’équerre grâce a la scie circulaire festool et son rail pour tirer droit sur toutes les faces

puis après avoir fait sauter les morceaux scié, on finissait a la scie japonaise

et pour résultat, une face bien nickel. bon, pas tout le temps mais un coup de rabot électrique réglait l’affaire rapidement

puis après avoir tracé, il y avait plus qu’a tailler.

nico en pleine action !

il a trois opérations a réaliser. les mortaises, le plus long, les défonces pour les entraits et les blochets qui sont assez rapide et le  » U  » qui recevra la panne et qui est une vrai misère a faire.

le plus facile, les défonces d’entrait.

la circulaire réglé a une profondeur de 5 cm, on réalise plusieurs trait de scie assez rapproché

puis on fait sauter les trait de scie au ciseau a bois

et on fini avec un coup de disqueuse avec un disque a poncer spécial bois. donc assez rapide.

ensuite, la mortaise. la, beaucoup plus long.

on perce a 8 cm de profondeur avec une mèche de 3 cm de large, ce qui nous donne l’emplacement de la futur languette du tenon.

puis on fait sauter a l’ébauchoir ce qui dépasse.

en passant, l’ébauchoir ( ciseau de charpentier ) est indispensable. pas qu’un ciseau a bois ne convienne pas mais l’ébauchoir est déjà plus long, plat et on y tape avec une masse, ce qui fatigue le bras mais ne fait pas de cadeau au bois.

avec un ciseau a bois classique, outre la longueur insuffisante, on est gêné par le manche et on doit multiplier les coups de maillet pour obtenir le même résultat qu’avec l’ébauchoir.

ensuite, on taille la pente a 45 °

puis, on « coupe  » le fil du bois en suivant le tracé pour éviter qu’en creusant l’embrèvement, on arrache le bois

puis creusage de l’embrèvement.

on creuse jusqu’à avoir les 3 cm de profondeur finale

et on fait sauter le reste en suivant la pente. et ça, c’est balèze a faire… et c’est la que la suprématie de l’ébauchoir est indiscutable.

on enlève le plus gros comme avec un ciseau classique

et on retourne l’ébauchoir pour changer de face et fignoler la pente et c’est la que la longueur et l’épaisseur de l’ébauchoir est indispensable. le manche d’un ciseau classique empêcherait de travailler a plat et le travail serait donc plus long et bien moins propre

et ça donne une surface bien nickel sur toute la longueur

un petit coup de crash test pour vérifier si tout va bien

et mis a part le petit jour que l’on voit dessous, c’est pas mal du tout.

même punition pour l’embrèvement de la jambe de force mais sans la rainure de 8 cm de profond.

et vu que c’est plus long ( 58 cm ), c’est encore plus difficile a réaliser une face droite sur toute la longueur

et des mortaise, il y en a un paquet a tailler… soit 4 mortaise par poteaux… celle des liens, des jambes de forces et celle des arbalétriers.

pour les arbalétriers, j’ai décidé de me passer de la languette du tenon. c’est un coup a se faire péter la gueule par un charpentier mais je trouvais que cela enlevait bien trop de bois a mon goût. donc, il y aura juste l’embrèvement mais vu que l’arbalétrier est boulonné dans le blochet, ça ne devrait poser aucun problème. il me semble bien aussi en avoir discuté avec Thomas qui me conseillait pareil.

z’avez vu le sourire du gars, fier de son travail ? pour des novices en taillage de charpente, on s’est bien débrouillé ! ( mode je me la pète grave OFF )

l’opération bien casse pied, c’est la découpe du « U » pour les pannes. avec une mortaiseuse a chaîne, ça doit se faire en 5 mn mais avec sa b… et son couteau, t’en bave sévère.

plusieurs technique ont été testé sans vraiment trouver la technique qui évite de s’embêter.

le sciage étant le plus efficace mais la plus longue et la plus fatigante. un coup de perceuse en fond de gorge pour faire tomber le morceau scié des deux cotés

et ciseau a bois pour finir le travail. c’est tout ce qui dépasse qu’il faut enlever. et avec le fil du bois dans ce sens, c’est pas facile.

alors tout ça, c’est la méthode manuel. seul problème, la vitesse d’exécution.

j’ai donc pris le temps de me fabriquer un gabarit pour défoncer la pente de l’embrèvement plus rapidement

le premier était bien trop léger mais a permis de tester l’angle de la pente.

gabarit validé ! on a bien nos 3 cm de profondeur et une pente constante sur toute la longueur

et le final, bien plus épais et costaud

et le résultat, il ne reste plus qu’a reprendre les angles. 5 mn top chrono, alors qu’il me fallait bien 1/2 heure a l’ébauchoir.

vu l’efficacité du bouzin, je me suis fendu d’un deuxième gabarit pour les jambes de forces

pour un résultat, tout aussi nickel.

c’est ce qui s’appelle, « perdre du temps pour en gagner ». surtout qu’il a fallu remettre en service ma défonceuse dont le système de serrage automatique du mandrin était HS. il a fallu que je démonte quasiment la bécane pour le virer et que j’ai accès a l’arbre de la défonceuse que je peux désormais bloquer avec une clé.

david ( paille01 dans les liens ) m’avait bien prêté sa défonceuse bricodép’ mais elle ne m’a pas du tout mais alors pas du tout inspiré confiance. désolé david… mais elle est limite dangereuse. ça vibre, ça bouge dans tous les sens, les fraises tombe en plein travail… ça craint du slip, une machine comme ça…

après cette innovation technologique de première bourre, on s’est organisé avec nico qui s’occupait du traçage et des défonces d’entrait et de blochet pendant que je faisais les mortaise a la défonceuse. et la, ça a commencé a dépoter grave. la ou manuellement, on faisait 1 poteau et demi par jour, on est passé a  presque 4 poteaux/jour.

si c’est pas du travail d’équipe !

a ma droite, l’Attila des vibration dans les pognes, la défonceuse !

et a ma gauche,  la ravageuse d’épaule de travailleur, la perceuse et son support !

on était quand même bien content d’arrêter en fin de journée. c’est finalement assez physique et avec des mouvement très répétitif qui use facilement son bonhomme.

sans compter le déplacement des poutres a la main qui pèse une vache morte. mais bon, on est des warriors ! jean claude vandamme n’a qu’a bien se tenir !

les poinçons sont pas mal aussi dans leur genre. une pièce assez courte mais avec des mortaises sur toutes les faces et la pointe a tailler. on met autant de temps que pour un poteau de 4 m…

pour la pointe, on taille grossièrement a la tronçonneuse électrique et on finit au rabot électrique

et le résultat…

on a aussi décidé de poncer toutes les faces apparentes de la charpente. ça va être long mais ça risque de faire vraiment sympa

brut de sciage:

et poncé:

ça fait quand même vachement plus joli. et c’est essentiellement madame qui s’y colle. heuuu, ma puce ? t’as une poussière sur l’épaule… 🙂

au rayon excentricité: mes têtes de poteaux de la ferme du milieu

avec les pannes qui se rejoigne dans l’angle, j’ai pas trouvé mieux a faire. ça permettra de boulonner les pannes et d’assurer le coup avec du feuillard.

voila, il me reste juste deux poinçons a tailler et bien sur le reste de la charpente, les arbalétriers, les jambes de forces etc… mais c’est de la rigolade, comparé aux pieds de poteaux.

il reste encore du boulot mais on a fait le plus gros, le plus long et le plus casse pieds avec Nicolas et je suis bien content du résultat, compte tenu des circonstances de ce début de chantier calamiteux.

pour finir, une fois de plus, un grand merci a Nicolas pour cette semaine ou je t’ai pas épargné ( limite esclavagisme 🙂 ).

Comme un lion dans une cage !

« tout corps plongé dans un flux d’emmerdement pivote afin de lui offrir sa surface maximale » Pierre Dac

voila, tout est dit…

j’ai reçu ma colle aujourd’hui. celle dont je suis tombé en panne dimanche matin… donc a part passer mes membrures dans la machine grâce a la fraise a rainer triple plateau, ne nécessitant plus qu’un seul passage et un gain de temps considérable, que Thomas ( totobricolo dans les liens ) m’a gentiment prêté ( la bisouille, kamarade ) je n’ai pas avancé les poutres en I depuis trois jours.

bon… oui, mais t’as du boulot sur la charpente ? bin… presque… je suis aller moi même chercher des pieds de poteau hier et recommencer aujourd’hui afin d’avoir du boulot sinon j’aurais vraiment plus rien a faire.

mon scieur, choisi pour sa proximité, en pensant que j’aurais le bois plus vite va me couper le reste pour les fermes, que vendredi, et encore parce que j’ai méchamment insisté. il était parti pour me faire ça lundi… bin, pourquoi pas… môôôsieur a le sens de l’humour ? môôôsieur a mangé un clown ?

si tout va bien, lundi, j’aurais les pannes et le reste.

donc, j’ai du boulot pour demain, vendredi si je suis en avance, je me remet un peu sur les poutres en I en espérant que mon scieur tienne ces engagement.

pour revenir sur big mat, il m’ont relivré l’abergement de velux. le premier ayant été refusé car de couler grise. bôa, pas grave, vous m’en recommandez un de la couleur des tuiles. pas de problème, bien sur, on s’excuse, hein ?

et le nouveau que j’ai reçu aujourd’hui est de quel couleur ? attention, c’est très dur comme question ( pour vous aider, referez vous a la citation de pierre Dac en début de post )

résultat, pas un de mes fournisseurs n’a assuré, pas un. même les transporteur de mon groupe… c’est une constance dans l’effort… et c’est des coup a vous saper le moral de façon très efficace.

rajouter la dessus, l’équivalent en pluie de ce qui n’est pas tomber depuis deux mois, qui vient de dégringoler en deux jours transformant le chantier en bourbier total et surtout empêchant le gars qui a posé trois semaines de vacances pour avancer sur son chantier, de bosser et qui se la met sous le bras en maudissant joel Coladdo du bulletin météo de France inter.

un épisode nuageux menaçant de tourner a l’orage est localisé sur le jura, avec un prédominance a la pluie battante dans le secteur de champagnole et une variation saisonnière tournant au déluge sur le village de montrond.

tu sais ce qu’elle te dit la variation saisonnière !

du coup, on a sorti de la paille de la serre qu’on a stocké sur palette et bâché afin de pouvoir tailler a l’abri. vaut mieux être prudent…

alors voila, je suis légèrement tendu du slip, entre les problèmes d’approvisionnement et la météo qui ne devrait pas s’arranger la semaine prochaine,  j’ai bien l’impression que j’ai perdu trois semaines de vacances. merdum, tiens !

Un groupe électrogène de kéké.

il fallait que je trouve un pot d’échappement pour mon groupe électrogène.

donc petites annonces et au moins cher, tant qu’a faire…

bon, j’ai trouvé. 20 € le pot d’échappement de… subaru impreza ! brombrom !

vindieu, avec ça, je gagne 5 kWA sur mon groupe 🙂

y a plus qu’a lui rajouter une casquette, un béquet arrière d’avion de chasse et un autocollant « vive le tunning » pour pouvoir aller me la péter en boite de nuit 🙂

au final, c’est bien moins bruyant et c’est tout ce que je lui demande.

je lui ai fait un petit entourage en palette pour la sécurité sur le chantier ( y a un énorme volant moteur qui fait la jonction avec la génératrice qui est a l’air libre, si t’approche ton tee shirt, il se fera un plaisir de te l’embarquer fissa et le bonhomme avec ) ainsi qu’une toiture palette-plastique pour le protéger un minimum de la pluie.

je vais peut être lui faire un entourage en laine de roche pour étouffer le bruit du moteur lui même qui fait maintenant plus de bruit que l’échappement. enfin… si j’ai le temps…

Fabrication des poutres en I

ou comment économiser pas mal de thune facilement.

pour info, il me faut 871 ml. si je suis le devis d’un copain a 13 € le ml, ça nous la donne a 11 323 €. si je suis le devis qu’on m’a donné pour des poutres nailweb ( http://www.nailweb.com/ ) a âme en acier, on arrive a 27 000 €… gloups !

après calcul,  je suis a 5.16€ du ml soit 4500 €. bois, OSB et colle compris. y a pas photo, n’est t’il point ?

alors on ne compte bien sur pas le temps passé mais c’est le principe de base de l’autoconstruction… et il faut aussi une toupie avec son entraîneur, sinon, c’est pas la peine.

attention, le prix donné est en fonction des prix très raisonnable, obtenu chez bigmat. en particulier la colle… j’ai cherché a m’en procurer ailleurs pour ne pas tomber en panne et j’ai vite oublié. le meilleur prix trouvé sur le net est 150 € les 5 L. chez bigmat, 50 €, les 5 L … c’est pas pour faire de la pub a bigmat mais ils ont bien assuré niveau tarifs.

pour recap’ et en TTC, le bois est a 290 € du mètre cube, l’OSB a 5.5 €  du m² et la colle 50 € les 5 L.

fin de l’aparté « prix de revient ».

maintenant construction.

après avoir rapproché l’OSB avec la grue, j’ai commencé par le découper. la, aussi, la festool et ses rails de guidages sont indispensable.

comme je disais dans un précédent post,  le but du jeu est de tirer 4 longueur de 31 cm dans 125 cm de large, soit 1 cm pour les traits de scie.

ça donne ça pour la dernière coupe. le petit point rouge, au niveau du bastaing, c’est la qu’il faut couper. 5 mn, quoi…

sinon, après avoir testé la coupe 3 par 3, je suis passé a 4 par 4, profondeur maximal autorisé par ma circulaire. ça va tout de suite plus vite.

les serres joints servent a ne pas faire bouger les panneaux quand je les déplaçe. on garde une coupe net et précise tout le temps.

et le résultat… y a juste le nécessaire pour mon toit. faudra remettre ça, pour le plancher.

on a aussi affiné la technique de collage.

je les faisais 2 par 2 car la colle a un temps ouvert de seulement 15 mn. donc deux et basta, faut mettre en presse.

j’ai donc rajouté une aire de collage indépendante de la première, ce qui nous permet de serrer la première fournée et de passer a la suivante dans la foulée.

madame encolle les membrures pendant que je monte les poutres.

une fois en presse, il faut 3 heures avant de démouler.

avant de les manipuler, je rajoute un bout de feuillard au jonction de membrure. c’est indispensable sinon rien qu’en les bougeant, on risque de les casser. autant en pression, tu pourrais danser le kazatchock dessus, autant en flexion latéral, c’est aussi fragile que du verre. on a d’ailleurs failli en casser une en la manipulant.

ensuite, c’est la découpe. on coupe a 90 ° d’un coté et en pointe de l’autre.

je me suis fabriqué un gabarit pour la pointe. bien plus simple que de tracer a l’équerre a chaque fois.

on mesure la longueur finale

puis on trace au gabarit

ensuite premier passage de la scie

et on retourne pour finir le travail

enfin, le résultat:

voila, prête a être posé !

les chutes de membrures seront retaillé pour fermer les poutres, a peu près comme ça.

allez encore un peu de boulot mais ça va bien se passer.

Ca s’arrange a nouveau…

la grue marche et mon niveau de stress est redescendu a un seuil acceptable.

finalement, ce n’était pas le moteur mais un fil coupé dans le boîtier électrique. mon électricien m’a réparé ça en un quart d’heure.

on se connaît pas assez pour se rouler des pelles mais j’étais tellement content que dans un moment d’égarement, j’aurais pu lui sauter dessus. 🙂

on en est resté a une bière offerte. plus correct… pis il mesure une tête de plus que moi 🙂 ( qui a dit, c’est pas difficile de mesurer plus d’une tête que toi ? 🙂 )

donc grue ok.  j’ai pu déplacer mon groupe avec le lève palette et le mettre a sa place définitive.

pas rassuré aussi… le moteur en route sur le lève palette. accident interdit !

la moumoute en laine de roche, c’est pour étouffer un petit peu le bruit du bouzin. j’ai perdu quelques décibels mais c’est pas encore ça. j’ai trouvé un pot d’échappement d’occaz,  je vais essayer de le monter dessus. ça devrait lui calmer sa joie.

allez quelques photos de la grue:

dépliage en route. bien enlever tout les câbles attaché pour les besoins du transport et revérifier un petit coup avant.

on serre bien les fesses et on met son cerveau en pause.

première étape, réussie.  on enlève le reste des goupilles et autres blocages et c’est reparti. la par contre, c’est impressionnant. c’est plus le cerveau qui est en pause mais tout le bonhomme 🙂

et… tadaaam ! ( pas oublier de reprendre son souffle )

super content le gars et puis vient la découverte du moteur qui cague… sniff…

vous connaissez l’expression  » on dirait une poule qui a trouvé un couteau » ? bin, en v’la  une illustration 🙂

au rayon des trucs qui merdouille encore: mon bois de charpente que je n’aurais pas avant mardi si tout va bien… mon scieur m’en a amené une partie ce matin mais ce dont j’avais besoin en dernier: les solives du plancher de l’étage… des fois c’est a se les prendre et a se les mordre.

voila, voila… si tout va bien ( ironie, rire jaune, regard qui tue ) on devrait tomber en panne de colle pour les poutres en I avant la fin du week end… colle manquante que je devrais recevoir lundi si les vents sont favorable. quand ça veut pas…

m’enfin, on peut encore bosser, c’est le principal… ce qui est sur c’est que mon ossature et sa toiture fini pour la fin de mes vacances, je peux me brosser.

si on arrive a monter l’ossature, ça sera déjà pas mal… faut dire qu’on est vraiment pas aidé.

Ca reproute dans la colle…

on pensait en avoir fini des soucis et bin, non, raté.

j’ai bien reçu mon groupe électrogène ( alléluia, osana, bibopeuloula ) qui marche très bien, bien qu’un peu bruyant ( C’EST UN DIEEESEEELL ??? on entend bien qu’il est pas en panne disait coluche 🙂 )

après une petite frayeur du a un mauvais branchement électrique ( nââân, déconne, une erreur de branchement électrique ? toi ? j’y crois pôôô ) qui a été réparé par un électricien compétent ( on va pas perdre de temps, je suis une brêle en électricité, je suis une brêle et pis c’est tout ) j’ai pu déplié la mémère ce matin.

tout bien nickel, vrai content, j’ai rien oublié, un bon gros stress forcement mais tout bien nickel.

oui mais… v’la t’y pas que le moteur de rotation a décidé de prendre sa retraite anticipé. arggghhh !!! ( pour pas dire put… de bord… de mer… de vind… de chi… a la c… on est des gentlemans quand même 🙂 )

pour pas perdre de temps une fois de plus, j’ai pas cherché a comprendre, direct chez un bobineur pour me dire si c’est grave docteur. réponse demain.

mes poutres avance doucement mais mon bois de charpente n’est toujours pas la. je devrais recevoir les solives, demain, ce dont j’ai besoin en dernier, bien sur…

allez haut les cœurs, ça va bien finir par rouler tout seul…

on y croit !

Première poutre en I collé !

samedi matin, en attendant mon bois, j’ai commencé a couper l’OSB.

je me suis racheté un rail de 1400 pour faire les coupes d’un seul trait. vu que j’ai très peu de marge, c’est plus prudent ( et plus rapide ).

ils sont raccordés avec les pièces de raccord que festool vend. par contre, 16 € le bout de ferraille avec des vis taraudé pour le bloquer, ça fait cher. sans compter qu’il en faut bien deux pour avoir une rigidité suffisante. m’enfin, ça marche…

le but du jeu étant de tirer 4 longueur de 31 cm dans 125 cm de large, soit 1 cm pour les trait de scie . c’est la que la précision de la festool est indispensable.

mais ça passe !

une fois, le bois reçu, je me suis attaqué a la rainure des membrures.

après avoir foiré les deux premiers ( que j’ai retourné et dont je me servirais pour les angles ) a cause d’un mauvais réglage pour le premier et d’une mauvaise manipulation pour le deuxième, j’ai pigé le truc pour que ça se passe bien.

des servante a rouleaux en entrée et sortie de table, réglé au poil de cul sont indispensable pour maintenir le bouzin bien droit a l’entrée de la toupie. sinon, la gravité fait son office et ça donne des rainures bâtarde et pas vraiment droite.

l’entraîneur est une fois de plus indispensable. sans, il faut oublier de suite.

le truc embêtant du jour, c’est la rainure de 12 mn… bigmat n’ayant pu me trouver de l’OSB 4 en 10 mn d’épais, je me suis rabattu sur du 3 mais en 12 mn.

mais ma fraise a mortaiser ne permet que 10 mn sur un seul passage… donc, j’ai gagné le droit de me cogner deux passages.

le preum’s donne ça.

et le deuze mange le reste

bon, bin, c’est long quand même… quand je vois le tas de bois a passer deux fois dans la bécane…

et pendant ce temps la…

feignasse !

et maintenant le collage.

j’avais prévu dans coller une fournée de 6 mais par sécurité,  je n’en n’ai collé qu’une, pour voir si tout ce passait bien. et j’ai bien fait.

méthode a revoir complètement.

j’ai passé la colle au pinceau ( comme préconisé sur l’étiquette ) mais ça ne va pas du tout. t’en fout plus a coté et sur les bords que dans la rainure.

pour demain, je me suis dégoté un ancien bib de colle que je vais utiliser pour déposer la colle au fond de la rainure. en écrasant l’OSB, la colle devrait dégueuler sur les cotés et donner une bien meilleure répartition de la colle.

autre chose, le « banc de serrage ». chose toute bête a laquelle j’aurais pu pensé avant… les tiges filetées, elles vont pas mal mais sont bien trop longue… a recouper de moitié demain car dévisser sur 50 cm pendant une plombe pour enlever le bastaing et revisser pendant une nouvelle plombe pour le serrage, multiplié par 18 tige filetées… ça le fait pas. sans compter que la colle ne m’attend pas.

allez, peut mieux faire… et c ‘était la première. on ne peut que s’améliorer.

Finalement, tout s’arrange…

c’était serré mais tout le monde a assuré.

bigmat a rattrapé le coup en me livrant le bon OSB avec la colle manquante, vendredi en fin d’après midi.

allez c’est parti!

vendredi après midi, date officiel de début de chantier, on a sorti la machine a bois avec estelle en attendant nos livraisons.

comme sur des roulettes, que ça c’est passé.

j’ai commencé par visser les planches de coffrage en début de parcours, histoire quelle ne se fasse pas la malle des quelles aurait eu du poids dessus.

j’ai abandonné l’idée de la canne pour la sortie en mode 4X4.  j’ai découpé une encoche dans mon diable servant a passer le milieu du bâti et afin qu’il ne puisse pas glisser en arrière.  une fois crocheté de cette façon, estelle a poussé et j’ai dirigé, les roues du diable reposant aussi sur les planches de coffrages, ça s’est passé sans encombre. arrivé comme une fleur sur la palette de réception.

j’ai ensuite ressorti ma canne pour manœuvre et faire pivoter la bécane d’un quart de tour

y avait plus qu’a habiller le tour de machine de palettes pour être a niveau, sortir l’aspi et brancher le tout.

deux bonnes bâches pour les protéger et roule ! on a même eu droit a un crash test d’étanchéité avec un orage version musclé et pas de soucis.

la, au moins, je peux travailler et tourner autour de la machine. la seule chose embêtante dans tout ça, c’est le bâchage et débâchage qui prend un peu de temps ( surtout quand c’est pour une petite averse de 5 mn… ) mais de toutes façons, je n’aurais pas pu faire autrement avec les membrure de poutre en I de 5 m…

samedi, fin de matinée, je suis aller récupérer mes membrures de poutre en I que mon scieur m’a déposé en haut du village chez un de ces collèges disposant d’une fenwick.

je les aurais bien vider avec ma grue mais mon groupe est toujours absent… y a du progrès, il a enfin été enlevé vendredi après midi, donc, avec un peu de chance, je l’aurais mardi.

j’ai donc gagné une dizaine de voyage avec ma remorque ( la pôôôvre… ) pour redescendre tout ça.

on a bien essayé d’en charger une partie avec le fenwick du gars mais en posant les paquets, j’ai cru que ma remorque allait exploser… mais vraiment, je lui ai dit mentalement « adieu, tu m’aura quand même bien servi », avant de beugler au gars de remonter avant de tout casser.

bon, raté, en avant pour la transpiré…

les 5 m et 4.5 m, il manque quelques 4.5 m mais dans l’ensemble, j’ai de quoi faire.

les 4 m, je les ai laissé sur la remorque et j’ai commencé par la.

enfin, voila, a part le groupe elec manquant encore a l’appel, j’ai pu bosser, c’est le principal. en gros une demi journée de perdue…

la charpente arrive dans la semaine. je vais donc, mettre un grand coup sur les poutres en I, en attendant.

et puis vous savez quoi ? ça sent bon le bois ! m’en faut pas plus pour être heureux…

Ca proute dans la colle…

il est des jours ou il me faut ressortir mon capitaine haddock préféré pour exprimer ma très grande contrariété…

au menu du jour, nous avons un groupe électrogène qui se trouve toujours a Nice alors qu’il aurait du être enlevé mercredi et livré demain…

alors, si les vents sont favorable, que les oracles sont dans de bonne disposition et que la pente est dans le bon sens, je l’aurais avec toutes les réserves usuelles, mardi au plus tôt mais je vois bien l’affaire pour mercredi…  sous réserves… peut être… enfin, du moins, je pense. j’ose espérer ?

c’était la première bonne blague du jour. vu que j’étais chaud, mon marchand de matériaux a suivi.

livraison de tuile ( pas pressé ), de la zinguerie ( incomplète mais pas pressé aussi ) du velux ( velux OK mais habillage de la mauvaise couleur… mais encore une fois, je suis bon prince, c’est pas pressé ) non, ce, sur quoi, j’ai insisté, ce que j’ai demandé impérativement pour ce week end, c’est l’OSB pour attaquer mes poutres en I, faute de grue.

pas compliqué, 60 panneau bord droit en 12 d’épais et en 2500 x 1250… et, et, et… 60 panneaux ( il avait presque bon ) mais rainuré bouveté et en 2500 x 675… mais facturé en 2500 x 1250… en plus de ça, ils ont le sens de l’humour.

sans oublier la colle PU qu’ils ont oublié aussi. en gros, tout ce dont j’avais besoin pour ce week end.

aurais je le sens de l’humour demain en les appelant ? j’en doute fort…

vais je faire une préparation psychologique avant de les appeler afin de me montrer courtois dans la mesure du possible ? je me tâte.

vais m’inspirer de mon mentor barbu amateur de juron bien senti ? sur une échelle de probabilité de 1 a 10, je me situe a 9.88 a la louche 🙂

allez, on respire, ça va bien se passer.