suite a vos commentaires au sujet de notre éventuelle modification de plan pour inclure une serre bioclimatique « efficace », on a finalement décidé d’écouter votre bon sens et de laisser tomber.
comme quoi, c’est toujours bénéfique d’avoir un avis extérieur.
Omnibulé par ma recherche de performance énergétique et a trop vouloir bien faire dans le bioclimatisme on se serait privé d’un bien être journalier pour gagner quelques degrés hypothétiques.
de toutes façons, on a pas une assez bonne exposition pour obtenir un bon rendement.
donc, on revient sur nos dernier plans en date avec notre mezzanine qui va bien et un grand espace ouvert qui nous plait tant.
pour la serre, elle va se transformer en baie vitrée mais d’une taille toujours conséquente. on garde la largeur ( 3.4 de long mais on réduit a 2.5 m de haut ( 3.5 m avant ). ça nous permettra de simplifier la conception de l’ensemble et de garder des dimensions standard ( moins cher ) pour adapter un volet roulant.
comme vous le voyez sur le plan, le débord de toit permettra de couper le soleil d’été ( trait rose ) et de récupérer un minimum de rayonnement sur la dalle pour les saisons les plus froide ( autres traits ). c’est toujours ça de pris !
on va aussi blinder coté capteur ( a calculer ), pour faire un plancher chauffant et peut être des mur chauffant a l’étage. autant profiter du seul endroit correctement ensoleillé…
enfin bon voila, maison qui nous plait contre bioclimatisme effréné, tel était notre dilemme. bioclimator vient de se faire étaler par la petite maison dans la prairie 🙂
en 3D :
edit:
heeuuu, raclement de gorge gêné… sifflotement discret…
France ( encore elle ) vient de me faire parvenir une idée qui n’est pas dénué de charme… ( merdum, on avait d’y qu’on y touchait plus a ces foutus plans 🙂 )
et c’est reparti pour une entorse des boyaux de la tête 🙂
bin, non, enfin oui, on est toujours la ! deux mois que j’avions pas causé dans le poste, ça commence a faire.
En excuse valable, on a en stock: le froid ( made in jura, ça pique ! ), l’arrivée de Renaud, en qualité de petit frère a Julie qui nous a pas mal occupé la fin d’année ainsi que le début et un bon mois de vacances pour ma gueule que j’ai passé a glander intensément, consciencieusement, quasi professionnellement 🙂 . Trois ans que j’avais pas pris de vrai vacances, j’en ai bien profité.
sinon coté travaux, c’est toujours la trêve hivernale mais je me suis replongé dans les plans.
au menu re-vérification, vérification de la re-vérification et après relecture de mon bouquin préféré, « la conception bioclimatique » de Mr Oliva et Courgey, je me suis aperçu d’une lacune sur ma serre bioclimatique. je crois bien qu’elle est mal conçu. merdum !
pour rappel:
je partais sur le principe d’une serre en façade sud, intégré au mur avec une dalle captrice et un mur capteur, le tout surplombé par une mezzanine. bon, ça pourrait être pas mal mais en révisant mon Courgey-Oliva ( ma bible ) je suis retombé sur ce schéma expliquant le bon fonctionnement d’une serre bioclimatique.
pour faire simple et clair, mon ancienne serre n’aurait pas eu un rendement maximal. je m’explique: le principe d’une bonne serre est un espace fermé avec la façade sud vitré. un aération haute et basse est mis en place sur les parois intérieur et extérieur pour une gestion des flux et calories qu’elle peut apporter ou supprimer.
en hiver, de jour, le soleil chauffe au max l’intérieur de la serre et les ventilations haute et basse du mur capteur ( les extérieurs sont fermés ) permette une circulation d’air réchauffé dans la maison mais surtout emmagasine des calories dans les surfaces captrice. la nuit, on ferme la boutique et c’est au mur capteur de rentrer en scène en restituant les calorie accumulé en journée.
en été, c’est l’inverse. de jour, on coupe le rayonnement solaire sur les surface captrice et on ventile la serre grâce aux ouvertures. la nuit, on évacue les calorie accumulé dans la journée par la serre.
tout ça, c’est bien beau mais sur mon ancienne serre, ça risque de ne pas le faire, vu que la serre était un grand espace ouvert dont la gestion des mouvements d’air aurait été difficile ( on avait quand même prévue des ouvertures sur la serre et la fenêtre a l’étage pour cette gestion, pas top top… ) et si le rayonnement solaire aurait fait son œuvre, l’effet de serre n’aurait pas pu être optimal au regard du volume d’air a chauffer.
autre problème, le mur capteur trop éloigné.
après relevé, il apparait qu’au meilleur des cas, seul le bas du mur aurait été correctement chatouillé par les rayons du soleil, a cause d’un plein sud pas génial et d’une butte qui nous bouffe une partie du soleil. sur le schéma sont représenté les rayonnements solaire quand il sont le plus bas dans l’hiver. au pied de la dalle, au pied du mur, sur le mur et sur le toit.
le mur capteur se situe au niveau du poteau central. pour les capteur thermique qu’on va mettre sur le toit, pas de lézard, ils seront toujours ensoleillé. par contre, le haut du mur, entre le débord de toit qu’il faudrait réduire ( et donc prévoir une protection solaire supplémentaire ) et les divers montant en bois de la serre qui stopperait une partie du rayonnement, ça nous parait pas génial.
donc, au regard de tout ces paramètres, on a repensé tout ça.
on a rapproché le mur capteur pour qu’il profite plus amplement des rayons solaires et fermé cette serre qui devient une pièce a part entière en reprenant le fonctionnement d’une serre bioclimatique.
le hic, c’est qu’on fait une croix sur une partie de notre mezzanine et qu’on obtient un salon plus petit ( mais déjà bien assez grand ). on récupère par contre une chambre a l’étage, fermeture de la serre oblige. vous noterez au passage, la modif’ de la salle de bain, en s’inspirant des conseils de France ( voir post précédent )
le plancher de la chambre nous oblige a réduire en hauteur la serre mais on l’a du coup élargi, ce qui ne nous fait pas perdre tant de surface que ça.
voila, cruel dilemme, n’est t’il pas. on garde notre idée de départ avec un fonctionnement moindre mais un agencement de pièce, de lumière et de mezzanine qui nous plaisait bien ou on essaye de tirer partie au maximum d’une conception bioclimatique passive ( du moins, on espère… ) qui nous permettra d’économiser du chauffage par la suite… on se tâte…
Vu que d’un coté, il nous fallait un porte manteau et que d’un autre, il nous restait des briques, on a décidé de remonter notre mur de brique.
Ça nous permet de voir, comment elle se comporte sur des hauteurs plus importante et de faire des tests d’enduits et de coloration dans la masse.
Alors, le montage, la tenue, ça a l’air d’être satisfaisant. Par contre, c’est lourd ! Il va falloir que je repense mon mur capteur. Je devais le poser sur les poutres en I, juste sous le muret de refend mais vu le poids d’une brique, j’ai peur que les poutres en I ne résiste pas, dans le temps.
Je dirais bien 20 kg, facile, le parpaing de terre multiplié par environ 8 pièces au mètres carré multiplié par 10 mètre ², ça nous fait dans les 1600 kg a la louche… Donc, il va peut être falloir que je pose le mur directement sur le mur de refend. Encore un truc a repenser…
C’est toujours un plaisir de travailler avec de la terre, c’est salissant, on s’en met de partout mais on s’en fout. A part le sable, qui a tendance a raboter, un peu les mains mais le temps que la peau s’y habitue et on n’y fait plus attention.
Puis enduit terre. En suivant la recette que j’avais piqué a David, sur son chantier participatif ( rubrique enduits ).
Une couche pour rattraper les bosse et creux et la semaine prochaine, on teste la coloration dans la masse des enduits terre de finition.
On a trouvé ça dans un bouquin sur les enduits terres ( les enduit terres de Philippe Chastel ). Les premiers test rapide n’ont pas été concluant. J’ai essayé de mélanger un restant de pigment bleu lavande avec de la terre brut. On a obtenu un magnifique vert bleu, la gerbe, du plus mauvais gout :-).
Va falloir tester tout ça. Avec de la chaux, du plâtre, avec d’autres couleurs plus facilement mariable, avec la couleur de notre terre. Enfin, c’est pas gagné.
Je me suis remis doucement sur les plans, tout en sachant que l’on devait revoir les plans de l’étage, en particulier la salle de bain qui était foireuse, si, si…
Pour mémoire…
Donc, batarde, mal foutu cette salle de bain mais pas d’idée pour améliorer… le trou noir… a force de modifier les plans, on commence a être a court d’idée.
Et v’la t’y pas que le gars « f.gouillon » ( François, Fernand, Francis, fabrique ? ), un de nos lecteurs, éco-constructeur dans le 69, apparemment, spécialiste du kit ossature bois manu portable pour isolant de forte épaisseur en modulopaille ( fin de parenthèse ) m’envoie un petit mail, avec en pièce jointe la modif’, qui nous manquait.
Agad’ si c’est pas choucard !
Tout con et plein de bon sens ! Y aura plus qu’a vérifier si ça colle avec le rampant et la charpente mais ça me parait être pas mal du tout.
Alors si maintenant, les lecteurs du blog se mettent a nous mâcher le boulot comme ça, y a plus qu’a les remercier chaleureusement, du temps qu’ils ont pris pour nous aider !
Donc, un grand merci a f.gouillon ( Fabio, Félicien, Ferdinand ? ) Allez, dit nous ton petit nom !
Après tous les conseils que vous nous avez donné, on a essayé plusieurs choses.
La remontée du conduit était acquise car tout le monde était d’accord sur ce point. J’ai donc rajouté 3 boisseaux.
Par contre, impossible de remettre le chapeau. Trop lourd. J’en ai déjà ch… pour mettre le dernier boisseau… Ça, pour l’instant, c’est a l’étude. Chapeau inox, tuile bricolé, bout de zinc, je me tâte.
L’enduit, je pense aussi que ça attendra car la pluie s’est enfin décidé a revenir, ce qui risquerait de laver le moindre enduit que je m’embêterais a y coller sur la tronche. Donc, on verra ça au printemps.
Avec ces trois boisseaux, c’était mieux mais pas encore ça. Grâce au test de l’encens, sans les boisseaux, la fumée filait a l’horizontal mais vers l’intérieur. Pas glop ! 🙁 avec le rajout, ça filait toujours vers l’intérieur mais de façon moins prononcé. J’ai testé l’idée de Franck, en inversant le sens de la vmc et bien que l’idée n’était pas bête du tout, ça ne le fait pas, non plus. En plus de cracher toutes la poussière accumulé, dans la cuisine, ça ne change pas grand chose. Donc, on a remis le tout en place.
Puis, on a testé en coupant la vmc et la aussi, amélioration mais toujours pas de tirage franc.
Puis mon père m’a proposé ( encore merci 😉 ) un poêle a bois dont il n’avait plus l’utilité ( et qui rentre pil poil dans mon entourage de brique de terre, une chose de moins a refaire ) et une fois installé, poêle a bois qui marche + vmc coupé, ça tire du tonnerre.
On pourrait surement remettre la vmc mais par prudence, on préfère la couper, le temps de chauffer. Ça ne pose pas de gros problème puisque en faisant bruler trois buche au format cuisinière a bois ( en 30 de long et recoupé en quatre ) on monte a 26 ° ! ( record a battre 27 ° , intenable… ). La tenue d’Adam et Ève est de rigueur 🙂
Du coup, en une demi heure de chauffe, on a chauffé pour 24 heures ( température avoisinant les zéro de nuit ). Un coup de chauffe, le matin et on est encore a 20 ° le lendemain matin ! C’est t’y pas bonnard ?
Alors, la raison du mystère vient surement d’un conduit, pas assez haut ( ça se joue a un mètre près… ), d’une vmc perturbatrice et aussi d’une cuisinere a bois, qui n’est peut être plus d’actualité. je pense qu’elle doit bien fonctionner sur une installation classique mais mon bricolage bâtard de conduit extérieur doit empêcher ce bon fonctionnement.
On va pouvoir passer l’hiver en maillot de bain 🙂
Pour changer de sujet, je vous avais causé de notre futur table en bois de recup’. Voila, le résultat dont on est bien content.
Jeudi dernier dans la nuit, a 3 h du mat’, le détecteur de monoxyde de carbone s’est mis a brailler
Sorti de la famille en catastrophe avec Estelle et Julie enroulée dans la couette et moi qui ouvrait les fenêtres pour aérer. On s’est bien gelé les miches a attendre une bonne demi heure, pour être sur que se soit bien aéré. Par zéro degré, c’est long 🙂
J’avais fait la gueule au moment de payer les 60 € que le détecteur coutait mais, la, je regrette plus du tout, mon achat. ( attention, en passant a ne pas acheter n’importe quoi, y en a beaucoup qui ne marche pas ou mal. Renseignez vous sur le net, des assoc de consommateur en ont testé pas mal )
Depuis, on a bien sur, pas remis en route, la cuisinière et ressorti le soufflant de salle de bain… Après renseignement auprès de deux chauffagiste, ça viendrait du fait que mon conduit ne dépasse pas le faite du toit. je vois pas bien comment un mètre cinquante de conduit peuvent faire la différence mais si les pros le disent… puis bon, les deux m’ont dit pareil. Ça doit être ça… Y a plus qu’a rallonger tout ça, samedi prochain… Moi qui avait dit que j’en ramais plus, une…
Si vous avez un avis différent sur la cause de ce monoxyde de carbone, n’hésitez pas a m’en faire part.
Puis samedi, j’ai donné le dernier gros effort avant l’hiver. Agrandissement du puits perdu qui commençait a être limite. La, il devrait plus y avoir de problème.
J’ai laissé une paroie entre les deux afin que le premier serve de bac de décantation et j’ai passé un tuyau a travers la paroi pour que ça puisse se transvaser
Et fermeture avec des palettes pour éviter un accident avec un p’tiot trop curieux
Allez samedi, conduit de cheminée et puis repos, glandouille, lutherie !
Bon, bin, les fondations ne seront pas finit cette année…
J’ai bien encore fait deux longueurs, le week end dernier mais il y a encore trop de boulot pour le peu de temps qui reste et puis une motivation pas vraiment au top. On verra donc ça, l’année prochaine.
On va pas gagner de temps mais, on relativise et on se dit que bien reposé, elles seront vite torché au printemps.
Eet puis, du repos, on en a besoin… vraiment…
Au programme de cet hiver… rien, nada, nib, que dalle. Les plans aux petits oignons, de la lutherie et la famille. Le reste attendra ! Qu’on ne me parle plus du chantier jusqu’au printemps.
Passé ce délais, vous aurez le droit de me botter le fondement, en me traitant de feignasse 🙂
Allez, au printemps prochain ! ZZzzzzzZZZZzzzzZZZZ
C’est reparti pour le béton. Doucement…. Une petite forme et un genou en vrac du, a un mauvais échauffement avant footing, je n’ai fait que deux « longueurs ».
Puis, a des fins d’optimisation de la place dans l’atelier ou qu’on crèche, on va gicler la table de salon et ces deux bancs qui nous servent actuellement et remplacer ces 4 m² au sol par une table d’un format plus raisonnable.
Donc, soit acheter une merdouille chez confokéa 🙁 , soit se la fabriquer… ouais, mieux comme ça, on est jamais mieux servi que par soit même.
Un petit coup d’œil dans mon tas de bois et hop, quatre magnifique pied en chêne d’un ancien lit mezzanine que j’avais construit pour notre ancien appartement, ou la aussi, la place était compté, un plateau en « marqueterie », enfin pas tout a fait, c’est pas vraiment de la marqueterie mais un assemblage qui poutre en bois massif ( je connais la technique mais pas le nom ) et qui devait être un ancien morceau de parquet que j’ai trouvé a…. L’ALCG… ( running gag 🙂 , va falloir qu’il m’inscrive sur leur liste noire et m’interdire l’entrée, tel le casino de base qui interdit les joueurs malades 🙂 ) .
Un coup de ponçage, une couche de vernis, quelques vis et hop une table en chêne massif pour que dalle ou presque.
Les pieds, plus la ceinture.
Et voila, 3 m² au sol de gagné. Mis en service, fin octobre quand j’aurais de la main d’œuvre pour bouger l’ancienne table, en vrai bois d’arbre qui pèse une vache morte. ( spechiole dédicace a betonniere man 😉 🙂 )
En tout cas, chapeau a celui qui a fabriqué le plateau. C’est vraiment du beau boulot. Un assemblage au poil, des jonctions parfaites sans accrocs. Respect !
Samedi, recup’ man a remis le couvert pour se construire un couvercle isolé servant a fermer le regard d’arrivée d’eau.
Les 4 ° de moyenne, cette semaine m’ont fortement conseillé de me bouger le fondement et de m’occuper de cette histoire rapidos.
Comme vous le savez, j’adore les palettes 🙂 . Comme d’hab, depiotage de palette pour un recyclage en règle. Le tout, zingué avec mon zinc de recup’.
Puis isolation avec des bouts de porte de garage isolé, récupéré, cela va de soit 🙂
La précision, c’est autant fourbe que vicieux, 2 cm en trop, a droite et paf, la précision, notion très abstraite vient te rapeller que t’es vraiment une buse.
Ça a le chipotage facile la précision… et comme la jazz et la java, quand le pifomètre, quand le pifomètre est la, ( roulement de batterie ) la précision, la précision s’en va ( a chantonner avec l’assent de toloze 🙂 )
Bon, allez je déplacerais le tuyau, ça sera plus rapide… Le résultat dans son ensemble ( toujours regarder le résultat dans son ensemble… )
Puis pour finir le week end, petit bricolage divers zé varié et fendage de bois.
Et pendant ce temps la, les fondations, n’avançait guère…
Je crois que j’ai trouvé la bonne recette pour pas se faire suer et faciliter le démoulage.
Soit une brouette de terre, une dizaine de pelle de sable, 8 L d’eau ( variable suivant la teneur en eau de votre terre ) et toujours un seau bien tassé de paille.
Pour le mélange a la bétonnière et après plusieurs essais, il faut, si possible mettre la moitié de la terre a l’arrêt, jeter une ou deux pelles de sable, mettre en route, rajouter de quoi faire la moitié du sable, la paille et l’eau au complet, laisser tourner une minute et rajouter le reste de terre puis de sable.
Laisser 5 bonne minute, jusqu’à obtenir des » mottes » de terre. Enlever le plus gros en bennant la bétonnière puis laissé tourner le temps que se forme de nouvelle motte avec le reste.
Pour l’instant, c’est le mieux, un poil compliqué dans la marche a suivre mais ça marche bien. Le fait de rajouter plus d’eau, facilite le moulage ( plus besoin de tasser au persuadeur ) et le démoulage sans gêner la bonne tenue de l’ensemble.
Y a plus qu’a faire fumer la machine a parpaing ( plotet, on dit plotet dans le jura, vindieu ! ).
Pour les demi briques, soit on les fait comme ça :
Soit quand elle sont encore molle, un bon vieux couteau a pain et roule !
Y a plus qu’a tester avec un moule pour, par exemple, faire une rainure qui servirait a passer un serpentin pour un éventuelle mur chauffant.
Sinon, ceux du week end dernier, secs, ( peut être pas complètement a cœur… ) ont une excellente tenue, pèse une vache mort, ce qui confirme leur futur utilisation en mur capteur, dalle, cloison entre chambre, en version mur chauffant et poêle de masse. ( plus si affinités… ) la ruine des marchand de matériaux 🙂
Et le travail du jour :
Puis vu qu’a, ce qu’il parait le temps, c’est de l’argent, j’ai recoupé un peu de bois avec mon chevalet de la mort qui tue.
C’est vraiment bonnard ce bouzin et carrément économique par rapport a une scie a buche qu’ils vendent un rein et un demi poumon. Et vu que je l’ai acheté a mon… suspens… roulement de tambours… ALCG préféré ( non !!! si, si !!! ) au quart du prix que ça coute, ça fait du coup, a pas cher du tout.
Bon, faudra passer en version tronçonneuse électrique parce que la, c’est pas discret 🙂
Y a plus qu’a refendre tout ça… 🙁
Dimanche, repos du guerrier ! VTT pour ma gueule le matin, pinaise, ça fait du bien ! et vélo z’avec mistinguette en début d’après midi ( j’en avais pas assez dans les pattes 🙂 ), et parce qu’il en faut pour tout le monde, ballade z’en famille, dans la foulée.
Et toujours dans l’optique de pas gâcher, et que même pas fatigué ( j’ai du sang de chuck norris dans les veines ), pose du chapeau de cheminée qui a subi, une cure d’amaigrissement draconienne. J’ai viré 5 cm sur tout, le tour au burin et refait un petit coffrage pour recouler un petit mortier a prise rapide qui m’a fait des angles bien propre, nickel.
Il est moins lourd, c’est vrai… mais a poser sur le toit… le sang de chuck norris n’est pas de trop ! Pis les papas voulait pas rentrer complètement dans les mamans. Il a donc fallu retordre les papas ( ça doit faire mal… 🙂 ) et leur expliquer que la gravité, c’est vers le bas ! pour les faire entrer ( en force ? moi ? vous n’y pensez pas ! )
Et pour terminer le week end, dans un état proche d’une vielle serpillière, maçonnage des briques autour de la cuisinière.
La terre, c’est bien pour tout. Enduit, brique, mortier. c’est vraiment top. Et dans le genre écologique, je crois qu’il n’y a pas mieux. A part le sable rajouté, bilan carbone imbattable.
Salopage en règle, de mon beau parquet. M’en fout, on laisse sécher, un coup de brosse et d’aspirateur et ni vu, ni connu, j’t’embrouille. Alors même pas peur pour mon parquet !
Et pose avec un niveau d’une précision redoutable ( étalonné par la NASA, s’il vous plait )
J’ai vite abandonné la truelle. A la main, c’est plus précis ( je suis pas doué avec les truelles ) mais contrairement a la chaux, ça mange pas les mains.
Les parpaing secs ont servi de base et j’ai ensuite maçonné avec ceux moulé de la veille. Encore bien mou mais maçonnable quand même. ( faut pas monter un mur de deux mètre de haut, bien sur…), ce qui prouve leur bonne tenue.
Recoupage d’un parpaing au couteau a pain.
Et le résultat :
Chuck norris n’étant pas disponible, j’ai remis la cuisinere en place tout seul, comme un grand. Elle est lourde… très lourde… même avec des roulettes derrière…
Et voila, ça va chauffer dur !
Reste a laisser sécher les brique ( un minimum quand même ) puis faire un petit enduit sur les faces extérieur pour faire propre et y aura plus qu’a enfourner le pain de madame et les pizzas de monsieur. miam !